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Coronavirus: les infos du jour à Genève et ailleurs...

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Geneve, samedi 14 mars 2020. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Genève réquisitionne les soins intensifs d'un hôpital privé

Le canton de Genève a réquisitionné samedi matin le service des soins intensifs de l'Hôpital privé de La Tour, à Meyrin. Cette mesure lui permet de disposer de davantage de places en soins intensifs pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Le nombre habituel de lits en soins intensifs "peut être plus que doublé dans le cadre du système genevois", le président du Conseil d'Etat Antonio Hodgers, sans articuler de chiffres. 

Le canton ne veut pas affaiblir d'autres prestations médicales. "La population a d'autres problèmes de santé que le coronavirus, et nous devons aussi assumer", a souligné le magistrat. "Aujourd'hui, l'enjeu est de pouvoir faire face à la vague et qu'elle ne submerge pas notre système sanitaire, ce qui serait le pire des scénarios, a-t-il expliqué, considérant que "le pire reste à venir." Le canton a demandé aux cliniques privées, avec leur accord, de se mettre en ordre de marche. "D'une manière générale, la collaboration avec l'ensemble des entités privées fonctionne très bien", a relevé le conseiller d'Etat.

Pas de risque de pénurie mais une ruée dans les magasins

(KEYSTONE/Urs Flueeler)

Des clients se sont rués dans les magasins suite aux mesures du Conseil fédéral pour lutter contre le coronavirus. Les rayons ont été partiellement vidés dans plusieurs villes suisses. Les détaillants assurent toutefois qu'il n'y a pas risque de pénurie. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont partagé entre vendredi soir et samedi des photos d'étals vidés. Un porte-parole de Migros confirme que certains magasins avaient des rayons en partie vides, malgré des capacités de livraison massivement augmentées et d'importants effectifs. Un porte-parole explique qu'Aldi a initialement connu des difficultés de livraison, notamment de la part des fournisseurs italiens. Les articles manquants ont jusqu'à présent bien été remplacés par des produits alternatifs. Les magasins sont désormais approvisionnés quotidiennement avec l'assortiment complet. Coop confirme pour sa part que la demande a de nouveau très fortement augmenté depuis vendredi. Selon les détaillants, les achats supplémentaires concernent avant tout les aliments de longue conservation, les accompagnements, les produits surgelés, le papier toilette, la farine, le sucre et les produits pour se laver les mains.

Premier déploiement de l'armée en Suisse lundi

Dans le cadre de la pandémie provoquée par le coronavirus, un bataillon de quelque 600 militaires sera déployé pour la première fois lundi. Il sera mobilisé pour soutenir des hôpitaux dans les cantons. Jusqu'à présent, deux douzaines de militaires interviennent au Tessin. L'armée pense que d'autres cantons vont bientôt demander de l'aide. Par ailleurs, l'Armée stoppe le recrutement dans toute la Suisse jusqu'à nouvel ordre.

L’interdiction vaut aussi pour les stations de ski

 

(KEYSTONE/Urs Flueeler)

Le Conseil fédéral maintient sa position : les mesures décidées valent aussi pour les structures récréatives comme les stations de ski. Dans certains cantons, les stations de ski ont cessé leurs activités conformément à l’ordonnance du Conseil fédéral ; dans d’autres, les exploitations sont en partie encore ouvertes. L’interdiction permet d’éviter de grands rassemblements autour des structures de transport n’ayant pas de fonction de desserte dans les stations de ski et, par-là, diminuer le risque de contamination. Les stations de ski de même que les autres établissements de divertissement et de loisirs qui regroupent simultanément plus de 100 personnes doivent être fermés. Lorsque les exploitants ne peuvent pas garantir le respect de cette prescription, les stations de ski doivent immédiatement cesser leur activité. L’Office fédéral de la santé publique demande à celles qui sont encore ouvertes de fermer immédiatement.

Les nouveaux contrôles à la frontière sud sont efficaces

(KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari)

 

La réintroduction temporaire de contrôles Schengen aux frontières, décidée par le Conseil fédéral, fonctionne bien jusqu'à présent. Les nouvelles dispositions, visant à freiner la propagation du coronavirus, sont en vigueur depuis vendredi à 15h30. Depuis, l'entrée en provenance d'Italie n'est autorisée que pour les citoyens suisses, les personnes disposant d'un permis de séjour et les personnes devant se rendre en Suisse pour des raisons professionnelles. Le nombre de véhicules frontaliers a dégringolé de 68'000 à 28'000 entre 04h30 et 11h30. Les longues files, qui s'étaient formées la semaine après l'introduction des contrôles renforcés, ont pratiquement disparu.Le Conseil fédéral surveille en permanence la situation. Il agira avec les autres pays frontaliers si cela s'avérait nécessaire.

Lucerne ferme des petits postes de police

La police cantonale lucernoise fermera plusieurs petits postes de police à partir de lundi pour protéger ses agents du coronavirus. La mesure doit permettre de réduire le contact avec le public et donc les risques d'infection. Lucerne est le premier corps en Suisse à prendre une telle mesure. Au total, 23 postes seront temporairement fermés, a annoncé samedi la police cantonale lucernoise. Aucun cas d'infection au coronavirus n'a été découvert dans les rangs de la police lucernoise à ce jour.

Deux nouveaux morts au Tessin

Deux autres personnes sont mortes vendredi après-midi au Tessin, victimes du coronavirus. Il s'agit de deux personnes d'un certain âge et faisant partie des groupes à risques, a indiqué samedi l'état-major de crise. Le total des décès dus au virus en Suisse se monte à 13. Ces deux personnes souffraient d'autres maladies. Le nombre de décès au Tessin s'élève à ce jour à cinq. C'est le canton qui a enregistré le plus grand nombre de morts à ce jour. Depuis vendredi, le canton a enregistré 54 nouvelles infections, confirmées, a ajouté l'état-major de crise. Les cas d'infection se montent à 265.

Des militants du climat veulent aider les personnes affaiblies

Certaines manifestations sur le climat prévues dès dimanche seront réduites, voire annulées. Les militants veulent maintenant aider les personnes qui ont en besoin en période de pandémie. Les militants suisses du climat offrent leur aide, via un nouveau site, pour garder les enfants ou aller faire les courses. Lutter contre la pandémie et la crise climatique demande que les générations soient solidaires, peut-on lire dans un communiqué samedi. La tenue de la grève étudiante nationale prévue le 15 mai est incertaine. La grève climatique de Bâle prévue le 24 avril est annulée.

En Europe

Espagne: 1500 nouveaux cas, plus de 5700 au total

Plus de 1500 nouveaux cas de coronavirus ont été notifiés depuis vendredi soir en Espagne, deuxième pays le plus touché en Europe avec un total de 5753 cas, selon le dernier bilan publié samedi par les autorités. Le pays, qui va déclarer samedi l'état d'alerte pour tenter de limiter la propagation du virus, compte 136 morts contre 121 jeudi soir.

La Lituanie ferme ses frontières aux étrangers

La Lituanie a annoncé qu'elle fermerait à son tour ses frontières aux étrangers samedi après-midi pour endiguer la propagation du coronavirus, dont sept cas de contamination ont été confirmés jusqu'à présent dans ce pays balte de 2,8 millions d'habitants. Des restrictions analogues ont été adoptées ces derniers jours par plusieurs pays européens, dont la Pologne voisine, la Slovaquie et la République Tchèque.

Les plateformes streaming et vidéo également contaminées

Le coronavirus inspire des chansons qui pullulent sur les plateformes vidéo ou de streaming. Tous les genres sont représentés, avec des titres de plus ou moins bon goût, qui trouvent une audience spectaculaire ou confidentielle. Le Dominicain Yofrangel, musicien établi, cumule ainsi plus de 2,8 millions de vues sur Youtube avec son clip "Coronavirus", posté le 9 février.  Sur les plateformes de streaming, c'est le déluge. Il y a des chansons lâchées seules comme "La cumbia del coronavirus" d'un certain "Mister Cumbia" ou des playlists qui assemblent des titres d'artistes connus en écho à la pandémie, comme "Temperature" de Sean Paul, "Hot N cold" ("Chaud et froid") de Katy Perry ou encore "Don't Panic" ("Pas de panique") de Coldplay.

Dans le reste du monde

La Russie ferme ses frontières terrestres côté Pologne et Norvège

La Russie fermera aux étrangers, à partir de dimanche, ses courtes frontières terrestres avec la Norvège et la Pologne. L'interdiction, qui entrera en vigueur dimanche à 00h00, heure de Moscou s'appliquera aux étrangers voyageant "pour des raisons professionnelles, privées, liées à des études ou touristiques". La Russie possède une courte frontière terrestre avec la Pologne au sud de l'enclave russe de Kaliningrad. Elle en possède également une avec Oslo à l'extrême-nord de la Norvège, sur moins de 200 kilomètres. Moscou a enregistré 45 cas de contamination au nouveau coronavirus mais aucun décès, selon les données officielles rendues publiques vendredi.

Les autorités russes ont aussi annoncé vendredi réduire à partir de lundi le nombre de liaisons aériennes avec l'Union européenne pour juguler la propagation du nouveau coronavirus. 

La Chine lève des confinements dans la province de Hubei

Les autorités chinoises ont annoncé samedi avoir de nouveau allégé les restrictions aux déplacements dans la province du Hubei (centre), épicentre de l'épidémie de covid-19 à ses débuts, levant les confinements de certains quartiers et villages. La quasi-totalité du territoire provincial, où le nouveau coronavirus est apparu en décembre dans le chef-lieu Wuhan, a été bouclé fin janvier afin de contenir la propagation de la maladie.

Plus de 50 millions d'habitants avaient interdiction de sortir des limites de leur commune. Dans les villes, la plupart ne pouvaient quitter leur complexe résidentiel que pour effectuer quelques rares courses. Et des villages étaient barricadés. La ville de Wuhan, la plus touchée, n'est pas encore concernée par cette mesure.

 

ATS/PV

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Culture

Décès du Nobel de littérature Mario Vargas Llosa à l'âge de 89 ans

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L'écrivain hispano-péruvien Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010 et membre de l'Académie française, est décédé dimanche à Lima, a annoncé sa famille (archives) (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

Le prix Nobel de littérature hispano-péruvien Mario Vargas Llosa est décédé dimanche à l'âge de 89 ans à Lima, où il vivait depuis quelques mois en retrait de la vie publique, a annoncé sa famille dans un message sur X.

"C'est avec une profonde tristesse, que nous annonçons que notre père, Mario Vargas Llosa, est décédé aujourd'hui à Lima, entouré de sa famille et en paix", a écrit son fils aîné Alvaro dans un message également signé par son frère Gonzalo et sa soeur Morgana et posté à 19H23 (02H23 suisses).

Ces derniers mois, les rumeurs sur la détérioration de l'état de santé de l'écrivain s'étaient multipliées.

Il "est à l'aube de ses 90 ans, un âge où il faut réduire un peu l'intensité de ses activités", avait déclaré son fils Alvaro en octobre dernier, sans préciser l'état de santé de son père.

Né dans une famille de la classe moyenne péruvienne, Vargas Llosa a été l'un des grands protagonistes du "boom" littéraire latino-américain des années 1960 et 1970, avec le Colombien Gabriel Garcia Marquez et l'Argentin Julio Cortazar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Européens et Américains condamnent la frappe russe sur Soumy

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La Maison Blanche, l'ONU et plusieurs dirigeants européens ont condamné la frappe russe meurtrière dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy. (© KEYSTONE/AP/VOLODYMYR HORDIIENKO)

Les Etats-Unis, les Européens et les Nations Unies ont fermement condamné dimanche le bombardement russe qui a fait au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, en pleines tractations diplomatiques pour une trêve.

Cette attaque, intervenue deux jours après la visite d'un haut responsable américain en Russie, est la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine, et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou mi-février.

Le président américain Donald Trump tente d'arrêter avec des pourparlers séparés la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, sans succès pour l'heure.

Ces dernières semaines, les frappes russes mortelles se sont enchaînées, malgré le mécontentement exprimé par Donald Trump qui avait appelé Moscou à cesser de "bombarder comme des fous".

L'attaque sur Soumy constitue "un rappel brutal" de l'impératif de négocier pour mettre fin à "cette terrible guerre", a estimé la Maison Blanche, par la voix du porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.

A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles "au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue".

Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (17H00 suisses), était d'au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.

Les autorités ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil. "Il y a beaucoup de cadavres (...) C'est juste la folie", a déclaré à l'AFP une femme témoin du bombardement, sans donner son nom.

Depuis qu'elle a gargement repoussé une percée ukrainienne sur son territoire, dans la région de Koursk, la Russie exerce une pression croissante sur les régions ukrainiennes voisines de Soumy et de Kharkiv.

Selon le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, ces offensives de Moscou visent à créer des "zones-tampon" pour empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes en Russie.

"Limites de la décence"

L'attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l'entrée dans la Semaine sainte.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe "un jour où les gens vont à l'église (...) Seuls des salauds peuvent faire cela".

Sur Telegram, il a appelé à exercer une "pression forte" sur Moscou pour "arrêter la guerre", accusant son homologue russe Vladimir Poutine d'avoir "ignoré la proposition américaine d'un cessez-le-feu total et inconditionnel".

Ce bombardement a suscité la condamnation de l'émissaire américain pour l'Ukraine, Keith Kellogg: sur X, il a dénoncé une frappe "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence". Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui qualifié l'attaque d'"horrible".

"C'est un crime de guerre grave, délibéré et voulu", a dénoncé le futur chancelier allemand, Friedrich Merz. "C'est ce que Poutine fait à ceux qui discutent avec lui d'un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand sortant Olaf Scholz a lui condamné une "attaque barbare", tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe "horrible et lâche" qui "contredit tout engagement réel en faveur de la paix".

"Cette guerre, chacun sait que c'est la Russie, seule, qui l'a voulue. Aujourd'hui, il est clair que c'est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre", a fustigé le président français Emmanuel Macron, appelant à "des mesures fortes" pour imposer une trêve à Moscou.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit "consterné". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit être "sous le choc" et "profondément alarmé" par ces attaques, qui provoquent "des victimes civiles et des destructions à grande échelle".

Négociations prolongées

La Russie a attaqué l'Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Donald Trump pour que le conflit prenne fin.

Début avril, une attaque russe contre Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.

Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n'ont pas abouti à une cessation globale des hostilités.

Dans ce cadre, l'émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.

Dans une interview enregistrée avant la frappe sur Soumy et diffusée dimanche par la chaîne de télévision américaine CBS, M. Zelensky a appelé M. Trump à se rendre en Ukraine pour constater les dégâts.

"Nous voulons que vous veniez voir. Vous pensez que vous comprenez ce qui se passe ici. Très bien, nous respectons votre décision", a déclaré le chef d'Etat ukrainien.

"Mais s'il vous plaît, avant de prendre toute décision, avant toute forme de négociation, venez voir les gens, les civils, les combattants, les hôpitaux, les églises, les enfants, détruits ou morts. Venez, voyez et ensuite avançons avec un plan pour mettre fin à la guerre", a-t-il dit.

"Vous comprendrez ce que Poutine a fait", a-t-il ajouté, soulignant qu'"on ne peut pas faire confiance à Poutine".

Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie de faire traîner à dessein les discussions.

"Poutine n'a jamais voulu arrêter la guerre. Il n'a jamais voulu que nous soyons indépendants. Poutine veut nous détruire complètement", a répété M. Zelensky sur CBS.

En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n'avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s'est pas concrétisée.

Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l'Otan et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014.

Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des "garanties de sécurité" pour dissuader la Russie de l'attaquer à nouveau.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Policier blessé à Sion lors d'un contrôle de supporters du FC Sion

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Un policier a été légèrement blessé et 15 personnes ont été interpelées à Sion après la rencontre de Super League dimanche entre Sion et Servette. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un policier a été légèrement blessé à Sion dimanche soir lors de contrôles de supporters sédunois, à l'issue d'un match opposant le FC Sion au Servette FC. Plusieurs personnes ont été interpellées, dont des mineurs.

Vers 19h30, de nombreux supporters du FC Sion se sont rassemblés sur la Place du Midi, à Sion, a communiqué la police cantonale valaisanne dans la nuit de dimanche à lundi sur X. En raison de la situation tendue, un dispositif policier a été mis en place.

La Place du Midi a été temporairement fermée pendant l’intervention. Au cours de celle-ci, un policier a été légèrement blessé par un groupe de supporters. La police cantonale a interpelé et identifié 12 adultes et 3 mineurs.

Le Ministère public et le Tribunal des mineurs ont ouvert une instruction. Le déroulement exact des événements fait l’objet d’une enquête. Lors de l'intervention, la police régionale des villes du Centre (PRVC) et le Groupement latin de sécurité publique et de maintien de l’ordre (GMO) étaient en renfort, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Equateur: Daniel Noboa déclaré "vainqueur" de la présidentielle

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Le président sortant Daniel Noboa est en tête au second tour de l'élection présidentielle en Equateur dimanche, selon des résultats préliminaires dimanche. (© KEYSTONE/AP/Fernando Vergara)

Le président sortant Daniel Noboa a été déclaré vainqueur du second tour dimanche en Equateur par l'autorité électorale, devançant largement sa rivale de gauche Luisa Gonzalez à l'issue d'un scrutin qui s'annonçait pourtant serré.

Selon les résultats non encore définitifs portant sur 92% des bulletins, M. Noboa devance largement Mme Gonzalez, 56%, contre 44%, mais cette dernière à déclaré plus tôt "ne pas reconnaître les résultats" et a demandé "un recomptage".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Incendie volontaire" au domicile du gouverneur de la Pennsylvanie

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La résidence officielle du gouverneur de la Pennsylvanie, à Harrisburg. a été la cible samedi d'un incendie volontaire qui a causé d'importants dégâts. (© KEYSTONE/AP/Sean Simmers)

La police a annoncé dimanche avoir arrêté un suspect pour "incendie volontaire" et "terrorisme" après être intervenue dans la nuit au domicile de Josh Shapiro, un poids lourd du Parti démocrate américain.

Le nom de Josh Shapiro, gouverneur de l'Etat de Pennsylvanie (est), avait été évoqué l'an dernier pour être le candidat à la vice-présidence des Etats-Unis de Kamala Harris, la candidate démocrate qui avait finalement choisi le gouverneur du Minnesota Tim Walz comme colistier, avant d'être battue en novembre par Donald Trump.

M. Shapiro, 51 ans, se trouvait avec sa famille à l'intérieur de sa résidence officielle de Harrisburg, capitale de la Pennsylvanie, lorsqu'un incendie s'est déclaré, a rapporté la police de l'Etat.

"Même si le feu a pu être éteint, il a causé d'importants dégâts à une partie de la résidence", a précisé la police dans un communiqué.

Terrorisme

Lors d'une conférence de presse, la police a indiqué avoir arrêté un homme de 38 ans, du nom de Cody Balmer, soupçonné d'avoir pénétré par effraction dans la maison, équipé d'un engin incendiaire de fabrication artisanale.

Le procureur local Fran Chardo a déclaré qu'il demanderait la mise en examen du suspect pour incendie volontaire aggravé et terrorisme ainsi qu'agression aggravée envers une personne dépositaire de l'autorité publique.

Les pompiers sont intervenus vers 2H00 locales dimanche matin (08H00 suisses).

Sur le réseau social X, M. Shapiro a rapporté avoir été réveillé par "des coups sur la porte" frappés par la police, avant d'être évacué avec ses proches.

"Dieu merci, il n'y pas de blessés et le feu a été éteint", a-t-il écrit.

M. Shapiro a été élu gouverneur de Pennsylvanie en 2022 après avoir défait un candidat d'ultra droite soutenu par Donald Trump.

"Ce genre de violence devient bien trop commun dans notre société et peu m'importe qu'il vienne d'un bord ou d'un autre, cela doit cesser", a-t-il déclaré devant la presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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