Certains cantons, dans les trois régions linguistiques de la Suisse, manquent d'offres de prévention destinées aux pédophiles. Le Conseil fédéral a adopté un rapport faisant ce constat. La Confédération continuera à financer les associations de conseil.
En 2020, un premier rapport avait constaté qu'il n'existait pas d'offre de traitement structurée pour les personnes attirées sexuellement par les enfants. Même lorsqu'elles ne passent pas à l'acte, elles souffrent souvent de problèmes psychiques et d'isolement social.
Les offres de conseil et de traitement spécialisées et facilement accessibles sont nécessaires pour protéger les enfants et les adolescents contre les abus sexuels, selon le rapport. Il souligne également le rôle important des organisations professionnelles responsables de la formation postgrade et continue des psychologues.
Aides financières
De fortes disparités régionales dans l'offre avaient été observées. Le Conseil fédéral avait décidé d'étendre les aides financières. Il avait toutefois rappelé que la mise en place d'offres relevait des cantons.
L'étude publiée mercredi souligne que l'offre de prévention s'est fortement développée ces dernières années. Toutefois, des lacunes subsistent encore.
Pas d'offre au Tessin
En Suisse romande, l'association DIS NO, basée à Lausanne, était déjà active en 2020 et poursuit ses activités. Bien établie en Suisse romande, elle fait face à un nombre de consultations ou de traitements en hausse constante depuis 2020. L'offre est moindre dans les cantons du Jura et du Valais, dans la partie francophone du canton de Berne et dans certaines régions neuchâteloises.
En Suisse alémanique, il n'y avait pas d'offre de prévention en 2020. Mais depuis 2021, l'association Beforemore existe. Là aussi, le nombre de consultations et de traitements a augmenté depuis 2020. Et certains cantons restent dépourvus de services spécialisés. Dans ces deux régions linguistiques, des traitements sont possibles dans des unités psychiatriques universitaires, à Lausanne, à Genève, à Zurich ou à Bâle.
Au Tessin en revanche, la situation a empiré. L'association io-No! était en phase de développement en 2020, mais elle a été dissoute en juin 2022 pour des raisons financières. Et ce malgré l'aide de l'Office fédéral des assurances sociales depuis 2021, à hauteur de 50% au plus des dépenses effectivement supportées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
ivan
17 mars 2020 à 10 h 48 min
Il fallait confiné la Chine, fermer les frontières aujourd'hui ne sert plus à rien si ce n'est à compliquer la tâche de nos soignants. En plus il y a autant de cas en Suisse qu'en France.