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Economie domestique: des employées de maison témoignent à Genève

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Les employés de l’économie domestique sont des travailleurs comme les autres et doivent bénéficier des mêmes droits. C’est ce qu’a rappelé mardi le syndicat SIT à Genève. Trois femmes témoignent de leur conditions de travail. 

Hier, à l’occasion de la journée internationale des employés de maison, le syndicat international des travailleurs avait convoqué la presse genevoise pour rappeler que les employés domestiques sont encore bien mal lotis. 19,50 de l’heure c’est le salaire que prévoit leur contrat type de travail cantonal – et encore lorsqu’ils sont payés ce prix et qu’ils ne sont pas employés au noir. Avec des horaires qui dépassent souvent les 50 heures par semaine.

Des Working Poor que l’on a retrouvé durant cette crise du Covid-19 aux Vernets, dans la file d’attente pour un sac de nourriture à 20 francs. Des employés de maison qui sont pourtant essentiels, comme le rappelle Mirella Falco, Secrétaire syndicale au SIT.

Mirella FalcoSecrétaire syndicale au SIT

Témoignages poignants

Trois femmes étaient là pour témoigner de leurs conditions de travail, l’une s’occupait de 8 enfants pour un salaire de 1600 francs par mois. Elle faisait également le ménage et la cuisine chez ces employeurs, brésiliens d’origine, qui la laissaient régulièrement seule pendant plusieurs semaines, avec les 8 enfants dont le plus âgé a 14 ans.

Une autre, d’origine Philippine, travaillait dans une ambassade depuis 8 ans, à raison de 60 heures par semaine, 6 jours sur 7. Elle a été renvoyée en avril, à cause du Covid, après que son employeur lui ait signifié une interdiction stricte de sortir de la résidence d’ambassade, même pour se nourrir et faire ses courses.

Enfin une troisième qui travaillait 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, chez une femme impotente, à l'AI, sans aucun véritable congé. Ecoutez son témoignage. Elle s'appelle Anne-Marie.

Anne-Marieemployée de maison

Application de la Loi sur le travail

Une série d’abus que dénonce le SIT et qui demande que les employés de maison bénéficient de la protection de la Loi sur le travail. Le syndicat réclame que leur salaire soit revalorisé à 23 francs de l’heure dans le prochain contrat type de travail cantonal qui arrive à échéance en décembre. Avec un temps de travail de 41 heures par semaine et non 60 voire 72 heures. Les personnes qui travaillent dans le care, le soin à la personne, sont essentielles pour la société. Il devrait être valorisé selon le syndicat. Mirella Falco.

Mirella FalcoSecrétaire syndicale au SIT

Abus de vulnérabilité

Evidemment, toutes ces mauvaises conditions de travail sont encore plus flagrantes lorsque les personnes sont au noir, non déclarées. Elles sont en quelque sorte «otages» de leur employeur puisqu’elles n’ont aucune possibilité de changer d’emploi et cela les rend encore plus vulnérables. Mirella Falco

Mirella FalcoSecrétaire syndicale au SIT

Les employés qui travaillent la nuit, « en live-in » devraient être rémunérés en conséquence et leur salaire devrait être majoré de 50% pour ces heures-là, selon le syndicat, qui rapporte des cas de maltraitance. Des employés de maison qui s'occupent de personnes âgées et qui n'auraient pas assez à manger.

Mirella FalcoSecrétaire syndicale au SIT

Registre des heures

Le syndicat conseiller aux employés de l'économie domestique de tenir un registre de leurs horaires. Pour prouver qu'ils ont bien travaillé durant tout ce temps.

Mirella FalcoSecrétaire syndicale au SIT

A l'automne une rencontre est prévue avec la Chambre des relations collectives de travail, la CRCT. Le but du SIT: que les employés de l'économie domestique bénéficient de la protection de  la Loi sur le travail et que les contrôles des inspecteurs de cette chambre puissent s'opérer.

 

 

 

 

 

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International

Trump et Harris s'affrontent sur la date de leur débat télévisé

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Donald Trump veut avancer le débat de quelques jours, la nouvelle date précédant de peu le début du vote anticipé pour l'élection présidentielle. (© KEYSTONE/AP)

Donald Trump et Kamala Harris ont exposé au grand jour samedi leurs divergences sur l'organisation de leur débat télévisé. Ce désaccord intervient alors que l'ancien président cherche à couper l'élan gagné par la campagne de sa rivale démocrate.

"J'ai convenu avec Fox News de débattre avec Kamala Harris le mercredi 4 septembre", a affirmé dans la nuit de vendredi à samedi Donald Trump, candidat du Parti républicain à la présidentielle de novembre, sur sa plateforme Truth Social.

Mais Kamala Harris, qui est assurée depuis vendredi de devenir la candidate des démocrates après avoir récolté le soutien de plus de la moitié des délégués de son parti lors d'un vote en ligne, a tout sauf accepté. Accusant le milliardaire d'"avoir peur", l'équipe de campagne de la vice-présidente a déclaré que Donald Trump devait s'en tenir au débat initialement prévu avec Joe Biden sur la chaîne ABC.

Donald Trump "doit arrêter de jouer à ce petit jeu et se présenter au débat auquel il s'était déjà engagé le 10 septembre" sur ABC, a déclaré samedi matin Michael Tyler, directeur de communication pour la campagne de Kamala Harris. Joe Biden, 81 ans, avait renoncé à briguer un deuxième mandat il y a moins de deux semaines à la suite d'une prestation désastreuse lors d'un premier débat contre M. Trump sur CNN en juin.

Après le retrait du démocrate, le porte-parole de Donald Trump, Steven Cheung, avait jugé qu'il était "inapproprié" de maintenir le deuxième débat prévu sur ABC. Selon Donald Trump, le débat sur Fox News aurait lieu en Pennsylvanie et devant un public. Il a affirmé que la date du 4 septembre était "pratique et appropriée", car elle précède de peu le début du vote anticipé pour l'élection présidentielle.

Tournée dans les Etats clés

L'ancien président cherche à reprendre l'ascendant, alors que depuis l'annonce du retrait de Joe Biden, Kamala Harris bénéficie d'une dynamique positive, amassant de meilleurs sondages que le président, un regain de mobilisation et une collecte de fonds en plein envol. Samedi en fin d'après-midi, Donald Trump doit tenir un meeting de campagne à Atlanta, en Géorgie, accompagné de son colistier, J.D. Vance.

L'événement doit avoir lieu dans le même endroit que celui choisi par Kamala Harris pour un meeting mardi, et où elle avait rassemblé une foule importante. Les deux rassemblements ne manqueront donc pas d'être comparés. Kamala Harris doit pour sa part accepter officiellement l'investiture du parti démocrate pour l'élection de novembre après la clôture lundi du vote des délégués démocrates.

L'ex-procureure et ancienne sénatrice de Californie doit également annoncer dans les tout prochains jours le choix de son colistier, appelé à devenir vice-président si elle est élue. Le duo entamera ensuite, à partir de mardi, une tournée dans pas moins de sept Etats clés, qu'il sillonnera en cinq jours, a annoncé son équipe de campagne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Suisse

Un automobiliste arrêté à Bienne après avoir pris la fuite

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L'homme a pris la fuite alors que la police faisait des contrôles à Bienne (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un automobiliste a pris la fuite à toute allure pour éviter un contrôle de police à Bienne samedi. Plusieurs collisions ont eu lieu, mais personne n'a été blessé.

Tôt samedi matin peu après 6h00, alors que la police faisait des contrôles à Bienne, un conducteur a pris la fuite jusqu'à la bretelle d'accès à l'autoroute A5/6. Il a dépassé en roulant très vite les véhicules circulant sur la voie opposée.

Pour des raisons évidentes de sécurité, les forces d'intervention ont dû interrompre immédiatement la course-poursuite, ont précisé ces dernières dans un communiqué.

Il percute un autre engin

Sur l'A6 en direction de Berne, une collision s'est produite avec une autre voiture sans faire de blessés et plusieurs poteaux de signalisation ont été percutés.

Peu de temps après à Lyss, l'homme au volant de la voiture blanche a percuté un véhicule stationné. La voiture blanche fortement endommagée a pu être retrouvée, mais le conducteur a pris la fuite à pied, selon les indications des témoins.

L'automobiliste a finalement été interpellé par diverses forces d'intervention et un chien de police dans un bâtiment, toujours à Lyss. L'homme, accusé de diverses infractions, a été emmené au poste pour la suite des investigations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles manifestations sous surveillance après les émeutes

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La police a renforcé ses moyens mobilisés. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Les forces de police britanniques étaient en état d'alerte samedi dans tout le pays. De nouvelles manifestations ont commencé, au lendemain des émeutes qui ont secoué la ville de Sunderland, attribuées à l'extrême droite par les autorités.

En début d'après-midi, des rassemblements avaient été signalés dans plusieurs villes, dont Manchester (nord-ouest), Leeds (nord), Nottingham (centre), Portsmouth (sud) et Londres, ainsi qu'à Belfast, en Irlande du Nord. Aucun acte violent n'était pour l'instant signalé.

L'inquiétude est notamment vive du côté des responsables religieux musulmans, alors qu'une mosquée a été prise pour cible à Sunderland, comme à Southport (nord-ouest de l'Angleterre) lors de précédents heurts mardi.

Plus de trente appels à manifester ont été lancés dans le Royaume-Uni, la plupart répondant au mot d'ordre anti-immigration "Enough is enough" (Trop c'est trop), largement diffusé sur les réseaux sociaux, selon un recensement de l'association de lutte contre le racisme Hope Not Hate (L'espoir pas la haine).

"Militants d'extrême droite"

Ces appels interviennent après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes à Southport lundi et après que des rumeurs et des fausses informations ont abondamment circulé sur la religion et l'identité de l'agresseur présumé, Axel Rudakubana, un adolescent de 17 ans.

A Londres, les participants à une marche pro-palestinienne organisée régulièrement dans le centre-ville se sont réunis comme prévu. "Mes parents m'ont dit de ne pas venir aujourd'hui, mais je suis d'ici. Le Royaume-Uni est ma patrie" a dit à l'AFP un étudiant de 24 ans, Meraaj Harun.

La Metropolitan police de la capitale a prévenu vendredi qu'elle avait renforcé les moyens mobilisés. Elle a aussi averti qu'elle "ne tolérera pas que des individus utilisent le droit de manifester comme un moyen de commettre des actes de violence ou d'inciter à la haine raciale et religieuse".

A Manchester, des "centaines de personnes" se sont rassemblées samedi dans le centre-ville à l'appel de groupes anti-racistes, en réponse à une manifestation dont l'appel est attribué à des "militants d'extrême droite", a indiqué le mouvement Stand Up To Racism sur X.

Affrontements vendredi soir

Vendredi soir, à Sunderland, des affrontements ont notamment eu lieu devant une mosquée de la ville entre policiers et émeutiers, dont beaucoup arboraient des drapeaux anglais et chantaient des slogans islamophobes.

La police a dénoncé de "graves niveaux de violences". Trois agents ont dû être hospitalisés, tandis que huit personnes ont été arrêtées. Un poste de police a aussi été incendié. D'autres heurts s'étaient produits mercredi dans plusieurs villes, notamment à Londres, Hartlepool (nord) ou Manchester.

"Impardonnables"

Les autorités et de nombreux responsables politiques ont fermement condamné ces violences, la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper promettant que les émeutiers "paieront le prix de leur violence et de leur comportement de voyous". La maire pour la région du nord-est Kim McGuinness a condamné des "groupes d'extrême droite".

Ils "avaient fait la publicité de ce qu'ils appelaient une manifestation pacifique" à Sunderland. "Mais ca n'avait rien de pacifique. C’était de la criminalité et de la violence, et la réponse de la police a été forte", a-t-elle affirmé samedi sur la BBC. La ministre de l'Education, et élue de Sunderland, Bridget Phillipson a dénoncé des violences "impardonnables", ajoutant que les "criminels impliqués (...) seront identifiés, poursuivis et punis".

L'ancienne ministre de l'Intérieur conservatrice Priti Patel, candidate pour prendre la tête du parti, a jugé les violences "totalement inacceptables". Elle a appelé le gouvernement à reconvoquer le Parlement, dont l'activité s'est achevée mardi pour la traditionnelle pause estivale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Au moins trois blessés par la foudre sur une plage italienne

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Au moins trois personnes ont été blessées samedi par la foudre sur une plage en Italie, sur la côte adriatique (photo prétexte). (© Keystone/BIOSPHOTO// DIMITRI ROSEL)

Au moins trois personnes ont été blessées samedi, dont une grièvement, lorsque la foudre a frappé une plage bondée sur la côte adriatique de l'Italie, ont rapporté les médias.

L'éclair s'est abattu sur une plage près d'Alba Adriatica, dans la région des Abruzzes (centre-est), juste après midi, selon les médias, qui évaluent le nombre de personnes touchées entre trois et sept.

Civière sur la plage

Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes attroupés autour de ce qui semble être une femme sur une civière sur la plage.

Selon l'agence de presse italienne Ansa, un des blessés a été transporté par hélicoptère jusqu'à un hôpital voisin.

Le département de la protection civile a mis en garde samedi contre des conditions météorologiques instables dans le centre de l'Italie, avec des orages épars et une "activité électrique fréquente".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Le réalisateur Christophe Ruggia jugé pour agressions sexuelles

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L'affaire portée par l'actrice Adèle Haenel est emblématique du mouvement #Metoo au cinéma (archives). (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le réalisateur français Christophe Ruggia doit être jugé les 9 et 10 décembre à Paris pour des agressions sexuelles aggravées commises sur l'actrice Adèle Haenel quand elle était mineure. C'est ce qu'ont indiqué des sources proches du dossier.

L'affaire, emblématique du mouvement #Metoo au cinéma en France, avait été révélée en 2019 par une longue enquête et interview de l'actrice ("en liberté!", "Portrait de la jeune fille en feu"...) au site Mediapart.

Adèle Haenel a ensuite plusieurs fois dénoncé "la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels", y compris par sa sortie fracassante lors de la cérémonie 2020 des César quand Roman Polanski, accusé de viol, y a reçu le prix du meilleur réalisateur pour "J'accuse". Désormais comédienne de théâtre, elle a acté en 2023 sa rupture avec le cinéma.

Dans son ordonnance de renvoi consultée par l'AFP, la magistrate a souligné notamment les dénonciations "de manière circonstanciée, constante et précise" de l'actrice, "son état de sidération" au moment des faits, "les répercussions psychologiques" des agressions, "l'importante différence d'âge entre les deux protagonistes" et "la survenance d'une contrainte psychologique progressive" imposée par le réalisateur, le premier à l'avoir fait tourner dans le film "Les Diables" (2002).

Non-lieu

La juge d'instruction a retenu deux circonstances aggravantes: la minorité de l'actrice au moment des faits et la position d'autorité du cinéaste. "Christophe Ruggia, 59 ans, a contesté l'ensemble des faits dénoncés par la partie civile tout au long de la procédure", rappelle la juge d'instruction.

Les avocates du réalisateur, Mes Fanny Colin et Orly Rezlan, n'ont pas souhaité commenter. Les faits qui seront évoqués lors du procès s'étalent de septembre 2001 à février 2004: Adèle Haenel était alors âgée de 12 à 15 ans. Alors âgé de 36 à 39 ans, Christophe Ruggia l'avait reçue tous les samedis après-midis pendant près de trois ans à son domicile.

En revanche, la juge d'instruction a ordonné un non-lieu pour les agressions sexuelles dénoncées par l'actrice lors de festivals au Japon en juin 2002 et au Maroc en septembre 2002. La période allant de janvier à fin août 2001 est également exclue des poursuites.

Plusieurs figures du cinéma inculpées

En 2019, Adèle Haenel avait dénoncé l'"emprise" du réalisateur, peu connu du grand public, pendant la préparation et le tournage de "Les Diables". Puis un "harcèlement sexuel permanent", des "attouchements" répétés et des "baisers forcés dans le cou", qui auraient eu lieu chez lui et lors de plusieurs festivals internationaux. Plusieurs figures du cinéma français sont rattrapées par des accusations de violences sexuelles.

L'acteur Gérard Depardieu, inculpé depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, sera jugé en octobre pour des violences sexuelles sur deux femmes lors du tournage "Les volets verts" de Jean Becker en 2021. L'actrice Judith Godrèche, 52 ans, a déclenché une nouvelle tempête en accusant publiquement en début d'année Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d'agression sexuelle. Mais les faits qu'elle dénonce semblent prescrits.

Garde à vue levée

Benoît Jacquot a néanmoins été inculpé début juillet pour viols sur les actrices Julia Roy en 2013 et Isild le Besco entre 1998 et 2000. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction d'exercer la profession de réalisateur et d'assister à des événements publics en lien avec le cinéma.

Jacques Doillon lui, a vu sa garde à vue levée pour raisons médicales. Il est notamment accusé notamment de viols, coups et blessures et violences psychologiques par Joe Rohanne, personne trans non binaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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