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Les enseignes de Migros vont disparaitre en France voisine

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Dès l'an prochain, il n'y aura plus de magasins Migros en France voisine. Les trois succursales de Neydens, d'Etrembières et de Thoiry deviendront des Super U et Hyper U (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)
Dès l'an prochain, il n'y aura plus de magasins Migros en France voisine. Les trois succursales de Neydens, d'Etrembières et de Thoiry deviendront des Super U et Hyper U.

Mais la présence du géant orange dans le Grand Genève, qualifiée d'axe stratégique, est maintenue, a précisé jeudi à AWP un porte-parole de Migros Genève, à laquelle appartient la filiale française. Il confirmait ainsi une information parue dans plusieurs médias. "Il ne s'agit pas d'un rachat, ni d'une filialisation, mais d'une association conclue avec Coopérative U, qui a l'avantage de préserver l'indépendance de Migros France et de garantir la pérennité des emplois et des activités commerciales".

Les magasins continueront ainsi de vendre des produits estampillés Migros et les équipes actuelles - 442 collaborateurs au total pour une masse salariale de 18 millions d'euros (17,1 millions de francs) - seront maintenues. Les changements prévus incluent notamment l'introduction de produits du distributeur français et l'ouverture d'un rayon vins et spiritueux.

Jusqu'ici et depuis sa création il y a trente ans, Migros France était affiliée au groupe Cora pour son approvisionnement, son offre promotionnelle et une partie du marketing. Mais la vente de Cora à Carrefour en juillet dernier ne permettait plus de garantir l'indépendance de la filiale et aurait pu freiner le développement régional, ce qui a conduit le conseil d'administration de Migros Genève et la direction de Migros France à dénoncer le contrat, précise le porte-parole.

Les contours financiers de ce nouveau partenariat n'ont pas été dévoilés, Migros Genève évoquant seulement un "coût d'adhésion raisonnable, proportionné et aligné avec les prestations offertes par U à ses associés".

Adopter une marque

Concernant l'abandon de l'emblématique enseigne orange renommée "Super U" à Etrembières et Neydens et "Hyper U" à Thoiry, Migros Genève le justifie par l'évolution "intense" qui agite le monde de la distribution, citant les récentes "consolidations puissantes" comme le rachat de Cora par Carrefour ou la disparition du groupe Casino au profit d'Intermarché et Auchan.

"Les distributeurs sont devenus avant tout des marques. Il est dans ce contexte plus avisé, pour un commerçant qui s'approvisionne auprès d'une enseigne en particulier, d'également porter son nom", souligne le porte-parole.

Rien ne change pour la station-service, l'hôtel, ainsi que le centre commercial et de loisirs Vitam pour lequel le partenariat avec le groupe français Frey et les projets de transformations sont maintenus.

L'an dernier, Migros France a amélioré de 3% son chiffre d'affaires sur un an à 137,7 millions d'euros.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Boumehdi Mohamed

    22 août 2024 à 13 h 45 min

    Bonjour a toutes les assistants du Migros et je suis intéressé a cette page et je vous souhaitez une agréable soirée

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Economie

La Finma adapte sa structure interne, brandit plus de contrôles

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La Finma va se doter d'un responsable du risque (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Finma va adapter ses divisions pour renforcer son action, promettant une "surveillance approfondie et directe" en "multipliant les contrôles sur place". La directrice adjointe et cheffe de la division Assurances va par ailleurs quitter le régulateur.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a créé la division Expertise intégrée des risques. Cette unité centralisera les fonctions consacrées au risque et des sujets tels que les liquidités, le capital et les tests de résistance, les risques de crédit, le blanchiment d'argent ou la finance durable. Elle intégrera aussi les analyses et les instruments ainsi que les contrôles sur place, a détaillé le régulateur mardi dans un communiqué.

Cette nouvelle division sera dirigée par Marianne Bourgoz Gorgé, jusqu'à présent à la tête de la division Gestion d'actifs. Cette dernière, ainsi que l'unité Marchés seront regroupées et placées sous la direction de Léonard Bôle.

Le gendarme des marchés financiers va également se doter d'un responsable du risque, "dont la mission sera de coordonner et d'optimiser de manière centralisée la gestion des risques des différentes divisions", a précisé le régulateur.

L'"objectif est d'exercer avec encore plus d'efficacité" le mandat de la Finma, "à savoir protéger les clients des marchés financiers et le bon fonctionnement" de ces derniers, a-t-il précisé.

Birgit Rutishauser, membre de la direction, adjointe du directeur et cheffe de la division Assurances, va quant à elle quitter la Finma. Elle sera remplacée dès le 1er mai, à titre intérimaire, par Vera Carspecken à la tête de la division Assurances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS: Ethos s'oppose aux rémunérations et au rachat d'actions

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Sergio Ermotti, le directeur général d'UBS, a touché près de 15 millions de francs l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Ethos estime qu'UBS serait plus inspirée de constituer des fonds propres plutôt que verser des salaires trop élevés à ses dirigeants ou procéder à des rachats d'actions. La fondation va s'opposer à ces points lors de l'assemblée générale de la banque du 10 avril 2025.

Les rémunérations des instances dirigeantes d'UBS sont trop généreuses, surtout lorsqu'on les compare à celles de responsables de banques européennes de taille similaire, affirme jeudi la société de conseil aux caisses de pension Ethos.

Le salaire global du directeur général (CEO) a certes reculé depuis 2023, mais le montant perçu par Sergio Ermotti pour 2024 reste l'un des plus élevés de Suisse et d'Europe. Sa rémunération est supérieure de 52% à la médiane de celle des CEO d'autres grandes entreprises cotées en Suisse, voire même de 139% si on la compare aux émoluments des patrons des 12 plus grandes sociétés financières de l'indice MSCI Europe, selon le communiqué.

Ethos émet par ailleurs des réserves quant à la possibilité de porter la part variable touchée par les membres de la direction à sept fois le salaire de base. Un tel dispositif pourrait déboucher sur des rémunérations "largement excessives", avertit la société genevoise.

"Des paiements aussi élevés et des leviers très importants pour la rémunération variable peuvent inciter les dirigeants à une prise de risque excessive comme l'a montré la crise financière de 2008 ou plus récemment la chute de Credit Suisse", affirme Vincent Kaufmann, directeur d'Ethos, cité dans le communiqué.

Lors de l'assemblée générale, Ethos va ainsi s'opposer aux émoluments prévus pour la direction générale et le conseil d'administration, pour lesquels le vote de l'assemblée est contraignant, mais aussi au rapport de rémunération (vote consultatif).

La fondation recommande également de rejeter le lancement d'un programme de rachat d'actions, soulignant que l'heure est au renforcement des fonds propres. "La taille d'UBS depuis l'acquisition de Credit Suisse rend un nouveau sauvetage par la Confédération très compliqué", argumente Ethos.

L'organisation regrette par ailleurs la revue à la baisse des ambitions d'UBS en termes de "changement climatique, de diversité et d'égalité ainsi que ses critères d'exclusion dans ses investissements". Elle recommande de rejeter un rapport de durabilité présentant des "lacunes importantes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Trafic des paiements d'UBS perturbé par une panne

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Le trafic des paiements d'UBS en Suisse a été perturbé mercredi par une panne. (image d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La banque UBS a été confrontée mercredi en Suisse à un problème technique dans son trafic des paiements. Certains débits sur les comptes des clients sont affichés deux fois, a indiqué la banque Keystone-ATS, confirmant une information du site blick.ch.

Les clients ont été informés, précise UBS. La cause a été identifiée et les erreurs seront corrigées. La grande banque n'a pas donné d'informations sur le nombre de clients touchés ni sur la fin du problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La justice européenne maintient sa sanction contre UBS

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La banque UBS a vu son amende de 172,4 millions d'euros confirmée et son recours a été rejeté par la justice européenne. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Cour de justice de l'Union européenne a confirmé sa sanction contre UBS, dans une affaire d'entente concernant plusieurs banques dans le secteur des obligations d'Etat européennes.

L'établissement aux trois clés a vu son amende de 172,4 millions d'euros (164,2 millions de francs) confirmée et son recours a été rejeté.

En 2021, la Commission européenne avait constaté qu'UBS, Natixis, UniCredit, Nomura, Bank of America, Portigon (anciennement WestLB) et NatWest (ex-Royal Bank of Scotland) avaient participé entre janvier 2007 et novembre 2011 à une entente dans le secteur des obligations d'Etat européennes (OEE), a rappelé la Cour de justice de l'UE mercredi dans un communiqué.

"Les traders de ces banques avaient collaboré et échangé des informations afin d'obtenir des avantages concurrentiels dans le cadre de l'émission, du placement ou du négoce d'OEE, ce qui a eu un impact sur l'ensemble du marché de l'Espace économique européen", a précisé la Cour.

Amendes rabotées

Cette dernière a rappelé "que les éventuels agissements anticoncurrentiels d'un employé sont attribuables à l'entreprise dont il fait partie. Ainsi, les banques sont responsables pour les comportements de leurs traders".

La Commission avait imposé des amendes pour un montant total de 371 millions d'euros à l'établissement japonais Nomura, à UBS et à l'italien UniCredit, alors que les banques américaine Bank of America, française Natixis et britannique NatWest y avaient échappé.

Si UBS a vu son amende confirmée, celles de Nomura et UniCredit ont été réduites d'environ 4 millions à respectivement 125,6 millions et 65 millions.

Interrogée par l'agence AWP, une porte-parole de la banque zurichoise a indiqué que le groupe allait "évaluer la décision et réfléchir à la possibilité d'interjeter appel".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BCE "hostile" à une dérégulation excessive des banques

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Les mastodontes bancaires du Vieux continent s'estiment volontiers désavantagés en matière de réglementation vis-à-vis de leurs homologues étasuniens. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La Banque centrale européenne se montre réservée face aux dérégulations bancaires américaines et aux demandes similaires des banques européennes, censées améliorer leur compétitivité.

"Il faut toujours aborder la réglementation bancaire avec prudence", a déclaré Patrick Montagner, membre du Conseil de surveillance prudentielle au sein de la BCE, dans un entretien à l'AFP.

Car "le secteur bancaire est par nature un domaine qui peut générer beaucoup d'instabilité", souligne le haut responsable au sein du gendarme des quelques 110 plus grandes banques européennes, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit.

Ses commentaires surviennent alors que les banques européennes expriment régulièrement des préoccupations concernant leur compétitivité vis-à-vis de leurs concurrentes américaines, notamment en raison de la réglementation bancaire plus stricte en Europe.

Elles demandent une simplification des règles prudentielles, voire l'abolition de certaines exigences.

"Si, pour les acteurs qui en font la demande, la simplification signifie la suppression de certaines règles au détriment de la résilience du système bancaire, cela ne correspond pas à notre approche", martèle l'ancien premier secrétaire général adjoint de l'ACPR, le surveillant français des banques et assurances.

La BCE "sera hostile à ce type de simplification, mais in fine le législateur décidera", dit-il.

Risque de crédit

La vigilance est de mise car "un cycle massif de dérégulation a déjà eu lieu de la fin des années 1990 au milieu des années 2000", entraînant "une série de crises localisées, avant le choc global de 2008", rappelle M. Montagner.

L'instabilité du secteur financier s'est de nouveau manifestée en 2023 avec la crise des banques régionales aux États-Unis, due à une régulation insuffisante, ce qui a nécessité "une intervention fédérale pour y mettre fin", rappelle le superviseur.

M. Montagner se dit par ailleurs convaincu que "la réglementation bancaire n'a jamais freiné la croissance économique des pays, contrairement aux crises bancaires".

L'Europe rabote ces temps-ci ses prévisions économiques et ce "en raison des perspectives de guerre commerciale et d'autres facteurs géopolitiques", dit-il.

Cela risque probablement "d'entraîner une dégradation du risque de crédit et une hausse des créances douteuses", selon le banquier central.

"La question est : dans quelle proportion ? C'est une interrogation à laquelle tout le monde cherche des réponses".

La croissance économique ne dépend pas uniquement des taux d'intérêt, que la BCE réduit pour soulager les entreprises et les ménages emprunteurs. Ce sujet est plus généralement lié "à la productivité, aux conditions de l'offre et de la demande", de même qu'aux "obstacles aux échanges commerciaux susceptibles d'affecter plusieurs secteurs et plus largement l'économie", selon M. Montagner.

Retard des règles de Bâle

La Commission européenne publiera en 2026 un rapport sur la situation du système bancaire dans le marché unique, y compris sa compétitivité, a-t-elle annoncé le 19 mars.

"La BCE, forte de son expertise, est prête à participer à ces travaux", affirme M. Montagner.

L'institution est sous pression, alors que la mise en oeuvre d'une dernière mouture des accords de Bâle, destinés à renforcer le secteur financier après la crise de 2008, rencontre des difficultés.

Les États-Unis ont retardé leur application à 2028 et envisagent même de réduire certaines régulations.

Un indice supplémentaire : la nomination de Michelle Bowman, défenseuse d'une réglementation bancaire plus souple, la semaine dernière par l'administration Trump à la vice-présidence de la Réserve fédérale.

A la suite de leur lobbying intense, les grandes banques de Wall Street ont réussi à échapper, pour l'instant, aux règles déterminant leurs niveaux de fonds propres en fonction de leurs positions de négoce sur les marchés.

La Commission européenne a reporté l'application de ces mêmes règles à 2026, avec la possibilité de repousser encore d'un an, alors que Royaume-Uni a lui déjà suspendu leur implémentation jusqu'en 2027.

La BCE sera la encore prête à "apporter son expertise" aux futurs débats du Parlement et du Conseil de l'Union européenne sur le sujet, conclut M. Montagner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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