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Economie

Monte dei Paschi di Siena: bond du bénéfice net sur neuf mois

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Monte Dei Paschi di Siena n'exclut pas de dépasser son objectif de bénéfice annuel avant impôts de 1,3 milliard d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a vu son bénéfice net bondir de 68,6% à 1,56 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. L'établissement a tiré profit du rebond des revenus des commissions et de ceux des opérations d'intérêt.

Pour l'ensemble de l'année, la plus vieille banque du monde a confirmé vendredi sa prévision d'un bénéfice avant impôts de 1,3 milliard d'euros, mais n'exclut pas de dépasser cet objectif. "Nous sommes confiants que nous pouvons également aller au-delà de cet objectif" dans la mesure où le dernier trimestre devrait être comparable "à la moyenne des trimestres précédents", a commenté le PDG Luigi Lovaglio, lors d'une conférence avec des analystes.

Sur neuf mois, le bénéfice avant impôts a grimpé de 18,9% à 1,09 milliard d'euros. Sur le seul troisième trimestre, le bénéfice net a augmenté de 31,4% à 406,7 millions d'euros, malgré un léger recul du revenu net d'intérêts, compensé par une forte hausse des commissions.

Ce bénéfice trimestriel est nettement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur 325 millions d'euros. La banque a enregistré une hausse de 6,9% de ses revenus sur neuf mois, à 2,86 milliards d'euros, autre signe de l'amélioration continue des comptes de Monte dei Paschi, considérée longtemps comme le maillon faible du secteur bancaire italien.

Les commissions, qui avaient reculé de 3,1% sur l'ensemble de l'exercice 2023, ont rebondi de 10,7% sur neuf mois, atteignant 1,09 milliard d'euros. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 4,7% à 1,76 milliard d'euros, dans un contexte de taux élevés sur les marchés.

Après avoir affiché un bénéfice net de 2,05 milliards d'euros en 2023, la banque de Sienne avait versé en mai des dividendes à ses actionnaires pour la première fois depuis treize ans. Le ratio de fonds propres CET1, qui mesure la solidité financière de la banque, a augmenté à 18,3% fin septembre, contre 18,1% fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Blanchiment d'argent: Banque Reyl sous enquête pour des lacunes

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Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque genevoise Reyl Intesa Sanpaolo est visée par une enquête de la Finma pour de multiples "faiblesses" en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de contrôle de clients dits à risque.

La direction a confirmé coopérer avec les autorités de surveillance et dit s'efforcer d'améliorer ses processus et contrôles internes. Les articles publiés notamment par les journaux du groupe Tamedia "contiennent des informations confidentielles", a indiqué mercredi un porte-parole à l'agence AWP.

Se considérant lésée par la violation du secret bancaire, l'établissement a ainsi déposé "une plainte contre inconnu auprès des autorités suisses afin de protéger la Banque et ses clients".

Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou encore à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP, dont le groupe Tamedia, le quotidien français Le Monde et l'homologue italien IrpiMedia.

L'ex-conseillère fédérale Ruth Metzler est directement citée. Elle a siégé huit ans au conseil d'administration de la banque et était notamment en charge d'écarter les clients problématiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Partners Group se dit faiblement touché par les droits de douane

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Partners Group a passé en revue ses portefeuilles d'actifs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Partners Group a passé en revue plus de 75 actifs directs dans ses domaines non coté (private equity) et relatif aux infrastructures et n'a trouvé qu'un petit nombre exposé significativement aux taxes douanières annoncées mercredi dernier par les Etats-Unis.

Dans le capital-investissement, le gestionnaire zougois d'actifs "estime que les droits de douane entraîneront une baisse de 1 à 3% de l'Ebitda (bénéfice opérationnel brut) agrégé sur son portefeuille direct, pondéré de la valeur nette d'actif (NAV)", selon le communiqué paru mercredi. Ce calcul est basé uniquement sur l'annonce des droits de douane, souligne le groupe, ajoutant que "le développement actuel des résultats du portefeuille de l'entreprise dépendra d'une variété de facteurs économiques et commerciaux".

Partners Group s'attend à ce que les sociétés, représentant 93% de la valeur agrégée du portefeuille, soient soit exclues du périmètre de ces taxes décrétées par le président Donald Trump, soit susceptibles d'être modestement touchées dans leurs bénéfices (71% avec un impact inférieur à 1% de l'Ebitda et 22% à hauteur de 1-4% de l'Ebitda).

Sur les 7% restants du portefeuille, l'impact potentiel est évalué à 5-10% de l'Ebitda, après des mesures d'atténuation comme des ajustements de prix et la relocalisation des achats et de la production. Seul un portefeuille, pesant moins de 1% de la valeur agrégée, devrait connaître un recul de 10-20% de l'Ebitda.

Concernant le portefeuille dédié aux infrastructures, s'il n'est pas exposé à ces nouvelles taxes, Partners Group a tout de même examiné quels actifs directs pourraient être touchés via leurs chaînes d'approvisionnement immédiates. Seuls six des 36 actifs pourraient être exposés de cette manière. Mais les coûts pourraient être répercutés aux clients pour les projets futurs. Quant à ceux déjà en construction, ils ne devraient pas être sensiblement affectés.

David Layton, directeur général (CEO), cité dans le document, a ajouté que le groupe allait "collaborer avec les conseils d'administration des entreprises de notre portefeuille pour tester et affiner chaque stratégie dans les prochaines semaines, et faire des changements si nécessaire". Il se dit confiant dans la "résilience et la force financière" du portefeuille du zougois et dans sa faculté à naviguer dans "des environnements difficiles".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les Bourses asiatiques et le pétrole accélèrent leur chute

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De Tokyo à Jakarta, en passant par Schenzhen et Hong Kong, les Bourses asiatiques ont subi l'application des nouveaux droits de douane par l'administration Trump. (archive) (© KEYSTONE/AP/Achmad Ibrahim)

Les Bourses asiatiques et les cours du pétrole ont accentué leur plongeon mercredi après l'entrée en vigueur des surtaxes douanières imposées par Washington, la nervosité gagnant aussi le marché des changes où le yen, valeur refuge, bondissait à l'unisson de l'or.

A l'inverse, sous pression, le won sud-coréen a glissé à son plus faible niveau depuis 16 ans, et la roupie indonésienne à un plus bas historique.

Les Bourses asiatiques replongent, l'escalade sino-américaine en vue

L'indice vedette Nikkei a terminé sur un plongeon de 3,93% à 31'714,03 points, et l'indice élargi Topix a perdu 3,40% à 2349,33 points.

La Bourse de Séoul a chuté de 1,73%, celle de Sydney de 1,80%. Taipei a dévissé de 5,8%. Vers 06H40 GMT, Jakarta cédait 0,3%.

Les prudents rebonds de la veille ont été balayés par un regain de nervosité, dans le sillage des fortes baisses enregistrées à Wall Street et surtout face à l'entrée effective des surtaxes douanières américaines.

Les Etats-Unis imposent depuis 04H01 GMT mercredi des majorations douanières à des dizaines de partenaires commerciaux, notamment en Asie, avec un taux total monumental de plus de 100% pour la Chine.

De quoi concrétiser une escalade entre les deux puissances, Pékin ayant décidé en représailles de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.

"Les Etats-Unis ont entamé des négociations commerciales avec l'Inde, la Corée du Sud et d'autres pays", mais dans l'immédiat, "la Chine a clairement exprimé sa position offensive, et les inquiétudes se déplacent vers ce conflit commercial sino-américain", observent les experts de Tokai Tokyo Intelligence.

Signe de fébrilité ambiante, l'indice de volatilité Vix, surnommé "indice de la peur", évolue à New York à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19.

"Le rebond en Asie hier? Evanoui (...) Toute illusion de répit vient d'être anéantie" avec l'escalade sino-américaine, "réduisant à néant ce qui restait d'appétit pour le risque et plongeant les marchés dans une panique généralisée", commente Stephen Innes, de SPI Asset Management.

"La seule question est: Trump est-il vraiment prêt à déclencher une récession mondiale juste pour redessiner la carte du commerce ? On est en plein brouillard", déplore-t-il.

Or, outre l'impact direct des droits de douane imposés par Washington aux économies asiatiques, l'assombrissement de la conjoncture mondiale pèsera également.

"Si les Etats-Unis entrent en récession, les bénéfices des entreprises japonaises se détérioreront encore plus", prévient Mitsushige Akino, d'Ichiyoshi Asset Management, cité par Bloomberg.

Les places chinoises étaient contrastées: à Hong Kong, l'indice Hang Seng reculait de 0,55% à 20'012 points.

Mais l'indice composite de Shanghai a grimpé de 1,31% en clôture et celui de Shenzhen de 1,77%, soutenus solidement par les banques et firmes d'investissement étatiques aiguillonnées par Pékin.

Le pétrole chute de 4%, craintes sur la demande

Les cours du pétrole ont chuté de 4% dans les échanges asiatiques, à leurs plus bas niveaux depuis quatre ans, sur fond d'inquiétudes pour la solidité de la demande mondiale.

Vers 07H00 GMT, ils modéraient leurs pertes: le baril de WTI américain lâchait 2,74% à 57,94 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 2,56% à 61,21 dollars.

Won sud-coréen au plus bas depuis 2009, le yuan affaibli

Autres signes d'une vive aversion pour le risque, des devises asiatiques boudées par les investisseurs s'effondraient à des niveaux inédits depuis des années.

La monnaie sud-coréenne a trébuché à son plus faible niveau face au dollar depuis 2009 et la crise financière mondiale, à 1487,45 wons pour un dollar, alors que la Corée du Sud est très dépendante des exportations.

La roupie indonésienne a glissé à son plus bas niveau historique face au billet vert.

De même, le yuan offshore, qui circule hors de Chine continentale, est tombé à 7,4290 yuans pour un dollar, plus bas historique depuis 2010, date à partir de laquelle il peut s'échanger.

Et la banque centrale chinoise (PBOC), qui encadre les échanges sur la devise, a encore abaissé mercredi son taux de change de référence du yuan -signe selon des analystes que Pékin pourrait tolérer une dépréciation afin de soutenir ses exportations, au risque de déclencher une bataille de devises.

Valeurs refuges: yen, or et obligations choyés

La monnaie japonaise, considérée comme un refuge, bondissait de 0,95% vers 07H00 GMT, à 144,89 yens pour un dollar, tutoyant ses plus hauts niveaux depuis octobre 2024.

Et l'or, valeur refuge par excellence face aux incertitudes, se renforçait de 2% à 3.044 dollars l'once.

Enfin, signe de l'appétit pour les obligations souveraines sûres, les taux des emprunts d'Etats à 10 ans américains et japonais continuaient de reculer fortement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Le SMI choit sous les 11'000 points dans les premiers échanges

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La place zurichoise risque de n'être pas épargnée par le nouveau séisme douanier provoqué par Donald Trump. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le rebond mardi de la Bourse suisse a fait long feu, alors que les droits de douane supplémentaires américains sur les importations de près de 60 pays, dont celles de la Suisse à hauteur de 31%, sont entrés en vigueur.

Du côté de Wall Street, le Dow Jones s'est essoufflé en fin de séance mardi, cédant 0,8%, alors qu'il avait décollé de près de 4% à l'ouverture. Le Nasdaq, indice des valeurs technologiques, a abandonné 2,15% et le S&P 500 1,57%. En Asie, à la Bourse de Tokyo le Nikkei plongeait de 5%, les autres places d'Extrême-Orient fléchissant aussi fortement.

Dès 06h00, le 2e volet des droits de douane supplémentaires décidés par Donald Trump est entré en vigueur et les pays avec lesquels les Etats-Unis affichent un déficit commercial particulièrement élevé selon Washington sont soumis à des taxes punitives. La Chine, qui a elle-même pris des mesures de rétorsion, est particulièrement touchée, les marchandises arrivant au Pays de l'Oncle Sam étant désormais taxées à hauteur de 104%.

Les décisions de politique commerciale du président américain Trump pèsent sur le dollar américain, "alors que les paris de récession sont en hausse, la récession la plus stupide de l'histoire du monde, probablement" observe pour sa part Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank. Et les investisseurs devront encore attendre pour un éventuel soutien de la Réserve fédérale américaine, ses responsables affirmant que la politique monétaire est bien placée pour faire face aux perturbations tarifaires. Mais un effondrement plus important pourrait les faire changer d'avis.

Après avoir ouvert en repli de 2,65%, le SMI creusait ses pertes dans les premiers échanges, notant vers 09h30 au-dessous de la barre des 11'000 points à 110'975,90 points, soit une chute de 3,4%. L'indice phare avait clôturé la veille sur un bond de 2,82%, reprenant près de 300 points, alors qu'il s'était délesté de plus de 1500 points depuis mercredi et l'annonce des nouveaux droits de douane américains, dont un taux de 31% frappant les exportations helvétiques vers les Etats-Unis.

En haut de tableau, le rouge était moins foncé pour le bon du chocolatier zurichois Lindt (-0,4%) et pour le spécialiste encore genevois de l'inspection et de la certification SGS (-0,6%) ainsi que le sous-traitant pharma bâlois Lonza et la défensive Swisscom (-1% tous deux).

Les trois poids lourds de la cote, le bon Roche ainsi que les nominatives Novartis et Nestlé étaient en revanche en souffrance. Le premier, lanterne rouge, dégringolait de 5,2%, le deuxième 5,1%, alors que Nestlé reculait de 2,2%. Le géant bâlois des génériques Sandoz Group perdait 4,3%, tout comme le fabricant valdo-californien des périphériques et accessoires informatiques Logitech.

Le géant genevois du luxe Richemont dévissait de 3,6% et le numéro un mondial de l'horlogerie, le biennois Swatch Group de 2,8%.

Les financières ne faisaient guère mieux, Julius Bär plongeant de 5,5%, le gestionnaire d'actifs zougois Partners Group de 3,3%) et UBS de 4,7%. Les assureurs Swiss Life (-2,3%), Zurich Insurance (-2,1%) et Swiss Re (-2,6%) peinaient aussi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les droits de douane américains supplémentaires entrent en vigueur

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L'application des nouveaux droits de douane américains mercredi a d'ores et déjà effacé le modeste rétablissement observé la veille sur les places de négoce mondiales. (archive) (© KEYSTONE/AP/Achmad Ibrahim)

Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l'importation, dont un taux monumental de plus de 100% à la Chine,

Cette surtaxe à l'importation provoque une forte poussée de fièvre entre les deux premières puissances mondiales. Celle frappant la Suisse se monte à 31%.

Ces nouvelles barrières commerciales - par exemple de 20% pour l'Union européenne - a fait replonger les Bourses en Asie. Pour la Chine, la Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel "amendé" faisant grimper de "34%" à "84%" la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Si on y ajoute les 20% déjà en vigueur, cela porte à 104% le taux imposé à l'Empire du Milieu depuis 06h00.

Un niveau totalement prohibitif. "La Chine n'acceptera jamais cela", avait menacé mardi un porte-parole du ministère du Commerce, après que la deuxième puissance mondiale eut répliqué par une hausse de 34 points de ses droits de douane sur les produits importés des Etats-Unis à compter de jeudi.

Affolement

Malgré un léger rebond mardi soir, les marchés boursiers sur toute la planète sont affolés par la guerre commerciale mondiale que Donald Trump a déclenchée. Vers 04h30 à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei s'est enfonçait de 2,62%, après avoir lâché jusqu'à 3,5%. A Séoul, l'indice Kospi a reculé de 0,6%. La Bourse de Sydney a baissé de 0,84%, celle de Taipei de 2%. Les places chinoises souffrent également: -2% à Hong Kong, -0,86% à Shanghai et -1% à Shenzhen.

Le pétrole a accéléré son plongeon - au plus bas depuis quatre ans autour de 60 dollars le baril - et le won sud-coréen a glissé jusqu'à un niveau jamais atteint depuis 2009. La Corée du Sud est très dépendante de ses exportations, surtout pour ses automobiles qui se vendent énormément sur l'immense marché de son allié américain.

En urgence, Séoul a annoncé mercredi une aide de deux milliards de dollars pour soutenir ses constructeurs, à la suite de l'imposition d'une taxation américaine supplémentaire de 25%. Première banque centrale à agir contre les droits de douane, l'institution de la Nouvelle-Zélande a réduit ses taux d'intérêt de 25 points de base à 3,5%

A l'échelle mondiale, une première salve de droits de douane supplémentaires de 10% est entrée en vigueur samedi sur l'ensemble des importations des Etats-Unis. A l'exception des 104% contre la Chine, les nouveaux droits d'entrée américains frappent depuis 06h00 quelque 60 partenaires commerciaux avec un taux allant de 11% à 50%, comme l'UE à 20% ou le Vietnam à 46%.

Face à la panique boursière, M. Trump se veut lui rassurant. Il a promis mardi soir "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture", d'abord avec les alliés militaires de l'Amérique, Japon et Corée du Sud en tête. Lors d'un dîner avec des caciques du Parti républicain, le milliardaire conservateur qui bouleverse l'ordre économique libéral mondial s'est félicité que des dizaines d'Etats - y compris Pékin d'après lui - "fassent tout" pour trouver un accord Washington.

"Lécher le cul"

"Ces pays nous appellent pour nous lécher le cul", a-t-il plastronné. Pour l'UE, première partenaire commerciale des Etats-Unis, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a exhorté à "éviter l'escalade", lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang.

Tout en plaidant pour "une résolution négociée". L'UE devrait présenter sa réponse "en début de semaine prochaine", selon un porte-parole. Mais selon une liste consultée par l'AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d'imposer sur des produits américains.

Pour le président français Emmanuel Macron, "l'objectif est d'arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision". Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu'elle se rendrait à Washington le 17 avril.

Après un rebond des places mondiales mardi, l'indice Dow Jones avait terminé en baisse de 0,84%. Paris avait auparavant regagné 2,50%, Londres 2,71% et Tokyo 6,02%. Alors que le yuan "offshore", la monnaie chinoise circulant hors du pays, est tombé à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l'économie mondiale, avec des risques d'inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "particulièrement inquiet pour les pays en développement les plus vulnérables sur lesquels les impacts seront plus dévastateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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