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Séance noire à la Bourse de Tokyo après les explosions en Iran

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Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février (archives). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a lâché vendredi 1.011,35 points, sa pire chute en points depuis plus de trois ans, après les explosions qui ont retenti en Iran, sur fond de possibles frappes de représailles israéliennes.

Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février. Et il a dévissé de 6,2% sur l'ensemble de la semaine écoulée.

L'indice élargi Topix a dérapé de 1,91% à 2.626,32 points vendredi. Les pertes étaient moindres à la Bourse de Hong Kong (-0,88% vers 06H50 GMT) et encore plus modérées à Shanghai (-0,26%).

L'Iran a fait état de trois fortes explosions près d'une base militaire dans le centre du pays vendredi à l'aube et a activé sa défense aérienne dans plusieurs régions.

Cependant "aucun dégât majeur" n'a été signalé, selon l'agence officielle iranienne Irna et les sites nucléaires du pays sont indemnes, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La cause de ces explosions n'était pas encore clairement établie, mais des médias américains citant de hauts responsables des Etats-Unis ont évoqué une attaque israélienne, en riposte aux tirs de drones et de missiles par l'Iran contre l'Etat hébreu le week-end dernier.

"Les événements sont encore très obscurs. Et l'incertitude est ce que les marchés détestent le plus", a commenté dans une note Chihiro Ota de SMBC Nikko Securities. Dans un tel contexte, "la première réaction" des investisseurs est de "réduire leurs positions", a ajouté cet analyste.

Avant même ces événements, la Bourse de Tokyo avait démarré la séance en net repli, face à de nouveaux signes de report probable des baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de vives inquiétudes sur les perspectives pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs après que TSMC, le géant mondial du secteur, a abaissé jeudi ses prévisions.

L'action TSMC a plongé de 6,72% vendredi à la Bourse de Taïwan, entraînant dans sa chute d'autres valeurs technologiques en Asie, comme Tokyo Electron (-8,73%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La bourse de Tokyo s'envole de 8,4%, Séoul et Sydney décollent

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Donald Trump a estimé mercredi qu'il "n'imaginait pas" devoir augmenter une nouvelle fois les droits de douane américains visant les produits chinois, désormais portés à 125%. (© KEYSTONE/AP)

Les bourses asiatiques et océaniques ont accéléré leur rebond dans les premiers échanges jeudi, après l'annonce par le président américain Donald Trump d'une pause sur certaines majorations douanières massives. Tokyo s'est envolé de 8%, dans le sillage de Wall Street

Vers 02h16 (heure en Suisse), l'indice-vedette de la bourse de Tokyo Nikkei a bondi de 8,4% à 34'380 points. L'indice élargi Topix s'est envolé de 7,9% à 2534 points. A Séoul, l'indice Kospi gagnait 5,06%, tandis que la bourse de Sydney s'est envolée de 6,3%.

Après avoir suspendu les droits de douane de certains pays, Donald Trump a dit mercredi qu'il "n'imaginait pas" devoir augmenter une nouvelle fois les droits de douane américains visant les produits chinois, désormais portés à 125% en réponse aux représailles tarifaires de Pékin.

"Je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous savez, nous avons calculé cela avec beaucoup de précision", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La guerre commerciale sème le désarroi sur les marchés mondiaux

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"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers deHargreaves Lansdown. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le vent de panique est de retour sur les marchés mondiaux mercredi, alors que Chine et Etats-Unis s'enfoncent dans une guerre commerciale de plus en plus intense, Pékin ayant riposté aux surtaxes américaines colossales qui lui sont imposées.

En Europe, vers 11H30 GMT, la Bourse de Paris dévissait de 3,73%, Francfort de 3,53%, peu après avoir perdu plus de 4% La Bourse de Londres dévissait de 3,29% et Milan de 3,35% et la Bourse suisse de 7,40%.

Les places européennes accélèrent leurs pertes après que la Chine a annoncé mercredi qu'elle va porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu.

A Wall Street, les contrats à terme des principaux indices laissaient présager d'une ouverture dans le rouge.

Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l'importation, dont un taux monumental pour la Chine.

La Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel "amendé" faisant grimper de "34%" à "84%" la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Cela porte à 104% le taux total imposé à la Chine depuis 04H00 GMT.

"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale, et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers, Hargreaves Lansdown. "Le monde attend de savoir quel côté pliera en premier."

La Bourse de Taïwan a clôturé en chute de 5,8%, et Tokyo de 3,93%. La situation est plus nuancée en Chine, avec l'indice Hang Seng à Hong Kong a terminé en hausse de 0,68%,l'indice composite de Shanghai a gagné 1,31% et celui de Shenzhen 1,22%, soutenus par les banques et firmes d'investissements étatiques aiguillonnées par Pékin.

Les prix du pétrole n'échappent pas à la tourmente, les deux références mondiales chutant de plus de 20% depuis le début du mois, évoluant désormais à leur plus bas niveau en plus de quatre ans.

Vers 11H30 GMT, le Brent de la mer du Nord dévissait de 6,54% à 58,71 dollars le baril, quand son équivalent américain, le WTI plongeait de 6,84% à 55,50 dollars le baril, tous deux sous la barre des 60 dollars.

Cela reflète "le scepticisme quant à une désescalade à court terme", note John Plassard, de Mirabaud.

Ventes paniques sur le marché de la dette

La volatilité extrême et la nervosité se sont aussi emparées du marché des obligations d'Etat, ces morceaux de dettes d'un pays avec différents horizons de remboursement, qui connaissent "une vente massive incroyable", souligne Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux va baisser. Ils cherchent en revanche à être mieux rémunérés lorsqu'ils jugent la dette d'un Etat plus risquée.

Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans des bons du Trésor a grimpé à 4,37% vers 11H30 GMT, contre 4,29% mardi en clôture. Le taux d'emprunt des bons du Trésor britanniques à 30 ans a quant à lui touché mercredi un plus haut depuis 1998.

Bal des valeurs refuges

Ces derniers jours, les obligations d'Etat étaient plébiscitées car perçues comme plus sûres avec un rendement garanti pour les investisseurs. Mais les récents "mouvements suggèrent que certaines positions sont abandonnées pour couvrir des pertes ailleurs sur les marchés", estime Susannah Streeter.

Le même phénomène avait été observé pour l'or, considéré comme la valeur refuge par excellence en temps de crise, qui avait décroché de son sommet historique atteint début avril, les investisseurs ayant été contraints de vendre pour essuyer leurs pertes ailleurs.

Face au chaos de la guerre commerciale, les achats d'or reprenaient toutefois mercredi, l'once d'or gagnant 2,23% à 3.049,84 dollars vers 11H30 GMT.

En parallèle, le dollar subit les craintes de récession. La devise nipponne, considérée comme une valeur refuge, prenait 1,02% face au billet vert, à 144,78 yens pour un dollar.

La santé pourrait être ciblée

Le secteur pharmaceutique, au deuxième rang du commerce mondial après l'électronique, échappe pour l'heure aux surtaxes, mais Donald Trump promet "très bientôt" des droits de douane sur les produits pharmaceutiques.

A la Bourse de Londres, les laboratoires AstraZeneca et GSK plongeaient respectivement de 6,43% et de 6,60%. A Francfort, Fresenius cède 6,07%.

A la Bourse suisse, Novartis dégringolait de 7,22% et Roche de 6,56%. A Paris, le français Sanofi dévissait de 7,07% et le groupe franco-autrichien Valneva de 5,63% vers 11H30 GMT.

Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu notamment pour son traitement anti-obésité Wegovy, chutait quant à lui de 6,51% à la Bourse de Copenhague.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Le bitcoin continue de chuter dans la foulée des droits de douane

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Pour virtuel qu'il soit, le bitcoin n'est pas immunisé contre l'aversion aux risques exsudée par les détenteurs de capitaux ces derniers jours. (archive) (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le cours du bitcoin poursuivait sa chute de la semaine dernière, en concomitance avec les bourses mondiales. La guerre commerciale débutée par Donald Trump faisait perdre des plumes à la plupart des cryptomonnaies.

Dans la matinée de mercredi, le bitcoin se négociait aux alentours de 77'425 dollars, en baisse de 8,4% par rapport à la semaine précédente. Lundi, la plus connue des cryptomonnaies avait chuté à 74'434 dollars, son plus bas niveau depuis novembre 2024. La capitalisation de marché se situait à environ 1,53 trillion, soit inférieure de 150 milliards à la valeur de la semaine précédente.

"Le bitcoin aime marcher dans la même direction que les marchés boursiers. Et c'est à nouveau le cas", écrit l'analyste d'IG Banque Christian Henke. "La dynamique baissière pourrait même s'accélérer", estime-t-il.

L'escalade dans la guerre commerciale pèse sur le bitcoin, mais moins que ce à quoi on aurait pu s'attendre, ajoute Tim Beer, analyste chez Crypto Finance. "Le bitcoin tient la barre dans la tempête". Dans les crises précédentes, le marché des cryptoactifs subissait des pertes plus importantes que celles essuyées par les marchés boursiers, or cela est moins marqué actuellement. Toutefois, on ne peut pas encore qualifier la reine des cryptomonnaies une valeur refuge, indique-t-il.

Les altcoins creusent leurs pertes

L'environnement actuel encourage à une réallocation des placements dans les altcoins vers le bitcoin, selon M. Beer. La capitalisation de marché de l'ethereum (ETH) en paye le plus lourd tribut. Par rapport à la semaine dernière, la cryptodevise lâche 20% à 1479 dollars.

La capitalisation de marché des 17'000 cryptoactifs répertoriés sur le portail spécialisé CoinGecko se situait autour de 2,5 trillions de dollars et soit environ 300 milliards de dollars de moins que la semaine dernière. La prépondérance du bitcoin sur le marché s'est encore renforcée, avec près de 61%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Blanchiment d'argent: Banque Reyl sous enquête pour des lacunes

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Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque genevoise Reyl Intesa Sanpaolo est visée par une enquête de la Finma pour de multiples "faiblesses" en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de contrôle de clients dits à risque.

La direction a confirmé coopérer avec les autorités de surveillance et dit s'efforcer d'améliorer ses processus et contrôles internes. Les articles publiés notamment par les journaux du groupe Tamedia "contiennent des informations confidentielles", a indiqué mercredi un porte-parole à l'agence AWP.

Se considérant lésée par la violation du secret bancaire, l'établissement a ainsi déposé "une plainte contre inconnu auprès des autorités suisses afin de protéger la Banque et ses clients".

Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou encore à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP, dont le groupe Tamedia, le quotidien français Le Monde et l'homologue italien IrpiMedia.

L'ex-conseillère fédérale Ruth Metzler est directement citée. Elle a siégé huit ans au conseil d'administration de la banque et était notamment en charge d'écarter les clients problématiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Partners Group se dit faiblement touché par les droits de douane

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Partners Group a passé en revue ses portefeuilles d'actifs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Partners Group a passé en revue plus de 75 actifs directs dans ses domaines non coté (private equity) et relatif aux infrastructures et n'a trouvé qu'un petit nombre exposé significativement aux taxes douanières annoncées mercredi dernier par les Etats-Unis.

Dans le capital-investissement, le gestionnaire zougois d'actifs "estime que les droits de douane entraîneront une baisse de 1 à 3% de l'Ebitda (bénéfice opérationnel brut) agrégé sur son portefeuille direct, pondéré de la valeur nette d'actif (NAV)", selon le communiqué paru mercredi. Ce calcul est basé uniquement sur l'annonce des droits de douane, souligne le groupe, ajoutant que "le développement actuel des résultats du portefeuille de l'entreprise dépendra d'une variété de facteurs économiques et commerciaux".

Partners Group s'attend à ce que les sociétés, représentant 93% de la valeur agrégée du portefeuille, soient soit exclues du périmètre de ces taxes décrétées par le président Donald Trump, soit susceptibles d'être modestement touchées dans leurs bénéfices (71% avec un impact inférieur à 1% de l'Ebitda et 22% à hauteur de 1-4% de l'Ebitda).

Sur les 7% restants du portefeuille, l'impact potentiel est évalué à 5-10% de l'Ebitda, après des mesures d'atténuation comme des ajustements de prix et la relocalisation des achats et de la production. Seul un portefeuille, pesant moins de 1% de la valeur agrégée, devrait connaître un recul de 10-20% de l'Ebitda.

Concernant le portefeuille dédié aux infrastructures, s'il n'est pas exposé à ces nouvelles taxes, Partners Group a tout de même examiné quels actifs directs pourraient être touchés via leurs chaînes d'approvisionnement immédiates. Seuls six des 36 actifs pourraient être exposés de cette manière. Mais les coûts pourraient être répercutés aux clients pour les projets futurs. Quant à ceux déjà en construction, ils ne devraient pas être sensiblement affectés.

David Layton, directeur général (CEO), cité dans le document, a ajouté que le groupe allait "collaborer avec les conseils d'administration des entreprises de notre portefeuille pour tester et affiner chaque stratégie dans les prochaines semaines, et faire des changements si nécessaire". Il se dit confiant dans la "résilience et la force financière" du portefeuille du zougois et dans sa faculté à naviguer dans "des environnements difficiles".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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