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Gel, respirateurs... le CERN se lance à son tour dans la bataille

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KEYSTONE/Laurent Gillieron

Production de gel hydro-alcoolique, conception et construction d'équipements médicaux sophistiqués... le CERN, qui héberge le plus grand accélérateur de particules au monde, se lance à son tour dans la bataille contre le coronavirus. Un groupe d'action pour contribuer à la lutte mondiale contre le COVID-19 a été constitué. Giovanni Anelli, Chef du Département Transfert de Connaissance au CERN, était l'invité de Fabien Brizard sur Radio Lac.

 

Giovanni Anelli, Chef du Département Transfert de Connaissance au CERN

Un prototype d'un nouveau respirateur a été mis au point fin mars, les scientifiques ayant eu l'idée d'utiliser les systèmes utilisés pour réguler les flux de gaz pour les détecteurs de particules. Ce respirateur pourrait être utilisé pour des patients présentant des formes peu graves, ou en phase de guérison, ce qui permettrait de libérer les machines les plus performantes pour les cas les plus graves, selon le CERN.

Le CERN indique avoir mis sur pied un groupe d'action chargé de recenser et d'appuyer les contributions possibles des 18'000 personnes constituant sa communauté de scientifiques dans le monde.

"Le CERN est un laboratoire de premier plan pour la physique des particules et des technologies associées. Il dispose de ce fait de certaines ressources, telles que des installations très avancées de conception et de réalisation de prototypes, et, naturellement, des technologies de pointe et une expertise considérable aussi bien dans les domaines de la science et de l'ingénierie que dans celui de l'industrialisation", a souligné sa directrice générale, Fabiola Gianotti.

"A présent, nous voulons déployer nos ressources et compétences pour contribuer à la lutte contre la pandémie de Covid-19", a-t-elle annoncé, dans le communiqué.

Les projets déjà lancés sont notamment la production d'une tonne de gel hydro-alcoolique à des fins de distribution aux équipes de secours locales. Les capacités du CERN en matière d'impression 3D et de travaux d'atelier ont été déployées pour compléter la production d'équipements de protection tels que masques et barrières en plexiglas destinés aux forces de l'ordre de la région. Si le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) est à l'origine une organisation européenne, elle compte aujourd'hui Israël parmi ses membres et les Etats-Unis et la Russie parmi ses membres observateurs.

Des études sont en cours pour déployer la formidable capacité de calcul de la communauté de la physique des particules afin d'aider à la recherche d'un vaccin, alors que la pandémie a fait plus de 82'000 morts depuis son apparition en décembre en Chine. Cette organisation, qui est également le lieu où le Britannique Tim Berners-Lee a conceptualisé le World Wide Web il y a plus de 30 ans, dispose de formidables moyens scientifiques, physiques et informatiques lui permettant de contribuer à la lutte mondiale contre le coronavirus, contre lequel il n'existe pas de traitement, ni de vaccin.

L'organisation entend publier toutes ses innovations de façon à ce qu'elles soient "librement reproduites selon les besoins".

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International

Lycéenne tuée de 57 coups de couteau, agresseur fasciné par Hitler

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Drame dans un lycée de Nantes, l'heure du recueillement (image symbolique). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Au lendemain de l'attaque dans un collège-lycée privé de Nantes, où un hommage a été rendu à l'adolescente tuée de 57 coups de couteau, le parquet a décrit un agresseur "extrêmement solitaire", fasciné par Hitler. Aucun mobile n'appartaît toutefois clairement.

Cette attaque par un lycéen a suscité une vive émotion en France. Le Premier ministre François Bayrou a évoqué l'installation de portiques à l'entrée des établissements scolaires comme "une piste" pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles. Une hypothèse rejetée vendredi à gauche mais plébiscitée à droite.

Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves du lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides ont été blessés à coups de couteau.

Une même question revenait dans les conversations vendredi au lendemain du drame: pourquoi un lycéen de Seconde, interpellé peu après les faits, a-t-il poignardé mortellement une de ses camarades, jeudi en milieu de journée, avant de s'attaquer à trois autres élèves ?

"Les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu'il adorait Hitler", a témoigné auprès de l'AFP une collégienne. Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, a confirmé lors d'une conférence de presse vendredi soir que l'agresseur était "extrêmement solitaire", fasciné par Hitler, "à l'évidence suicidaire".

Mais "aucun mobile" ne peut être évoqué "de manière certaine", a-t-il ajouté, précisant que la jeune fille a reçu, selon les résultats de l'autopsie, "57 coups de couteau", la plupart sur "le haut du corps, le crâne, dans la gorge".

"En l'état, il n'y a pas d'élément déclencheur qui permette de comprendre" ce drame, a ajouté le procureur. Un mobile peut en revanche être écarté, celui d'"une potentielle relation affective avec la jeune fille qu'il a tuée", a précisé Antoine Leroy.

Peu avant d'attaquer ses camarades, il avait envoyé aux élèves du collège et lycée un courriel sombre et confus consulté par l'AFP. Il y évoque notamment "la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l'humain" et revendique une "révolte biologique" afin que "l'équilibre naturel, même cruel" reprenne "sa place" contre "l'écocide globalisé".

"Triste et choqué"

Des élèves du lycée nantais ont déposé des fleurs devant l'établissement, où des groupes de lycéens et des adultes seuls, visiblement émus, se relayaient pour déposer une rose blanche ou un bouquet.

Les cours ont été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée, mais pas l'école primaire.

Antonin, élève de Terminale, se dit "triste et choqué" mais ne pense pas aller voir les psychologues, explique à l'AFP le lycéen qui a apporté une rose blanche en hommage aux victimes, "pour montrer qu'on les respecte, qu'on pense à eux".

"Ce n'est pas plus mal que la plus petite reprenne l'école aujourd'hui car elle pourra poser des questions à l'équipe éducative si elle en a besoin", estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.

"On a essayé de trouver les bons mots pour lui annoncer le décès de la jeune fille hier", explique Antoine, qui pense en revanche devoir prendre davantage de temps pour parler du drame avec sa fille aînée, qui est au collège.

Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de l'Education, Elisabeth Borne, s'étaient rendus jeudi au lycée pour saluer le travail des forces de l'ordre, des secours et du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l'agresseur et d'éviter selon eux un bilan plus lourd.

Le président Emmanuel Macron a salué le "courage" des professeurs qui "ont sans doute empêché d'autres drames".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les USA à s'entendre

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La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MAANSI SRIVASTAVA)

Bruxelles et Washington doivent "calmer les choses" et "négocier un accord" sur les droits de douane si l'Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.

"Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante", a jugé M. Kammer, lors d'une conférence de presse à l'occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s'achever aujourd'hui.

"Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord", a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.

Les commentaires d'Alfred Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l'occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.

L'Union européenne (UE) s'est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l'Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.

Mais les Européens ont notamment regretté le "manque de clarté" côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.

"Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d'un accord", a ainsi déclaré à l'AFP le ministre français de l'Economie et des Finances, Eric Lombard.

Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s'est montré lui plus positif, assurant être "optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux".

Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits "réciproques", touchant à des degrés divers l'ensemble des pays dans le monde.

Il avait ensuite reculé pour revenir à un "taux minimal" de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l'application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d'aboutir.

l'UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l'acier, l'aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l'industrie automobile allemande.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La confiance dans l'économie suisse stagne, selon une étude

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La réputation de la Suisse en tant que place économique souffre de l'introduction des nouveaux droits de douane américains. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La confiance dans la Suisse en tant que place économique n'a guère changé sur les trois premiers mois de 2025, selon une étude. Le nouveaux droits de douane américains agissent cependant comme un facteur négatif pour la réputation du pays.

Publié vendredi, le Swiss Economy Reputation Index (SERX), qui mesure la perception du public à l'égard des entreprises suisses, se maintient au premier trimestre au niveau de fin 2024 et reste inchangé à 94,5 points. Cet indice est calculé tous les trois mois par le cabinet de conseils bâlois commsLAB en collaboration avec l'Université de Zurich.

Les résultats annuels 2024 des entreprises présentés au cours du trimestre ont été accueillis positivement, notamment dans les secteurs bancaires, du commerce de détail, de l'alimentation et des assurances. Cependant, avec l'imposition des nouveaux droits de douane américains, la dynamique a considérablement changé. Dans l'opinion publique, l'industrie pharmaceutique est de loin la plus touchée. L'industrie des machines et le secteur du luxe sont également impactés négativement dans une mesure supérieure à la moyenne.

Les tarifs douaniers décidés Donald Trump agissent actuellement comme un facteur négatif pour la réputation du pays, selon l'étude. Cependant, la chute de Credit Suisse, récemment alimentée par le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP), et le débat très médiatisé sur les salaires des dirigeants ont continué à avoir un impact encore plus négatif sur la réputation de l'économie suisse.

Dans l'ensemble, le climat perturbateur qui règne depuis l'entrée en fonction du président américain n'a pas encore entraîné de pertes de réputation significatives pour l'économie suisse dans son ensemble. Cependant, des changements importants ont été observés au sein des différents secteurs: la réputation de l'industrie des machines s'est à nouveau considérablement dégradée. Le secteur pharmaceutique, qui était encore leader du classement sectoriel fin 2024, a également perdu beaucoup de terrain, tombant à la quatrième place. En revanche, les banques sont revenues de la troisième place à la première place.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

L'Ukraine pourrait avoir à céder temporairement des territoires

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La Crimée, dont l'annexion est ici célébrée à St-Pétersbourg, pourrait être reconnue par les Etats-Unis comme étant russe. (© KEYSTONE/AP/DMITRI LOVETSKY)

Vladimir Poutine a évoqué vendredi, en recevant au Kremlin l'émissaire américain Steve Witkoff, la "possibilité" de "négociations directes" entre Moscou et Kiev, sur fond de tractations diplomatiques à propos d'un plan de paix promu par Donald Trump.

Steve Witkoff, l'interlocuteur privilégié du chef de l'Etat russe au sein de l'administration américaine, a ainsi rencontré M. Poutine pour la quatrième fois depuis la relance inattendue des relations entre leurs deux pays mi-février à l'initiative du président américain.

"Comment allez-vous, Monsieur le Président ?", a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main du maître du Kremlin, qui lui a répondu "Très bien, merci !" en anglais, d'après une vidéo diffusée par la présidence russe.

Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été "constructifs et très utiles".

"Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des États-Unis non seulement sur l'Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales", a-t-il dit aux journalistes.

Selon lui, "il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l'Ukraine".

Aucune négociation directe en vue d'un arrêt du conflit n'a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celle qui s'est déroulée pendant tout premiers mois de l'offensive russe, en 2022, et qui n'avait alors pas abouti.

"Nous arrivons à des progrès", a de son côté commenté l'émissaire russe pour les questions économiques à l'international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.

La question de la Crimée

Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.

Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi dans un entretien avec le magazine Time diffusé vendredi que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu'elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance comme étant russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine.

"La Russie gardera la Crimée. Et (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky comprend ça", a dit le président américain dans cette interview. Il y répète que l'Ukraine est selon lui responsable du conflit : "ce qui a fait commencer la guerre, c'est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l'Otan", a-t-il dit.

Ces derniers jours, le président américain a, à plusieurs reprises, vivement critiqué son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.

Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté affirmé que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent, après un avertissement de Donald Trump à Vladimir Poutine à la suite de frappes sur Kiev jeudi, qui ont fait 12 morts.

M. Zelensky a assuré que l'un des missiles utilisés dans ce bombardement avait été produit en Corée du Nord et comprenait également des composants de fabrication américaine.

"Le missile qui a tué des civils à Kiev contenait au moins 116 composants provenant d'autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines", a-t-il affirmé.

"Vladimir, ARRÊTE !"

Les dernières frappes meurtrières russes ont conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.

"Vladimir, ARRÊTE !", s'est-il agacé sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n'être "pas content" de ces attaques survenues à un "très mauvais timing".

Il a aussi déclaré que les Etats-Unis exerçaient "une forte pression" sur Moscou en vue de mettre fin au conflit et a même jugé que la Russie ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de toute l'Ukraine.

Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les négociations en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan et sa démilitarisation.

Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir avec les Américains à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.

l'Ukraine veut, de son côté, des garanties de sécurité militaires solides de la part de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d'attaquer à nouveau après la conclusion d'un éventuel cessez-le-feu.

Le sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine. La Russie contrôle aujourd'hui environ 20% du territoire ukrainien.

"Un des scénarios (...) serait d'abandonner des territoires. C'est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c'est une solution, temporaire", a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.

M. Zelensky a pour sa part écarté jeudi toute reconnaissance de la Crimée comme étant russe. "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire (...) à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, a-t-il expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Ils se présentaient comme policiers auprès de personnes âgées

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La police cantonale vaudoise a interpellé cinq personnes soupçonnées d'escroquerie aux faux policiers auprès d'aînés (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Cinq personnes se faisant passer pour des policiers auprès de victimes âgées ont été interpellées dans le canton de Vaud, prises sur le fait. Le ministère public et le tribunal des mineurs ont ouvert des procédures, indique la police cantonale vaudoise, vendredi, dans un communiqué.

La police a été mise en alerte mercredi, lorsqu'elle a reçu ce jour-là une dizaine d'appels lui signalant des tentatives d'escroquerie aux faux policiers dans plusieurs communes du canton de Vaud, comme Pully, Lutry, Orbe, Founex, Lausanne, Cheseaux-sur-Lausanne et Saint-Prex.

A chaque fois, le même mode opératoire était utilisé par les malfrats. Les victimes étaient tout d'abord contactées par téléphone par des personnes parlant français qui leur annonçaient que des prélèvements suspects avaient été effectués sur leurs comptes en banque ou que leur carte de crédit avait été piratée.

Les escrocs envoyaient ensuite au domicile de leur victime un complice qui se faisait passer pour un faux policier ou un faux assureur. Sur place, celui-ci persuadait la personne âgée de lui confier ses cartes bancaires et de crédit ainsi que des objets de valeur pour les mettre en lieu sûr.

Selon la police cantonale vaudoise, certaines victimes se sont exécutées "et ont ainsi perdu d'importantes sommes d'argent". Les personnes escroquées étaient âgées entre 78 pour la plus jeune et 101 ans pour la plus âgée.

Cinq personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre "sur place". A Pully, les trois suspects sont de nationalité congolaise et suisse et sont âgés de 18, 20 et 21 ans. A Saint-Prex, il s'agit d'un homme de nationalité française de 23 ans et d'une jeune femme de 17 ans, de nationalité espagnole.

La police cantonale vaudoise rappelle les précautions à prendre pour ne pas se retrouver victime d'une arnaque aux faux policiers. Il faut notamment ne jamais donner d'informations personnelles par téléphone, ne jamais remettre des cartes de crédit et leurs codes à un inconnu et appeler les forces de l'ordre au moindre doute.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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