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Genève veut renforcer les plans mobilité au sein des entreprises

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A Genève, le département des infrastructures veut donner un coup d'accélérateur à la mise en oeuvre de la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE) (archives).

L'Etat de Genève met le paquet pour inciter les acteurs économiques à se mettre à la mobilité douce. Il crée un label et un guichet unique pour inciter les entreprises privées à adopter des plans de mobilité. Pour les autorités publiques, la mesure devient contraignante. 

L’Etat de Genève veut inciter les entreprises à mettre en place des plans de mobilité. Le Conseil d’Etat a édicté un règlement d’application de la Loi sur la mobilité douce et cohérente, en concertation avec plusieurs faîtières dont la Fédération des entreprises romandes et la chambre de commerce et d’industrie. Actuellement, le 80% des actifs pendulaires à Genève prennent leur véhicule privé. Grâce aux plans de mobilité, les travailleurs sont incités à choisir la mobilité douce : Transports publics, covoiturage ou vélo. Les bouchons coûtent aux entreprises d’où la nécessité de prioriser l’utilisation des véhicules. Le président du Conseil d’Etat Serge Dal Busco.

Un guichet unique accompagne désormais les entreprises et un label les récompense. Si l’adoption d’un plan de mobilité n’est pas obligatoire pour les privés, il l’est pour les entités publiques, qui se veulent exemplaires. Le projet a été adopté en concertation avec la FER et la CCIG.  Vincent Subilia.

Divers moyens sont envisagés pour inciter les collaborateurs à laisser leur voiture au garage. Serge Dal Busco.

Les études montrent que 45% des employés vont prendre leur voiture s’ils disposent d’une place gratuite devant leur bureau. Si elle est payante, ils sont 32%. Le levier du stationnement est très efficace.

Réglages fins

Pour faire un plan de mobilité, il est essentiel de connaître parfaitement les besoins de chaque employé. Serge Dal Busco

La CCIG, la Chambre de commerce et d'industrie de Genève réclame un retour des employés dans l'entreprise. D'où l'importance de réfléchir à des plans de mobilité. Son directeur, Vincent Subilia.

En général, les plans de mobilité sont mis en place par le département des Ressources humaines. Il peut également venir d’un petit groupe de personnes, voire d’une seule, convaincue. Dans tous les cas, il rapproche les personnes, Christelle Charrat, directrice à l’unité développement et prospectives de l’Office cantonal des transports.

Le label se présente sous forme d’un logo dit eco-mobile. Il récompense les entreprises vertueuses qui peuvent en faire un outil de marketing.

 

 

 

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Economie

Le patron de Swiss Life a moins bien gagné que son prédécesseur

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Matthias Aellig a touché un salaire de 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le directeur général de Swiss Life, Matthias Aellig, a gagné moins que son prédécesseur Patrick Frost pour sa première année de fonction. Il a touché 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi.

M. Aellig n'a toutefois pris ses fonctions de directeur général qu'en mai. Il était auparavant directeur financier de l'assureur-vie zurichois.

La rémunération de l'ensemble de la direction du groupe a aussi baissé, se montant à un total de 16,66 millions en 2024, contre 16,72 millions douze mois auparavant.

Au sein du conseil d'administration, le président Rolf Dörig a perçu une rémunération stable sur un an à 1,20 million de francs. L'ensemble du conseil d'administration a reçu 3,58 millions, soit à peu près autant que l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

"Anatomie", l'exposition qui révèlent les secrets du corps humain

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Écorché Talrich. Exposition Anatomie, Musée d'histoire des sciences Genève. Photo: Philippe Wagneur / Muséum Genève

Le Musée d'histoire des sciences de Genève accueille pendant un an l'exposition "anatomie". Avec des moulages en plâtre, des jeux ou des dessins, petits et grands sont invités à explorer les secrets de nos corps.

Découvrir le corps humain en profondeur, voici le thème de l’exposition qui porte bien son nom: “anatomie”.

Elle se tient en ce moment au Musée d'histoire des sciences de Genève. A travers des moulages en plâtre, des puzzles ou des livres, c'est l'occasion d’explorer nos organes ou nos os de manière ludique. Car le corps humain a toujours fasciné avec une question: comment ça marche? 

Laurence-Isaline Stahl, la co-commissaire de l’exposition "anatomie":

Reportage dans les coulisses de l'exposition:

Anatomie est à voir pendant un an Musée d'histoire des sciences de Genève.

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Culture

Polnareff à la barre pour l'ouverture du Printemps de Bourges

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A 80 ans, Michel Polnareff rempile pour une nouvelle - et peut-être dernière - tournée, dont Bourges est la première date française, après un démarrage à Londres (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Printemps de Bourges a ouvert mardi sa 49e édition en même temps que le bal des festivals musicaux, avec une pluie de stars, dont le retour de Michel Polnareff, et des nuages sur le plan budgétaire.

Le chanteur de "Goodbye Marylou" rempile à 80 ans pour une nouvelle - et peut-être dernière - tournée, dont Bourges est la première date française, après un démarrage à Londres. Il passera notamment par Lausanne en mai et le festival Sion sous les étoiles en juillet.

Assis à son piano, coiffé d'un chapeau de cowboy, lunettes blanches sur le nez, Polnareff a entamé son show avec un "Bal des Laze" poussif, devant une salle comble. "Avant de monter sur scène, je suis toujours dans un état absolument épouvantable. Et ça prend 2-3 titres pour se dire: bon, je suis content d'être là", confiait-il fin mars.

"Amiral" et moussaillons

Mais le rythme s'est ensuite accéléré, avec une voix toujours présente pour chanter ses succès des années 1960 à 1980: "Tam Tam", "La poupée qui fait non" et "L'Amour avec toi" dont il a remplacé les paroles par "l'amour avec vous". Il a aussi invité le public à lui souffler le prochain morceau, façon "chanson à la demande".

"L'Amiral" montre qu'il n'est pas encore prêt à lâcher la barre, après avoir essuyé des critiques sur la qualité de prestations en 2023. Il revient avec "Un temps pour elles", un album attendu le 25 avril.

Avant lui, Emma Peters a lancé la soirée: la chanteuse, qui a explosé avec un remix de sa reprise de "Clandestina", a été bercée par les tubes de Michel Polnareff. "J'avais un double CD à la maison que j'écoutais sur mon walkman, donc c'est vraiment un plaisir d'être programmée avec lui ce soir", a-t-elle confié avant son concert.

Différents styles

L'affiche du Printemps se décline aussi sous différents styles: la "grenade" pop Clara Luciani, l'indébranchable Jean-Louis Aubert, l'artiste électro The Avener ou encore Lucky Love et Styleto, tous deux nommés aux dernières Victoires de la musique.

La fin de semaine se fera plus rap, avec la nouvelle référence Tiakola, la star algérienne Soolking, l'ancien youtubeur Théodort ("Wayeh") ou encore Vald, de retour avec son remarqué "Pandémonium".

La découverte continue également d'être l'ADN du festival du centre de la France: depuis 40 ans, son dispositif national d'accompagnement, les Inouïs, a pris sous son aile 1600 artistes. Feu! Chatterton, Fishbach et Eddy de Pretto - président du jury 2025 - y sont passés.

Le Printemps de Bourges dévoile en parallèle six créations, dont une célébration du répertoire d'Oum Kalthoum, disparue il y a 50 ans.

Les concerts se tiennent jusqu'à samedi mais le festival bat jusqu'à dimanche avec "le Printemps dans la ville", sa déclinaison gratuite. Tous espaces confondus, Bourges a accueilli environ 250'000 festivaliers l'année dernière.

A l'approche de la cinquantaine, le Printemps ne peut pas se reposer sur ses lauriers: entre baisse des crédits et inflation des coûts de production et des cachets, l'effet ciseau plombe ses finances.

Pour la première fois en dix ans, le budget - 7,5 millions d'euros en 2024 - a été revu à la baisse, amputé de 400'000 euros de financement, dont 250'000 euros d'aides publiques. Une situation qui reflète de récents arbitrages politiques défavorables au milieu culturel.

"C'est une décroissance contrainte", observe son directeur Boris Vedel, estimant qu'il n'y a pas d'autre choix que de "se renforcer sur l'émergence", plutôt que lorgner sur de gros noms.

Ce constat est similaire à celui d'autres festivals, qui font également face à une offre multiple, un changement de consommation des jeunes fans et sont à la merci des caprices météorologiques. Selon le Centre national de la musique, 44% des festivals affichant des taux de remplissage supérieurs à 90% ont bouclé une édition déficitaire en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Swissgrid a dû hausser ses tarifs en 2024 et vaincre de gros défis

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L'approvisionnement en électricité a été stable l'an dernier en Suisse malgré les écueils. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'exploitant national du réseau d'électricité Swissgrid a dégagé un résultat d'entreprise de 103,8 millions de francs en 2024, en hausse de 3,8 millions sur un an. Le chiffre d'affaires a bondi en raison des tarifs plus élevés.

Le chiffre d'affaires net s'est monté à 1,825 milliard de francs, contre 1,219 milliard en 2023, annonce Swissgrid mercredi. Cette forte augmentation due à la hausse des tarifs s’explique par les perturbations sur les marchés de l’énergie en 2022, sachant que l'exploitant répercute ces coûts les années suivantes. En 2026, les prestations seront à nouveau moins chères, assure la société.

Au niveau du résultat d'entreprise, il faut s'attendre à un exercice 2025 de l'ordre de celui écoulé. Le modèle d'affaire de Swissgrid est fortement réglementé.

L'exploitant se félicite d'avoir pu en 2024 "exploiter le réseau de transport suisse de manière sûre et fiable. La disponibilité a été supérieure à 99,9%, malgré un environnement exigeant".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La pie se méfie de la nouveauté et les petits oiseaux en profitent

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L'aversion à la nouveauté est particulièrement prononcée chez les pies (archives). (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

Malgré sa réputation de chapardeuse, la pie se méfie des objets qu'elle ne connaît pas. Cette phobie pourrait être exploitée par d'autres oiseaux pour protéger leurs oeufs de cette prédatrice.

Il n'est pas rare de trouver des matériaux d'origine humaine dans les nids d'oiseaux. Les milans les décorent avec du plastique blanc, tandis que le jardinier satiné australien agrémente sa tonnelle d'objets colorés.

Les raisons de ces "ornementations" sont mal comprises. D'autant qu'elles ne sont pas sans danger: visibilité accrue du nid, moins bonne isolation, risques de blessures ou d'ingestion par les oisillons...

Outre le fait que ces matériaux sont faciles à trouver, en particulier dans les environnements urbains, la décoration du nid pourrait démontrer les capacités du constructeur et accroître ainsi ses chances de reproduction. Elle pourrait également envoyer un signal de propriété et de statut social élevé aux intrus de la même espèce.

Néophobie

Dans une étude publiée mercredi dans Royal Society Open Science, deux biologistes norvégiens avancent une autre hypothèse. Ces ajouts pourraient décourager des prédateurs comme les pies et les corbeaux, en utilisant leur aversion à la nouveauté.

Cette "néophobie" est considérée comme une réponse adaptative permettant de réduire les risques face à des dangers potentiels, particulièrement chez les animaux "innovants", ayant des capacités à trouver des solutions originales pour obtenir des ressources.

Parmi les oiseaux, cette aversion est particulièrement prononcée chez les corvidés, comme les pies, les geais, les corneilles ou les corbeaux.

Pour tester leur hypothèse, les chercheurs norvégiens ont disposé trois types de nids artificiels contenant des oeufs de caille sur le sol d'une décharge fréquentée par des corbeaux et de jardins habités par des pies.

Les nids témoins ne contenaient que des oeufs. Une cuillère en métal avait été ajoutée dans le deuxième type de nid. Le troisième contenait des plumes blanches de poule. Ce dispositif était destiné à tester une autre hypothèse selon laquelle certains oiseaux disposent de grandes plumes autour de leur nid pour effrayer leurs prédateurs en leur faisant croire qu'un de leurs congénères y a été attaqué.

Les pies ont mis en moyenne 96 heures avant de dérober l'oeuf du nid témoin, 149 heures avant de prendre celui du nid avec une cuillère, et 152 heures avant de s'attaquer au nid avec des plumes.

Les corbeaux ont procédé dans le même ordre, mais ont été plus aventureux, attendant respectivement 28, 34 et 43 heures, sans doute parce qu'ils étaient déjà habitués à côtoyer des objets brillants dans la décharge.

Et aussi parce qu'ils avaient de la concurrence, le lieu étant occupé par "des centaines de corbeaux, probablement tous jeunes", explique à l'AFP Magne Husby, biologiste à l'université de Levanger et co-auteur de l'étude. S'ils hésitaient à prendre un oeuf, "il était très probable qu'un autre corbeau le prenne à leur place".

En revanche, les expériences avec les pies ont eu lieu sur leurs propres territoires et "il n'y avait aucune urgence à prendre les oeufs si elles étaient hésitantes à cause des plumes ou de la cuillère", poursuit M. Husby. Cette hésitation, dans la nature, donne un temps précieux au propriétaire du nid pour le défendre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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