Rejoignez-nous

Economie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

Publié

,

le

La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent

Publié

le

L'assureur Baloise fusionne avec son homologue Helvetia. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent. Helvetia Baloise, le groupe né de la fusion "entre égaux" emploiera plus de 22'000 collaborateurs et représentera le numéro deux helvétique de la branche, son volume d'affaires s'affichant à plus de 20 milliards de francs.

Etabli à Bâle, l'assureur fusionné, détiendra une part de 20% du marché suisse et sera également présent en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Autriche et au Luxembourg ainsi qu'au niveau mondial dans les assurances spéciales, indiquent mardi Helvetia et Baloise dans un communiqué commun. Le nouveau poids lourd helvétique de l'assurance affichera un volume de primes brutes de 8,6 milliards de francs dans les affaires-vie et de 11,5 milliards dans le secteur dommages.

Dans le cadre de la transaction, les actionnaires de Baloise recevront 1,0119 titre nouvellement émis d'Helvetia pour chaque action Baloise en leur possession. Auparavant, les propriétaires des groupes bâlois et st-gallois devront donner leur feu vert à l'opération lors d'assemblées générales extraordinaires qui se tiendront le 23 mai prochain. Les conseils d'administration de Baloise et Helvetia recommandent d'approuver le projet.

Actionnaire de référence d'Helvetia à la faveur d'une participation de 34,1%, la coopérative Patria, s'est déjà engagée à donner son feu vert au mariage. La fusion, qui nécessite aussi l'approbation des autorités concernées, doit être finalisée au cours du 4e trimestre de cette année.

Synergies de 350 millions de francs

Présentant une taille similaire, des marchés complémentaires et un fort potentiel de synergie, les deux partenaires estiment les conditions d'une transaction réussie réunies, celle-ci étant appelée à créer une plus-value durable. Une grande proximité culturelle, des racines fortes en Suisse ainsi que la tradition de 160 ans de chacune des deux entreprises constituent une base solide.

La fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.

La fusion entraînera aussi des suppressions d'emplois, en particulier dans les pays où il existe des chevauchements, ajoutent les deux assureurs. Les réductions d'effectifs, non chiffrées, interviendront dans la mesure du possible par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée. Leur mise en oeuvre est prévue avant 2029.

Le conseil d'administration sera composé de 14 membres, la moitié des administrateurs représentant Baloise, l'autre moitié provenant d'Helvetia. Thomas von Planta, actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, sera proposé à la présidence, alors que Fabian Rupprecht, actuel directeur général d'Helvetia, assumera la direction opérationnelle du groupe (CEO).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent

Publié

le

Alerte Info (© )

Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent. Helvetia Baloise, le groupe né de la fusion, emploiera 22'000 collaaborateurs pour un volume de primes brutes 8,6 milliards de francs dans les assurances-vie et de 11,5 milliards de francs dans les affaires dommages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Economie

La BCE abaisse son taux directeur de 25 points de base, à 2,25%

Publié

le

Les perspectives pour l'économie européenne se sont détériorées du fait de l'intensification des tensions commerciales selon la BCE (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux jeudi pour la sixième fois d'affilée, espérant contrer l'effet des tensions commerciales exacerbées avec les États-Unis qui menacent la croissance en zone euro.

Le taux de dépôt, qui fait référence, a été abaissé de 25 points de base, à 2,25%, un niveau qui n'est plus jugé pénalisant pour l'économie, selon l'institution présidée par Christine Lagarde.

Cette septième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024 intervient après l'annonce de surtaxes "réciproques" début avril par Donald Trump qui a rendu la donne économique plus incertaine.

Si l'économie de la zone euro a développé "une certaine résilience face aux chocs mondiaux", les perspectives de croissance "se sont détériorées du fait de l'intensification des tensions commerciales", souligne le communiqué de la BCE.

Ces tensions et le caractère imprévisible des décisions de Donald Trump pourraient avoir des "sévères conséquences négatives", a averti mercredi la directrice de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala.

Dans ce contexte incertain, l'institution se garde d'anticiper ses prochaines décisions: elle va continuer à s'appuyer sur les "données" pour "déterminer, réunion par réunion", l'orientation de la politique monétaire.

Si le ralentissement du commerce mondial se confirme, les observateurs parient sur d'autres baisses de taux à suivre, certains allant jusqu'à envisager un taux de dépôt ramené à 1,75 % dans les prochains mois.

Trump chamboule tout

Depuis juin 2024, la BCE a abaissé ses taux à sept reprises, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour lutter contre l'inflation provoquée par la guerre russe en Ukraine et ses répercussions énergétiques.

Lors de leur dernière réunion en mars, les gardiens de l'euro laissaient entendre qu'ils n'excluaient pas une pause dans ce cycle de baisse des taux.

Les yeux étaient alors rivés sur l'annonce du plan de relance budgétaire massif en Allemagne et sur l'augmentation des budgets militaires en Europe, laissant entrevoir une croissance et une inflation plus élevée à moyen terme.

Mais le choc externe d'une guerre commerciale a rebattu les cartes, poussant la BCE à réagir sans attendre les prochaines prévisions macroéconomiques de juin.

Début avril, Donald Trump a imposé des droits de douane réciproques à tous les pays - 10 % universels et jusqu'à 145 % supplémentaires sur la Chine - assortis de quelques exemptions sectorielles.

Une pause de 90 jours a ensuite été décrétée pour les surtaxes supérieures à 10% sur les pays hors Chine, mais cela n'a pas suffi à rassurer les marchés.

L'Europe est directement visée: le secteur automobile subit une taxe de 25%, tandis que les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques sont désormais sous enquête.

Inflation au second plan

Le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell a estimé mercredi que les droits de douane entraîneront "très certainement une hausse temporaire de l'inflation" aux Etats-Unis.

Donald Trump a quant à lui de nouveau critiqué le patron de la Fed jeudi, estimant qu'il aurait dû baisser les taux "depuis longtemps déjà, comme la BCE".

A Francfort, siège de la BCE, les inquiétudes concernant la hausse des prix sont passées au second plan: la désinflation est "en bonne voie", selon son communiqué, avec une inflation dans les 20 pays membres de la zone euro qui s'est établie à 2,2% en mars se rapprochant de la cible de 2%.

Dans un climat chahuté, la stabilité financière redevient une priorité: le dollar fléchit face à l'euro, les rendements des bons du Trésor américain grimpent, et les marchés financiers mondiaux restent sous tension.

"La BCE surveille la situation de près et reste prête à intervenir si nécessaire", a affirmé Christine Lagarde la semaine dernière depuis Varsovie, en marge d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro.

Un système financier sous tension - banques fragilisées, marchés chahutés - peut rapidement enrayer l'investissement et la consommation, au risque de faire glisser l'économie vers la déflation

Un scénario qui rappelle 2008, lorsque la crise financière mondiale avait brutalement fait chuter l'inflation, entraînant ensuite la crise de la dette souveraine, et poussant la BCE à sortir son arsenal de mesures exceptionnelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Economie

La BCE abaisse son taux directeur de 25 pb

Publié

le

Alerte Info (© )

La Banque centrale européenne (BCE) a opté pour une baisse de ses principaux taux directeurs jeudi. Le taux de dépôt, qui fait référence, a été délesté de 25 points de base à 2,25%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Economie

Les défaillances d'entreprises stables au 1er trimestre

Publié

le

Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les défaillances d'entreprises sont restées stables sur les trois premiers mois de l'année par rapport à l'année précédente. En tout, 1559 entreprises ont ouvert une procédure d'insolvabilité, indique le cabinet Dun & Bradstreet mercredi.

Les faillites ont augmenté dans la branche des services informatiques (+24%) et chez les artisans (+20%), ainsi que dans la logistique et le transport (+15%).

Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%).

Dans le Nord-ouest de la Suisse et à Zurich, les faillites sont par contre en repli de 8% et, en Suisse romande, elles reculent de 3% par rapport au premier partiel 2024.

Les créations d'entreprises ont parallèlement augmenté de 4%. La hausse a été la plus marquée en Suisse centrale (+16%) et en Suisse romande (+11%). Par contre, des replis ont été essuyés dans l'espace Mitteland (-3%) et la Suisse orientale (-5%), tout comme au Tessin (-8%).

La plus forte croissance des nouvelles entreprises a été constatée dans le secteur de l'immobilier (+33%), le bois et le mobilier (+29%) ainsi que dans les sociétés d'investissement et holdings (+22%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

SI TU VEUX M'ESSAYER

FLORENT PAGNY

12:52

SMOOTH OPERATOR

SADE

12:48

JUMP

VAN HALEN

12:44

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 18 minutes

Puissant séisme de magnitude 6,2 au large d'Istanbul

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l'épicentre est situé en mer de Marmara et qui a été fortement ressenti...

SportIl y a 20 minutes

TdR 2025: Evenepoel face à deux anciens vainqueurs

Annoncé favori du Tour de Romandie (29 avril - 4 mai), Remco Evenepoel n'aura pas...

InternationalIl y a 26 minutes

L'UE inflige des amendes à Apple et Meta, au risque d'irriter Trump

La Commission européenne a annoncé mercredi des sanctions financières contre les géants américains des technologies...

SantéIl y a 30 minutes

Novartis et Sanofi demandent à relever les prix des médicaments

Novartis et Sanofi demandent des prix plus élevés pour les médicaments en Europe. Dans une...

SportIl y a 47 minutes

Finale des play-off: Lausanne doit gagner trois matches de suite

Mené 3-1 en finale des play-off de National League, Lausanne n'a plus le choix. Il...

MobilitéIl y a 2 heures

Feu vert pour les travaux sous la place de la Gare de Lausanne

Les CFF ont reçu le 11 avril de l’Office fédéral des transports l’autorisation nécessaire leur...

SuisseIl y a 2 heures

Climat des affaires: les entreprises suisses maintiennent le cap

L'incertitude liée aux nouveaux droits de douane américain pèse sur le moral des entreprises dans...

SantéIl y a 2 heures

Allergènes: les consommateurs sont un peu mieux informés

L'information s'est améliorée sur les éventuels allergènes pour les denrées alimentaires vendues en vrac. Mais...

InternationalIl y a 2 heures

Zone euro: croissance presque nulle de l'activité économique (PMI)

L'activité économique du secteur privé dans la zone euro a faiblement progressé en avril, la...

GenèveIl y a 2 heures

Découvrir l’histoire des Femmes Chinoises à la Fondation Baur

C’est les vacances et vous cherchez des activités à faire à Genève? L’exposition Femmes Chinoises...