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Genève

Débuts compliqués pour la réforme de l'Ecole de commerce

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(KEYSTONE/Martin Ruetschi)

Enseignants surchargés, manque de ressources pédagogiques et de formations, à Genève la réforme de l'Ecole de commerce inquiète le syndicat Union. D'accord sur le fond, il pointe du doigt une réforme adoptée dans la précipitation. 

À Genève, la réforme de l'Ecole de Commerce provoque de nombreux dysfonctionnements. En vigueur depuis un peu plus de quatre semaines, élèves et enseignants sont perdus selon le syndicat Union. Cette réforme devait permettre aux apprentis de mieux correspondre aux exigences du monde du travail. L'enjeu était de passer d'un enseignement disciplinaire à un enseignement de compétence. La décision a été prise au niveau fédéral en août 2021. Le syndicat le reconnaît volontiers: la réforme était nécessaire, mais deux ans c'est trop court pour mettre en place une telle révolution. Ecoutez Waël Almoman, membre du bureau de l'Union du corps de l'enseignement secondaire genevois.

Waël AlmomanMembre du bureau de l'Union du corps de l'enseignement secondaire genevois

Fini donc les maths ou le français comme disciplines, pour laisser place à des domaines de compétences comme la stratégie marketing. Comment ce bouleversement est-il perçu dans les classes? La réponse de Kevin Udrisard, enseignant de français, membre du bureau de l'association des maîtres d'André Chavanne et membre du comité d'Union.

Kevin UdrisardEnseignant de français, membre du bureau de l'association des maîtres d'André Chavanne et membre du comité d'Union.

Enseignants pas compétents

Selon le syndicat, si les élèves sont dans le flou, les enseignants naviguent également à vue. Ils dénoncent un manque de formation et de préparation des ressources pédagogiques. Plus important encore: ils ne savent pas sur quels critères seront jugés les apprentis aux examens. Cerise sur le gâteau: certains enseignants ne se sentent pas compétents pour dispenser les nouveaux enseignements. On retrouve Kevin Udrisard.

Kevin UdrisardEnseignant de français, membre du bureau de l'association des maîtres d'André Chavanne et membre du comité d'Union.

Contacté, le DIP affirme être "conscient de l'effort demandé ainsi que du calendrier serré" de la réforme et assure tout mettre en oeuvre pour accompagner au mieux les enseignants. Dans une réponse écrite, il salue les efforts " d'une grande majorité des membres du corps enseignant qui a su s'adapter avec brio à ce nouveau challenge". Tout en reconnaissant "des problèmes de jeunesse dans l'application de cette nouvelle ordonnance fédérale".

Le département explique également avoir d'ores et déjà pris des mesures. Parmi elles, trois formations continues sont proposées d'ici le mois d'octobre "à la demande des enseignants". Des systèmes proactifs de communication doivent également être mis en ligne ces prochains jours afin "d'améliorer la fluidité de l'information dans les deux sens et optimiser les réponses pédagogiques à donner en cas de problème dans les systèmes".

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Genève

Variole du singe: “le mpox n'est pas le covid”

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MOISE KASEREKA

L'inquiétude continue de grandir autour du mpox, aussi appelé variole du singe. A Genève, il est toujours possible de se faire vacciner pour les voyageurs qui vont dans un pays concerné par l'épidémie notamment, explique Alexandra Calmy, Professeure en infectiologie aux Hôpitaux Universitaires de Genève. Elle rappelle aussi que le mpox n'a rien à voir avec le Covid. 

La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo, mais aussi au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, l'alarme la plus élevée.

La souche Clade 1, responsable de l'épidémie actuelle en Afrique, est mortelle dans 3,6% des cas et est particulièrement dangereuse pour les enfants, selon l'OMS. Les détails sur sa virulence avec Alexandra Calmy, professeure en infectiologie aux Hôpitaux Universitaires de Genève. 

Alexandra Calmy Professeure en infectiologie aux HUG

Responsable de l'Unité VIH/sida des HUG, Alexandra Calmy rappelle que le MPOX n’a rien à voir avec le Covid.

Alexandra CalmyProfesseure en infectiologie aux HUG

Il est toujours possible de se faire vacciner à Genève. Qui est concerné? 

Alexandra CalmyProfesseure en infectiologie aux HUG

Le mpox, aussi appelé variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. 

Quels sont les symptômes?

Alexandra CalmyProfesseure en infectiologie aux HUG

Laurie Selli avec ATS

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Genève

Carouge inaugure sa voie verte

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La voie verte d'agglomération, itinéraire dédié aux vélos et aux piétons, est un projet mis en place par le canton de Genève en collaboration avec les communes traversées (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La commune de Carouge (GE) a inauguré mercredi les 540 mètres de voie verte qui sont situés sur son territoire. Dédié à la mobilité douce, ce tronçon file le long de l'Arve, sur le cheminement de la promenade des Orpailleurs. Les travaux ont duré 21 mois.

En plus de garantir un itinéraire sécurisé, l'aménagement de la voie verte sur le territoire de Carouge a permis la création d'un véritable espace public végétalisé, indiquent les autorités municipales dans un communiqué. Un nouveau mobilier urbain a aussi été installé.

Les plantations ont été planifiées afin de favoriser l'arborisation. Celle-ci doit notamment devenir couvrante et "permettre le développement des arbres majeurs existants". L'objectif est de créer une véritable canopée. Les berges le long du parcours ont par ailleurs été consolidées pour mieux lutter contre l'érosion.

La Voie verte d'agglomération (VVA) est un projet du canton de Genève. Il est copiloté par le canton et les communes que l'itinéraire consacré à la mobilité douce traverse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le canton de Genève accorde une aide d'urgence de cinq millions à MSF

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Le siège de Médecins Sans Frontières (MSF) Suisse à Genève (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le canton de Genève va verser une aide financière d'urgence de cinq millions de francs à Médecins sans Frontières (MSF) Suisse. Objectif: soutenir les populations victimes du conflit au Soudan. Depuis le 15 avril 2023, ce pays connaît l'une des pires crises de son histoire.

Le Conseil d'Etat genevois décidé mercredi de soutenir l'appel d'urgence de MSF Suisse, a-t-il indiqué à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il entend ainsi répondre aux nombreux besoins humanitaires générés par cette crise et exprimer sa solidarité aux victimes du conflit.

Selon une récente étude de l'ONU, le pays compte 10,7 millions de déplacés internes, tandis que 2,3 millions de personnes ont fui au-delà des frontières. Le risque de famine est sans précédent depuis la crise du Darfour, dans les années 2000, précise le gouvernement dans son communiqué.

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Genève

Baisse de 12% du prix de l'électricité à Genève en 2025

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Les Services industriels de Genève (SIG) vont baisser leurs tarifs d'électricité de 12% à partir du 1er janvier prochain (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le prix de l'électricité va diminuer de 12% dès l'année prochaine pour les clients des Services industriels de Genève (SIG). Cette baisse a été validée par le Conseil d'Etat, a indiqué mercredi la régie publique.

Le prix du kilowattheure passera de 28,9 à 25,4 centimes au 1er janvier, précisent les SIG dans un communiqué. Un ménage verra ainsi sa facture annuelle allégée d'une centaine de francs en moyenne.

La diminution des tarifs est la conséquence notamment d'une baisse des prix de l'électricité sur les marchés. Les SIG rappellent qu'ils y sont sensibles, car ils doivent s'approvisionner en électricité ailleurs. L'électricité produite à Genève ne couvre que la moitié des besoins des clients régulés que sont les particuliers, les petites entreprises et les grands consommateurs qui ne se fournissent pas sur le marché libre.

Une crise énergétique, aggravée par le déclenchement de la guerre en Ukraine, avait frappé l'Europe voilà deux ans. Le prix du gaz s'était envolé en raison notamment d'une chute des importations de gaz en provenance de Russie, ce qui avait eu pour effet d'augmenter le prix de l'électricité produite par les centrales à gaz européennes. Aujourd'hui, les effets de cette crise "s'estompent", et les prix de l'électricité sont revenus à un niveau plus normal.

Effet limité

Ce retour vers une situation plus habituelle n'a toutefois qu'un effet limité sur les tarifs de 2025, relèvent les SIG. L'entreprise genevoise rappelle que, comme tous les distributeurs, elle répartit ses achats d'électricité sur plusieurs années afin de ne pas trop s'exposer aux fluctuations du marché.

Les SIG ont donc acheté du courant en 2022 et 2023, quand le prix de l'électricité était élevé. C'est une partie de cette électricité acquise chèrement qui sera consommée l'année prochaine. Ainsi, les tarifs 2025 reflètent encore "partiellement la situation tendue d'il y a deux ans".

La baisse de prix est aussi rendue possible par une compensation liée aux tarifs des années précédentes, soulignent les SIG. Comme le prévoit la réglementation, "la différence entre la vente d'électricité et ses coûts d'acquisition est affectée à un fonds de réserve" qui sert à ajuster les tarifs du prochain exercice.

"Une partie de ce fonds, en faveur des clients cette année, sera utilisée pour baisser" les tarifs de l'électricité en 2025, écrivent les SIG. La prochaine baisse s'explique aussi par une diminution de la taxe d'électricité instaurée par la Confédération pour faire face au risque de pénurie et par un recul des tarifs de Swissgrid, l'opérateur national chargé du transport de l'électricité au niveau national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La campagne contre la formation réduite des maîtres du primaire est lancée

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“Sabrer la formation des enseignants c’est faire payer les élèves ! ” A Genève, la gauche et les syndicats d'enseignants ont lancé leur campagne contre la formation des maîtres du primaire en trois ans au lieu de quatre, soumise au vote le 22 septembre.

Pour ou contre réduire la durée de formation des enseignants du primaire à trois ans au lieu de quatre actuellement? Les Genevois se prononceront le 22 septembre sur ce raccourcissement accepté début février par la majorité de droite du Grand Conseil. Ce mardi, la gauche et les syndicats d’enseignants ont présenté leurs arguments contre cette modification de la loi. Pour le comité référendaire, la réduction de la formation va réduire la qualité de l'enseignement.

Les autres cantons forment sur trois ans. Pourquoi ne pas s’aligner sur le reste de la Suisse? Pour  Francesca Marchesini, présidente de la Société pédagogique genevoise, le contexte genevois justice une formation de 4 ans.

Francesca MarchesiniPrésidente de la Société pédagogique genevoise

Si la durée de formation est réduite, les élèves les plus fragiles seront pénalisés, également selon les opposants à ce projet de loi.

Jérôme Simonet est le président de l'ADEFEP, l'Association des étudiants en formation enseignement primaire, qui veut maintenir aussi une formation en quatre ans, à Genève.

Jérôme SimonetPrésident de l'ADEFEP

Pour Francesca Marchesini, présidente de la Société pédagogique genevoise, une formation de trois ans ne permettra, également, pas de faire des économies.

Francesca MarchesiniPrésidente de la Société pédagogique genevoise

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