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Genève

Dépôt d’une initiative pour une transition rapide vers le solaire

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© Miguel Hernandez

À Genève, l'initiative des Verts Libéraux pour une transition rapide vers le solaire a été déposé ce mercredi au Service des votations. Le texte demande au Canton d'inscrire dans la loi l'atteinte du plein potentiel photovoltaïque à l'horizon 2035. Il a récolté plus de 7000 signatures. 

À Genève, on devrait voter sur le potentiel solaire du canton. L’initiative des Verts Libéraux pour une transition rapide vers le solaire a abouti en seulement deux mois. Ce mercredi, 7300 paraphes ont été remis au Service des votations et des élections. Le texte demande au Canton d'inscrire dans la loi l'atteinte du plein potentiel photovoltaïque à l'horizon 2035. Le détail de la mise en oeuvre avec Aurélien Barakat, Vice-président des Verts-Libéraux Genevois et co-initiant de l'initiative.

Aurélien BarakatVice-président des Verts-Libéraux Genevois et co-initiant de l'initiative

Le texte veut donc couvrir l'ensemble des toits des bâtiments existants d'ici 2035. Et Genève possède un gros potentiel photovoltaïque selon Marie-Claude Sawerschel, présidente des Vert'libéraux genevois et co-initiante de l'initiative.

Marie-Claude SawerschelPrésidente des Vert'libéraux genevois et co-initiante de l'initiative

Tous gagnants

L'initiative repose sur deux instruments, un financement incitatif et la simplification des procédures administratives. L'installation de ces panneaux solaires serait à la charge des propriétaires, mais le parti prévoit de les aider financièrement. Pour les privés, il y aurait des prêts garantis par l'Etat sur le modèle des prêts Covid. Un système dont tout le monde sortirait gagnant selon Aurélien Barakat, Vice-président des Verts-Libéraux Genevois et co-initiant de l'initiative.

Aurélien BarakatVice-président des Verts-Libéraux Genevois et co-initiant de l'initiative

La population genevoise sera appelée à se prononcer dans les urnes une fois que le décompte des 7300 signatures aura été validés par les autorités.

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  1. Notification automatique: La genèse d’un programme tourné vers l’avenir – Œil vert, regard libéral

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Genève

Le canton renonce à héberger des requérants à Corsier

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Le centre d'hébergement pour requérants d'asile prévu dans l'abri PC de Corsier ne verra pas le jour. L'Hospice général dispose de suffisamment de lits (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil d'Etat genevois renonce au centre d'hébergement pour requérants d'asile prévu dans l'abri de protection civile de Corsier. Cette décision se fonde sur une légère baisse du nombre d'arrivées au premier semestre et une hausse du nombre de lits en surface.

"Bien que la situation migratoire demeure tendue, les risques observés l'an dernier en raison d'un manque de lits à disposition de l'Hospice général pour héberger toutes les personnes attribuées au canton par la Confédération ne sont plus d'actualité", a indiqué mercredi le gouvernement à l'issue de sa séance hebdomadaire. Le Conseil d'Etat avait ordonné l'ouverture et la mise à disposition de l'abri de la protection civile de Corsier en octobre.

Une pétition avait alors été lancée dans la commune contre ce centre situé sous le préau de l'école primaire et destiné à accueillir 50 hommes. Les pétitionnaires voulaient que la commune puisse accueillir dignement ces migrants et garantir la sécurité des enfants du village.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les maths peuvent être amusantes, la preuve durant le jeûne genevois

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George Becker via Pexels

Le Festival "Math'émerveille", qui aura lieu jeudi lors du Jeûne genevois, a pour mission de montrer que les mathématiques peuvent être amusantes.

 

Organisé par l'Université de Genève, cette manifestation proposera des ateliers ludiques ainsi qu'un spectacle pour apprécier la magie de cette discipline scientifique. Le public pourra aussi résoudre des énigmes dans le cadre d’une chasse au trésor dans le monde revisité d'Alice au Pays des Merveilles.

Conçu par la section mathématiques de l'UNIGE en partenariat avec le Pôle de recherche national SwissMAP, le Festival est ouvert à tous, quel que soit l'âge ou le niveau en math.

Les activités auront lieu au Musée d'Histoire des sciences de 10h00 à 17h00. Math'émerveille marque le lancement de G.EM (Genève Évasions Mathématiques), la structure de la Section de mathématiques de l'UNIGE dédiée à la vulgarisation.

Avec Keystone-ATS

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Culture

En immersion dans les écuries du cirque Knie avec Ivan

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Ivan Frederic Knie et ses cheveux lors de la première représentation de l'année, le 15 mars 2024, à Rapperswil (KEYSTONE/Ennio Leanza)

En plein cœur du Cirque Knie, j'ai passé du temps dans les écuries en compagnie d'Ivan Knie, 23 ans, héritier d'une tradition familiale centenaire. Depuis sa plus tendre enfance, Ivan vit entouré de chevaux, des compagnons de vie et de scène qui font partie intégrante de son quotidien. "Pour moi, c'est la normalité, je ne connais pas une autre vie," confie-t-il avec un sourire.

Le Cirque Knie, fondé il y a 105 ans, est une institution en Suisse. Les chevaux y occupent une place centrale, et Ivan ne manque pas de souligner leur importance. "Nos chevaux font partie de la famille Knie. Depuis que je suis né, j'ai des chevaux dans mon numéro, certains ont même le même âge que moi. On a grandi ensemble," explique-t-il avec passion.

Parmi ces chevaux, il y a Ghazi, un magnifique étalon de 23 ans, soit le même age qu'Ivan. "C'est un cheval, un leader de son caractère même. Il va être présent dans le spectacle, il va être le premier du groupe," raconte Ivan en caressant l'animal. Leur relation est unique, forgée par des années de complicité et de travail commun.

Le quotidien d'Ivan est rythmé par les soins aux chevaux, les répétitions et les spectacles. "Ma morning routine, c'est définitivement chez mes chevaux. On les prépare, on les nourrit. Ensuite, on a les répétitions le matin," décrit-il. Ivan n'est pas seulement un artiste, il est aussi le visage du cirque Knie, un rôle qu'il partage avec ses parents et son grand-père. "Il y a beaucoup à faire, c'est un style de vie. Il faut aimer, mais j'ai encore mes parents qui sont tout le temps là. On se partage tout ce qui est autour, tout ce qui est derrière les coulisses," précise-t-il. Cette collaboration familiale est essentielle pour maintenir le niveau d'excellence du cirque.

Si les chevaux ont toujours fait partie du spectacle, la place du bien-être animal est aujourd'hui centrale dans les préoccupations des spectateurs, comme de la famille Knie. "Nous avons toujours eu une tradition d'être exemplaires dans la manière dont nous traitons nos animaux. Mon grand-père travaille très proche avec le Schweizer Tierschutzverein," affirme Ivan.

Le Cirque Knie est aussi un lieu de partage et de découverte pour le public. "Les répétitions sont depuis toujours publiques. On a parfois 200, 300 personnes qui viennent voir les répétitions le matin," indique Ivan. Une occasion unique pour les spectateurs de voir les artistes et les animaux en pleine préparation. Cette année, Ivan présentera un numéro qu'il a déjà eu l'honneur de montrer au festival de Monte Carlo, un événement prestigieux dans le monde du cirque. "C'est un festival que, pour nos artistes, c'est les Oscars. J'ai présenté ce numéro-là avec un très grand succès," se réjouit-il.

En conclusion, Ivan Knie incarne la passion et la tradition du cirque avec un twist de modernité. "Je suis tellement chanceux d'être né là-dedans, parce que justement je ne peux pas me voir dans un autre job," dit-il. Une vie dédiée à l'art du cirque, où chaque jour est une nouvelle aventure.

Avec IA

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Genève

La Ville de Genève prévoit un déficit de 63,4 millions en 2025

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Le projet de budget 2025 de la Ville de Genève affiche un déficit de 63,4 millions de francs, a annoncé le conseiller administratif Alfonso Gomez, en charge des Finances. En cause: les baisses fiscales pour les entreprises et les personnes physiques qui seront en votation en automne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le projet de budget 2025 de la Ville de Genève affiche un déficit de 63,4 millions de francs. En cause: les baisses fiscales pour les entreprises et les personnes physiques qui seront en votation en septembre et en novembre.

"Sans ces réductions d'impôts, chiffrées à 54,5 millions, le déficit serait de 9 millions de francs, dans le respect du chemin du retour à l'équilibre fixé à la suite de l'entrée en vigueur de RFFA", a indiqué mercredi devant les médias Alfonso Gomez, en charge des Finances. Et de préciser que l'exécutif est "totalement opposé à cette baisse fiscale" qui met en difficulté les municipalités.

Alfonso GomezConseiller administratif en charge des finances

Adopté à l'unanimité des cinq membres du Conseil administratif, ce projet de budget, le dernier de la législature, prévoit des charges de 1,393 milliard. La hausse de 37 millions par rapport à 2024 est conforme à la croissance des besoins sociaux et environnementaux, selon Alfonso Gomez. Par ailleurs, le niveau des investissements reste élevé, à 180 millions de francs.

Alfonso GomezConseiller administratif en charge des finances

Autre volet de dépenses: 108 nouveaux postes vont être créés, dont la moitié est dédiée à la municipalisation des crèches.

Alfonso GomezConseiller administratif en charge des finances

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Ministère public réclame 14 ans de prison contre Erwin Sperisen

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Erwin Sperisen a pu s'exprimer en dernier à son procès: il s'en est pris à la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala, un organisme à l'origine de ses déboires. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le premier procureur Yves Bertossa a demandé mercredi à la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève de reconnaître Erwin Sperisen coupable de complicité d'assassinat de sept détenus au Guatemala. Il a requis à son encontre une peine de prison de 14 ans.

Erwin Sperisen est jugé pour la quatrième fois à Genève. L'ex-chef de la police nationale civile du Guatemala est accusé d'avoir donné son accord à la liquidation, par un commando de tueurs, de sept détenus de la prison guatémaltèque de Pavon, en 2006, lors d'une opération de reprise de contrôle de l'établissement pénitentiaire.

Pour le premier procureur Bertossa, il ne fait aucun doute que l'ancien patron de la police guatémaltèque était au courant des agissements de cet escadron de la mort. L'équipe de tueurs était composée "des hommes d'Erwin Sperisen". Il y avait notamment son lieutenant et ses deux conseillers personnels.

Il existe, selon le magistrat, des témoins qui étaient au contact de ce groupe d'individus cagoulés. Ces personnes qui ont raconté ce qu'elles ont vu n'étaient pas des détenus, mais des gardes du corps, des policiers, des agents pénitentiaires. "Des gens qui n'avaient rien à gagner" et dont certains ont dû fuir le Guatemala.

Des vidéos et des photographies aident aussi à retracer le déroulement de cette journée à la prison de Pavon. Elles permettent d'affirmer que les sept détenus ne sont pas morts au cours d'un affrontement armé avec les forces de l'ordre, mais qu'ils ont été rassemblés dans une maison pour "être abattus comme des chiens".

Confirmé par le TF

Selon Yves Bertossa, tous ces éléments sont confirmés dans un arrêt du Tribunal fédéral datant de 2017, qui précise qu'Erwin Sperisen a pris part à la mise en place des circonstances permettant le passage à l'acte. Pour le premier procureur, il s'agit de la définition même de la coactivité ou de la complicité.

Le magistrat est aussi revenu sur Javier Figueroa, le bras droit d'Erwin Sperisen, qui était membre du commando de tueurs et qui, jugé pour ces faits, a été acquitté par un tribunal autrichien. Yves Bertossa a estimé que la justice suisse n'était pas liée par ce jugement.

Un autre membre du commando a été poursuivi au Guatemala et a été reconnu coupable. M. Bertossa a souligné ne pas comprendre pourquoi ce jugement aurait moins de valeur que celui d'Autriche. S'il avait accepté d'être extradé au Guatemala, Erwin Sperisen, qui dispose aussi de la nationalité suisse, "aurait pu y être jugé".

Erwin Sperisen a pu s'exprimer en dernier à son procès. Le prévenu s'en est pris à la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala (CICIG), un organisme à l'origine de ses déboires et dont le travail a, selon lui, fait l'objet d'un rapport sévère d'une commission parlementaire du Guatemala.

Privé de liberté pendant 11 ans

Erwin Sperisen, âgé de 54 ans, s'est réfugié en Suisse avec sa famille en 2007. Il a été arrêté à Genève en 2012. Il a passé plus de 11 ans privé de liberté, entre détention préventive, assignations à résidence et peine de prison. Se disant innocent, il réclame environ 8 millions de francs de réparation à l'Etat de Genève.

En 2018, la Chambre pénale d'appel et de révision avait condamné le double national suisse et guatémaltèque à 15 ans de prison pour complicité d'assassinat.

L'audience de jugement de ce quatrième procès aura lieu le jeudi 12 septembre à 16h00.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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