La solidarité s’organise à Genève pour venir en aide aux victimes du séisme en Turquie. Depuis mardi, un entrepôt dans la zone industrielle de Meyrin abrite les dons qui affluent. Reportage.
Dons à Meyrin
Dons à Meyrin
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Dons à Meyrin
Dans l’entrepôt de la rue Emma-Kammacher, des dizaines de palettes remplies de carton sont déjà stockées, prêtes à être transportées. Elles sont trois associations culturelles turques à avoir lancé l’appel aux dons.
Dilan est membre de l’une d’elle."On a été beaucoup touchés parce qu’on a des membres de nos familles et de connaissances qui sont actuellement sans toit, ils sont dehors, c’est l’hiver, il y a une tempête de neige, les routes ont été impactées, il y a eu énormément de casse".
Les associations récoltent tout ce qui permet aux victimes du tremblement de terre de se protéger, comme l'explique Dilan: "couverture, habits, sac de couchage même matelas, coussins, pantalons, vestes, manteaux, bonnets, gants, tout ce qui permet à l’humain de se couvrir".
Une cinquantaine de personnes s’activent au tri. On étiquette, on scotche et on empile des cartons. Comme Bilge 17 ans, qui a recruté une quinzaine d’amies pour l’aider: "C’est clair que c’est important de tout bien emballer, de séparer enfants-hommes-femmes, de bien marquer sur les cartons et de trier les vêtements adéquats".
Le hangar rue Kammacher a été mis à disposition par le patron d’une entreprise de transport. Sami. Très ému. "Regardez les enfants, ils sont tous là, ils viennent avec des sacs, c’est triste mais en même temps c’est touchant".
Les associations lancent un appel aux entreprises de logistique qui pourraient mettre à disposition des camions pour transporter les objets récoltés. (contact: 076 571 97 20)
Comme l'explique Dilan, "presque chaque bénévole a un membre de sa famille qui souffre de la situation en Turquie". Et l’émotion est forte. Donner de sa personne pour ne pas trop penser, pour ne pas trop souffrir. Se rendre utile, être solidaire, c’est ce qui compte.
Bonjour, J'ai une vingtaine de grands sacs remplis de vetement d'homme et d'enfants, serviettes de bain, draps, etc que je voudrais bien donner pour les victimes en Turquie. Est ce que vous avez quelqu'un qui peut venir a Founex les cherecher svp. Cordialement, Susan Helfand
La nouvelle formation Libertés et justice sociale (LJS) entre au Conseil administratif de Satigny. Sa candidate Anne Revaclier, ex-magistrate PLR passée sous la bannière LJS, a été réélue dimanche lors du second tour des municipales.
Elle devance de 28 voix le sortant Willy Cretegny, qui doit quitter l'exécutif satignote. LJS place ainsi un deuxième élu dans un exécutif, après Raphaël Dunand à Soral au premier tour. Ce viticulteur et député au Grand Conseil figurait sur la liste La Soralienne.
Après avoir réussi une entrée fracassante au Grand Conseil en 2023, le mouvement lancé par Pierre Maudet, se frottait pour la première fois à l'électorat des communes. Le parti a fait fort à Vernier au premier tour en décrochant sept sièges au Conseil municipal, même si les résultats de cette élection sont contestés devant la justice.
LJS, qui lançait des candidats dans dix communes, a réussi à placer des représentants dans cinq autres communes: Meyrin, Veyrier, Bellevue, Collonge-Bellerive et Satigny. Mais il a raté le quorum pour le Conseil municipal de la Ville de Genève.
Quant à l'UDC, il réussit aussi pour la première fois à placer un représentant dans un exécutif communal. David Berreby a été élu dimanche à Corsier avec 19 voix d'avance sur Laura Schmid, de la liste Corsier Demain.
A noter encore l'élection de l'ancienne figure du petit écran Manuelle Pernoud à Pregny-Chambésy sous les couleurs des Vert'libéraux. A Vandoeuvres, c'est une ex-magistrate PLR de la Cour des comptes, Isabelle Terrier, qui a réussi sa reconversion politique en étant élue sur la liste Entente communale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les équilibres politiques sont inchangés dans la majorité des villes genevoises dimanche au second tour de l'élection aux Conseils administratifs. Mais le PLR récupère un siège au Grand-Saconnex, à Chêne-Bougeries et à Versoix.
Au Grand-Saconnex, Valérie Tissot-Buchoux permet au PLR de regagner le siège perdu en 2020. Selon les résultats anticipés basés sur près de 95% des votants, elle se place entre les sortants Laurent Jimaja (Vert.e.s) et Michel Pomatto (PS). La sortante Sandra Portier, du Groupe apolitique du Grand-Saconnex (GAG), obtient 38 voix de moins que le troisième, alors que son groupe n'a plus de sièges au délibératif.
Le PLR récupère aussi un siège perdu en 2020 à Chêne-Bougeries. Dimanche, il place Florence Lambert et William Locher en tête, suivi par l'écologiste sortant Florian Gross. L'indépendant Michel Karr, qui a quitté les Vert.e.s pour briguer un quatrième mandat, n'est pas réélu.
A Versoix, où la législature a été marquée par une rupture de collégialité, la liste Versoix autrement avec les Vert.e.s obtient deux sièges, avec la sortante Jolanka Tchamkerten et l'ex-PLR Jean-Marc Leiser, selon les résultats anticipés. Julien Marquis permet au PLR de récupérer son siège et à la droite de conserver un siège. Le PS n'est plus représenté au Conseil administratif.
Le statu quo est de mise à Vernier, à Lancy et à Onex, où les trois sortants sont réélus. L'équilibre politique est inchangé à Meyrin, Carouge, Thônex, Plan-les-Ouates et Bernex.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La socialiste Joëlle Bertossa, 52 ans, a été élue dimanche au Conseil administratif de la Ville de Genève, cinq ans seulement après un premier mandat au Conseil municipal. Cette productrice de film fortement engagée dans les milieux alternatifs a facilement réussi à conserver le siège de Sami Kanaan.
La quinquagénaire est membre du PS depuis 2010 et conseillère municipale depuis 2020. Elle a aussi présidé la section Ville de Genève du parti entre 2019 et 2024. Joëlle Bertossa se présentait pour la première fois à une élection à un exécutif.
Après des études supérieures en cinéma à Bruxelles, Joëlle Bertossa s'est engagée dans les milieux associatifs. Elle a notamment été permanente à l'Usine. Cette mère de deux adolescentes a fondé sa société de production de films en 2012 en défendant des projets engagés socialement.
Très présente dans les milieux culturels, Joëlle Bertossa vise logiquement le département de la culture. Parmi ses propositions de campagne, figurent la rénovation du Palladium et de l'ancienne Comédie ainsi que la création d'un centre des cultures émergentes aux Halles de l'Ile. Elle veut aussi accélérer la piétonnisation de Rive.
Le nom de famille de la nouvelle conseillère administrative est connu des Genevois. Joëlle Bertossa est la fille de Bernard Bertossa, ex-procureur général du canton, et la soeur de Yves Bertossa, actuel premier procureur. Tous deux sont également socialistes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Vernier, l'alliance, au second tour, des trois conseillers administratifs sortants a porté ses fruits. Dimanche, selon les résultats anticipés basés sur près de 95% des bulletins, le MCG Thierry Cerutti ne retrouvera pas l'exécutif verniolan, où il avait siégé de 2008 à 2011.
Le maire Martin Staub (PS) arrive en tête, suivi par le Vert Mathias Buschbeck et le PLR Gian-Reto Agramunt. Ce dernier avait raté le podium au premier tour, la troisième place étant alors occupée par Thierry Cerutti. Mais le candidat MCG arrive quatrième dimanche, avec plus de 800 voix d'écart sur le PLR.
Un résultat que n'accepte pas le candidat vaincu. Dimanche, sur le plateau de Léman Bleu, Thierry Cerutti a annoncé qu'une dénonciation pénale sera faite. Selon lui, les trois sortants ont fait campagne en utilisant des deniers publics. Martin Staub a répliqué en indiquant qu'une plainte sera déposée à son encontre pour calomnie.
La justice se penche déjà sur la validité de l'élection du Conseil municipal verniolan en raison d'anomalies statistiques. Libertés et justice sociale (LJS) a placé six élus au délibératif, mais son candidat au Conseil administratif Djawed Sangdel est arrivé cinquième dimanche, avec quelque 600 voix de moins que M. Cerutti. Le taux de participation est bas, à 23,86%.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La Verte Marjorie de Chastonay a été élue dimanche à l'exécutif de la Ville de Genève. A 49 ans, cette enseignante très engagée dans le milieu associatif en lien avec le handicap a réussi à conserver le siège de l'écologiste Frédérique Perler qui était convoité par la droite.
La députée n'en était pas à son coup d'essai pour accéder à un exécutif. En 2018, elle a été candidate pour le Conseil d'Etat en se présentant comme "une forme d'antidote au MCG". Elle avait terminé à la onzième position au premier tour et avait renoncé au deuxième tour.
En 2019, elle était candidate à la candidature pour succéder à Esther Alder en Ville de Genève. Marjorie de Chastonay voulait aussi tenter sa chance pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat en 2021. Mais à chaque fois, le parti a préféré une autre candidate: Frédérique Perler en 2019 et Fabienne Fischer en 2021, deux élues fragilisées par des affaires en cours de mandat.
Depuis ces tentatives infructueuses, Marjorie de Chastonay a pris de l'importance comme députée au Grand Conseil. Elle a été cheffe de groupe et est actuellement vice-présidente de la commission des finances. Elle se démarque avec de nombreuses interventions pour lutter contre la pollution sonore et atmosphérique.
Mais Marjorie de Chastonay est surtout très active dans le milieu du handicap. Mère de trois enfants, dont l'aîné est autiste, elle se bat pour l'intégration des personnes en situation de handicap. Elle fait partie de nombreuses associations, notamment pour la mobilité douce et l'alimentation de proximité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Susan Helfand
22 février 2023 à 11 h 17 min
Bonjour, J'ai une vingtaine de grands sacs remplis de vetement d'homme et d'enfants, serviettes de bain, draps, etc que je voudrais bien donner pour les victimes en Turquie. Est ce que vous avez quelqu'un qui peut venir a Founex les cherecher svp. Cordialement, Susan Helfand