Ils sont partout: les perturbateurs endocriniens vivent avec nous. Dans les meubles, les jouets des enfants, les produits cosmétiques, les produits de nettoyage ou encore nos matelas. La Ville de Genève lance un guide de trucs et astuces pour éviter leur propagation.
Aérer son logement, éviter le plastique, privilégier des jouets en bois, manger local: ce sont des bonnes habitudes à prendre si on veut faire la chasse aux perturbateurs endocriniens. Ils sont pour la plupart problématiques car ils peuvent perturber le système hormonal ou être à l'origine de dysfonctionnements comme l'infertilité, les malformations congénitales ou des retards de développement.
En collaboration avec la Ville de Lausanne, Genève publie un guide de trucs et astuces pour les éviter. Mais aussi une campagne de sensibilisation adressée au grand public sur la nocivité des perturbateurs endocriniens. Christina Kitsos, vice-présidente en charge du Département de la cohésion sociale et de la solidarité:
On dit souvent des crèches qu'elles sont des nids à microbes. Et justement, le guide sera distribué dans les 85 structures en Ville de Genève qui sont en lien avec l'enfance et la jeunesse. Des gestes simples sont et vont être adoptés. Exemple avec Pascale Lagane, cheffe du service de Petite enfance de la Ville de Genève:
Ne mets pas tes doigts dans la bouche.
En plus de la campagne de sensibilisation, la Ville de Genève entends former son personnel travaillant en crèche, à l'école ou au parascolaire. Il serait utopique de penser qu'ils sont facilement éliminable mais quelques habitudes faciles pourraient limiter les dégâts. Ces microbes invisibles et omniprésents sont en effet, problématiques pour la santé des bébés et des enfants, comme des femmes enceintes. Céline Pilloud-Mathieu, chargée de la santé et de la qualité au travail en Ville de Genève.
Le guide pratique contre les perturbateurs endocriniens s'adresse aussi aux familles. Si vous voulez vous munir du guide, vous pouvez le commander. Rendez-vous ici.