Rejoignez-nous

Football

La justice refuse de "privatiser" le parc des Evaux

Publié

,

le

Le parc des Evaux compte déjà quelques terrains de football, mais la venue de l'académie du Servette FC impliquerait la construction de stades supplémentaires (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le Tribunal administratif de première instance a rejeté le projet de relocalisation provisoire de l'académie du Servette FC dans le parc des Evaux. Il a ainsi donné raison à l'organisation Helvetia Nostra, alliée pour la circonstance à plusieurs autres associations et aux villes de Bernex et d'Onex.

Le projet de relocalisation des équipes de jeunes du Servette FC "est un non-sens et nous espérons que le canton y renoncera définitivement" après cet arrêt du tribunal, indique Philippe Roch, membre du Conseil de la fondation Helvetia Nostra, dans un communiqué diffusé mardi. Il n'a pas caché sa satisfaction suite à cette décision.

M. Roch rappelle que le parc des Evaux "est un magnifique lieu naturel, aujourd'hui dédié à la détente de la population et à la biodiversité". La venue de l'académie du Servette FC aux Evaux impliquerait la construction de nouveaux stades et l'abattage de "nombreux" arbres.

Un concept de mobilité défaillant a fait pencher la balance du tribunal en faveur du statu quo. Helvetia Nostra indique que la juge a trouvé que le projet de déménagement des jeunes footballeurs du club grenat aux Evaux ne prenait pas assez compte de l'augmentation de trafic et de fréquentation que cette venue allait générer.

De son côté, l'association Sauvegarde Genève reproche à l'Etat genevois de vouloir construire en permanence sans mesurer l'impact sur l'environnement.

Jean HertzschuchPrésident de Sauvegarde Genève

Le canton peut encore faire recours contre la décision du Tribunal administratif de première instance de Genève. Une éventualité qui sonne comme un aberration pour les associations.

Jean HertzschuchPrésident de Sauvegarde Genève

Rédigé avec ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Football

Servette défie Chelsea en conquérant

Publié

le

Après avoir gagné leurs trois premiers matches de championnat, les Servettiens ont marqué le pas lors des semaines suivantes; ils espèrent renouer avec le succès dès jeudi à Stamford Bridge (© KEYSTONE/Urs Flüeler/archives).

Chelsea part largement favori dans ces matches de barrage de la Conference League ; les Servettiens ne partent pas battus pour autant. Loin de là! Ils sont prêts à tout donner lors du match aller jeudi soir (21h) à Londres.

Servette face à un grand d'Europe. Les Grenat défient Chelsea jeudi soir en match aller des barrages de Conference League. Les Londoniens partent largement favoris, sur la pelouse de Stamford Bridge… Mais les Servettiens croient plus que jamais en leurs chances.

Bojan DimicEntraîneur-assistant du Servette FC

 

Les «Blues» sont des adversaires prestigieux, certes. Mais les joueurs de Thomas Häberli ne se contenteront pas de jouer un match de gala.

Jeremy FrickCapitaine du Servette FC

 

Le match aller se joue jeudi soir à Stamford Bridge (21h); match retour jeudi prochain (20h30) au Stade de la Praille.

Continuer la lecture

Football

Coupe de Suisse : la fête a été belle à Bernex

Publié

le

Au nez et à la barbe de toute la défense jaune et noire, l'ancien joueur d'Etoile Carouge, Usman Simbakoli, en grenat, ouvre le score sous les yeux de son coéquipier Steve Rouiller (© KEYSTONE/Cyril Zingaro).

Malgré le score très net en faveur de Servette face à Signal Bernex Confignon (7-1), tout le monde était content du côté du club jaune et noir.

En Coupe de Suisse, Servette a facilement passé le cap du premier tour principal. Devant plus de deux mille spectateurs (on jouait à guichets fermés), les détenteurs de trophée se sont largement imposés face à Signal Bernex Confignon (7-1) dimanche après-midi. Du côté des vaincus, la défaite particulièrement nette ne laissera pas de traces. Bien au contraire. Michel Jaggi, président du club jaune et noir, avait le sourire au terme de ce match.

Michel JaggiPrésident de Signal Bernex Confignon

 

Signal Bernex Confignon ne cherchait absolument pas à réaliser exploit. Le dirigeant bernésien, comme ses joueurs, aurait simplement voulu qu'ils résistent un peu plus longtemps qu'un bon quart d'heure avant d'encaisser le premier but.

Michel JaggiPrésident de Signal Bernex Confignon

 

10'000 francs dans les caisses du club

Mais l'essentiel est ailleurs. La fête a été belle et la recette devrait avoisiner les dix mille francs, un apport bienvenu.

Michel JaggiPrésident de Signal Bernex Confignon

 

Comme à son habitude, Theo Magnin, en grenat, opposé ici au Bernésien Yannis Vidakovic, en jaune et noir, n'a pas ménagé sa peine; l'ancien junior de Laconnex a inscrit le premier but de sa carrière sous le maillot servettien (© KEYSTONE/Cyril Zingaro)

 

L’entraîneur grenat a laissé bon nombre de titulaires au repos. Mais les habituels remplaçants ont relevé le défi sur un terrain particulièrement petit et étroit. Le défenseur Theo Magnin a par ailleurs marqué son premier but sous le maillot servettien.

Theo MagninArrière latéral droit du Servette FC

 

Continuer la lecture

Football

Yann Sommer met un terme à sa carrière internationale

Publié

le

Yann Sommer: le plus grand gardien de l'histoire du football suisse sans ancun doute. (© KEYSTONE/AP/DARKO VOJINOVIC)

Yann Sommer a dit stop ! Après deux Coupes du monde et trois Championnats d’Europe, le portier bâlois a décidé, à 35 ans, de mettre un terme à sa carrière internationale.

Comme Xherdan Shaqiri, Yann Sommer aura livré son ultime combat avec la sélection le 6 juillet dernier à Düsseldorf lors du funeste quart de finale de l’Euro contre l’Angleterre. Pour sa 94e sélection, il n’est pas parvenu à empêcher la défaite de l’équipe de Suisse aux tirs au but.

Cette "loterie" ne devait lui sourire qu’à une seule reprise, lors du huitième de de finale de l’Euro 2021 contre la France à Bucarest avec cette parade devenue "historique" sur la frappe de Kylian Mbappé. En revanche, elle lui a été contraire à trois autres reprises, lors du huitième de finale de l'Euro 2016 contre la Pologne, lors du match pour la 3e place de la Ligue des Nations contre l'Angleterre déjà en 2019 et lors du quart de finale de l'Euro 2021 contre l'Espagne.

"Un honneur et un privilège"

"Après mûre réflexion, j’ai décidé de ne plus jouer pour l’équipe de Suisse, indique le portier de l’Inter Milan dans un communiqué. Ce fut un honneur et un privilège de défendre pendant douze ans les couleurs de mon pays. L’équipe de Suisse a toujours énormément compté pour moi. Depuis mes 15 ans avec les M16 jusqu’à mes dix ans comme titulaire en équipe A. Je tiens à remercier mes coéquipiers, mes entraîneurs, les membres du staff et les fans. Sans leur soutien, rien n’aurait été possible."

Yann Sommer a débuté en équipe A le 30 mai 2012 sous la férule d'Ottmar HItzfeld face à la Roumanie à Lucerne dans un match amical perdu 1-0. Il fut ensuite pendant deux ans la doublure de Diego Benaglio avant de devenir le no 1 à l’été 2014. Pendant dix ans, il fut le titulaire indiscutable malgré la concurrence féroce tout d’abord de Roman Bürki, puis de Gregor Kobel, que Murat Yakin vient d’introniser comme no 1.

Poussé vers la sortie

La pluie d’éloges que l’ASF ne manquera pas de déverser ces prochaines heures ne doit pas occulter une vérité. Murat Yakin lui a montré doucement où était la porte de sortie. La question de savoir si celui qui restera comme le plus grand gardien de l'histoire du football suisse, celui qui notamment était entré dans la tête de Jorginho pour permettre à la Suisse de disputer la Coupe du monde au Qatar, méritait une telle fin peut se poser.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Coupe de Suisse : Servette à Schaffhouse, Carouge à Monthey

Publié

le

Gael Ondoua, en grenat, le demi défensif servettien et Aurélien Chappuis, en blanc, grimacent tous les deux. Non seulement, ils ne se rencontreront pas au deuxième tour, mais ils devront affronter des adversaires plutôt difficiles à l'extérieur qui plus est (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi/archives).

Tirage au sort difficile pour Servette. Mi-septembre, le onze grenat devra venir à bout de Schaffhouse (Challenge League) lors du 2e tour de la Coupe de Suisse alors qu'Etoile Carouge se rendra à Monthey.

Les deux rescapés genevois ne se rencontreront pas lors du deuxième tour principal de la Coupe de Suisse. Souvent épargné à la saison dernière, le Servette FC, qui a très largement battu Signal Bernex Confignon (7-1) dimanche, aura cette fois une tâche bien plus difficile. Dernier club de Super League tiré au sort, l'équipe de Thomas Häberli devra effectuer le difficile déplacement de Schaffhouse, pensionnaire de Challenge League. Un adversaire pas commode. Les "jaunes et noirs" sont actuellement deuxièmes du classement avec le Stade Nyonnais, Neuchâtel Xamax et Etoile Carouge.

Penalties à Marignac

Le sort des Stelliens est à peine plus enviable. Ils joueront une fois de plus à l'extérieur contre une formation de première ligue classic qui plus est. Au premier tour, ils n'ont obtenu leur qualification qu'à l'issue de la séance des tirs au but face au FC Lancy vendredi soir à Marignac, au terme d'une partie qui a débouché sur six buts (3-3 après prolongations). Les Bas-Valaisans, treizièmes (groupe 1) avec un seul point en deux matches, sont cependant moins bien classés que les Lancéens, quatrièmes, qui ont fait le plein lors des cent quatre-vingt premières de cette nouvelle saison.

 

Coupe de Suisse. 2e tour principal. Tirage au sort (13-15 septembre).

Monthey – Etoile Carouge
Besa – Bienne
Langenthal – Stade Lausanne
Gambaragno – AC Bellinzona
Paradiso – Saint-Gall
Stade Nyonnais – FC Bâle
Vevey-Sports – Young Boys
SC Emmen – Yverdon-Sports
Will – Winterthour
Rapperswil-Jona – FC Lugano
Aemme – Lausanne-Sport
Young Fellos/Juventus – FC Sion
Thoune Berner Oberland – Grasshopper CZ
FC Aarau – Lucerne
Le Locle – FC Zurich
Schaffhouse – Servette FC

Continuer la lecture

Football

La marche était trop haute pour Servette battu par Braga

Publié

le

Malgré toute leur bonne volonté, Alexis Antunes, à terre, et les Servettiens n'ont pas en mesure de passer l'épaule face à Bright Arrey-Mbi, en rouge et blanc, et Braga (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI).

Résultat rageant et frustrant pour Servette, battu par la marge la plus étroite face à Braga (1-2), après avoir réagi trop tard pour remettre en question la victoire des visiteurs. 

Immense déception pour Servette battu 2-1 par Braga jeudi soir au Stade de la Praille, après avoir match nul 0-0 une semaine plus tôt au Portugal. Les joueurs de Thomas Häberli sont donc éliminés de l’Europa League. Les Portugais ont trouvé le chemin des filets au bon moment. Le seul et unique but genevois, marqué par Kutesa sur un service de Guillenenot à la dernière minute, est arrivé trop tard pour faire changer le cours de la rencontre.

Jeremy FrickCapitaine du Servette FC

 

Reste à savoir ce qui a manqué à Servette pour passer le cap de ce troisième tour qualificatif de l'Europa League...

Jeremy FrickCapitaine du Servette FC

 

Pour n'avoir pas réussi à gravir la face Nord de l'Eiger, Servette va devoir escalade l'Everest. Tel est le verdict du troisième qualificatif de l'Europa League. Traduction: logiquement battus par des adversaires portugais plus forts (1-2), les Servettiens vont devoir réussir un colossal exploit en éliminant Chelsea lors des matches de barrage de la Conference League (match aller à Londres jeudi 22 août, match retour à la Praille jeudi 29) pour espérer un avenir européen cet automne. Une situation totalement illogique, mais le dernier rempart genevois accepte son sort (et celui de ses coéquipiers) avec philosophie.

Jeremy FrickCapitaine du Servette FC

 

En dépit de la déception laissée par ce résultat, Thomas Häberli tire un bilan positif de cette double confrontation.

Thomas HäberliEntraîneur du Servette FC

 

De gauche à droite Gaël Ondoua, Keigo Tsunemoto, David Douline, Alexis Antunes, Julian von Moos, Malik Sawadogo, partiellement masqué, Jeremy Frick, en jaune, Theo Magnin, Yoan Severin qui saluent ici leurs supporters, ont un immense défi à relever face à Chelsea (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI).

 

Logique respectée

Car le plan sportif, la logique a été respectée. Le onze grenat n'a jamais ou trop rarement été en mesure d'inquiéter sérieusement l'arrière-garde lusitanienne. Si on excepte le but tombé trop tardivement pour remettre en cause une seule occasion - énorme - à mettre au crédit du SFC - celle dont a hérité Crivelli sur un magnifique centre de Douline consécutivement à une splendide passe en profondeur de Cognat (51e). Défensivement, la défense servettienne a été en difficulté sur chaque attaque des visiteurs ou presque, même avant l'ouverture du score. L'absence de Miroslav Stevanovic a donc pesé dans la balance. Cependant, ça n'explique pas tout. Sur le plan national, le contingent servettien paraît plutôt bien fourni. Au niveau international, c'est une autre histoire. Le SFC manque de poids en attaque et de solidité défensive. Même si ça n'est pas toujours spectaculaire, une multitude de petits détails qui vont tous dans le même sens en atteste. Que ça soit les contrôles, les passes, les courses, Braga a toujours semblé avoir une longueur d'avance, si petite soit-elle, jeudi soir. Pas une surprise si on songe que le vécu des Servettiens n'est pas le même, malgré une magnifique épopée la saison dernière, que celle de leurs adversaires portugais.

Pas seulement de la malchance

Quoi qu'il en soit, on ne s'attarderait pas sur cette défaite si le SFC ne s'était pas trouvé dans l'obligation d'éliminer Braga pour avoir à éviter d'écarter Chelsea afin de poursuivre son parcours européen. Car c'est surtout là que le bât blesse. Comme le souligne si bien Jeremy Frick, les pensionnaires de Stambridge n'ont rien à faire à ce niveau. La Conference League est censée être une compétition plus accessible que l'Europa League et surtout que la Champions' League. Or, c'est tout le contraire qui se produit dans le cas de Servette en tous cas. Mais plutôt que de parler de malchance, il y a lieu de se poser des questions sur le rôle des instances européennes et leur façon d'organiser leurs compétitions.

 

Ajax - Panathinaikos: une épique bataille à Amsterdam jeudi soir (© KEYSTONE/EPA/OLAF KRAAK)

 

Preuve en est l'homérique duel que ce sont livrés Ajax et Panathinaïkos, deux équipes qu'on aurait très bien pu retrouver en phase de groupe de la Ligue des Champions. A chaque fois, l'équipe visiteuse l'a emporté 1-0 sur terrain adverse et tout s'est terminé par une épique séance de tirs au but remporté 13-12 par le club cher au regretté Johan Cruyff.

 

 

 

 

 

Continuer la lecture