A la demande du canton de Genève, la Cour des comptes a évalué la prise en charge des auteurs prévenus de violence domestique. Elle constate que le dispositif est limité et que les entités spécialisées sont peu nombreuses et saturées.
Le Département des finances, qui chapeaute le Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences (BPEV), souhaite renforcer la prise en charge des auteurs de violence domestique, a expliqué jeudi devant les médias Sophie Forster Carbonnier, présidente de la Cour des comptes. Pour ce faire, il souhaite connaître les lacunes du dispositif, qui se concentre davantage sur les victimes.
La Cour constate que les données collectées par l'observatoire genevois des violences domestiques ne donnent pas une image fiable du phénomène. Avec l'abandon en 2020 de l'identifiant unique pour les auteurs, il n'est plus possible de suivre leur trajectoire dans le temps et de mesurer la récidive. Les données ne permettent pas non plus de suivre la durée et la qualité de la prise en charge des auteurs.
En outre, les dossiers du Pouvoir judiciaire n'étant pas numérisés, les informations sur le traitement judiciaire des affaires de violences domestiques ne sont pas transmises systématiquement. La Cour des comptes recommande donc de renforcer la collecte et l'analyse des données par l'observatoire.
Standards non respectés
Sur le terrain, il s'avère que seuls 43% des auteurs ont bénéficié d'une prise en charge thérapeutique en 2023. Ils n'étaient aussi que 10,6% à se voir imposer un entretien avec un professionnel dans le cadre d'une mesure d'éloignement thérapeutique, comme l'exige la loi genevoise. Les deux associations principales de prise en charge ne suffisent pas et sont saturées.
La Cour propose de développer un programme socio-éducatif, comme il en existe à Bâle, et une prise en charge ambulatoire pour aborder les dynamiques familiales complexes, comme dans le canton de Vaud. Pour l'heure, le dispositif genevois ne respecte pas les standards de qualité internationaux et ne permet pas aux auteurs de remettre en question leur comportement.
Alors que le Département des institutions et des affaires numériques projette de mettre en place une unité de gestion des menaces, la Cour estime qu'il faut s'assurer de la bonne transmission des informations liées aux violences domestiques entre les services. A Genève, 1939 infractions - soit 957 cas - ont été recensés par la police l'an passé. Des chiffres à interpréter avec prudence, car moins d'une victime sur cinq porte plainte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Cet accident de la circulation à Genève. Une collision entre une voiture et une moto survenue, lundi juste avant 17h30, route de Monniaz, à la hauteur du chemin des Tattes-Barres. Suite au choc, le conducteur du deux-roues a été projeté sur une trentaine de mètres.
Grièvement blessé, il a été héliporté aux HUG. Son pronostic vital n'est pas engagé, précise le porte-parole de la police.
La circulation est fermée dans les deux sens jusqu'à 20 heures environ. Une déviation a été mise en place.
L’événement horloger le plus attendu de ce début d'année est de retour! Watches & Wonders s’installe à Palexpo du 1er au 7 avril, offrant une plongée immersive dans l’univers des montres d’exception. Cette année, innovation, interactivité et surprises rythmeront la semaine, avec un programme conçu pour captiver aussi bien les amateurs que les néophytes. Son directeur, Matthieu Humair, était mon invité.
Dès l’entrée, le visiteur est happé par l’atmosphère unique du salon. Les immenses halles de Palexpo se transforment en un véritable musée vivant, où 60 maisons horlogères, des plus grandes marques aux indépendants du "Carré des Horlogers", dévoilent leurs dernières créations en avant-première mondiale.
"C’est le plus grand événement horloger de l’année", explique Matthieu Humair. "Cette édition 2025 accueille sept nouvelles marques. (...) C’est une opportunité rare pour le public de découvrir des pièces exceptionnelles et d’échanger avec les créateurs."
Un salon interactif et innovant
Grande nouveauté cette année: la personnalisation du parcours de visite dès l’achat du billet en ligne. "Chaque visiteur peut réserver des conférences, des démonstrations exclusives et des visites guidées sur les pas d’un expert." explique le directeur.
Autre point fort: le LAB, un espace entièrement dédié aux technologies de pointe. Blockchain, intelligence artificielle, innovation en microtechnique… l’horlogerie se réinvente sous toutes ses formes. "L’horlogerie est en constante évolution", souligne Matthieu Humair. "Cette année, une start-up présentera par exemple une base de données révolutionnaire permettant de retrouver des montres perdues ou volées."
Un festival horloger au cœur de Genève
Au-delà de Palexpo, Genève toute entière vibrera au rythme de Watches & Wonders avec "In the City", une série d’animations accessibles à toutes et tous. Expositions, ateliers pour enfants, démonstrations d’horlogers, mais aussi un "village horloger" sur le Pont de la Machine où les curieux pourront s’initier aux métiers de l’horlogerie.
En résumé "Soyez prêts à découvrir des records mondiaux et des montres incroyables", prévient Matthieu Humair.
Vous aimez la musique? Le concert gratuit du groupe Bon Entendeur, jeudi 3 avril, dès 20h30, sur le Quai Général-Guisan, saura mêler musique et passion horlogère dans un cadre exceptionnel.
Et surtout, n’oubliez pas de venir avec votre plus belle montre!
En Ville de Genève, la rue de Carouge sera fermée au trafic individuel entre le rond-point de Plainpalais et la rue Jean-Violette dès le 7 avril pour travaux. Les canalisations et conduites en sous-sol ainsi que les rails du tram en surface vont être remis à neuf, avant le réaménagement complet de la rue.
Ce tronçon sera fermé jusqu'en février 2026, ont informé les trois maîtres d'ouvrage, à savoir la Ville de Genève, les Services industriels de Genève et les Transports publics genevois. Les travaux concerneront surtout le côté impair de la chaussée. Les trottoirs resteront ouverts, et l'accès aux bâtiments et commerces sera maintenu.
Le trafic individuel sera dévié, tandis que les transports publics circuleront jusqu'à l'été. Les trams seront ensuite remplacés par des navettes, afin de permettre les travaux sur le site du tram. La Ville de Genève, les SIG et les TPG précisent qu'ils travaillent de manière concertée et coordonnée pour mutualiser les coûts et optimiser la durée du chantier.
Lors de la seconde étape du chantier, de mars 2026 à août 2027, la rue de Carouge sera fermée jusqu'à la place des Augustins. La Ville de Genève va la piétonniser et la végétaliser afin de la rendre plus conviviale, d'améliorer les déplacements doux et de lutter contre les îlots de chaleur, rappelle-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Musée Ariana met en avant les talents des étudiants de l'Ecole supérieure de bande dessinée et d'illustration de Genève (ESBDI). L'institution genevoise expose les travaux de 25 d'entre eux du 6 au 27 avril. Chaque apprenti dessinateur a dû inventer une histoire, longue de trois planches, en s'inspirant d'un vitrail appartenant à la collection du musée.
Avant de s'attaquer, crayon en main, à leur récit, les étudiants se sont rendus au musée. Une visite qui leur a permis "de se plonger au préalable dans ce patrimoine exceptionnel couvrant une large période du Moyen-Age à nos jours", fait savoir le Musée Ariana dans un communiqué.
Outre l'exposition de ces planches de BD, ce partenariat entre le Musée Ariana et l'ESBDI débouche sur une publication, "à mi-chemin entre album de bande dessinée et livre d'art". Cette démarche "enrichit les regards sur ces pièces de la collection du musée d'une manière totalement inédite" et crée des passerelles entre deux domaines artistiques qui ont peu l'habitude de dialoguer.
"Histoire des vitraux. L'Ariana et la jeune bande dessinée" est le deuxième tome d'une série lancée par l'institution genevoise, dont la réputation repose notamment ses innombrables pièces de céramiques. Le premier tome était intitulé "Histoire d'objets". Il mettait en lumière la collection japonaise du musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le quartier de Belle-Terre à Thônex (GE) poursuit son développement avec le lancement des enquêtes publiques relatives aux Plans localisés de quartier (PLQ) de sa deuxième étape. Près de 1000 logements supplémentaires sont prévus lors de cette deuxième phase.
La mise à l'enquête publique est ouverte jusqu'au 28 avril, indiquent vendredi le Département du territoire et la Ville de Thônex dans un communiqué commun. Après analyse des observations, les projets de PLQ seront soumis pour avis au Conseil municipal. Une adoption par le Conseil d'Etat pourrait intervenir courant 2026.
La première phase, qui comprend près de 700 logements et 12'000 m2 d'activités ainsi qu'un groupe scolaire, a été livrée en 2021. Tous les appartements sont occupés, a précisé Pascal Uehlinger, conseiller administratif. Les espaces commerciaux ont aussi trouvé preneur, mais certains sont encore en cours d'aménagement.
La deuxième étape prévoit la réalisation d'environ 1000 logements supplémentaires ainsi que l'aménagement de 10'500 m2 d'activités. Une troisième et ultime étape sera ensuite lancée. Le quartier de Belle-Terre, qui comprendra au total près de 2600 logements, devrait être finalisé à l'horizon 2034.
Des maquettes permettent de visualiser les constructions prévues dans le cadre de la deuxième étape. Elles sont exposées à la salle des Métayers au coeur du quartier de Belle-Terre. Les porteurs du projet seront là pour répondre aux questions.
Ce nouveau quartier, dont le canton a fait une priorité en termes d'aménagement, a mis près de trente ans pour sortir de terre. Des années de négociations, ponctuées d'oppositions diverses, ont été nécessaires. Ce temps a finalement permis de redimensionner ce quartier où des barres de quinze étages étaient initialement prévues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats