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Economie

Uber a indemnisé ses chauffeurs et a soldé son passé genevois

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Uber a versé plus de 3,8 millions de francs en indemnités à 627 chauffeurs genevois qui avaient utilisé son application (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une page se tourne pour Uber. La multinationale californienne y a soldé son passé en indemnisant 627 chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022. Elle s'est aussi mise à jour en matière de cotisations sociales.

Uber ayant ainsi soldé son passé, l'interdiction d'exercer, qui lui avait été imposée en 2019, a été levée, indique vendredi le département de l'économie et de l'emploi (DEE). Le service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir (PCTN) avait donné à l'entreprise jusqu'à vendredi pour s'acquitter des montants exigés.

Le total des indemnités versées se monte à plus de 3,8 millions de francs. Une enveloppe de 4,6 millions de francs avait été prévue pour indemniser la totalité des chauffeurs. Ils n'ont pas tous sollicité la procédure simplifiée d'indemnisation individuelle. Ceux qui ont le plus roulé sont ceux qui se sont le plus manifestés.

Pour les syndicats, ramené à une moyenne, ce montant de 3,8 millions représente 2'200 francs par année et par chauffeur. Une paille, pour Jean-Luc Ferrière, co-secrétaire syndical au SIT.

La conseillère d'Etat Fabienne Fischer, qui dirige le DEE, s'est déclarée particulièrement satisfaite que 627 chauffeurs aient pu être dédommagés. Par ailleurs, la magistrate a souligné qu'il s'agissait "de la première indemnisation collective de Suisse" pour l'entreprise Uber. Pour Fabienne Fischer, les minimas légaux sont respectés.

Cotisations sociales

Concernant les cotisations sociales, "l'acompte de 10,7 millions de francs relatif à la part 'employés' a été versé dans les délais à la caisse de compensation de Zurich (SVA)". Cette dernière procédera aux calculs précis pour la part employés et la part patronale, "chacune évaluée à 15,4 millions de francs par le DEE"

Cette mise en conformité d'Uber avec son passé à Genève découle d'une décision du Tribunal fédéral tombée l'été dernier. Celle-ci considère les chauffeurs utilisant l'application de l'entreprise comme des salariés et non pas comme des indépendants, à l'opposé donc de l'approche que la multinationale californienne défend.

Uber était au bénéfice d'une suspension de l'interdiction d'exercer valable jusqu'à vendredi, date butoir que l'administration genevoise avait fixée à l'entreprise pour indemniser les chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022, ainsi que pour régler sa situation au niveau des cotisations sociales.

Le DEE n'en a toutefois pas fini avec sa régulation de l'économie de plateforme. Des procédures sont ainsi en cours pour les sociétés tierces qui utilisent actuellement l'application Uber. Plusieurs ont reçu une demande de mise en conformité de la part des services de l'administration genevoise.

Genève unique pour Uber

Dans un communiqué, le directeur général d'Uber Suisse Jean-Pascal Aribot a rappelé que l'entreprise "a tout mis en oeuvre pour se conformer à l'arrêt du Tribunal fédéral et pour respecter toutes les obligations légales définies par les autorités genevoises afin de régler le passé".

Il a aussi relevé que la multinationale avait changé son modèle "pour refléter les demandes des autorités et la situation réglementaire unique du canton de Genève, en travaillant avec des entreprises locales où les chauffeurs sont employés et bénéficient d'une protection sociale et d'avantages sociaux complets".

Le syndicat SIT, qui défend des chauffeurs, a réagi avec amertume aux derniers développements liés à Uber. Pour les syndicats, Uber est dans l'illégalité. L'Etat aurait-il dû lui interdire d'exploiter? Ecoutez Jean-Luc Ferrière co-secrétaire syndical au SIT.

Pour le SIT, Uber doit continuer à être qualifié d'entreprise de transports. Selon le syndicat, même avec le nouveau modèle d'affaires qu'elle a mise en place, la multinationale états-unienne reste le donneur d'ordre. A Genève, Uber a sous-traité sa gestion des ressources humaines à une entreprise tierce, a rappelé le SIT.

ATS avec Judith Monfrini

Economie

Le coût exceptionnel des catastrophes naturelles en 2024

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Les inondations à Valence, en Espagne, ont causé des pertes de 11 milliards de dollars, dont 4,2 milliards assurés (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/MANUEL BRUQUE)

Les catastrophes naturelles, aggravées par le dérèglement climatique, ont entraîné des pertes économiques exceptionnellement élevées l'an dernier, selon le réassureur Munich Re, pour qui il faut agir afin de "renforcer la capacité de résistance" des pays vulnérables.

L'évaluation du groupe allemand est très proche de celle présentée en décembre par Swiss Re, l'autre leader mondial de la réassurance.

Pour les réassureurs, 2024 se classe au 3e rang des années les plus coûteuses depuis 1980, estime Munich Re jeudi, avec des dommages assurés s'élevant à 140 milliards de dollars, quand Swiss Re avait évoqué 135 milliards.

Les pertes économiques totales se sont établies à 320 milliards de dollars, contre 268 milliards en 2023, calcule le groupe bavarois, soit une hausse de 19%, là où Swiss Re avait annoncé un montant de 310 milliards de dollars.

"La machine météorologique de notre planète passe à la vitesse supérieure", déclare dans l'étude Tobias Grimm, climatologue en chef du groupe. L'année 2024 est attendue comme la plus chaude à l'échelle mondiale.

"La communauté mondiale doit enfin agir et trouver des moyens de renforcer la capacité de résistance des pays particulièrement menacés", observe-t-il, alors que "les habitants des pays qui n'ont pas de protection d'assurance ou de soutien public pour les aider à se relever" paient un tribut particulièrement élevé.

Les montants des pertes dépassent largement les moyennes ajustées à l'inflation des 10 et 30 dernières années.

Les deux années les plus coûteuses pour le secteur de l'assurance furent 2005, marquée par l'ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans, et 2017, avec trois ouragans majeurs, Harvey, Irma et Maria.

Menace "presque partout"

L'année 2024 a été marquée par une "combinaison de grandes catastrophes rares, telles que des tremblements de terre et des ouragans, et d'événements plus fréquents, comme la grêle, les inondations localisées et les incendies de forêt", a expliqué à l'AFP Tobias Grimm.

"Ces phénomènes ont particulièrement augmenté en intensité et en fréquence au fil des ans", ajoute-t-il.

Les cyclones tropicaux à eux seuls ont contribué à des pertes totales de 135 milliards de dollars et à des pertes assurées de 52 milliards de dollars.

La majorité de ces pertes provenait de puissants ouragans aux États-Unis et notamment des ouragans Hélène et Milton qui ont frappé la Floride fin septembre et début octobre, causant à eux deux 41 milliards de dollars de pertes assurées.

En Europe, les inondations à Valence, en Espagne, ont causé des pertes de 11 milliards de dollars, dont 4,2 milliards assurés.

"Une étude d'attribution des inondations en Espagne a montré que le changement climatique a doublé la probabilité de subir de telles précipitations", selon M. Grimm.

En raison de l'eau de mer plus chaude, davantage d'humidité s'évapore, les nuages deviennent plus lourds et déversent plus de pluie. Cela renforce ainsi le risque d'inondation.

Les inondations ne sont donc "pas seulement une menace près des rivières, mais presque partout, même dans des régions plus connues pour leur sécheresse", souligne l'expert, qui cite en exemple l'aéroport de Dubaï, sous l'eau en avril.

Le cyclone Chido, qui a ravagé Mayotte en décembre, aurait été moins puissant sans le réchauffement climatique, selon une étude préliminaire.

11'000 morts

La prévention des extrêmes climatiques fonctionne mieux, faisant que plus de vies humaines que jadis sont sauvées.

Le bilan humain des catastrophes naturelles en 2024 reste toutefois lourd, avec quelque 11'000 personnes ayant perdu la vie.

Le plus lourd bilan est lié au typhon Yagi, qui a dévasté l'Asie du Sud-Est en septembre, causant 851 morts.

"Dans les pays en développement, le manque d'infrastructure et des réglementations de construction inadéquates amplifient les pertes humaines et matérielles", note M. Grimm.

Un autre problème est le manque de couverture d'assurance. A Mayotte, seuls 6% des particuliers disposent d'une assurance habitation.

Des assurances dites "paramétriques" peuvent aider à combler le fossé en matière d'assurance.

"Des paramètres définis, comme par exemple la force du vent, permettent une indemnisation rapide après une tempête, sans qu'il soit nécessaire de prouver les dommages individuels", explique M.Grimm. Ces solutions sont déjà utilisées par des pays insulaires ou des pays africains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BNS compte sur un bénéfice de 80 milliards de francs en 2024

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Grâce au bénéfice dégagé en 2024, la BNS va verser un milliard de francs à la Confédération et une somme de 2 milliards aux cantons (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale suisse (BNS) clôturera l'exercice 2024 avec un bénéfice de l'ordre de 80 milliards de francs. Elle pourra renouer avec les distributions à la Confédération et aux cantons, pour un montant de 3 milliards de francs.

Les experts d'UBS ont visé juste, tablant début janvier sur un résultat net annuel entre 77,5 et 82,5 milliards. Le numéro un bancaire helvétique s'attendait aussi à des versements à la Confédération et aux cantons.

Les positions en monnaies étrangères de la BNS ont généré un gain d'environ 67 milliards de francs, selon les chiffres provisoires publiés jeudi par la gardienne du franc. Le stock d'or a, quant à lui, généré une plus-value de 21,2 milliards de francs.

A l'inverse, les positions en francs ont enregistré une perte de 7,4 milliards de francs. La dotation à la provision pour réserves monétaires s'élèvera à 11,6 milliards de francs. Après prise en compte de la réserve pour distributions futures négative de 53,2 milliards, le bénéfice porté au bilan s'établira à quelque 16 milliards de francs.

UBS expliquait au début du mois que la BNS doit compenser la perte de bilan de 53 milliards de francs de 2023 et attribuer une part de son bénéfice à la provision pour réserves monétaires, mais que le montant restant de 13 à 18 milliards devait suffire.

"Il est donc possible de procéder au versement d'un dividende de 15 francs par action, ce qui correspond au maximum prévu par la loi, ainsi qu'à la distribution d'un montant total de 3 milliards de francs à la Confédération et aux cantons", a ajouté la BNS.

Un milliard de francs reviendra à la Confédération et une somme de 2 milliards sera attribuée aux cantons. A l'issue de ces versements, la réserve pour distributions futures s'établira à environ 13 milliards de francs.

En 2023, la BNS avait enregistré une perte de 3,2 milliards de francs, privant la Confédération et les cantons de toute distribution. En 2022, la BNS s'était déjà abstenue de tout versement, quand en 2021, six milliards de francs avaient été redistribués à la Confédération et aux cantons.

Le rapport détaillé sur le résultat de l'exercice 2024, comprenant les chiffres définitifs, sera publié le 3 mars. Le rapport de gestion paraîtra le 18 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Toujours plus de surfaces de bureau inoccupées en Suisse

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Les surfaces de bureaux en mal de locataires n'ont cessé d'enfler dans les centres urbains de Suisse. Ici, à Zurich. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Nonobstant un net ralentissement de l'activité de construction, les surfaces de bureaux en mal de locataires n'ont cessé d'enfler dans les centres urbains de Suisse.

Le taux de vacance du segment a progressé de 0,9 point de pourcentage (pp) entre fin 2019 et fin 2024, pour s'établir à 5,0%. Sur douze mois, le degré d'inoccupation a même bondi de 9%.

Si Genève fait figure d'exception avec un recul marginal de 0,1% sur cinq ans, le taux de vacance de 6,2% y demeure l'un des plus élevé du pays. L'agglomération autour de la Cité de Calvin s'est toutefois délestée de sa lanterne rouge aux dépends de région de Bâle, qui avec une progression de 3,4 pp a vu son taux d'inoccupation exploser à 6,4%, selon un relevé du cabinet new-yorkais de conseil en immobilier commercial Jones Lang LaSalle (JLL) publié lundi.

En Ville de Zurich et en périphérie de la Cité de Zwingli, l'offre en déshérence a progressé de 1,3 pp à 5,3%, tandis que Lausanne affiche une hausse de 0,9 pp à 3,8 pp. Berne demeure avec 2,4% (+0,4 pp) le centre urbain le plus tendu, devant même le paradis entrepreneurial zougois et ses 3,0%.

Les auteurs du rapport notent néanmoins que l'essor des taux de vacance en Helvétie et tout relatif, au vu de l'envol de ceux des 22 principales villes européennes, de 3,3 pp pour une moyenne de 8,5%.

Si l'activité de construction de bureaux en Suisse n'a eu de cesse de s'éroder depuis l'explosion de la pandémie de coronavirus et le formidable essor du télétravail, les experts de JLL partent du principe que la demande est restée "dans l'ensemble intacte". Le volume de 57'000 m2 de nouvelles surfaces recensé en 2024, contre 343'000 m2 en 2020, doit ainsi constituer un point d'inflexion à partir duquel les volumes reprendront l'ascenseur sur le moyen terme.

Le cabinet observe en outre que de nombreux fonds et véhicules de placement ont réalisé sur la seconde moitié de l'an dernier des augmentations de capital, leur permettant d'entamer l'exercice 2025 les poches pleines. Il anticipe conséquemment un regain des volumes de transactions, dopé de surcroit par la faiblesse actuelle des taux d'intérêts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Nazisme: zones d'ombre dans les archives des banques, dit Perrenoud

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La commission Bergier avait été instituée pour faire la lumière sur l'affaire des fonds en déshérence et le rôle de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les archives bancaires et des avocats n'ont pas encore livré tous leurs secrets sur l'époque de la Seconde Guerre mondiale, estime l'ancien conseiller scientifique de la commission Bergier, Marc Perrenoud. Il appelle à les examiner à nouveau, notamment celles d'UBS.

"La commission Bergier a découvert tellement de documentation qu'on ne pouvait pas en faire le tour durant les cinq ans de notre mandat", allant de 1996-2001, explique l'historien dans un entretien diffusé mardi par Le Temps, après qu'une commission du Sénat américain a révélé que Credit Suisse a dissimulé des informations lors de précédentes investigations sur des comptes bancaires ayant appartenu à des nazis. "On était sous pression. L'arrêté fédéral était valable jusqu'au 31 décembre 2001".

Outre le manque de temps, M. Perrenoud pointe la collaboration des banques. "On soupçonnait dans certains cas [une] rétention [d'information], mais on n'en était pas informé et on n'en avait pas la preuve". La commission aurait pu envoyer des inspecteurs de police pour vérifier, ajoute-t-il, mais "il y avait le risque de destruction d'archives, comme en a attesté l'affaire Meili dans le cas UBS".

Travail "pas exhaustif" chez UBS

L'ancien gardien d'UBS Christoph Meili avait sauvé des archives importantes de la destruction en janvier 1997. Dans le cadre de l'affaire des fonds en déshérence, le Conseil fédéral avait édicté des dispositions garantissant l'accès des documents aux chercheurs des commissions Bergier et Volcker. Le décret précisait que les documents ne devaient pas être détruits ou rendus inaccessibles.

Marc Perrenoud relève également le fait que les banques ont remis des archives à la commission Bergier très tardivement. "Par exemple, UBS nous a transmis à la fin de nos travaux de nouvelles informations sur des clients. On s'est alors rendu compte que l'inventaire que l'on avait reçu en 1997 était notoirement incomplet", indique-t-il. "Il faudrait faire le travail dans les archives d'UBS; il n'a pas été exhaustif".

La commission indépendante d'experts, communément appelée commission Bergier, avait été instituée par le Conseil fédéral en décembre 1996 pour faire la lumière sur l'affaire des fonds en déshérence et le rôle de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a publié en mars 2002 un rapport final, ainsi que des dizaines d'études.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Soutien de CS aux nazis: zones d'ombre selon une enquête américaine

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Une commission du Sénat américain publie de nouvelles accusations de dissimulations de documents de l'époque nazie par CS (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Une enquête menée par une commission du Sénat américain a révélé que CS (Credit Suisse à l'époque) aurait dissimulé des informations lors de précédentes investigations sur des comptes bancaires ayant appartenu à des nazis à l'époque de la Seconde Guerre mondiale.

"Des dizaines de milliers de documents découverts à la suite de l'enquête de la commission (...) apportent de nouvelles preuves sur l'existence de détenteurs de comptes liés aux nazis, jusqu'alors inconnus ou seulement partiellement connus", a déclaré samedi dans un communiqué la commission du budget du Sénat.

"La banque n'a pas révélé l'existence de ces comptes lors d'enquêtes antérieures", menées notamment dans les années 1990, a ajouté la commission.

Ces révélations font suite aux découvertes de l'ancien procureur Neil Barofsky, nommé médiateur au CS en 2021. Barofsky avait été congédié par CS en 2022, après que la banque eut "fait pression (...) pour qu'il limite son enquête", a avancé la commission sénatoriale.

Réintégré

M. Barofsky a ensuite été réintégré en 2023 après le rachat de Credit Suisse par sa concurrente UBS.

L'équipe de M. Barofsky a découvert des archives qui ont permis d'identifier d'autres clients liés aux nazis, notamment un compte contrôlé par des officiers de haut rang de la SS, selon le Wall Street Journal.

CS "n'a pas toujours partagé les informations qu'elle détenait", a indiqué M. Barofsky dans une lettre envoyée à la commission sénatoriale mi-décembre et rendue publique samedi.

"Mon équipe a travaillé en étroite collaboration avec Credit Suisse pour s'assurer que toutes les parties pertinentes de ses archives qui subsistent soient incorporées dans l'enquête", a également précisé M. Barofsky.

UBS va collaborer

Contacté par l'AFP, UBS a déclaré s'être "engagé à contribuer à un recensement complet des anciens comptes liés aux nazis détenus auparavant dans les banques prédécesseurs de Credit Suisse".

La banque a indiqué fournir "toute l'assistance nécessaire" à Neil Barofsky "pour qu'il puisse continuer à jeter la lumière sur cette période tragique de l'histoire grâce à cette enquête".

L'enquête de la commission sénatoriale est toujours en cours.

En 1998, les banques suisses avaient accepté d'indemniser à hauteur de 1,25 milliard de dollars les juifs spoliés par les nazis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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