Une étude a évalué les effets de Papyrus sur la santé et les conditions de vie des personnes régularisées. Les résultats de Parchemins, c'est son nom, ont été présentés ce mercredi à l’Université de Genève.
La santé et les conditions de vie des sans-papiers s’améliorent-elles après leur régularisation ? C’est la question à laquelle l’étude Parchemins s’est proposée de répondre et dont les résultats étaient présentés mercredi à l’Uni Dufour à Genève. Parchemins a suivi près de 500 personnes entre 2017 et 2022 parmi celles qui ont été régularisées, via l’opération genevoise Papyrus.
L’étude pluridisciplinaire a réuni les regards croisés d’un médecin, un économiste et une sociologue. Le détail avec la Professeure en sociologie de Claudine Burton-Jeangros, co-responsable de Parchemins.
Claudine Burton-Jeangros
Professeure en sociologie - co-responsable de l'étude Parchemin
Claudine Burton-JeangrosProfesseure en sociologie - co-responsable de l'étude Parchemin
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Claudine Burton-JeangrosProfesseure en sociologie - co-responsable de l'étude Parchemin
Sortir de la clandestinité influence positivement la santé, selon le co-responsable de l’étude Parchemins Yves Jackson, médecin aux HUG et Professeur à la faculté de médecine.
Yves Jackson
Médecin au HUG et Professeur à la faculté de médecine - co-responsable de l'étude
Yves JacksonMédecin au HUG et Professeur à la faculté de médecine - co-responsable de l'étude
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Yves JacksonMédecin au HUG et Professeur à la faculté de médecine - co-responsable de l'étude
Les participants ont été vus une à deux fois par an, durant 5 ans. L’étude a été financée par le fonds national suisse.
Travail précaire
Les personnes régularisées existent enfin. Longtemps invisibles, elles devaient se cacher pour ne pas être expulsées du canton. Grâce à leur statut légal, leur permis de séjour, elles peuvent vivre librement. Mais leur travail reste précaire malgré tout.
Pour quelle raison ? Écoutez la réponse de la professeure en sociologie Claudine Burton-Jeangros.
Claudine Burton-Jeangros
Professeure en sociologie - co-responsable de l'étude Parchemins
Claudine Burton-JeangrosProfesseure en sociologie - co-responsable de l'étude Parchemins
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Claudine Burton-JeangrosProfesseure en sociologie - co-responsable de l'étude Parchemins
Claudia et Nancy
La difficulté de trouver un autre travail est confirmée par les participantes à l’étude. L'exemple de Claudia, brésilienne d’origine, qui réside en Suisse depuis 23 ans. Ecoutez son témoignage.
Claudia
participante à l'étude Parchemins
Claudiaparticipante à l'étude Parchemins
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Claudiaparticipante à l'étude Parchemins
Nancy aussi aurait rêvé de pouvoir changer d’emploi. Sans succès, même si elle reconnaît que la régularisation l’a libérée.
Nancy
participante à l'étude Parchemins
Nancyparticipante à l'étude Parchemins
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Nancyparticipante à l'étude Parchemins
Cette bolivienne d'origine a été régularisée en 2018. Elle réside depuis 16 ans en Suisse. Grâce à sa régularisation, elle peut voyager et visiter ses deux enfants majeurs restés au pays.
Nancy
participante à l'étude Parchemins
Nancyparticipante à l'étude Parchemins
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Nancyparticipante à l'étude Parchemins
Première mondiale
L'étude est pluridisciplinaire. Il était important d'avoir plusieurs regards. Professeur Yves Jackson.
Yves Jackson
Médecin au HUG et Professeur à la faculté de médecine - co-responsable de l'étude
Yves JacksonMédecin au HUG et Professeur à la faculté de médecine - co-responsable de l'étude
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Yves JacksonMédecin au HUG et Professeur à la faculté de médecine - co-responsable de l'étude
L'étude devrait avoir un retentissement européen voire mondial. C'est la première étude qui prend en compte plusieurs facteurs en parallèle.
En Ville de Genève, la rue de Carouge sera fermée au trafic individuel entre le rond-point de Plainpalais et la rue Jean-Violette dès le 7 avril pour travaux. Les canalisations et conduites en sous-sol ainsi que les rails du tram en surface vont être remis à neuf, avant le réaménagement complet de la rue.
Ce tronçon sera fermé jusqu'en février 2026, ont informé les trois maîtres d'ouvrage, à savoir la Ville de Genève, les Services industriels de Genève et les Transports publics genevois. Les travaux concerneront surtout le côté impair de la chaussée. Les trottoirs resteront ouverts, et l'accès aux bâtiments et commerces sera maintenu.
Le trafic individuel sera dévié, tandis que les transports publics circuleront jusqu'à l'été. Les trams seront ensuite remplacés par des navettes, afin de permettre les travaux sur le site du tram. La Ville de Genève, les SIG et les TPG précisent qu'ils travaillent de manière concertée et coordonnée pour mutualiser les coûts et optimiser la durée du chantier.
Lors de la seconde étape du chantier, de mars 2026 à août 2027, la rue de Carouge sera fermée jusqu'à la place des Augustins. La Ville de Genève va la piétonniser et la végétaliser afin de la rendre plus conviviale, d'améliorer les déplacements doux et de lutter contre les îlots de chaleur, rappelle-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Musée Ariana met en avant les talents des étudiants de l'Ecole supérieure de bande dessinée et d'illustration de Genève (ESBDI). L'institution genevoise expose les travaux de 25 d'entre eux du 6 au 27 avril. Chaque apprenti dessinateur a dû inventer une histoire, longue de trois planches, en s'inspirant d'un vitrail appartenant à la collection du musée.
Avant de s'attaquer, crayon en main, à leur récit, les étudiants se sont rendus au musée. Une visite qui leur a permis "de se plonger au préalable dans ce patrimoine exceptionnel couvrant une large période du Moyen-Age à nos jours", fait savoir le Musée Ariana dans un communiqué.
Outre l'exposition de ces planches de BD, ce partenariat entre le Musée Ariana et l'ESBDI débouche sur une publication, "à mi-chemin entre album de bande dessinée et livre d'art". Cette démarche "enrichit les regards sur ces pièces de la collection du musée d'une manière totalement inédite" et crée des passerelles entre deux domaines artistiques qui ont peu l'habitude de dialoguer.
"Histoire des vitraux. L'Ariana et la jeune bande dessinée" est le deuxième tome d'une série lancée par l'institution genevoise, dont la réputation repose notamment ses innombrables pièces de céramiques. Le premier tome était intitulé "Histoire d'objets". Il mettait en lumière la collection japonaise du musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le quartier de Belle-Terre à Thônex (GE) poursuit son développement avec le lancement des enquêtes publiques relatives aux Plans localisés de quartier (PLQ) de sa deuxième étape. Près de 1000 logements supplémentaires sont prévus lors de cette deuxième phase.
La mise à l'enquête publique est ouverte jusqu'au 28 avril, indiquent vendredi le Département du territoire et la Ville de Thônex dans un communiqué commun. Après analyse des observations, les projets de PLQ seront soumis pour avis au Conseil municipal. Une adoption par le Conseil d'Etat pourrait intervenir courant 2026.
La première phase, qui comprend près de 700 logements et 12'000 m2 d'activités ainsi qu'un groupe scolaire, a été livrée en 2021. Tous les appartements sont occupés, a précisé Pascal Uehlinger, conseiller administratif. Les espaces commerciaux ont aussi trouvé preneur, mais certains sont encore en cours d'aménagement.
La deuxième étape prévoit la réalisation d'environ 1000 logements supplémentaires ainsi que l'aménagement de 10'500 m2 d'activités. Une troisième et ultime étape sera ensuite lancée. Le quartier de Belle-Terre, qui comprendra au total près de 2600 logements, devrait être finalisé à l'horizon 2034.
Des maquettes permettent de visualiser les constructions prévues dans le cadre de la deuxième étape. Elles sont exposées à la salle des Métayers au coeur du quartier de Belle-Terre. Les porteurs du projet seront là pour répondre aux questions.
Ce nouveau quartier, dont le canton a fait une priorité en termes d'aménagement, a mis près de trente ans pour sortir de terre. Des années de négociations, ponctuées d'oppositions diverses, ont été nécessaires. Ce temps a finalement permis de redimensionner ce quartier où des barres de quinze étages étaient initialement prévues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La justice ne permet pas au canton de Genève de généraliser le 30 km/h sur les routes. Dans un arrêt rendu mercredi, le Tribunal administratif de première instance (TAPI) annule l'arrêté d'octobre 2022 tel que reconsidéré en décembre 2023.
"Le tribunal n'est pas en mesure de déterminer si les abaissements de la vitesse sur les près de 280 tronçons visés par l'arrêté sont proportionnés", écrit le TAPI, comme l'ont révélé jeudi Léman Bleu et la Tribune de Genève. En cause, le fait que le Département de la santé et des mobilités (DSM) n'a pas procédé aux expertises prévues par la loi fédérale sur la circulation routière.
La justice donne ainsi raison au policier qui avait poursuivi le combat après le retrait d'autres recours qui avaient été déposés contre l'arrêté de 2022, visant à lutter contre le bruit routier par un abaissement de la vitesse maximale autorisée sur 456 tronçons. Le conseiller d'Etat Pierre Maudet avait trouvé un consensus avec les quatre associations recourantes et publié un nouvel arrêté en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Conseil administratif de la Ville de Genève lance un vaste projet de numérisation de ses collections patrimoniales. Il sollicite un crédit de 15,8 millions de francs afin de numériser et mettre en ligne 71 collections et fonds, ce qui représente 630'000 objets et supports audio-visuels.
Ce projet se déploiera sur cinq ans. L'objectif est de garantir l'accessibilité et la préservation des collections et des fonds, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Cette initiative bénéficie aussi de financement de partenaires privés. Le Conseil municipal devra se prononcer sur cette demande de crédit.
Le projet vise à créer une plateforme de recherche afin de donner une plus grande visibilité et intelligibilité du patrimoine genevois, à l'échelle nationale et internationale. Cet accès unique et centralisé permettra au public et aux professionnels de consulter facilement les ressources numérisées.
La numérisation et la mise en ligne des 630'000 unités matérielles représentent 4,2 millions de fichiers numérisés et 6295 heures de films ou d'enregistrements sonores. Il s'agit notamment d'archives, de supports photographiques, de manuscrits, d'objets muséaux, de céramiques, de collections botaniques, audiovisuelles et phonogrammes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats