Le chiffre d'affaires du géant français de l'agroalimentaire Danone a progressé de 0,8% au premier trimestre, à 6,84 milliards d'euros, alors même que le groupe s'est délesté de deux marques de produits laitiers bio aux Etats-Unis qui pesaient lourd dans ses ventes.
En excluant les effets liés à la cession de Horizon Organic et Wallaby finalisée en avril 2024 et aux taux de change surtout en Amérique latine et en Turquie, le chiffre d'affaires progresse de 4,3% en données comparables, a indiqué mercredi le groupe dans un communiqué.
Ce résultat illustre selon le directeur général Antoine de Saint-Affrique, cité dans le texte, les "qualités d'exécution et la pertinence de notre portefeuille de produits axés sur la santé".
Sous sa houlette, Danone a cédé des activités qui représentaient environ 10% de son chiffre d'affaires pour se recentrer sur les produits les plus rentables.
Aucun montant n'a été communiqué pour la vente de Horizon Organic et Wallaby mais, en 2022, les deux marques représentaient environ 3% des ventes annuelles de Danone, soit un peu plus de 800 millions sur 27,6 milliards cette année-là.
La maison mère des yaourts Activia ou Alpro, des eaux Evian et des petits pots Blédina met en avant une hausse des volumes vendus dans ses trois catégories de produits à travers le monde - les produits laitiers et végétaux (3,38 milliards de chiffre d'affaires), la nutrition spécialisée (2,30 milliards) et les eaux (1,15 milliard).
Mais les prix ont globalement plus contribué à la croissance du chiffre d'affaires que les volumes sur le trimestre. La situation est toutefois contrastée selon les régions.
Le directeur financier, Juergen Esser, s'est félicité auprès de l'AFP d'un "très bon démarrage de l'année dans un environnement qui n'est pas facile", notamment pour le moral des consommateurs. Cela prouve, selon lui, le bon positionnement du groupe sur les produits axés sur la santé, qui résistent à cette tendance.
"L'environnement volatil qu'on observe aujourd'hui peut créer des opportunités pour investir dans la croissance organique et externe avec des acquisitions", a-t-il ajouté.
Danone est peu inquiet de l'impact de potentiel droits de douane américains supplémentaires, puisque la grande majorité des produits qu'il vend, "surtout aux Etats-Unis", est sourcée localement, a expliqué Juergen Esser.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Marthe Hire
3 novembre 2018 à 15 h 02 min
Bon c'est vrai que je ne suis pas une fan de Me Romain Jordan ni des autres m'as-tu-vu du barreau genevois qui n'ont pas les moyens de la publicité dont ils parent leur ego en venant parader chez vous.
Mais bon: ça suffit, les habituelles approximations juridiques à la Pascal Ritz ou Romain Jordan !
NON une peine pécuniaire (en jours-amende) N'EST PAS une amende ! C'est une énormité juridique qu'un étudiant de première année ne commettrait pas.
De grâce demandez des avis de droit à des avocats qui savent de quoi ils parlent...
Il s'agit de termes qui ont un sens: une amende est une peine applicable à des contravention, en particulier, une peine pécuniaire est une nouveauté du droit suisse applicable aux délits et aux crimes comme (minimales) peine destinées à remplacer les courtes peines de prison. La notion de jours-amende ne doit par conséquent pas être confondue avec une amende. Le régime, les recours, les montants, les faits concernés, etc. et non tout ça n'est pas la même chose !
Notons encore que ce n'est pas la seule imprécision de votre intervenant... Il aurait pu par exemple préciser que la Cour des comptes a L'OBLIGATION de dénoncer au Procureur général si la commission d'un délit ou d'un crime était parvenue à sa connaissance et que la prudence s'impose peut-être un peu par rapport à ce qu'on avance au micro, surtout quand il laisse entendre que l'infraction aurait été commise.
Enfin, il indique "être un spécialiste" en droit administratif notamment. C'est une appellation mensongère que les avocats suisses n'ont pas le droit d'utiliser. Soit on dispose d'une spécialisation FSA (ce qui n'est pas le cas de Me Jordan, la FSA n'ayant même pas encore créé de spécialisation en droit administratif: https://www.sav-fsa.ch/fr/anwaltssuche/fachanwalt-fachanwaeltin-sav.html), soit on commet un délit à la Loi contre la concurrence déloyale en le prétendant faussement. A nouveau, les mots sont importants: "domaine d'activité" (toléré) n'est pas "spécialisation". Demandez à ceux qui ont fait une spécialisation FSA si la différence relève du détail...
Me Jordan se dit également spécialiste du droit des animaux. Question cabots, rien à dire : c'est une icône.