Le géant américain de la tech Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle (IA) développé par la start-up chinoise Butterfly Effect à Singapour, à l'heure où s'exacerbe la rivalité technologique entre Pékin et Washington.
Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg (Facebook, Instagram, WhatsApp) résolument tourné vers l'IA, et pourrait l'aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.
"Manus a développé l'un des agents autonomes polyvalents les plus performants (...). Nous continuerons d'exploiter et de commercialiser le service Manus, et nous l'intégrerons également à nos produits", a annoncé Meta dans un communiqué daté de lundi.
"Il ne s'agit pas d'une simple acquisition. C'est la confirmation que l'avenir que nous construisons est bien réel, et qu'il arrive plus vite que prévu : l'ère de l'IA qui ne se contente pas de parler, mais qui agit, crée et innove, ne fait que commencer", a réagi Xiao Hong, directeur général de Manus, sur X.
"Et maintenant, nous allons pouvoir la développer à une échelle que nous n'aurions jamais imaginée" en s'appuyant sur les plateformes de Meta, a-t-il assuré.
Manus avait été lancé en mars dernier par la start-up pékinoise Butterfly Effect Technology. Accessible sur invitation à destination des entreprises, il avait rapidement suscité l'engouement.
Manus est un agent IA et, à ce titre, ne joue pas dans la même cour que les assistants conversationnels du chinois DeepSeek ou de l'américain OpenAI (ChatGPT). Ces derniers fournissent des réponses à des requêtes via une interface de discussion, alors que Manus, lui, est conçu comme capable d'exécuter des tâches en autonomie "de bout en bout": tri de CV, réservations de voyages...
Manus est "capable d'exécuter de manière indépendante des tâches complexes telles que les études de marché, la programmation et l'analyse de données", confirme Meta.
"Nous continuerons à vendre et à exploiter notre service d'abonnement via notre application et notre site web. L'entreprise continuera d'opérer depuis Singapour", souligne Manus. L'agent IA revendique "des millions d'utilisateurs dans le monde entier".
Cette année, Butterfly Effect avait confirmé à la presse avoir officiellement relocalisé son siège de Pékin à Singapour en juin. Il est désormais valorisé selon Bloomberg à 500 millions de dollars, suite à une levée de fonds sous la houlette de la société de capital-risque américaine Benchmark.
Cette acquisition intervient alors que les Washington et Pékin rivalisent pour l'emporter dans la course à l'IA, les Etats-Unis ayant restreint les exportations de puces avancées vers la Chine dans le but affiché de freiner ses avancées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Marc C.
29 mai 2018 à 12 h 30 min
Bonjour,
Non seulement ce monsieur, de surcroit gérant de fortune, n'a rien compris sur le fonctionnement de notre système monétaire et financier, mais en plus il dit n'importe quoi sur l'initiative monnaie pleine, juste pour défendre son pré carré.
Pathétique.
Ronny Moser
29 mai 2018 à 23 h 58 min
C'est complètement faux ce que dit "l'expert" Olivier Rigot dans l'émission :
- Avec Monnaie pleine (MP), ce seront toujours les banques qui feront les crédits (ainsi que tous les services et prestations comme aujourd'hui), mais avec de l'argent que la BNS a crée auparavant. L'initiative MP (IMP) va donc dissocier les pouvoirs (qui fortifie notre démocratie et la souveraineté de la Suisse) : création monétaire auprès de la BNS, et octroi des crédits chez les banques commerciales. Ce seront donc bien les banques commerciales qui portent le risque d'un crédit octroyé, et non la BNS.
- Jusqu'à 1999, le système financier en Suisse fonctionnait comme un système "Monnaie pleine". Est-ce que le système a bien fonctionné ou pas ? Avec la révision de la constitution fédérale en 1999, la précision «et de toute autre monnaie fiduciaire» a disparu de l'art. 99 de la constitution. Depuis, le système financier se trouve dans une impasse. S'en suit la crise de 2008.
- La BNS prend le pouvoir sur la création monétaire, et non sur l'économie suisse.
- Les opposants veulent sauver les banques, tandis que l'IMP veut sécuriser notre argent.
OUI à la Monnaie pleine !
Stephane N.
6 juin 2018 à 14 h 51 min
Les Banques, elle, travaillent en Monnaie-Pleine ! ils sont pas fou, les risques sont laissé au contribuable ... changeons cette imposture avec un oui à Monnaie-Pleine.