Rejoignez-nous

International

Bombardements israéliens dans la bande de Gaza

Publié

,

le

Des déplacés de l'est de Khan Younès dormaient dans la rue à même le sol, selon des témoins. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a bombardé mardi la bande de Gaza. Cette attaque intervient après des ordres d'évacuation ayant contraint des centaines d'habitants à fuir de nouveau plusieurs secteurs du sud du territoire palestinien dévasté par près de neuf mois de guerre.

Victimes de bombardements israéliens à Khan Younès et Rafah (sud de la bande de Gaza), huit personnes sont mortes et plus d'une trentaine de blessés sont arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, ont rapporté des soignants du Croissant-Rouge palestinien ainsi qu'une source médicale au sein de l'établissement de santé.

Un journaliste de l'AFP et des témoins ont fait état d'une multitude de frappes israéliennes mardi matin contre Khan Younès et ses environs. L'armée israélienne a pour sa part indiqué que ses opérations se poursuivaient à Choujaïya (nord), Rafah et dans le centre de Gaza, après avoir ordonné lundi une nouvelle évacuation de secteurs du sud du territoire, où des centaines de milliers de Palestiniens avaient déjà dû fuir les combats il y a plusieurs semaines.

Des témoins ont raconté que de nombreux habitants avaient quitté ces secteurs, et que des déplacés de l'est de Khan Younès, parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, dormaient dans la rue à même le sol.

"Combat difficile"

Des images de l'AFP ont montré des familles de déplacés fuyant une nouvelle fois au milieu des ruines à Khan Younès, à pied ou entassées sur des remorques. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a reconnu dimanche que l'armée livrait un "combat difficile" dans la bande de Gaza, près de neuf mois après le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre.

"Nous progressons vers la fin de la phase d'élimination de l'armée terroriste du Hamas", a-t-il toutefois déclaré lundi, après avoir affirmé il y a plus d'une semaine que la phase "intense" de la guerre touchait à sa fin.

"Nous avons entendu les Israéliens parler d'une baisse significative de leurs opérations dans la bande de Gaza. Cela reste à voir", a réagi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Après avoir lancé une offensive terrestre le 27 octobre dans le nord du territoire palestinien, l'armée israélienne s'est progressivement dirigée vers le sud, ordonnant à la population d'évacuer les zones visées.

Le 7 mai, elle avait lancé une opération terrestre à Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte, alors présentée comme l'ultime étape de la guerre contre le mouvement islamiste, poussant un million de Palestiniens à la fuite, selon l'ONU. Mais ces dernières semaines, les combats ont à nouveau gagné en intensité dans plusieurs régions que l'armée avait dit contrôler, notamment dans le nord, tandis que l'offensive se poursuit à Rafah.

"Pas d'endroit où rester"

Les nouveaux ordres d'évacuation de plusieurs secteurs du sud du territoire sont intervenus quelques heures après la revendication lundi de tirs de roquettes vers Israël par le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien. L'armée a indiqué mardi avoir visé l'origine des tirs de la veille, dans les environs de Khan Younès. Un entrepôt d'armes, des centres opérationnels et d'autres "infrastructures terroristes" ont été ciblés, selon la même source.

Dans le nord, l'armée israélienne a poursuivi mardi ses opérations lancées le 27 juin à Choujaïya, un quartier de l'est de la ville de Gaza où elle dit avoir éliminé de "nombreux terroristes". Un correspondant de l'AFP a fait état mardi de nouveaux bombardements sur ce quartier, ainsi que sur celui de Zeitoun également à Gaza-ville.

Entre 60'000 et 80'000 personnes, selon l'ONU, ont fui ces derniers jours l'est et le nord-est de la ville de Gaza. "Nous avons fui Choujaïya. La situation est très difficile. Nous n'avons pas d'endroit où rester. Nous continuons de chercher de l'eau, mais on n'en trouve pas", a raconté un Palestinien ayant trouvé refuge dans l'ouest de la ville de Gaza.

Accusations de "torture"

Lundi, des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville, Mohammed Abou Salmiya, ont été libérés par Israël et transférés vers des hôpitaux de Gaza, selon une source médicale. M. Salmiya a affirmé avoir été soumis "à de sévères tortures" pendant ses sept mois de détention.

En Israël, M. Netanyahu a dénoncé cette libération comme une "grave erreur", estimant que "la place de cet homme, sous la responsabilité duquel nos otages ont été tués et retenus, est en prison", le Shin Beth (Sécurité intérieure) invoquant un moyen "de libérer des places" dans les prisons.

L'attaque du Hamas le 7 octobre a entraîné la mort de 1195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 37'900 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas. La guerre a provoqué des déplacements massifs de population et une catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza assiégée, où l'eau et la nourriture manquent. Des milliers d'enfants souffrent de malnutrition, selon l'Organisation mondiale de la santé.

M. Netanyahu affirme vouloir poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, et la libération des otages. Au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, le Hamas réclame, lui, un cessez-le-feu définitif et un retrait israélien du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Les Tokyoïtes votent pour la mairie: deux femmes en lice

Publié

le

Les sondages donnent la conservatrice Yuriko Koike, en tête, pour effectuer un troisième mandat, de quatre ans. (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Les habitants de Tokyo ont commencé à voter dimanche pour élire leur gouverneur (maire), avec deux femmes comme principales candidates, la conservatrice sortante Yuriko Koike et Renho, une figure de l'opposition, dans un paysage politique dominé par les hommes.

Le Japon n'a jamais eu de femme Premier ministre et la grande majorité des députés sont des hommes, mais la capitale japonaise, qui représente un dixième de la population du pays et pèse pour un cinquième de son économie, est dirigée depuis 2016 par Mme Koike, une ancienne présentatrice de télévision de 71 ans.

Les sondages donnent la conservatrice, qui fut ministre de la Défense et de l'Environnement, en tête, pour effectuer un troisième mandat, de quatre ans.

Yuriko Koike était à la tête de la métropole pendant les Jeux olympiques de Tokyo-2020, qui ont eu lieu en 2021, et avait passé le drapeau olympique à Anne Hidalgo, la maire de Paris lors de la cérémonie de clôture.

Son élection serait bienvenue pour le Parti libéral-démocrate au pouvoir, via l'impopulaire Premier ministre Fumio Kishida, qui soutient Mme Koike. Des élections nationales sont prévues au Japon fin 2025.

Ce scrutin intervient dans un contexte d'inquiétude sur la démographie. Le taux national de fécondité a atteint l'an dernier un nouveau plus bas à 1,2 enfant par femme en moyenne, et ce chiffre est encore plus bas à Tokyo, avec un taux de 0,99.

Yuriko Koike et sa rivale, Renho, qui ne porte qu'un nom et est soutenue par les principaux partis d'opposition du Japon, se sont toutes deux engagées à accroître l'aide à l'éducation des enfants, Mme Koike promettant de subventionner les péridurales.

"Après avoir eu leur premier enfant, j'entends certaines dire qu'elles ne veulent plus jamais ressentir cette douleur", a affirmé Mme Koike, selon les médias locaux.

"Je veux que les gens considèrent l'accouchement et l'éducation des enfants comme un bonheur et non comme un risque". "Je mettrai en oeuvre de véritables mesures de fertilité à long terme", a déclaré Renho, promettant aussi des réformes fiscales transparentes.

Le candidat indépendant Shinji Ishimaru, un ancien banquier de 41 ans, pourrait faire figure d'outsider dans la course, selon de récents sondages.

Un nombre record de 56 candidatures ont été enregistrées pour cette élection, dont beaucoup sont fantaisistes. Un candidat déguisé en "Joker" appelle à la légalisation de la polygamie, tandis que d'autres font campagne pour plus de golf, de poker ou simplement pour se faire de la publicité.

Les médias locaux estiment que le taux de participation pourrait être supérieur à celui de 2020, au vu d'une hausse de 20% des votes anticipés par rapport au dernier scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Euro 2024

Euro 2024: les Pays-Bas dans le dernier carré

Publié

le

L'égalisation signée De Vrij (à gauche) (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Les Pays-Bas ont décroché leur place pour le dernier carré de l'Euro 2024. A Berlin, ils ont battu la Turquie 2-1 après avoir été menés à la pause. Ils affronteront l'Angleterre en demi-finale.

Malgré l'impressionnant soutien de ses fans, les Turcs n'ont pas tenu la distance après avoir dominé de belle manière la première période. Le défenseur Akaydin avait ouvert le score de la tête à la 33e sur une merveille de centre d'Arda Güler. Le jeune prodige du Real Madrid a une fois encore démontré toute l'étendue de son talent.

Méconnaissables avant la pause, lents et sans inspiration, les Oranje sont revenus métamorphosés. L'entrée en jeu en pointe du géant Weghorst a changé la donne. Les Turcs ont été mis davantage sois pression et ils ont reculé tant et plus. A force de plier, leur défense a fini par craquer.

De Vrij a égalisé de la tête sur un centre de Depay (70e) avant qu'un autogoal de Müldür, sous pression de Gakpo, ne donne l'avantage aux hommes de Ronald Koeman. Ils ont tenu bon ensuite, malgré quelques frayeurs dans les dernières minutes, quand la Turquie a tout essayé pour tenter d'égaliser.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Euro 2024

Murat Yakin: une immense déception et un avenir incertain

Publié

le

Murat Yakin tente de consoler Manuel Akanji. (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

"Je suis triste pour les joueurs. Pour le pays. Une telle défaite fait très mal !" Murat Yakin était très marqué à l'heure de se présenter devant la presse.

"Nous sortons du tournoi sans avoir perdu un seul match après avoir pourtant affronté l'Allemagne, l'Italie et l'Angleterre. Nous pouvons regarder notre tournoi avec une légitime fierté. Diriger une telle équipe est un honneur, dit-il sans s'aventurer sur le terrain de la reconduction ou non de son contrat qui s'est achevé samedi soir. On verra bien ce que l'avenir nous réserve. Mais l'équipe de Suisse demeure ma priorité. Des discussions vont s'ouvrir ces prochains jours.". Alors, wait and see pour reprendre une expression des vainqueurs du jour.

"Manuel Akanji a voulu prendre la responsabilité d'ouvrir la séance pour nous. Il est normal qu'un joueur de sa trempe s'avance ainsi, poursuit-il. Je ne peux pas lui adresser le moindre reproche. Comme il est très dur de trouver les bons mots pour le consoler. Je lui ai seulement remercié pour ses performances, pour la manière avec laquelle il a tenu son rôle de leader."

S'il nourrit des regrets, ils ne viennent pas de cette séance de tirs au but mal embarquée après avoir perdu le tirage au sort pour le choix du terrain - Les Suisses ont tiré en face du kop anglais - et pour l'ordre des tireurs. "Non, je regrette surtout une défense trop friable sur l'égalisation des Anglais. Et les occasions que nous avons galvaudées en toute fin des prolongations, précise le Bâlois. Mais je retiens au final une certitude: la Suisse est désormais armée pour rivaliser avec les toutes grandes équipes. Nous avons trouvé dans notre jeu un équilibre rare"

"Le football peut être cruel, glisse pour sa part Dan Ndoye. C’est dur d’accepter une telle défaite. Nous avions vraiment les moyens d’aller plus loin dans cet Euro. Je crois que nous avons pris date pour l’avenir. Sur un plan personnel, j’ignore si cet Euro sera le grand tournant de ma carrière. Je me suis avant tout efforcé d’aider l’équipe."

Granit Xkaka a joué blessé

"Manuel Akanji ne doit rien se reprocher, lâche pour sa part Granit Xhaka. Il faut avoir de la chance lors d’une séance de tirs au but. Elle ne fut pas de notre côté ce soir. Cette défaite fait vraiment mal. J’ai l’impression que nous avons davantage gêné les Anglais qu’ils nous ont gênés. Nous avons vraiment livré un grand tournoi. Sur un plan personnel, j’ai dû serrer les dents lors de ce quart de finale. L’IRM passée lundi avait relevé une lésion musculaire à l’adducteur. Mais il était hors de question que je ne joue pas ce match."

Sur le terrain, le capitaine aura, une fois de plus, livré la marchandise pour le dernier match d'une saison qui restera comme la plus aboutie de sa formidable carrière. "Il n'était vraiment pas à 100 % aujourd'hui, confirme Murat Yakin. Il était déjà touché face à l'Italie. Mais Granit a malgré tout pu guider l'équipe."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Manifestation à Barcelone contre le tourisme de masse

Publié

le

Les détracteurs du surtourisme à Barcelone dénoncent principalement son effet sur le prix du logement. (© KEYSTONE/EPA/TONI ALBIR)

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Barcelone contre le surtourisme. La capitale de la Catalogne accueille chaque année des milliers de visiteurs et la colère monte en Espagne, deuxième destination touristique mondiale.

Sous le mot d'ordre: "Ca suffit! Mettons des limites au tourisme", quelque 2800 manifestants, selon la police, ont défilé pour exiger un changement de modèle économique pour la ville, la plus visitée du pays.

"Nous n'avons rien contre le tourisme, mais contre l'excès de tourisme, si, parce qu'il rend la ville invivable", explique Jordi Guiu, sociologue barcelonais de 70 ans.

Derrière une banderole "réduisez le tourisme maintenant !", les manifestants ont défilé en scandant des slogans tels que "les touristes hors de nos quartiers", s'arrêtant devant certains hôtels à la surprise des visiteurs.

Loyers et commerces touchés

Les détracteurs du surtourisme dénoncent principalement son effet sur le prix du logement - les loyers ont augmenté de 68% au cours de la dernière décennie, selon la mairie de Barcelone -, mais aussi ses conséquences délétères sur les commerces locaux, l'environnement ou les conditions de travail des employés locaux.

"Les commerces du quotidien ferment pour laisser place à un modèle commercial qui ne correspond pas aux besoins du quartier. Les gens (...) ne peuvent pas payer les loyers, ils doivent partir", se plaint Isa Miralles, musicienne de 35 ans qui vit dans le quartier de la Barceloneta.

Barcelone a accueilli l'année dernière plus de 12 millions de touristes, selon la municipalité.

Pour faciliter l'accès au logement des habitants, la mairie a récemment annoncé vouloir mettre un terme à la location d'appartements touristiques d'ici à 2029.

Des îles Baléares aux Canaries en passant par les grandes villes touristiques d'Andalousie comme Malaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne.

Deuxième destination touristique mondiale derrière la France, l'Espagne a accueilli l'an dernier un record de 85,1 millions de visiteurs étrangers.

La région la plus visitée a été la Catalogne avec 18 millions de visiteurs, suivi des îles Baléares (14,4 millions) et les îles Canaries (13,9 millions).

Le tourisme en Espagne représente 12,8% du PIB et concentre 12,6% des emplois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Euro 2024

Angleterre - Suisse: l'histoire se répète...

Publié

le

Toute la détresse de Manuel Akanji après son penalty raté. (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le rêve est passé pour la Suisse. Comme il y a trois ans, elle a été éliminée en quart de finale de l'Euro à l’issue de la séance des tirs au but remportée 5-3 par l’Angleterre à Düsseldorf.

Manuel Akanji a été le seul ne pas transformer son penalty. Premier frappeur de l’équipe de Suisse, le Zurichois a armé un tir qui manquait tout de même de conviction pour permettre à Jordan Pickford de réaliser l’arrêt décisif. Pour sa part, Yann Sommer ne s'est pas transformé en Super Héros pour permettre à ses couleurs de revenir dans cette séance.

Davantage encore qu’à St. Petersburg il y a trois ans face à l’Espagne, la Suisse peut nourrir une montagne de regrets. C’est elle, en effet, qui a signé le 1-0 à la 75e minute par Breel Embolo. Mais l’égalisation anglaise devait tomber cinq minutes plus tard alors que l’on croyait les Three Lions au tapis pour le compte. Et dans la seconde prolongation, la Suisse a bénéficié de deux chances pour forcer la décision grâce à l’entrée de Xherdan Shaqiri qui ne fut pas loin de ressembler au coup du siècle...

Une fastidieuse partie d'échecs

A la pause, la Suisse, avec le même onze de départ que contre l'Italie une semaine plus tôt, était menée aux points. Mais fort heureusement, le score n’avait pas bougé lors d’une première période très fermée sans aucune véritable occasion pour l’une des deux équipes. Face au 3-4-2-1 adverse qui voyait Phil Foden se tenir le plus souvent sur la droite, les Suisses ont accepté de subir de longues séquences de possession. Mais malgré les difficultés rencontrées par Michel Aebischer dans son marquage sur Bukayo Saka, les Anglais ne sont jamais parvenus à inquiéter Yann Sommer. Dans le dos du portier, le kop suisse n’a, ainsi, pas frissonné une seule fois de peur, de voir son équipe concéder l’ouverture du score.

L’impression que l’équipe qui inscrira le 1-0 aura match gagné grandissait au fil des minutes. Les deux équipes n’accordaient aucun espace. Dans son expression offensive, la Suisse existait seulement par une accélération de Dan Ndoye et par un centre de Ruben Vargas. Mais comme Yann Sommer, Jordan Pickford n’avait pas eu un arrêt à effectuer dans cette première mi-temps qui a ressemblé à une fastidieuse partie d’échecs.

Deux buts en cinq minutes

A la 64e minute alors que la Suisse commençait à éteindre gentiment les Anglais, Murat Yakin arrêtait un choix fort. Il lançait Silvan Widmer et Steven Zuber pour Fabian Rieder et Vargas. Avec l’introduction de Widmer, Ndoye pouvait évoluer un cran plus haut. Le temps de bousculer des Three Lions devenus agneaux était venu. Murat Yakin avait vu juste une fois de plus puisque Dan Ndoye a été ô combien décisif sur l'ouverture du score de la 75e minute. Servi par Fabian Schär, le Vaudois armait un centre-tir que Breel Embolo pouvait dévier victorieusement.

Le 15e but en sélection du Bâlois aurait dû, dans un monde idéal, sceller ce quart de finale. Mais à la 80e, Saka réveillait l'Angleterre avec une frappe enroulée qui ne laissait aucune chance à Sommer. Sur cette action, Aebischer a trop tardé pour sortir sur le joueur d'Arsenal.

Sommer décisif

Dans la première prolongation qui a vu les débuts dans cet Euro de Denis Zakaria, qui a relayé Ndoye à la 98e, Sommer a rappelé pourquoi il était bien l’un des meilleurs gardiens au monde. Sa parade sur la frappe de Declan Rice à la 95e fut magnifique. Décisive surtout.

Dans la seconde prolongation, l’introduction de Xherdan Shaqiri pour Embolo à la 119e fut saluée par l’immense clameur du kop suisse, tout heureux de revoir sur la pelouse l’homme providentiel, qui a d'ailleurs failli marquer sur un corner direct à la 117e avant d'offrir à Zeki Amdouni, qui venait d'entrer, l'ultime occasion de ce quart de finale. Dans le camp adverse, Harry Kane et Foden étaient remplacés alors que Jude Bellingham ne semblait plus jouer que sur une jambe. Les feux repassaient un peu au vert pour la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture