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Brésil: record de feux de forêt de janvier à avril

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Les feux de forêt en Amazonie sont souvent boutés par les acteurs de l'agro-négoce mais ils se multiplient aussi sous l'effet de la sécheresse liée au changement climatique (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

Le Brésil a enregistré un record de feux de forêt de janvier à avril, avec plus de 17'000 foyers d'incendie identifiés, plus de la moitié en Amazonie. Cette évolution constitue un revers pour le président de gauche Lula.

Si les feux sont l'une des techniques utilisées par les acteurs de l'agro-négoce pratiquant la déforestation illégale, le ministère brésilien de l'Environnement a souligné l'impact du "changement climatique" et des épisodes de sécheresse qu'il engendre.

Au total, 17'182 foyers d'incendie de végétation ont été recensés lors des quatre premiers mois de l'année, une augmentation de 81% par rapport à la même période de 2023, selon les images des satellites de l'Institut brésilien de recherches spatiales (INPE) disponibles jeudi.

Le Brésil n'avait jamais enregistré autant de feux de forêts pour cette période depuis que ces données ont commencé à être compilées, en 1998. Le record précédent datait de 2003, quand 16'888 foyers avaient été enregistrés lors des quatre premiers mois de l'année.

Dans l'Amazonie brésilienne, qui abrite plus de 60% de la plus grande forêt tropicale de la planète, l'INPE a comptabilisé 8977 foyers de janvier à avril, au plus haut depuis 2016. Cela représente une augmentation de 153% par rapport à la même période de l'année dernière.

La deuxième zone la plus touchée est le Cerrado, savane riche en diversité située au sud de l'Amazonie, avec 4575 foyers (+43% par rapport à janvier-avril 2023).

Alarmant

Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva est parvenu à réduire de moitié la déforestation en Amazonie lors de sa première année de mandat, en 2023, alors qu'elle avait bondi sous son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Mais la situation des feux de forêt reste alarmante.

"Les feux de forêt au Brésil et dans d'autres pays de la région, comme le Chili et la Colombie, ont été intensifiés par le changement climatique et par l'une des versions les plus fortes de l'histoire (du phénomène) El Niño, qui a provoqué une longue sécheresse dans de nombreuses zones d'Amazonie en 2023", a affirmé le ministère brésilien de l'Environnement dans un communiqué.

"L'augmentation des températures ces derniers mois a provoqué des changements, comme l'avancée du feu dans des zones de végétation natives", a ajouté le ministère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jelena Ostapenko déclasse la no 1 mondiale

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Toute la rage de vaincre de Jelena Ostapenko. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Rien n’a arrêté Jelena Ostapenko (WTA 24) au WTA 500 de Stuttgart. Après son succès contre la no 2 mondiale Iga Swiatek vendredi, la Lettone a battu en finale la no 1 mondiale Aryna Sabalenka.

Elle s’est imposée 6-4 6-1 devant la Bélarusse pour cueillir son neuvième titre, son premier sur terre battue depuis son sacre à Roland-Garros en 2017 qui avait passé, faut-il le rappeler, par un succès en demi-finale face à Timea Bacsinszky. Elle est devenue à Stuttgart la neuvième joueuse à battre dans le même tournoi Iga Swiatek et Aryna Sabalenka, la première à réussir cet enchaînement sur terre battue.

Titrée au début du mois à Miami, Aryna Sabalenka s’incline pour une quatrième fois déjà en finale de ce tournoi de Stuttgart. Elle menait pourtant 3-0 dans ses face-à-face contre Jelena Ostapenko avant cette finale du lundi de Pâques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un "tic-tac" atomique dans l'espace pour tester l'effet Einstein

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La fusée Falcon 9 de SpaceX s'est envolée lundi de Cap Canaveral. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

L'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé lundi l'ensemble d'horloges atomiques ACES. Celui-ci doit s'arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) pour y mesurer l'effet de la gravité sur l'écoulement du temps. La Suisse a participé à cette aventure.

La fusée Falcon 9 de Space X, embarquant ACES, a décollé lundi à 10h15 (suisses) depuis Cap Canaveral en Floride. Direction l'ISS, à 400 km d'altitude, où un bras robotique le positionnera à l'extérieur de la station sur le module Columbus. Il y restera 30 mois pour collecter des données des horloges.

Présent dans "toutes les équations de physique", le temps est essentiel au fonctionnement des ordinateurs ou encore des systèmes de géolocalisation par satellite, a rappelé Simon Weinberg, chef du projet ACES à l'ESA, en amont du lancement.

Le bouleversement d'Einstein

Or, en 1915, Albert Einstein a bouleversé notre vision du temps, jusque-là considéré comme universel et absolu. Dans sa théorie de la relativité générale, il a prédit que le temps n'était pas le même partout et ralentissait à proximité d'un objet massif.

Sur Terre, le temps passe ainsi plus vite au sommet de la Tour Eiffel qu'à sa base, mais cet "effet Einstein" est infinitésimal. Il devient en revanche perceptible quand on s'éloigne dans l'espace.

En orbite à 20'000 km d'altitude, les horloges atomiques des satellites de géolocalisation avancent par exemple de 40 microsecondes chaque jour par rapport à celles positionnées sur Terre.

L'objectif de la mission européenne est d'améliorer la mesure de ce "décalage gravitationnel" de deux décimales, pour atteindre une précision d'un millionième, grâce aux deux horloges atomiques de l'ensemble ACES.

Instrument suisse

La première, l'instrument SHM (Space Hydrogen Maser), a été fabriqué en Suisse par Safran Time Technologies à Neuchâtel. Il s'agit d'un maser à hydrogène actif, un dispositif qui utilise des atomes d'hydrogène pour donner l'heure, a indiqué le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), dont la cheffe Martina Hirayama devait assister au lanceme.

Un maser est un dispositif permettant d'émettre un faisceau cohérent de micro-ondes, utilisé notamment dans le but d'obtenir la fréquence de référence dans les horloges atomiques. Son fonctionnement ressemble à celui des masers passifs utilisés à bord des satellites Galileo, mais en dix fois plus stable.

Le signal de l'horloge ACES combinera la stabilité de SHM sur une période d'une heure avec la stabilité et la précision à long terme de la seconde horloge, PHARAO, conçue par le Centre national d'études spatiales français (CNES). Ensemble, ces deux horloges permettent de donner l'heure avec une précision d'une seconde sur 300 millions d'années.

Proche du zéro absolu

PHARAO est un tube à ultravide dans lequel des atomes seront refroidis par laser à une température proche du zéro absolu (-273°C). Immobilisés par le froid et en situation d'impesanteur, leurs vibrations à une fréquence particulière seront comptées avec davantage de précision que sur Terre.

Depuis 1967 en effet, la seconde n'est plus définie en fonction de la rotation terrestre, mais comme le "tic-tac" régulier d'un atome. Elle correspond à 9'192'631'770 périodes d'une onde électromagnétique émise par un atome de Césium 133 qui change d'état d'énergie.

PHARAO fonctionnera comme un "diapason" reproduisant la définition de la seconde, a expliqué à la presse Philippe Laurent, responsable des activités ACES/PHARAO à l'Observatoire de Paris. Au final, elle ne dérivera que d'une seconde tous les 300 millions d'années. Une prouesse technologique qui a demandé plus de 30 ans de travail, émaillés de nombreux retards et difficultés.

Des horloges optiques - qui utilisent de plus hautes fréquences et sont 100 fois plus précises - ont certes entretemps vu le jour sur Terre. Si cette nouvelle génération va "surpasser les horloges atomiques dans le futur", cela reste une technologie "encore relativement jeune" et "aucune n'a été mis en orbite", a souligné M. Weinberg, selon qui ACES est "unique".

Son signal sera transmis au sol par un lien micro-ondes. Sur Terre, neuf terminaux (en Europe, en Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis) vont le comparer au temps mesuré par leurs propres horloges.

"Nouvelle fenêtre"

Les différences vont être analysées pour "déterminer si le résultat est en accord avec les prédictions de la théorie de la relativité", détaille M. Laurent. Dans le cas inverse, "une nouvelle fenêtre s'ouvrira dans le monde de la physique". Qui devra effectuer des ajustements pour faire coïncider les équations d'Einstein avec les observations.

Et peut-être avancer dans la quête du Graal des physiciens: réconcilier la relativité générale qui explique le fonctionnement de l'Univers et la physique quantique qui régit l'infiniment petit. Deux théories qui fonctionnement remarquablement bien, mais sont jusqu'à présent incompatibles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La mort du pape François déclenche une vague d'émotion

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Les hommages affluent du monde entier lundi pour le décès du pape François. (© KEYSTONE/AP/Piyush Nagpal)

La mort du pape François lundi matin dans son appartement au Vatican à 88 ans a suscité une vague d'émotion à travers le monde en faveur de cet Argentin au franc-parler. Populaire chez les fidèles, il était aussi critiqué au sein de l'Eglise catholique.

De l'Iran à l'Allemagne en passant par les Etats-Unis, l'UE, l'ONU, le Liban, Israël ou l'Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier lui ont rendu un hommage unanime.

Mais ce sont avant tout les fidèles qui ont été touchés en plein coeur en ce lundi de Pâques, fête la plus importante de l'année. Comme à Gaza, où Ibrahim Al-Tarazi, un catholique de 33 ans, a déploré "une nouvelle déchirante et choquante pour tous les chrétiens à Gaza et en Palestine". "Nos coeurs sont brisés".

A Buenos Aires, la ville natale de Jorge Bergoglio, Juan Jose Roy, un retraité de 66 ans, a confié à l'AFP son désarroi. "C'est très dur, parce qu'une personne qui se souciait des plus démunis est morte et nous laisse seuls". "La seule chose qui m'apaise, c'est qu'il ait pu dire au revoir au monde hier à Pâques", a-t-il ajouté.

Le corps de François sera mis en bière à 18H00 GMT dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il vivait depuis son élection en 2013, pour la constatation officielle du décès, après quoi le Vatican devrait communiquer sur les causes de sa mort. Ses appartements seront placés sous scellés en soirée.

La dépouille devrait être exposée à la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi et la date des funérailles - qui devraient se tenir entre vendredi et dimanche selon la Constitution apostolique - sera décidée mardi par les cardinaux, qui tiendront une première réunion mardi matin.

A Rome en fin d'après-midi, des milliers de fidèles et curieux affluaient vers la place Saint-Pierre afin de faire la première prière publique pour François, prévue à 19h30.

C'est le cardinal camerlingue, l'Irlando-Américain Kevin Farrell, chargé de gérer les affaires courantes jusqu'à l'élection d'un nouveau pape, qui a annoncé la mort de François : "Ce matin à 07h35, l'évêque de Rome, François, est retourné à la maison du Père. Il a dédié toute sa vie au service du Seigneur et de son Eglise".

"Brisé des barrières"

Le pape argentin était sorti de l'hôpital le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une double pneumonie, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis son élection.

En dépit de l'avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois, il avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours.

Apparu épuisé dimanche, à l'occasion des célébrations de Pâques, il s'était tout de même offert un bain de foule en "papamobile" sur la place Saint-Pierre.

Le visage fermé, il avait été contraint de déléguer la lecture de sa bénédiction à un collaborateur, prononçant à peine quelques mots, à bout de souffle.

Les dirigeants du monde entier lui ont rendu hommage. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres l'a qualifié de "messager d'espoir, d'humilité et d'humanité".

"Repose en paix, pape François! Que Dieu le bénisse, ainsi que tous ceux qui l'ont aimé", a réagi de son côté le président américain Donald Trump, tandis que son homologue français Emmanuel Macron saluait un homme qui a toujours été "aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles".

Le chef d'Etat russe Vladimir Poutine voit chez François un "défenseur" de "l'humanisme et de la justice", tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié celui "a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens".

"J'étais là par hasard, j'ai entendu la nouvelle dans un magasin à la radio, c'est un grand pape qui est parti", a confié à l'AFP Fabio Malvesi, 66 ans, sur la place Saint-Pierre. "Il a changé bien des choses, brisé des barrières, c'était une grande personne, simple."

Rituel simplifié

Problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires: le pape, qui se déplaçait en fauteuil roulant, affichait une santé déclinante mais avait tenu à maintenir un rythme effréné.

Le rituel du Vatican prévoit des obsèques quatre à six jours après le décès et un délai de 15 à 20 jours pour organiser le conclave, lors duquel les 135 cardinaux électeurs, dont environ 80% choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d'élire son successeur.

François avait révélé fin 2023 qu'il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, une première depuis plus de trois siècles.

Les alertes sur sa santé s'étaient multipliées ces derniers mois, alimentant les spéculations sur une possible renonciation dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI.

Le chef spirituel de près de 1,4 milliard de catholiques avait déjà connu deux hospitalisations en 2023, dont une pour une lourde opération de l'abdomen, et avait été contraint d'annuler plusieurs engagements ces derniers mois.

Réformes multiples

Amateur de musique et de football, Jorge Mario Bergoglio, réfractaire aux vacances, enchaînait souvent une dizaine de rendez-vous par jour. Il avait même effectué en septembre le plus long voyage de son pontificat, aux confins de l'Asie et de l'Océanie.

En 12 ans de pontificat, le premier pape jésuite et sud-américain de l'Histoire s'est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l'environnement et la justice sociale sans remettre en cause les positions de l'Eglise sur l'avortement ou le célibat des prêtres.

En février, il avait encore condamné les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump, s'attirant les foudres de la Maison Blanche.

Opposant acharné au commerce des armes, l'ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d'innombrables appels à la paix.

Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie - le gouvernement central du Saint-Siège - rongée par l'inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.

Face au drame de la pédocriminalité dans l'Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.

"Périphéries"

Attaché au dialogue inter-religieux, notamment avec l'islam, il a défendu jusqu'au bout une Eglise "ouverte à tous", s'attirant les foudres des mouvements populistes pour son soutien aux migrants.

Si ce pape au style chaleureux a suscité une grande ferveur populaire, souhaitant chaque dimanche "bon appétit" aux fidèles place Saint-Pierre, il fut aussi durement critiqué par une opposition conservatrice pour son supposé manque d'orthodoxie et une gouvernance jugée autoritaire.

En témoignent les levées de boucliers suscitées par certaines décisions, comme l'ouverture des bénédictions de couples de même sexe fin 2023, ou la restriction des célébrations de la messe en latin.

Ces critiques furent aussi alimentées par l'ombre de Benoît XVI, qui a résidé au Vatican jusqu'à sa mort fin 2022, nourrissant la saga des "deux papes".

La "guerre civile" au sein de l'Eglise a atteint des sommets avec les diatribes de certains cardinaux, notamment avant le Synode sur l'avenir de l'Eglise fin 2023.

Le style détonnant de François, qui a préféré un sobre deux-pièces de 70m2 aux ors du palais apostolique, lui a aussi valu d'être accusé de désacraliser à l'excès la fonction.

Le 266e pape, davantage intéressé par les "périphéries" de la planète que par les grands pays occidentaux, a aussi réorienté les débats au sein de l'Eglise, à l'image de son encyclique écologiste et sociale "Laudato si" en 2015, réquisitoire très remarqué contre la finance, exaltant la sauvegarde de la planète.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Russie reprend ses frappes en Ukraine après la trêve pascale

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La fragile trêve pascale de 30 heures décrétée par Moscou a expiré. (© KEYSTONE/AP/Mykola Oliinyk)

La Russie a repris ses frappes sur l'Ukraine après l'expiration de la fragile trêve pascale de 30 heures, ont annoncé lundi l'armée russe et des responsables ukrainiens, un cessez-le-feu que les deux camps s'accusaient mutuellement d'avoir violé.

Parallèlement, le président américain Donald Trump a dit espérer un "accord" dans la semaine entre Kiev et Moscou, qui envahit son voisin ukrainien depuis trois ans, une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts.

A Kiev, où une alerte aérienne a duré une heure à l'aube lundi en raison d'une "menace de drones de combat", des Ukrainiens interrogés par l'AFP se disaient surpris et soulagés par ce bref répit mais ne croyaient pas en la possibilité d'une trêve durable.

"C'était positif" pour "se reposer ne serait ce qu'une journée" car "les gens sont épuisés", a déclaré à l'AFP Viktor Danyltchouk, un militaire en permission.

Il a cependant jugé qu'un accord rapide avec la Russie était "impossible" à atteindre car "l'ennemi ne cesse d'attaquer".

Les tractations diplomatiques initiées par l'administration américaine pour mettre fin au conflit se prolongent depuis deux mois, sans résultats concrets.

Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a indiqué lundi avoir mené des frappes d'aviation, de drones et d'artillerie sur des cibles militaires dans 74 endroits en Ukraine après "la fin de la période d'activité de la trêve".

Baisse d'intensité de combats

Plus tôt, les gouverneurs des régions ukrainiennes de Dnipropetrovsk (centre-est), de Mykolaïv (sud) et de Tcherkassy (centre) avaient annoncé que des attaques aériennes russes avaient eu lieu dans leurs régions, sans signaler de blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par son homologue russe Vladimir Poutine, avait assuré dimanche soir que les forces russes avaient violé le cessez-le-feu "plus de 2000 fois" dans la journée tout en soulignant cependant qu'elles n'avaient procédé à aucun raid aérien sur cette période.

Il avait aussi proposé une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.

Plusieurs militaires ukrainiens déployés sur divers secteurs du front ont constaté auprès de l'AFP une considérable baisse d'intensité d'attaques russes dans leurs zones respectives dimanche, sans toutefois leur cessation complète.

Du côté de la Russie, le ministère de la Défense avait fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens "d'attaquer les positions russes" dans plusieurs secteurs de la région ukrainienne de Donetsk (est).

Les autorités russes ont également évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles "des civils ont été tués ou blessés".

Concernant le cessez-le-feu, qui a expiré dimanche à 23h00 suisses, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précisé dimanche soir aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n'avait "donné aucun ordre" pour le prolonger.

Dans un message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit néanmoins dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre Moscou et Kiev: "Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les Etats-Unis d'Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune!", a-t-il écrit.

Négociations dans l'impasse

Interrogé sur ces déclarations, Dmitri Peskov a affirmé lundi que le Kremlin espérait que "le travail avec la partie américaine" pour trouver une issue au conflit apporterait "des résultats", mais n'a donné aucun détail sur de possibles pourparlers cette semaine.

Vendredi, M. Trump avait tout au contraire menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.

Le porte-parole chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, pour sa part, a salué lundi "tous les efforts menant à un cessez-le-feu, une étape indispensable pour parvenir à la paix" en Ukraine.

Même si l'intensité des combats a brièvement diminué, les accusations croisées démontrent la difficulté d'imposer une cessation, même courte, des hostilités dans ce pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

Des tentatives d'instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.

Plus récemment, en mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, une offre acceptée par Kiev, mais rejetée par Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Guerre commerciale: Pékin dénonce les pays jouant l'"apaisement"

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Donald Trump a imposé des droits de douane de 145% sur les produits chinois (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Chine a dénoncé lundi les pays qui pratiquent l'"apaisement" à l'égard des Etats-Unis dans les négociations commerciales sur les droits de douane américains. Pékin "s'oppose fermement" à tout accord nuisant à ses intérêts.

Washington a imposé des droits de douane de 145% sur la plupart des produits chinois, pouvant grimper jusqu'à 245% dans certains cas - par exemple pour les véhicules électriques.

En réponse, la Chine a imposé ses propres surtaxes de 125% sur les produits américains et a affirmé vouloir mener ce bras de fer commercial "jusqu'au bout".

Suspension des taxes

Mais les autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, certes frappés par une surtaxe plancher de 10%, ont bénéficié d'une suspension de 90 jours de droits de douane bien plus élevés. Nombre de ces pays ont engagé des discussions avec Washington.

Pékin a réagi lundi en mettant en garde ces pays contre tout accord avec les États-Unis qui compromettrait ses propres intérêts. "L'apaisement n'apportera pas la paix et le compromis ne sera pas respecté", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du ministère du Commerce chinois.

Ce dernier répondait à une question sur la possibilité que Washington demande à certains pays de limiter leurs échanges commerciaux avec la Chine en échange d'une exemption des droits de douane américain, selon le communiqué.

Pékin "s'oppose fermement à ce que toute partie parvienne à un accord au détriment des intérêts de la Chine", a averti le porte-parole. "Si une telle situation se produit, la Chine ne l'acceptera jamais et prendra résolument des contre-mesures réciproques".

"Chercher ses propres intérêts égoïstes temporaires au détriment des intérêts des autres (...) échouera en fin de compte des deux côtés et nuira aux autres", a-t-il ajouté.

Négociations en cours

Ces déclarations chinoises ont lieu alors que plusieurs signes indiquent un progrès significatif des négociations entre Washington et ses partenaires commerciaux dans la région.

La Corée du Sud doit envoyer cette semaine à Washington ses ministres des Finances et du Commerce pour des discussions commerciales de haut niveau, a annoncé Séoul.

Le pays s'inquiète notamment de voir ses mastodontes nationaux Samsung Electronics et le constructeur automobile Hyundai durement touchés si la Maison Blanche met à exécution ses menaces.

La semaine dernière, c'est l'émissaire japonais pour les droits de douane, Ryosei Akazawa, qui s'était rendu à Washington où il a rencontré le président américain Donald Trump.

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba avait ensuite affirmé samedi que les discussions entre le Japon et les États-Unis pourraient être "un modèle pour le monde".

"Le fait que le président Trump soit personnellement intervenu pour négocier avec l'émissaire japonais montre qu'il accorde de l'importance au dialogue avec le Japon", a-t-il ajouté lundi devant le Parlement.

"Le Japon est leur allié, le plus grand investisseur et créateur d'emplois aux États-Unis", a souligné M. Ishiba.

Le vice-président américain JD Vance est également attendu lundi en Inde pour une visite officielle de quatre jours, sur fond de négociations sur un accord commercial bilatéral.

Ces discussions contrastent avec le bras de fer tenace entre la Chine et les Etats-Unis, qui a plongé les marchés financiers dans la tourmente et alimente les craintes d'une récession mondiale.

Protectionnisme dénoncé

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a de nouveau condamné lundi "l'unilatéralisme et le protectionnisme commercial", appelant à "l'ouverture" et au "bénéfice mutuel", lors d'une déclaration en présence de son homologue indonésien en visite à Pékin.

"L'abus des droits de douane portera gravement atteinte aux échanges économiques et commerciaux normaux entre les pays", a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump avait pourtant déclaré jeudi que des pourparlers étaient en cours avec la Chine.

"Oui, nous discutons avec la Chine", avait-il dit à des journalistes dans le Bureau ovale, précisant que Pékin avait contacté Washington "plusieurs fois". "Je pense que nous allons conclure un très bon accord", a-t-il estimé.

Le pouvoir chinois n'a pour l'heure pas confirmé ces discussions, même s'il a appelé à de multiples reprises à un "dialogue" sur "un pied d'égalité".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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