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Combats acharnés à Gaza, situation humanitaire "désastreuse"

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Des Palestiniens inspectent leurs tentes dans un camp de déplacés à l'ouest de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, après le retrait des véhicules de l'armée israélienne. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Des combats acharnés ont opposé samedi l'armée israélienne à des combattants du Hamas dans le nord de la bande de Gaza. Les conditions de vie des habitants de l'enclave sont "désastreuses", selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

La guerre ne connaît pas de répit à travers le territoire palestinien, et fait craindre un embrasement au Liban.

Les troupes israéliennes avaient lancé le 7 mai une offensive terrestre dans la ville de Rafah (sud), alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont regagné depuis en intensité dans plusieurs autres régions, notamment dans le nord.

Depuis jeudi, l'armée israélienne mène une opération à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville, où se trouvent selon elle des "infrastructures terroristes".

"Plus que des débris"

Elle a indiqué samedi y avoir éliminé "des dizaines" de combattants en 48 heures, faisant état de "combats rapprochés avec des terroristes". Dans un communiqué, elle a ajouté avoir découvert des postes d'observation, des armes, des drones et une rampe de lancement de roquettes près d'écoles et des entrées de tunnels.

La Défense civile palestinienne a signalé vendredi de "nombreux morts" et la fuite de "dizaines de milliers de civils", après un appel de l'armée à évacuer le quartier.

Dans la ville de Gaza, la Défense civile a indiqué que quatre corps et six blessés avaient été dégagés des décombres d'un bâtiment touché par une frappe israélienne dans le secteur d'al-Sedra.

Dans le centre du territoire palestinien, des habitants déblayaient des gravats dans le camp de réfugiés de Maghazi après une frappe nocturne sur une maison qui a touché un centre médical. "La pharmacie, le service d'ophtalmologie et le département des urgences ont été complètement détruits. Il ne reste plus que des débris", a indiqué Tarek Qandeel, directeur du centre.

Plus au sud, cinq corps ont été découverts après un bombardement sur des tentes de déplacés dans le secteur d'al-Mawasi, près de Rafah, d'après des médecins. L'armée poursuit des opérations dans cette dernière ville, frontalière de l'Egypte, disant y avoir éliminé de "nombreux terroristes".

20 hôpitaux hors-service à Gaza

Des témoins ont fait état de morts et blessés parmi les déplacés du camp de Shakush, à l'ouest de Rafah, après une nouvelle incursion de l'armée israélienne et des tirs. Une source au centre médical Nasser de Khan Younès a dit avoir reçu quatre cadavres en provenance de l'ouest de Rafah.

L'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a entraîné la mort de 1195 personnes. Sur les 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée israélienne.

L'offensive israélienne lancée en représailles sur la bande de Gaza a, elle, fait jusqu'à présent 37'834 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien assiégé de 2,4 millions d'habitants, dont plus de la moitié ont été déplacés: l'eau et la nourriture manquent et le système de santé est à genoux.

Un total de 32 hôpitaux sur les 36 que compte la bande de Gaza ont été endommagés depuis le 7 octobre, et parmi eux 20 sont désormais hors-service, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une chargée de mission de l'Unrwa, Louise Wateridge, a qualifié vendredi de "désastreuses" les conditions de vie dans le territoire palestinien, où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes. Des habitants vivent dans des ruines d'immeubles ou des tentes autour d'un gigantesque tas de déchets, a-t-elle dit à la presse à Genève, en liaison vidéo depuis le centre de la bande de Gaza.

Risque d'embrasement régional

Les craintes de voir le conflit se propager au Liban se sont récemment amplifiées avec une surenchère verbale entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas. Depuis le 7 octobre, les deux camps échangent quasi quotidiennement des tirs dans la zone frontalière, des violences meurtrières ayant poussé à la fuite des milliers d'habitants de part et d'autre de la frontière.

Téhéran, allié du Hezbollah, a averti samedi Israël que "l'axe de la résistance", qui comprend l'Iran et ses alliés régionaux, pourrait se mobiliser s'il lançait une offensive "à grande échelle" au Liban.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait affirmé qu'Israël ne voulait pas de guerre avec le Hezbollah, mais averti que son pays avait "la capacité de ramener le Liban à l'Age de pierre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Euro 2024

La France piège encore la Belgique

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Kylian Mbappé et la France en quarts (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

La France est en quarts de finale de l'Euro. A Düsseldorf, les joueurs de Didier Deschamps l'ont emporté 1-0 grâce à une réussite de Randal Kolo Muani à la 85e.

Une frappe déviée par le genou de Jan Vertonghen, un Koen Casteels trompé et voilà la France qualifiée pour la suite de la compétition. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Français. Ni pour les spectateurs qui n'ont pas assisté à un très grand match.

La Belgique a longtemps eu de la peine avant de se procurer quelques chances grâce à un changement de système à la suite de l'entrée en jeu de Mangala. Le portier tricolore Mike Maignan a dû s'employer à deux reprises devant les offensives belges. A la 71e sur une frappe de Lukaku et à la 83e sur une tentative de De Bruyne.

Seulement comme d'habitude lorsqu'ils défient la France, les Diables Rouges n'y arrivent pas. Et deux minutes après la parade de Maignan sur De Bruyne, c'est Randal Kolo Muani qui a pu trouver la faille avec un bon coup de chance symbolisé par le genou de Vertonghen.

Mais celui qui aurait pu être le héros de la finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar en réussissant son face-à-face en toute fin de deuxième prolongation lors de la finale contre l'Argentine a cette fois bénéficié du soutien de la bonne fortune pour permettre à la sélection de Didier Deschamps de poursuivre sa route. Une route qui verra les Bleus tomber contre le vainqueur de la rencontre entre le Portugal et la Slovénie.

Il faudra que Kylian Mbappé soit un peu mieux soutenu que contre la Belgique où Antoine Griezmann, dans un poste de meneur de jeu, n'a pas réussi à construire proprement le jeu français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ex-éminence grise de Trump, Steve Bannon, se rend en prison

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"Je suis fier d'aller en prison aujourd'hui (...) si c'est ce qu'il faut pour tenir tête à Joe Biden", a lancé Steve Bannon. (© KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson)

L'ancien conseiller de Donald Trump Steve Bannon s'est rendu lundi dans une prison fédérale au nord-est des Etats-Unis. Il va commencer à y purger sa peine pour entrave à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole, a constaté un photographe de l'AFP.

"Je suis fier d'aller en prison aujourd'hui (...) si c'est ce qu'il faut pour tenir tête à Joe Biden", a lancé cet idéologue populiste, figure influente de la mouvance ultra-conservatrice, avant d'entrer dans la prison de Danbury (Etat du Connecticut), se décrivant comme "un prisonnier politique".

Steve Bannon, 70 ans, doit maintenant purger quatre mois derrière les barreaux, après que la suspension de sa peine, conséquence d'un de ses recours, a été rejetée par un juge.

Soutien de partisans

Pantalon gris et chemise noire, il a été accueilli aux abords du bâtiment pénitentiaire par une petite foule de partisans aux drapeaux "Trump 2024" et par l'une des plus farouches élues trumpistes au Congrès, Marjorie Taylor Greene, qui lui a donné l'accolade devant les caméras.

S'il ne travaille plus officiellement pour le candidat des républicains, Steve Bannon l'a encore assuré de son soutien lundi et il a promis qu'il userait de toute son influence pour favoriser sa réélection, notamment via son podcast "War Room", qui continuera sans lui.

Refus de coopérer

Avant d'arriver à la prison de Danbury, il a pris la parole sur son émission pour se féliciter des résultats du premier tour des élections législatives anticipées en France, marquées par la nette victoire de l'extrême droite, et des autres bons résultats de cette mouvance dans d'autres pays lors des élections européennes: "notre mouvement vit son moment", s'est-il réjoui.

Steve Bannon avait été condamné en octobre 2022 à quatre mois de prison pour entrave aux pouvoirs d'enquête du Congrès en raison de son refus de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, une peine confirmée en appel le 10 mai 2024.

La veille du 6 janvier, Steve Bannon avait prédit que "tout l'enfer" déferlerait. Et le jour où des centaines de partisans de Donald Trump avaient pris d'assaut le siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de novembre 2020, Steve Bannon avait échangé au téléphone avec le président sortant. Les parlementaires voulaient donc l'interroger sur son rôle.

Procès repoussé

Son entrée en prison intervient le jour où la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a encore repoussé le procès fédéral de Donald Trump pour ses tentatives présumées d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020.

Un autre ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, Peter Navarro, purge déjà une peine de quatre mois ferme pour avoir refusé de répondre à une convocation du Congrès dans l'enquête sur l'assaut du Capitole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Hongrie eurosceptique d'Orban prend la présidence de l'UE

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Viktor Orban (à gauche sur la photo) n'a pas pu influer sur la répartition des postes clés de l'UE. (© KEYSTONE/EPA/NICOLAS LANDEMARD)

Après la Belgique, place à l'imprévisible Hongrie: le pays de Viktor Orban a pris lundi la tête du Conseil de l'Union européenne pour six mois et a promis, face aux craintes à Bruxelles, d'agir avec "impartialité".

Dérives antidémocratiques et liens avec le Kremlin malgré l'offensive russe en Ukraine: la présidence hongroise suscite le malaise au sein du Parlement européen et chez plusieurs Etats membres, au moment où la France inquiète aussi, avec une extrême droite aux portes du pouvoir.

A Bruxelles pourtant, l'humeur était "joyeuse" lundi, selon les mots du Premier ministre hongrois, tout sourire après la cérémonie de passation avec le Premier ministre belge Alexander De Croo.

"Tout le monde est ravi que ce soit à notre tour de rendre sa grandeur à l'Europe" (Make Europe Great Again), a-t-il écrit sur X, reprenant le décrié slogan trumpien choisi par Budapest.

Le gouvernement Orban s'est dit prêt à assumer "les obligations et responsabilités" de sa mission qui court jusqu'en décembre. "Nous agirons en tant que médiateur impartial", a affirmé le ministre des Affaires européennes Janos Boka.

"Redresser la barre"

"Dans le même temps", a-t-il ajouté, la Hongrie profitera de la lumière pour mettre en avant sa "vision de l'Europe" et "redresser la barre (...) dans la bonne direction".

Sur l'Etat de droit, l'immigration ou le conflit en Ukraine, elle compte bien faire entendre sa voix discordante, qui lui vaut des bras de fer répétés avec ses partenaires et le gel de milliards d'euros de fonds européens.

"Occuper Bruxelles"

Après la dernière présidence magyare de l'UE en 2011, Viktor Orban s'était vanté d'avoir donné des "chiquenaudes, claques et gifles amicales" aux "bourreaux excités" du Parlement européen, à ses yeux un repaire de "libéraux et gauchistes".

Cette fois, le vétéran de 61 ans apparaît encore plus combatif, entre le dénigrement de "l'élite technocratique" bruxelloise et des vétos en série ces derniers mois pour bloquer l'aide militaire à Kiev.

Il avait promis "d'occuper Bruxelles" à l'issue d'élections européennes jugées "historiques", mais si le scrutin du 9 juin a marqué une percée de l'extrême droite, le raz-de-marée n'a pas eu lieu.

Et Viktor Orban n'a pu influer sur les postes clés de l'UE: malgré son opposition, les dirigeants se sont entendus pour reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.

Un nouveau groupe

Quant au Parlement européen, le Premier ministre hongrois est loin de l'avoir conquis: il a perdu des députés et son parti Fidesz figure toujours parmi les non-inscrits. Des tractations sont toutefois en cours.

M. Orban a annoncé dimanche depuis Vienne son intention de former un groupe des "Patriotes pour l'Europe" aux côtés du chef du parti nationaliste autrichien FPÖ, Herbert Kickl, et de l'ancien Premier ministre tchèque Andrej Babis, fondateur du mouvement ANO.

Il lui faut encore obtenir des soutiens dans quatre autres pays pour pouvoir former une faction à part entière.

"Marge de manoeuvre limitée"

De quoi donner le ton avant de démarrer une présidence axée sur sept priorités, comme renforcer la "compétitivité économique" du bloc, mieux lutter "contre l'immigration illégale", et rapprocher les pays des Balkans occidentaux de l'adhésion à l'UE.

De l'avis des experts, Viktor Orban tentera sans doute d'entraver des dossiers et d'assouplir les restrictions sur l'Etat de droit pour récupérer les fonds européens. Mais "sa marge de manoeuvre est limitée", estime Daniel Hegedus, chercheur au centre de réflexion German Marshall Fund.

La présidence tournante permet au pays qui la détient de contrôler l'agenda des réunions des 27, un pouvoir non négligeable mais pas absolu, selon plusieurs diplomates européens.

D'autant que la Belgique et les institutions européennes ont mis les bouchées doubles pour boucler des décisions importantes et "limiter ainsi l'instabilité", explique M. Hegedus à l'AFP.

Un nouveau paquet de sanctions contre la Russie a été approuvé et des négociations d'adhésion qualifiées d'"historiques" ont été officiellement ouvertes avec l'Ukraine - deux décisions que désapprouve Viktor Orban.

M. De Croo s'est dit "fier du bilan" de son pays et a souhaité "bonne chance" à la Hongrie. "Je suis persuadé que vous saurez agir dans l'intérêt de tous les citoyens de l'UE", a-t-il lancé sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Cour suprême retarde encore le procès fédéral de Trump

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La tenue du procès fédéral de Donald Trump à Washington est encore reportée (archives). (© KEYSTONE/AP/Steve Helber)

La Cour suprême américaine à majorité conservatrice a renvoyé lundi aux juridictions inférieures la question de l'immunité pénale de Donald Trump en tant qu'ex-président. Cela retarde encore la tenue de son procès fédéral à Washington.

Par six voix contre trois, celles des six juges conservateurs contre les trois progressistes, la Cour considère que "le président ne jouit d'aucune immunité pour ses actes non officiels" mais qu'il "a droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels".

Donald Trump a salué une "grande victoire" après cette décision. "C'est une grande victoire pour notre démocratie et notre Constitution, je suis fier d'être Américain!", a écrit l'ancien président sur son réseau Truth Social.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie revendique la capture de deux nouveaux villages

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Depuis samedi, les forces russes ont revendiqué la conquête de cinq villages dans plusieurs secteurs du front (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

La Russie a revendiqué lundi la prise de deux villages dans l'est de l'Ukraine, où elle poursuit sa lente poussée. Mais est elle-même affectée par des coupures d'électricité dans des zones frontalières après des bombardements ukrainiens.

Les forces russes, qui profitent des difficultés de l'armée ukrainienne à regarnir ses rangs et à obtenir davantage d'armes et de munitions de la part des Occidentaux, grignotent du terrain depuis des mois. Depuis samedi, elles ont revendiqué la conquête de cinq villages dans plusieurs secteurs du front.

Selon le rapport quotidien du ministère de la Défense de lundi, les forces russes se sont emparées du village de Novopokrovské dans la région de Donetsk (est) et de celui de Stepova Novosselivka dans celle de Kharkiv (nord-est).

Le premier est situé près du saillant d'Otcheretyné, où les troupes russes ont réalisé des gains rapides ces dernières semaines, et le deuxième en direction de Koupiansk, l'un des objectifs de l'offensive russe dans le nord-est.

Samedi et dimanche, l'armée russe avait déjà revendiqué la capture de trois autres villages, dont celui de Choumy, près de la ville minière de Toretsk, autre axe d'attaque actuel des forces russes dans l'est.

Les autorités ukrainiennes ont annoncé dans ce contexte lundi avoir procédé à l'évacuation de plus de 700 habitants de Toretsk, mais près de 5000 personnes demeurent dans la ville et "beaucoup d'entre elles tentent d'évacuer", a indiqué sur Telegram la police nationale.

240'000 personnes sans courant

Les habitants de Toretsk interrogés la semaine dernière par l'AFP ont rapporté des dizaines de bombardements russes quotidiens sur la ville, qui était jusqu'à récemment relativement épargnée par les hostilités. La cité représente un verrou important pour l'accès vers Kramatorsk, objectif ultime du Kremlin dans le Donbass.

Selon le Parquet ukrainien, deux femmes âgées ont été tuées et huit autres personnes ont été blessées dans un bombardement russe sur la ville d'Ukraïnsk, dans la région de Donetsk, qui a endommagé un bâtiment administratif et des maisons.

Côté russe, des frappes de drones ukrainiens ont provoqué lundi des coupures d'électricité et d'eau courante pendant plusieurs heures dans la région frontalière de Belgorod, et pourraient en susciter d'autres, selon les autorités locales.

"A Belgorod depuis ce matin, il y a des restrictions d'approvisionnement en énergie. Certaines parties de la ville connaissent des interruptions de l'approvisionnement en eau", a indiqué sur Telegram le maire Valentin Demidov.

Les autorités des régions russes voisines de Koursk et Voronej ont indiqué que des coupures étaient aussi possibles après ces frappes. Le ministère russe de l'Energie a lui annoncé mener des réparations à Chebekino, une ville frontalière régulièrement visée, et a précisé que 240'000 personnes étaient affectées par les coupures de courant.

Une fillette de quatre ans a été tuée et sept personnes blessées dans ces multiples attaques de drones ukrainiens qui ont touché des installations électriques et des habitations, a précisé le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Il a aussi fait état d'un civil tué par un obus tombé sur une entreprise agricole dans le village de Novaïa Tavoljanka.

36 drones abattus

Le ministère de la Défense russe a rapporté avoir abattu 36 drones ukrainiens au cours de la nuit. Trois autres engins ont été détruits dans l'après-midi au-dessus de la région de Belgorod.

La Russie a pour sa part intensifié ses attaques contre les centrales électriques ukrainiennes depuis plusieurs mois, provoquant des coupures de courant dans tout le pays. Selon le président Volodymyr Zelensky, l'Ukraine a perdu la moitié de ses capacités énergétiques à cause de ces frappes.

L'Ukraine est sur la défensive sur le front depuis l'échec de sa grande contre-offensive l'été dernier et la chute de la forteresse d'Avdiïvka en février. Elle a appelé les Occidentaux à lui fournir d'urgence de nouveaux systèmes anti-aériens pour se défendre contre les frappes russes.

Fin juin, M. Zelensky a assuré travailler à un nouveau plan pour mettre fin au conflit, dans le but que celui-ci soit "soutenu par la majorité" de la communauté internationale.

Son homologue Vladimir Poutine a lui avancé sa propre solution : que l'Ukraine cède cinq régions partiellement occupées par Moscou et renonce à rejoindre l'Otan. De facto une demande de capitulation, rejetée à Kiev comme chez les Occidentaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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