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Le Hamas dénonce 57 morts dans des frappes israéliennes

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Les frappes israéliennes se multiplient dans la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Israël a multiplié mardi les frappes sur la bande de Gaza, après des critiques américaines sur le nombre élevé de victimes civiles. Cinq bombardements, notamment sur une école abritant des déplacés, ont fait 57 morts, selon les autorités locales.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que l'armée devait "augmenter encore la pression sur le Hamas", auteur d'une attaque sans précédent le 7 octobre contre Israël, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.

Le mouvement islamiste palestinien "subit une pression croissante parce que nous lui faisons mal, nous éliminons ses hauts commandants et des milliers de ses terroristes. C'est exactement le moment d'augmenter encore la pression", a déclaré M. Netanyahu.

Selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), "de multiples frappes à travers la bande de Gaza" ont fait mardi "des dizaines de morts et de blessés". L'une d'elles a eu lieu "à quelques centaines de mètres" d'un centre des Nations unies à Deir el-Balah, une localité du centre du territoire qui abrite de nombreux déplacés.

"Terroristes visés"

Le département d'Etat américain avait estimé lundi que le nombre de victimes civiles "restait inacceptable" dans la bande de Gaza, où la guerre a fait des dizaines de milliers de morts. Mardi soir et aux premières heures mercredi, la Défense civile de Gaza, un organisme dépendant du Hamas, a fait état de 57 morts dans cinq frappes israéliennes et de "dizaines de blessés".

Les frappes ont eu lieu à proximité d'une station-service d'Al-Mawasi près de Khan Younès, sur une école administrée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans le camp de réfugiés de Nousseirat, près d'un rond-point de Beit Lahia, sur une maison d'Al-Zawaida et enfin sur une mosquée du même camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, selon la Défense civile.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir visé "des terroristes se servant d'une école de l'Unrwa dans la région de Nousseirat" et "un chef de compagnie" du Jihad islamique "dans l'ouest de Khan Younès". L'armée assure avoir pris de "nombreuses mesures" pour réduire le risque de toucher des civils dans la frappe contre l'école et a accusé une nouvelle fois le Hamas de s'abriter derrière les civils et de se servir de la population comme d'un bouclier humain, ce que le Hamas dément régulièrement.

Des centaines de milliers de personnes se sont déplacées au gré de l'avancée des combats, et souvent plusieurs fois depuis le début de la guerre, selon des estimations des Nations unies. Beaucoup s'abritent dans des bâtiments, notamment des écoles, mais aussi des cours de dispensaires ou d'hôpitaux.

"Bilan humain catastrophique"

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza, dont 42 sont mortes, selon l'armée. En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 38.713 morts, en majorité des civils, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

Benjamin Netanyahu affirme vouloir poursuivre la guerre jusqu'à la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza et classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, et la libération de tous les otages.

Dénonçant des "massacres" commis par Israël "contre des civils non armés", un dirigeant du Hamas a annoncé dimanche que le mouvement suspendait sa participation aux négociations indirectes en vue d'un cessez-le-feu, mais était "prêt" à revenir à ces discussions lorsque le gouvernement israélien ferait preuve d'une "volonté sérieuse" d'aboutir.

Samedi, une frappe israélienne avait fait 92 morts, selon le Hamas, dans le secteur d'Al-Mawasi, désigné depuis plusieurs mois "zone humanitaire" par Israël. L'armée israélienne avait affirmé y avoir visé deux chefs militaires du Hamas.

La diplomatie française a dénoncé mardi "les frappes de ces derniers jours" qui "alourdissent le bilan humain catastrophique parmi la population civile". Plusieurs ONG, parmi lesquelles Médecins Sans Frontières et Médecins du monde, ont dénoncé les "massacres" dans des "zones de sécurité".

Situation "urgente"

Ces frappes "aggravent la catastrophe humanitaire" tandis que les ONG continuent "de se heurter aux obstacles imposés par la poursuite des opérations militaires" israéliennes, a déploré lundi soir MSF.

La prise du point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne, par les Israéliens début mai a provoqué un "arrêt complet" de l'acheminement de l'aide, d'après les ONG qui affirment que 50% des foyers sont classés en situation "urgente" pour risque de famine dans le nord du territoire. Israël accuse l'ONU d'être responsable du blocage des livraisons d'aide.

L'ONU dénonce notamment les obstacles mis par Israël à l'entrée et à la distribution du carburant, indispensable au fonctionnement des générateurs dans la bande de Gaza, assiégée et privée d'électricité depuis plus de neuf mois. L'ONU a indiqué mardi avoir pu récupérer ces deux dernières semaines environ 80'000 litres de carburant chaque jour afin de les distribuer dans le territoire, alors que "400'000 litres par jour sont nécessaires pour les opérations humanitaires de base".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

En Iran, une explosion fait au moins huit morts et 750 blessés

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Une explosion dans le port iranien de Shahid Rajaï a fait au moins 750 blessés samedi. (© KEYSTONE/EPA/IRIB HANDOUT)

Une "puissante explosion" dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins huit morts samedi et 750 blessés, ont annoncé les autorités. Les pompiers luttent toujours contre un incendie qui gagnait en intensité dans la soirée.

Le port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l'Iran, est situé à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran. Vers midi (10h30 en Suisse), une "puissante explosion" s'est produite sur un quai et la déflagration entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde.

Le port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.

Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.

"L'accident a fait huit morts et 750 blessés", a déclaré le ministre de l'Intérieur Eskandar Momeni, ajoutant que des renforts de Téhéran et d'autres villes étaient attendus.

"Nous espérons éteindre l'incendie dans les prochaines heures", a-t-il précisé.

Feu plus intense

Attisé par le vent, le feu gagne en "intensité" et "il est possible que le feu se propage à d'autres zones et à d'autres conteneurs", a de son côté indiqué la télévision d'Etat. Des images en direct montraient des flammes ravageant des containers.

Sur des images prises d'un hélicoptère dont l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier l'authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel semblait indiquer plusieurs départs de feu.

Dans un communiqué repris par la télévision d'Etat, les douanes du port ont indiqué dans la journée que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.

La déflagration a été telle qu'une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l'état de carcasses, selon des images largement partagées sur les réseaux sociaux dont l'AFP n'a pu vérifier l'authenticité.

"Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé", affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d'une personne au sol est visible.

Le nombre d'employés présents au port au moment de l'explosion n'est pas connu dans l'immédiat.

Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.

Fermeture des écoles

Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a aussi annoncé la télévision d'Etat.

Des images de l'agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids-lourd, ainsi que des blessés évacués d'une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.

Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion sanguine de la province d'Hormozgan pour venir en aide aux nombreux blessés.

Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l'Iran, évoquant "les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs".

Trois ressortissants chinois ont été "légèrement blessés", selon la télévision d'Etat chinoise CCTV, citant le consulat de Bandar Abbas.

"Onde de choc"

Une séquence vidéo d'une caméra de surveillance relayée par l'agence iranienne Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.

"L'incident est dû à l'explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï", a affirmé un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d'Etat.

"L'onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés", a indiqué l'agence de presse Tasnim.

La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n'avaient pas été endommagées et précisé qu'elles fonctionnaient "normalement".

Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.

En septembre, une explosion dans une mine de charbon a fait plus de 50 morts.

L'explosion de samedi s'est produite au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hamas prêt à un accord sur les otages et une longue trêve

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Le Hamas propose la libération de tous les étages contre une trêve de 5 ans avec Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas s'est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza. Il accepterait une trêve de cinq ans avec Israël, dont l'armée a de nouveau frappé le territoire palestinien, y faisant au moins 35 morts.

Une délégation du Hamas se trouve actuellement au Caire pour tenter de trouver avec les médiateurs une issue à la guerre déclenchée par l'attaque des commandos du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Le Hamas "est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans", a déclaré, sous couvert d'anonymat, un de ses responsables à l'AFP.

Le mouvement avait rejeté le 17 avril une proposition israélienne prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7-Octobre.

"Toute proposition qui n'inclut pas un arrêt complet et permanent de la guerre ne sera pas prise en considération", a insisté samedi Oussama Hamdan, un haut responsable du Hamas.

Celui-ci demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza, où les 2,4 millions d'habitants font face, selon l'ONU, à la famine et à de graves pénuries sanitaires.

Israël réclame de son côté le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas, qu'il s'est juré d'anéantir.

Mahmoud Mardawi, un dirigeant du Hamas, a répété samedi vouloir qu'un "accord global" contienne des "garanties internationales". Israël "peut reprendre la guerre après un accord partiel, mais ne pourra pas le faire après un accord global assorti de garanties internationales", a-t-il dit dans un communiqué.

Sous les décombres

Selon la Défense civile palestinienne, au moins 35 personnes ont été tuées dans la matinée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le Hamas à libérer les otages.

Dix d'entre elles sont mortes dans le bombardement d'une maison de la ville de Gaza (nord), qui a aussi laissé de nombreuses autres personnes sous les décombres, a déclaré à l'AFP un responsable de la Défense civile, Mohammed al-Moughair.

Des images de l'AFP sur place montrent des Palestiniens découpant, à la lumière de torches, la structure métallique du bâtiment et retirant au moins un corps des décombres.

Une jeune fille, le front bandé, se tient là, visiblement abasourdie.

"Tout le monde dormait avec ses enfants, et sans aucun avertissement, nous avons vu la maison s'effondrer sur nous", a témoigné une membre de la famille, Oum Walid al-Khour.

L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire, mais a indiqué avoir frappé quelque "1800 cibles terroristes" et tué "des centaines de terroristes" depuis le 18 mars.

Mourir "à petit feu"

Israël bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, dont les 2,4 millions d'habitants, pour la plupart déplacés au moins une fois par le conflit.

Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré "ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds", lesquelles "devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours".

Samedi, les images de l'AFP montraient des Palestiniens faisant la queue dans une cuisine communautaire à Nuseirat (centre) pour remplir leurs gamelles de haricots à la sauce tomate.

"C'est tragique. Il n'y a pas de nourriture dans les cuisines solidaires, il n'y a pas de nourriture sur les marchés", confiait Wael Odeh, un Palestinien déplacé.

Les habitants de Gaza "meurent à petit feu", a déploré Jonathan Whittall, directeur du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une marée humaine aux funérailles du pape au "coeur ouvert à tous"

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Au moins 250'000 personnes ont assisté samedi place Saint-Pierre aux funérailles de François, le pape "proche des gens avec un coeur ouvert à tous". (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Au moins 250'000 personnes ont assisté samedi place Saint-Pierre aux funérailles de François, le pape "proche des gens avec un coeur ouvert à tous". Un aréopage de dirigeants a profité de ce cadre pour des échanges diplomatiques dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky

La messe, qui s'est achevée peu après 12h00, a été marquée par plusieurs salves d'applaudissements, notamment à l'arrivée du cercueil et aux passages de l'homélie rappelant l'oeuvre tournée vers les pauvres et les migrants du pape argentin, décédé d'un AVC lundi à 88 ans.

Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d'une papamobile blanche pour être conduit de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle. Il est arrivé à la basilique Sainte Marie Majeure, où le pape a été inhumé en présence de plusieurs religieux et membres de sa famille, a annoncé le Vatican. 150'000 personnes étaient massées le long du cortège funèbre, selon le Vatican.

Il a été accueilli par des milliers de personnes massées devant la basilique et aux alentours. Parmi eux, deux touristes argentins, Diego Borigen et Daiana Pozo, arrivaient tout juste de Florence, valises en main.

"Je suis catholique mais pas pratiquant", confie Diego. "Et pour la première fois je me suis senti représenté par le pape François, au-delà du fait qu'il soit argentin, par tout ce qu'il a fait".

Le long du parcours suivi par le cortège, notamment sur l'avenue des Forums impériaux menant au Colisée, des touristes du monde entier, plus que des fidèles, ont filmé, téléphone en main, le passage du cercueil.

"Journée vraiment historique"

"C'est une journée vraiment historique", s'est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. "C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération", renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.

Avant le début de la cérémonie, le président américain Donald Trump est entré dans la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant le cercueil du pape, tout comme l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula et l'Argentin Javier Milei.

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, également présente à la cérémonie, a salué sur X "une vie au service des autres".

"Un coeur ouvert à tous"

Transporté ensuite sur la place, le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l'autel en plein air. La place Saint-Pierre, un grand écrin posé devant la basilique et enchâssé dans l'élégante colonnade du Bernin, n'a pu accueillir tous les fidèles, qui débordaient sur la grande avenue de la Conciliation.

François a été un "pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous", a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses "gestes" et "exhortations (...) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées".

Rencontre Trump-Zelensky

Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée "très productive" par les deux parties. M. Zelensky a dit avoir discuté d'un cessez-le-feu "inconditionnel" et espérer "des résultats" après cette réunion "symbolique".

Le président américain, qui n'avait plus vu M. Zelensky depuis leur accrochage dans le Bureau ovale, avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord", trois ans après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes. Les deux hommes se sont aussi entretenus "à quatre", toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer.

Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n'a jamais cessé "d'implorer la paix", particulièrement pour l'Ukraine, appelant à "la raison et à des négociations honnêtes", ainsi que l'a rappelé dans son homélie le cardinal Re.

Poignée de main Trump-von der Leyen

Le septuagénaire américain a également échangé une poignée de main avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents, ainsi qu'avec Karin Keller-Sutter.

Au total, une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d'Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.

Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire de Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 princes de l'Eglise et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l'éclat de cette cérémonie en mondovision.

Des heures de patience

La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250'000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre.

De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air devait être célébrée samedi.

Boussole morale

Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.

Assistaient aussi à la cérémonie le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.

Franciscus

Située dans une petite niche près de l'autel dédié à Saint François, la sobre tombe en marbre du pape à la basilique Sainte Marie Majeure portera comme seule inscription "Franciscus", François en latin.

Tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs - soit ceux âgés de moins de 80 ans - convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveaux échanges de tirs entre armées indienne et pakistanaise

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Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé des tirs dans la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre Inde et Pakistan au Cachemire (archives). (© KEYSTONE/AP/CHANNI ANAND)

Le Premier ministre pakistanais a martelé samedi que son pays était "prêt" à "protéger chaque centimètre carré" de son sol, après un deuxième échange de tirs au Cachemire avec le voisin indien. New Delhi l'accuse d'une récente attaque meurtrière.

S'exprimant en anglais, fait inhabituel, lors d'une cérémonie militaire, Shehbaz Sharif a répété qu'accuser son pays d'être lié à la mort de 26 civils mardi dans les contreforts de l'Himalaya au Cachemire disputé, était "infondé". Le chef du gouvernement a même réclamé une "enquête neutre" sur cette attaque dont son voisin indien l'accuse.

L'Inde, elle, mène toujours une chasse à l'homme au Cachemire, assurant notamment rechercher deux tireurs pakistanais.

Alors que tous les regards sont tournés vers la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, forces indiennes et pakistanaises ont de nouveau échangé des tirs, pour la deuxième journée consécutive, a rapporté l'armée indienne.

Elle assure que des tirs d'armes légères "non provoqués" sont venus de "nombreux" postes de l'armée pakistanaise, qui, elle, ne commente pas l'événement.

Eviter l'escalade

Tôt vendredi, les deux puissances nucléaires - qui se sont livré trois guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique - avaient déjà brièvement échangé des tirs.

L'Arabie saoudite, allié traditionnel du Pakistan et où le Premier ministre indien Narendra Modi se trouvait au moment de l'attaque mardi, assure vouloir enrayer la spirale du conflit.

Ryad "mène des démarches pour éviter une escalade" et "que la situation échappe à tout contrôle", a indiqué un haut responsable saoudien à l'AFP.

L'Iran, rival historique de l'Arabie saoudite et qui a mené début 2024 une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation.

Menaces et sanctions

Au Cachemire, après que M. Modi a promis que son pays traquerait les tireurs de mardi "jusqu'au bout de la terre", la police indienne a diffusé les portraits-robots de deux ressortissants pakistanais, les présentant comme membres du groupe Lashkar-e-Taiba (LeT), basé au Pakistan.

Et l'armée indienne a détruit vendredi à l'explosif deux maisons présentées comme appartenant aux familles des auteurs de l'attaque.

Mercredi, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh avait menacé de représailles "ceux qui ont organisé ça en cachette", visant implicitement le Pakistan.

Le ministre pakistanais de la Défense a rétorqué vendredi sur la chaîne Sky News. "Nous répliquerons, nous ajusterons notre réponse en fonction de ce que fera l'Inde (...) il est possible qu'une guerre totale éclate et cela aura des répercussions graves", a menacé Khawaja Asif.

Sanctions

Mercredi, l'Inde a ouvert le bal des sanctions, avec la suspension d'un traité sur le partage des eaux de l'Indus, la fermeture du principal poste-frontière terrestre et l'expulsion de diplomates.

A l'issue d'une rare réunion de son Comité de la sécurité nationale, le Pakistan a riposté en appliquant à chaque sanction une mesure de réciprocité.

Conséquence immédiate, les compagnies aériennes indiennes ont été contraintes de modifier le trajet de leurs vols vers l'ouest et le nord-ouest pour éviter le Pakistan.

Et à la frontière, désormais fermée, des familles déchirées font leurs adieux à des épouses, des cousins ou des enfants forcés de rester d'un côté ou de l'autre de la frontière maintenant que tous les visas ont été annulés par Islamabad et New Delhi - le Pakistan fait toutefois exception pour les pèlerins sikhs venus d'Inde.

"Régler le problème"

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Pakistan est actuellement membre non permanent, a condamné l'"attaque terroriste" de mardi. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre un convoi de militaires indiens, les deux pays avaient échangé des tirs.

De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. Dans ce contexte, l'ONU plaide pour "une résolution pacifique" et réclame "la retenue maximale".

Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Ils continuent depuis à réclamer la souveraineté sur l'ensemble du territoire. Depuis 1989, les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Décès de Virginia Giuffre, plaignante clé de l'affaire Epstein

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En août 2019, Virginia Roberts Giuffre, au centre, lors d'une conférence de presse devant un tribunal de Manhattan où elle a témoigné après la mort en prison du prédateur sexuel Jeffrey Epstein (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Virginia Giuffre, l'une des principales plaignantes de l'affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui était accusé de trafic sexuel de mineures, s'est suicidée à son domicile en Australie à l'âge de 41 ans, a annoncé samedi sa famille.

Mme Giuffre avait accusé le milliardaire américain Jeffrey Epstein, mort en détention en 2019, de l'avoir utilisée comme "esclave sexuelle" au tournant des années 2000.

L'Américano-Australienne avait conclu en 2022 un arrangement de plusieurs millions de dollars avec le prince Andrew, frère du roi Charles III d'Angleterre, qu'elle accusait d'agression sexuelle quand elle était mineure dans cette affaire.

"C'est avec le coeur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée la nuit dernière dans sa ferme en Australie occidentale", a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l'AFP par son agent.

"Elle s'est suicidée après avoir souffert tout au long de sa vie des agressions sexuelles et du trafic sexuel" dont elle a été victime.

"Incroyable courage"

"Il n'y a pas de mots qui puissent exprimer la grave perte que nous ressentons aujourd'hui avec le décès de notre douce Virginia", a déclaré la famille, se souvenant de son "incroyable courage et de son esprit aimant".

"En fin de compte (...) il est devenu insupportable pour Virginia de supporter le poids des agressions" subies. Mme Giuffre laisse trois enfants, Christian, Noah et Emily, a précisé sa famille.

Son avocate, Sigrid McCawley, pour qui Mme Giuffre avait été une "amie très chère" a souligné qu'elle avait contribué à défendre d'autres victimes dans cette affaire. "Son courage m'a poussé à me battre plus fort, et sa force était impressionnante".

L'agente new-yorkaise Dini von Mueffling a décrit sa cliente comme "l'un des êtres humains les plus extraordinaires" qu'elle ait connus. "Profondément aimante, sage et drôle, elle était un phare pour les autres survivants et victimes", a-t-elle déclaré.

Les accusations de Virginia Giuffre avaient précipité la disgrâce du prince Andrew, qui s'est retiré de la vie publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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