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International

Droits de douane: les bourses dévissent encore à l'unisson

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Donald Trump a comparé ses droits de douane à "un traitement" destiné à guérir les maux de l'économie américaine (archives). (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Les bourses ont plongé lundi, après l'entrée en vigueur des droits de douane imposés par les Etats-Unis, alors que les contrats à terme laissaient présager une nouvelle chute à Wall Street. Le président américain Donald Trump est resté inflexible dimanche.

Les bourses de Tokyo, Séoul, Sydney, Taïwan et Hong Kong se sont effondrées de concert en ce lundi qui s'annonce noir sur les marchés financiers.

Après avoir dévissé de 8% à l'ouverture, l'indice-vedette de la bourse de Tokyo, le Nikkei, perdait 6,47% à 31'591 points vers 05h00 (heure en Suisse), tandis que l'indice élargi Topix lâchait 6,5%. A Séoul, l'indice Kospi abandonnait 4,3%, tandis qu'à Sydney, l'indice S&P/ASX 200 chutait de 3,7%.

La bourse de Taïwan a ouvert sur une dégringolade de près de 10%, alors que Singapour dévissait de 7%. Fermés en raison d'un jour férié vendredi, les marchés chinois ont également plongé: Hong Kong perdait 9,5%, Shanghaï 5,71% et Shenzhen 7,83%.

Nouvelle salve mercredi

Mercredi, le président américain a annoncé une première salve de 10% de droits de douane pour l'ensemble des partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui a pris effet samedi.

Ce taux va être relevé, dès mercredi, pour des dizaines de pays, notamment la Chine, qui passera à 34%, la Suisse (+31%) et nombre d'autres économies asiatiques: 24% pour le Japon, 25% pour la Corée du Sud, 36% pour la Thaïlande, 46% pour le Vietnam.

Ces taxes douanières continuent de faire paniquer les marchés financiers, qui redoutent une escalade tous azimuts: Pékin a annoncé imposer à son tour des surtaxes douanières supplémentaires de 34% sur les produits américains dès le 10 avril.

"La guerre commerciale est plus vaste et plus généralisée" que sous le premier mandat présidentiel de Donal Trump (2017-2021), a averti Lloyd Chan, de MUFG. "Le risque d'une guerre commerciale mondiale à grande échelle s'accroît. L'impact négatif et l'incertitude pèseront sur l'économie mondiale en réduisant les échanges et les investissements", prévient-il.

Plongeon attendu à Wall Street

Avec l'annonce de la Chine, "il est clair qu'il s'agit d'une guerre économique brutale", commente Stephen Innes, de SPI Asset Management. "Il ne s'agit plus seulement d'un conflit commercial, mais d'une refonte systémique de l'ordre économique mondial" dont les règles "sont en train d'être démantelées en temps réel. Si la semaine dernière n'était qu'un début, on pourrait avoir un bain de sang" sur les marchés, redoute-t-il.

Vers 01h05 (en Suisse), peu après la reprise de cotation des contrats à terme, celui portant sur le Dow Jones reculait de 3,89%, tandis que celui de l'indice élargi S&P 500 flanchait de 4,39%.

Le Dow Jones reste sur un décrochage de 9,26% sur les deux séances de jeudi et vendredi et le S&P 500 de 10,52%. Sur ces deux journées, la place américaine a effacé quelque 6000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Wall Street n'avait pas connu un tel séisme depuis le début de la pandémie de coronavirus en 2020.

Le pétrole est, quant à lui, au plus bas depuis 2021. Vers 05h00, le baril de pétrole américain WTI lâchait 2,4% à 60,49 dollars. Il a perdu plus de 16% depuis mercredi. Le baril de Brent de la mer du Nord cédait 2,47% à 63,96 dollars.

"Le moral du marché s'est effondré face aux craintes croissantes que la guerre commerciale n'entraîne une récession de l'économie mondiale et un ralentissement de la demande pétrolière", observe Giovanni Staunovo, analyste d'UBS. Les pays producteurs de l'OPEP+ ont par ailleurs indiqué qu'ils annulaient leurs réductions de production prévues pour mai.

Trump inflexible

Le président américain Donald Trump est resté inflexible dimanche sur les droits de douane imposés au reste du monde. "Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l'Union européenne et beaucoup d'autres", a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau social Truth Social.

"La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane, qui vont rapporter des dizaines de milliards de dollars aux Etats-Unis", a-t-il ajouté. "C'est magnifique".

"Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d'une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l'arrêt de leur manipulation de change", a déclaré le ministre américain des finances Scott Bessent sur la chaîne télévisée NBC.

"Nous allons voir si ce qu'ils ont à proposer est crédible", a-t-il ajouté au sujet des partenaires commerciaux des Etats-Unis, "parce que, après 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro".

Interrogé sur la réaction violente des bourses, Donald Trump a fait valoir dimanche, à bord de l'avion présidentiel Air Force One, qu'il fallait "parfois prendre un traitement pour se soigner".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Weinstein demande à dormir à l'hôpital

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Harvey Weinstein lors de son procès à Manhattan mercredi. (© KEYSTONE/AP/Adam Gray)

Les avocats de l'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, rejugé depuis mardi pour viol et agression sexuelle à New York, ont demandé au tribunal qu'il puisse dormir à l'hôpital et non en prison pendant le procès. Ils invoquent des problèmes de santé.

"Harvey Weinstein souffre d'un cancer et d'autres affections graves, mais ses médicaments sont mal administrés, voire pas du tout (...) il doit endurer des températures glaciales et ne reçoit même pas de vêtements propres" à Rikers Island, la prison de sinistre réputation où il est détenu, a dénoncé mercredi son avocat Imran Hansari dans une déclaration.

Dans un document transmis à la justice, l'avocat évoque la leucémie dont souffre l'accusé, 73 ans, mais aussi son diabète, des problèmes thyroïdiens, d'obésité, de douleurs lombaires et de sciatique. Autant de problèmes qui justifient selon lui qu'il soit en observation médicale à l'hôpital Bellevue de New York, où il a déjà été transféré en urgence ces derniers mois.

Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle après l'annulation retentissante de sa condamnation l'année dernière.

Diminué, il assiste au procès sur une chaise roulante et ses avocats ont déjà dénoncé plusieurs fois un manque de soins en prison.

Rejugé

Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.

Mais en avril 2024, une cour d'appel a annulé toute la procédure au motif que le tribunal avait laissé témoigner d'autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l'ancien producteur n'était pas inculpé.

Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l'instant anonyme mais témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum.

Harvey Weinstein, producteur d'innombrables succès du cinéma indépendant ("Sexe mensonges et vidéo", "Pulp Fiction", "Shakespeare in Love"), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.

Mercredi, le processus de sélection du jury est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump qualifie Harvard de "blague"

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L'Université de Harvard est dans le collimateur de Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Steven Senne)

Donald Trump a criblé Harvard de critiques mercredi. Il a qualifié l'institution de "blague" qui ne mérite pas de subventions fédérales, intensifiant ainsi son bras de fer avec l'université.

"Harvard est une blague qui enseigne la haine et l'imbécilité, et qui ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux", a écrit le président américain sur Truth Social, deux jours après avoir coupé 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales pluriannuelles à l'établissement.

La présidence de l'université avait marqué les esprits lundi en s'opposant publiquement aux demandes de l'administration Trump.

Dans ce face-à-face qui illustre l'affront du président américain contres les prestigieuses universités du pays, Donald Trump a rétorqué qu'Harvard ne pouvait "plus être considéré comme un lieu d'apprentissage décent et ne devrait figurer sur aucune liste des grandes universités dans le monde", jugeant que l'institution recrute essentiellement "des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau".

"Folie idéologique"

Il avait demandé la veille à l'institution de "s'excuser" et fustigé l'exemption fiscale dont elle bénéficie, estimant qu'elle devrait "être imposée comme une entité politique, si elle continue de défendre sa 'folie' politique, idéologique, inspirée par/soutenant le terrorisme".

L'université privée installée près de Boston, dotée d'un immense patrimoine de plus de 50 milliards de dollars, bénéficie d'une exemption vis-à-vis de l'administration fiscale fédérale ainsi que de l'Etat du Massachusetts.

Harvard, comme d'autres universités américaines, a été le théâtre d'une mobilisation étudiante contre la guerre menée par Israël à Gaza, un mouvement régulièrement dénoncé comme antisémite par des conservateurs américains, et a été ciblée par la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.

Le républicain accuse l'université et ces autres institutions de laisser prospérer l'antisémitisme sur leurs campus, et son gouvernement leur a demandé de mettre en place toute une série de mesures - dont un "audit" des opinions des étudiants et du corps enseignant - faute de quoi l'Etat fédéral couperait le robinet à subventions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'OMC prévoit une contraction du commerce d'au moins 0,2% en 2025

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La directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève Ngozi Okonjo-Iweala alerte les pays à moins dépendre des Etats-Unis pour leur commerce. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit une contraction du commerce mondial de 0,2% en 2025. Si les Etats-Unis appliquent les droits de douane réciproques et l'incertitude plus large se durcit, le recul pourrait atteindre 1,5%, a-t-elle dit mercredi à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les défaillances d'entreprises stables au 1er trimestre

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Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les défaillances d'entreprises sont restées stables sur les trois premiers mois de l'année par rapport à l'année précédente. En tout, 1559 entreprises ont ouvert une procédure d'insolvabilité, indique le cabinet Dun & Bradstreet mercredi.

Les faillites ont augmenté dans la branche des services informatiques (+24%) et chez les artisans (+20%), ainsi que dans la logistique et le transport (+15%).

Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%).

Dans le Nord-ouest de la Suisse et à Zurich, les faillites sont par contre en repli de 8% et, en Suisse romande, elles reculent de 3% par rapport au premier partiel 2024.

Les créations d'entreprises ont parallèlement augmenté de 4%. La hausse a été la plus marquée en Suisse centrale (+16%) et en Suisse romande (+11%). Par contre, des replis ont été essuyés dans l'espace Mitteland (-3%) et la Suisse orientale (-5%), tout comme au Tessin (-8%).

La plus forte croissance des nouvelles entreprises a été constatée dans le secteur de l'immobilier (+33%), le bois et le mobilier (+29%) ainsi que dans les sociétés d'investissement et holdings (+22%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Grande-Bretagne: la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique

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Le jugement de la Cour suprême britannique pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique et non le genre, a tranché mercredi la Cour suprême britannique. Cette décision très sensible pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni.

"La décision unanime de cette Cour est que les termes 'femme' et 'sexe' dans la loi sur l'Egalité de 2010 se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique", ont jugé les magistrats de la plus haute instance judiciaire britannique, dans ce litige débuté il y a plusieurs années en Ecosse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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