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Euro 2024

Euro 2024: la Turquie sort l'Autriche après un duel intense

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Demiral (no 3) marque le deuxième but turc (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La Turquie s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro 2024. A Leipzig, elle a battu l'Autriche 2-1 grâce à Demiral (1re/59e). La réduction du score de Gregoritsch (66e) a été vaine.

Les Turcs affronteront ainsi les Pays-Bas samedi pour une place dans le dernier carré. S'ils évoluent avec le même coeur et la même justesse tactique, ils ne partent pas battus d'avance.

Demiral (26 ans), qui évolue à Al-Ahli, en Arabie saoudite, a été l'inattendu héros de cette rencontre intense et à suspense. Lui qui n'a dû sa titularisation que grâce à la suspension d'Akaydin a pleinement saisi sa chance en se transformant en attaquant efficace à deux reprises, mais aussi en effectuant plusieurs interventions salvatrices dans sa surface.

Pied gauche magique

Le jeune prodige Arda Güler (19 ans) a lui aussi eu un rôle déterminant. Le joueur du Real Madrid a en effet été à l'origine des deux buts, à chaque fois sur corner. Son pied gauche magique a fait merveille. Et dans le jeu aussi, il a convaincu en bonifiant nombre de ballons.

Les Turcs, qui ont défendu leur camp avec une folle énergie, mais aussi avec intelligence. Ils ont aussi su souvent déjouer le pressing mis par leurs adversaires. L'absence du capitaine Calhanoglu, suspendu, n'a pas été trop ressentie.

Parade miraculeuse

Après le but de Gregoritsch, l'Autriche a poussé tant et plus sous une pluie diluvienne, mais elle n'a pas réussi à arracher les prolongations. Il s'en est fallu d'un rien à la 95e sur une tête de Baumgartner sur laquelle Mert a réalisé une parade miraculeuse.

Ce duel, d'une folle intensité, a offert un spectacle bienvenu après les "purges" qui ont caractérisé les deux matches de la veille. Au final, on imagera en disant que le kebab a pris le meilleur sur le wiener schnitzel!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Angleterre - Suisse: Gareth Southgate songe à une défense à trois

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Gareth Southgate pourrait bien changer de formule pour le quart de finale contre la Suisse. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Il est tenté par le grand bouleversement. Pour son 100e match à la tête des Three Lions, Gareth Southgate pourrait, en effet, opter pour une défense à trois.

La suspension de Marc Guéhi et la démonstration de la Suisse samedi dernier face à la défense à quatre de l’Italie pousseraient le sélectionneur anglais à franchir le pas, à aligner un 3-4-2-1 avec Ezri Konsa (Aston Villa) en défense centrale aux côtés des deux Citizens Kyle Walker et John Stones. Kieran Trippier et Bukayo Saka tiendraient les couloirs alors que Jude Bellingham et Phil Foden évolueraient juste en retrait de Harry Kane. "Nous regardons toujours quelle pourrait être la meilleure approche tactique", lâche Gareth Southgate sans s’aventurer plus loin sur ce terrain.

"Les attentes sont énormes, poursuit le sélectionneur. Mais je tiens à rappeler que l’Angleterre n’a joué que deux finales dans son histoire, et jamais sur sol étranger. Ceci dit, nous sommes parfaitement préparés, prêts pour ce match contre la Suisse qui mérite un immense respect pour son parcours dans ce tournoi."

"Nous avons joué quatre rencontres contre des adversaires qui nous ont rendu la vie dure, poursuit-il. On voit aussi que les autres favoris peuvent être aussi à la peine. Mais je peux vous assurer que les joueurs performent vraiment à l’entraînement." Il reste à espérer pour les Suisses qu’ils affichent toujours cette retenue coupable en match...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Angleterre - Suisse: "Oui, cela peut passer"

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Murat Yakin n'a pas dévoilé ses cartes à la veille d'Angleterre-Suisse (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Il n'a, bien sûr, pas dévoilé son jeu vendredi. Trouver l'équipe que Murat Yakin alignera samedi face à l'Angleterre en quart de finale de l'Euro demeure un challenge extrêmement difficile à relever.

"Je suis dans une situation enviable. Tous mes joueurs sont aptes. Granit Xhaka s'est à nouveau entraîné normalement, a expliqué en conférence de presse le sélectionneur de la Suisse. Il livrera un grand match samedi. J'en suis convaincu."

Murat Yakin est toutefois confronté à un dilemme. Doit-il reconduire le onze victorieux contre l'Italie ou doit-il redonner à Silvan Widmer, suspendu samedi dernier, sa place dans le couloir droit ? Le choix est vraiment cornélien.

"Nous sommes prêts. Nous avons tenu tête au pays organisateur avant de battre les tenants du titre. Comme face à l'Allemagne et à l'Italie, mon équipe va être capable de poser des problèmes à l'Angleterre", assure le Bâlois.

"Nous restons sur des matches très probants, poursuit-il. Nous avons eu le temps de soigner les détails avant ce quart de finale. Notre force est le collectif. Sept joueurs différents ont marqué nos sept buts. Cela signifie bien que chacun attaque en même temps, comme chacun défend en même temps d'ailleurs.*"

Murat Yakin mesure pleinement l'ampleur de la tache qui attend son équipe. "L'Angleterre est une grande équipe. Il ne faut jamais l'oublier", indique le Bâlois, qui sait que son homologue Gareth Southgate possède dans ses rangs plusieurs joueurs de classe mondiale.

"Témoigner d'une très grande solidarité"

"Face à Harry Kane et aux autres, nous devons défendre de manière compacte. Témoigner d'une très grande solidarité, souligne pour sa part Fabian Schär. Je ne crois pas un instant que les Anglais nous sous-estiment. Ils ont regardé nos derniers matches. Ils ont vu ce dont nous sommes capables."

Depuis six ans en Angleterre, Fabian Schär s'apprête à livrer un match qui sort de l'ordinaire. "C'est peut-être le plus grand de ma carrière. Mais si nous gagnons, il y en aura peut-être deux autres la semaine prochaine qui seront encore plus importants, sourit-il dans une réponse formulée de concert avec Murat Yakin. Je veux croire que nous pouvons nous qualifier si nous jouons sur nos forces. Oui, cela peut passer !"

Les équipes probables

Angleterre - Suisse

Samedi, 18h00. Düsseldorf. Arbitre Orsato (ITA).

Angleterre: 1 Pickford; 2 Walker, 5 Stones, 14 Konsa; 8 Alexander-Arnold, 26 Mainoo, 4 Rice, 12 Trippier; 10 Bellingham, 7 Saka; 9 Kane.

Suisse: 1 Sommer; 22 Schär, 5 Akanji, 13 Rodriguez; 3 Widmer, 8 Freuler, 10 Xhaka, 20 Aebischer; 19 Ndoye, 17 Vargas; 7 Embolo.

Note: l'Angleterre sans Guéhi (suspendu).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024: les Anglais soulagés, Bellingham pas suspendu

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Soulagement pour Jude Bellingham: il pourra jouer contre la Suisse (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

Jude Bellingham sera bien sur la pelouse samedi contre la Suisse en quart de finale de l'Euro 2024. Le joueur anglais a évité une suspension fixe pour geste obscène, mais devra payer une amende.

L'UEFA a infligé 30'000 euros d'amende au milieu offensif du Real Madrid pour un geste obscène après son but en 8e de finale contre la Slovaquie. Bellingham a aussi été sanctionné d'un match de suspension avec sursis pendant un an, a indiqué l'instance.

Sanction plus sévère

La sanction a été plus sévère pour le Turc Mehih Demiral, auteur d'un doublé décisif contre l'Autriche (2-1). Il a écopé de deux matches de suspension pour avoir fait le signe des "Loups gris", un groupe d'extrême droite turc, après avoir marqué. Demiral manquera ainsi le quart de finale de samedi contre les Pays-Bas, ainsi qu'une potentielle demi-finale.

Le ministre turc des Sports n'a pas apprécié la sanction prise par l'UEFA. "Nous condamnons la décision injuste et partiale de l'UEFA, qui ne repose sur aucune base juridique et que nous considérons comme purement politique", a écrit le ministre, Osman Askin Bak, sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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France-Portugal, une revanche et un gros choc pour les Bleus

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Kylian Mbappé se muerait bien en buteur masqué vendredi contre le Portugal (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Huit ans après la finale perdue à domicile, la France retrouve le Portugal en quarts de l'Euro. Après un début de tournoi terriblement décevant, il faudra faire mieux vendredi à Hambourg (21h).

Un premier tour expédié sans gloire (1 victoire, 2 nuls), un 8e de finale terne face à la Belgique (1-0): l'entame des Bleus est loin de correspondre à celle d'un prétendant au titre. Ses quatre sorties ont permis d'identifier assez facilement les failles de la sélection tricolore: un secteur offensif défaillant lié à la méforme des deux leaders techniques Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, un déficit athlétique général et un coach qui tâtonne tactiquement.

Les hommes de Didier Deschamps ont réussi jusqu'ici à s'en sortir grâce à leur défense de fer, qui n'a encaissé qu'un but sur penalty, mais avec la Seleçao portugaise, le niveau de l'adversité va soudainement monter de plusieurs crans et ils devront trouver d'autres arguments pour s'en sortir.

Les vice-champions du monde français ont affiché des lacunes criantes dans la création et ont donc intérêt à passer à la vitesse supérieure pour neutraliser une équipe qui ne manque pas d'atouts dans ce domaine avec des joueurs de la trempe de Bernardo Silva, Vitinha, Bruno Fernandes et des latéraux de très haut niveau comme Cancelo et Nuno Mendes.

Tous ces talents sont cornaqués par le vétéran défenseur Pepe (41 ans) et surtout le vieillissant Ronaldo, toujours là à 39 ans. Pour ce qui sera sans doute son dernier Euro, la superstar aux 5 Ballons d'Or espère repartir avec un 2e sacre continental après celui de 2016 contre les Bleus au Stade de France (1-0 ap).

Duel à distance Mbappé-Ronaldo

Sans ses jambes d'antan, CR7 n'a pas trouvé le chemin des filets en quatre matches et ne constitue plus du tout le même danger que du temps de sa splendeur. Mais ses larmes après son penalty raté en 8e de finale face au gardien slovène Jan Oblak en disent long sur son attachement viscéral à son équipe nationale.

Elles traduisent aussi les difficultés du Portugal, vainqueur de la Slovénie dans la douleur (0-0 ap, 3-0 tab), et ont de quoi rassurer les Français. A condition que Mbappé, auteur d'un seul but sur penalty, se réveille et rallume la flamme offensive des Bleus, qui n'ont pas encore marqué dans le jeu.

La présence dans le camp adverse de Ronaldo, l'idole de son enfance, va peut-être sublimer l'ancien Parisien. Avant de marcher sur les pas du légendaire Portugais au Real Madrid, Mbappé se sait très attendu pour éviter une sortie par la petite porte de l'Euro. Encore faut-il que son physique suive et qu'il puisse être 100% à l'aise avec le masque protégeant son nez cassé. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Espagne-Allemagne, finale avant l'heure avec un air de 2008

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Jamal Musiala aimerait mener l'Allemagne le plus loin possible (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Une finale avant l'heure? Le choc des quarts de finale de l'Euro vendredi entre l'Espagne et l'Allemagne rappelle celle remportée par la Roja en 2008.

A l'époque, une sélection espagnole à l'aube de sa période dorée, autour des Xavi, Iniesta ou Fabregas, avait dominé la Mannschaft en finale (1-0) sur un but de l'attaquant de Liverpool Fernando Torres, offrant à la Roja son premier titre depuis 1964.

Un match resté gravé dans les mémoires des supporters de chaque camp: comme un deuxième traumatisme consécutif pour la sélection allemande après son élimination en demi-finale du Mondial 2006 par l'Italie à domicile, et la première pierre vers un triplé inédit Euro 2008, Mondial 2010 et Euro 2012 pour l'Espagne.

Emmenés par David Villa, Xabi Alonso, Carles Puyol ou Sergio Ramos, les Espagnols avaient par la suite acquis le statut de "bête noire" de l'Allemagne, en éteignant une nouvelle fois le rêve des coéquipiers de Michael Ballack en Afrique du sud en demi-finale (1-0, but de Puyol).

Comme le rappelle le légendaire Lothar Matthäus dans sa chronique pour Sport-Bild, il faut remonter à l'Euro 1988 à Munich pour trouver trace d'un succès allemand (2-0) sur l'Espagne dans un grand tournoi.

"Comparable à 2008"

Renouvelées autour de leurs jeunes talents - Musiala, Wirtz d'un côté, Yamal, Williams de l'autre - les deux équipes qui s'affronteront vendredi à Stuttgart (18h), n'ont plus grand-chose à voir avec celles piteusement éliminées très tôt au Mondial 2022 au Qatar après un nul 1-1 en phase de groupe.

L'Espagne, seule équipe à avoir remporté ses trois matches de poule puis sans pitié pour la Géorgie (4-1) en huitièmes, s'est affirmée comme la meilleure équipe du tournoi jusqu'à présent, alors qu'elle était arrivée en Allemagne "sur la pointe des pieds".

Comme un symbole, c'était la première fois depuis... 2008 que la Roja se qualifiait pour la phase éliminatoire d'un grand tournoi avec neuf points, ce qui a confirmé les similitudes perçues par la presse entre les deux générations.

Mais la Mannschaft, portée par sa pépite du Bayern Munich Jamal Musiala, co-meilleur buteur de la compétition (3 buts), a de quoi faire trembler une Roja parfois fébrile en transition lorsque son pressing haut est battu.

En avant-match, l'emblématique Toni Kroos, 34 ans et qui mettra fin à sa carrière après l'Euro, a assuré que cette rencontre "ne serait pas sa dernière", alors que les Espagnols Joselu et Pedri ont affirmé vouloir "l'envoyer à la retraite", comme la presse ibérique l'avait fait, avec un certain mauvais goût, pour Zinédine Zidane en 2006.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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