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International

Indonésie: le volcan Marapi rejette des cendres à 2 km de hauteur

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Le volcan Marapi rejette des cendres jusqu'à 2 km (Archives). (© KEYSTONE/AP/GIVO ALPUTRA)

Le volcan Marapi, situé dans l'ouest de l'Indonésie, est de nouveau entré en éruption jeudi, projetant une colonne de cendres à 2 km au-dessus du sommet, selon les autorités qui ont mis en garde contre de possibles coulées de lave froide.

Situé dans l'ouest de la grande île de Sumatra, le Marapi est entré en éruption jeudi à 13h04 heure locale (08h04 suisses), projetant d'épais nuages de cendres 2 km au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), dans un communiqué.

Le volcan, l'un des plus actifs d'Indonésie, est depuis des semaines au deuxième niveau d'alerte d'une échelle qui en compte quatre. Les autorités conseillent à la population de rester en dehors d'une zone d'exclusion de 4,5 km autour de son cratère.

Les habitants sont invités à rester "à l'écart des cours d'eau qui proviennent du volcan Marapi et à être en alerte face aux dangers potentiels de lahar (lave froide, en langue indonésienne) en particulier lorsqu'il pleut", a indiqué Abdul Muhari, porte-parole du BNPB.

La lave froide est un mélange de matériaux volcaniques contenant des cendres, du sable et des roches entraînés par la pluie sur les pentes d'un volcan.

60 victimes en mai

A la mi-mai, de fortes pluies ont provoqué l'écoulement de débris volcaniques dans les districts proches du Marapi, tuant plus de 60 personnes, détruisant des dizaines de maisons et endommageant des routes et des mosquées.

L'Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur la "ceinture de feu du Pacifique".

Le mois dernier, le volcan Ruang, dans le nord de la province des Célèbes est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois, forçant des milliers d'habitants des îles voisines à évacuer.

En décembre, au moins 24 randonneurs, en majorité des étudiants, sont morts sur les pentes du volcan Marapi à la suite d'une éruption.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Inondations en Corée du Nord: Kim accuse le sud de "fausse rumeur"

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Le leader nord-coréen Kim Jong inspecte les inondations qui ont frappé la province de Phyongan. (© KEYSTONE/EPA/KCNA)

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a accusé les médias sud-coréens de propager une "fausse rumeur" concernant le bilan des inondations qui ont frappé le nord de son pays, a rapporté samedi l'agence officielle KCNA.

Les médias d'Etat nord-coréens avaient fait état jeudi d'inondations et de pluies torrentielles dans la région de Sinuiju, près de la frontière chinoise, et avaient publié des photos de Kim supervisant des opérations de sauvetage depuis un canot pneumatique.

Des médias en Corée du Sud avaient par la suite affirmé que la catastrophe pourrait avoir fait entre 1000 et 1500 morts ou disparus, et que plusieurs hélicoptères des secours s'étaient écrasés. Ces informations avaient amené le gouvernement sud-coréen à proposer -en vain - son aide.

Selon KCNA, Kim Jong Un a affirmé que les inondations n'avaient fait aucune victime à Sinuiju et que plus de 5000 personnes avaient été secourues.

"Les médias de pacotille de l'ennemi répandent une fausse rumeur", a-t-il déclaré. Toujours d'après l'agence officielle, le dirigeant a "sévèrement dénoncé les habitudes invétérées et la nature méprisable de la racaille de la République de Corée qui mène une campagne de diffamation vicieuse".

Le gouvernement sud-coréen a indiqué vendredi qu'il avait tenté en vain de joindre les autorités du nord pour leur proposer une aide humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Emeutes au Royaume-Uni: trois policiers blessés, huit arrestations

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La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper s'est recueillie près de la scène du drame. (© KEYSTONE/AP/James Speakman)

Trois officiers de police ont été hospitalisés et huit personnes arrêtées à la suite d'émeutes à Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, ayant éclaté après le meurtre de trois fillettes en début de semaine, a rapporté vendredi en fin de journée la police.

"Au cours de la soirée, ces officiers ont été confrontés à d'importants et graves niveaux de violence, ce qui est tout à fait déplorable", a déclaré Helena Barron, une responsable de la police de Northumbria dans un communiqué, précisant que deux officiers étaient toujours à l'hôpital.

La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a promis que les émeutiers "paieront le prix de leur violence et de leur comportement de voyou": "La police a le soutien absolu du gouvernement pour agir de la manière la plus énergique possible et s'assurer que toute la force de la loi s'exerce (...) Les émeutiers "ne représentent pas la Grande-Bretagne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Justin Timberlake plaide non coupable de conduite en état d'ivresse

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Justin Timberlake a plaidé "non coupable" devant la justice. (© KEYSTONE/AP/Jordan Strauss)

La superstar de la pop américaine Justin Timberlake a assuré vendredi devant la justice qu'il n'était pas en état d'ébriété lorsqu'il s'était fait arrêter une nuit de juin au volant d'une BMW dans une région ultra huppée à l'est de New York, selon des médias locaux.

En tournée à Anvers, le chanteur, producteur et acteur de 43 ans a fini par comparaître par visioconférence devant un tribunal municipal à 160 km à l'est de la mégapole, sur la grande île de Long Island.

Justin Timberlake a plaidé "non coupable" devant le juge Carl Irace, a rapporté la presse judiciaire qui a assisté à l'audience. Son avocat Edward Burke a précisé que son client s'était vu priver de son permis de conduire dans l'Etat de New York, le temps que son cas soit jugé.

Le 26 juillet, Me Burke avait plaidé seul devant le tribunal en accusant "la police d'avoir fait un nombre d'erreurs très importantes" lors de l'interpellation de l'artiste dans la nuit du 17 au 18 juin: "Justin n'était pas ivre et n'aurait pas dû être interpellé", avait-il affirmé.

Justin Timberlake avait pourtant "reconnu les faits" ce soir-là, avaient indiqué en juin à l'AFP les services du procureur du comté local.

Il avait été arrêté au volant d'une BMW "en état d'ivresse" -- les "yeux injectés de sang, son haleine sentant l'alcool" -- après n'avoir pas marqué de stop à un carrefour et ne pas avoir pu "maintenir" son véhicule sur la "bonne" trajectoire, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Kamala Harris assurée d'être la candidate des démocrates

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Kamala Harris a récolté le soutien de plus de la moitié des délégués lors d'un vote en ligne (archives). (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

Kamala Harris s'est assurée vendredi de devenir la candidate de son parti à l'élection présidentielle américaine de novembre et d'affronter Donald Trump, un couronnement-éclair moins de deux semaines après l'abandon de Joe Biden.

Les démocrates ont annoncé en milieu de journée que la vice-présidente américaine avait recueilli le soutien de plus de la moitié des délégués pour son investiture, lors d'un vote en ligne.

La quinquagénaire s'est dite "honorée" d'avoir dépassé ce seuil avant même la clôture du scrutin lundi. Elle acceptera cette investiture la semaine prochaine et la célébrera lors d'une grande soirée à la convention démocrate, prévue à Chicago, mi-août.

Joe Biden avait annoncé dans un grand fracas le 21 juillet se retirer de la course à la Maison Blanche, plombé par les inquiétudes liées à son âge et sa forme. Il avait immédiatement annoncé soutenir sa numéro 2 pour reprendre le flambeau. "Je ne pourrais pas être plus fier", a-t-il déclaré vendredi après-midi.

Moins de 100 jours pour convaincre

Kamala Harris, qui deviendra la première femme noire présidente des Etats-Unis si elle est élue, a désormais moins de 100 jours pour convaincre les électeurs américains de la soutenir face à l'ancien président républicain Donald Trump.

"Cela ne va pas être facile, mais nous allons y arriver. Et en tant que votre future présidente, je sais que nous sommes à la hauteur pour cette bataille", a-t-elle lancé dans une intervention téléphonique retransmise lors d'un événement de campagne.

Dans ce duel de haute voltige, la démocrate part toutefois avec un avantage financier conséquent. L'équipe de campagne de Kamala Harris a annoncé avoir récolté 310 millions de dollars en juillet, plus du double des fonds recueillis par Donald Trump, un montant en grande partie engrangé depuis que la vice-présidente a remplacé Joe Biden pour l'élection de novembre.

Le financement joue un rôle essentiel dans les campagnes américaines, aux montants souvent astronomiques, la nouvelle candidate démocrate avait recueilli 200 millions de dollars en moins d'une semaine après le retrait le 21 juillet de Joe Biden, les donateurs désenchantés par le président vieillissant faisant leur retour.

Cette levée de fonds a été "alimentée par le meilleur mois de collecte auprès de petits donateurs dans l'histoire de la présidentielle" américaine et représente "plus du double" de ce que la campagne de Donald Trump a récolté le même mois, s'est-elle félicitée.

L'équipe du candidat républicain a annoncé jeudi dans un communiqué avoir recueilli 138,7 millions de dollars en juillet, une somme conséquente engrangée le mois où Donald Trump a survécu à une tentative d'assassinat et a reçu un soutien triomphal à la convention républicaine.

Sept Etats en cinq jours

Si le camp démocrate a bénéficié d'un nouvel élan favorable ces derniers jours, les observateurs préviennent qu'il devrait se méfier d'un excès d'optimisme, car même si l'écart se resserre, Donald Trump conserve toujours une avance dans les sondages.

La semaine prochaine s'annonce donc importante pour Kamala Harris, qui cherchera à ne pas perdre son élan.

Outre l'officialisation de son investiture, l'ex-procureure et ancienne sénatrice de Californie doit annoncer le choix de son colistier, appelé à devenir vice-président si elle est élue. Les noms de quatre gouverneurs d'Etats clés, ainsi que d'un sénateur, reviennent notamment en boucle.

Mme Harris et son choix pour figurer sur le fameux "ticket" démocrate entameront ensuite, à partir de mardi, une tournée dans pas moins de sept Etats, qu'ils sillonneront en cinq jours. Au programme: uniquement des Etats clés, comme la Pennsylvanie mardi, le Wisconsin et le Michigan mercredi, ou encore le Nevada samedi.

Le duo sera ensuite célébré lors de la convention démocrate prévue à Chicago du 19 au 22 août, un rassemblement qui s'annonce comme une grande fête d'intronisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Protection des mineurs: les Etats-Unis poursuivent TikTok

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Le ministère américain de la Justice accuse TikTok de "violation généralisée des lois sur la protection de la vie privée des enfants" (archives). (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Le ministère américain de la Justice a porté plainte vendredi contre TikTok. Il accuse la populaire application, déjà menacée d'interdiction aux Etats-Unis, de "violation généralisée des lois sur la protection de la vie privée des enfants".

A cause de la plateforme du groupe chinois ByteDance, des millions d'enfants de moins de 13 ans ont été soumis "à une collecte extensive de données", et ont "interagi avec des utilisateurs adultes et accédé à des contenus pour adultes", a résumé le ministère dans un communiqué.

Selon la plainte, TikTok a "sciemment" laissé des enfants créer des comptes et surfer sur le réseau social fréquenté par 170 millions de personnes aux Etats-Unis.

Depuis 2019, l'application et sa maison mère "ont recueilli et conservé un large éventail d'informations personnelles sur ces mineurs sans en informer leurs parents ni obtenir leur consentement. Même pour les comptes créés en 'Kids Mode' (...)", détaille le ministère.

"Nous ne sommes pas d'accord avec ces allégations, dont beaucoup se rapportent à des pratiques passées qui sont présentées de façon erronée ou qui ont déjà été traitées", a réagi un porte-parole de l'entreprise auprès de l'AFP.

"Nous sommes fiers de nos efforts pour protéger les enfants", a-t-il ajouté, évoquant les garde-fous mis en place "volontairement" par l'entreprise, comme la suppression des comptes d'utilisateurs de moins de 13 ans et les limites de temps de visionnage.

Action en justice "nécessaire"

Cette action en justice "est nécessaire pour empêcher que les enfants de moins de 13 ans n'utilisent l'application TikTok normale", a déclaré un procureur général adjoint Brian Boynton, cité dans le communiqué.

Elle est aussi nécessaire, a-t-il ajouté, pour empêcher les accusés, "qui sont des récidivistes et opèrent à grande échelle, de collecter et d'utiliser les données privées de jeunes enfants sans le consentement ou le contrôle des parents".

L'Agence américaine de protection des consommateurs, la FTC, avait effectué un signalement au ministère de la Justice en juin, parce qu'elle "avait des raisons de croire" que TikTok et ByteDance "enfreignaient ou étaient en passe d'enfreindre la loi".

Enquête de suivi

La FTC menait une enquête de suivi pour s'assurer que la plateforme respectait bien les conditions d'un accord amiable passé en 2019, quand elle avait accusé l'ancêtre de TikTok, Musical.ly, d'avoir récolté indûment les données personnelles d'utilisateurs mineurs.

TikTok avait accepté de verser 5,7 millions de dollars d'indemnités et s'était engagé à se conformer aux dispositions de la loi dite COPPA (Children's Online Privacy Protection Act), adoptée en 1998.

Au-delà des enfants, le gouvernement américain et de nombreux élus accusent la plateforme de récolter des données sur les citoyens américains pour Pékin, et estiment qu'elle représente une menace pour la sécurité nationale.

Le Congrès américain a voté en avril un texte pour obliger ByteDance à vendre son application star dans les neuf mois suivants, au risque qu'elle soit interdite aux Etats-Unis.

"Détruit" des vies

Lors d'une audition à la Chambre des représentants en mars 2023, le patron de TikTok, Shou Chew, avait essuyé un feu de questions sur la responsabilité de TikTok concernant la santé mentale et physique des plus jeunes.

"Votre entreprise a détruit leurs vies", avait déclaré l'élu républicain de Floride Gus Bilirakis, en désignant les parents d'un adolescent s'étant suicidé, venus assister à l'audition. Ils ont porté plainte contre le réseau social, qu'ils accusent d'avoir montré des milliers de vidéos non sollicitées sur le suicide à leur fils.

L'année dernière, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont condamné TikTok à des amendes pour sa gestion des données des mineurs.

Meta fait aussi face à des poursuites d'Etats américains lancées en octobre, accusant ses plateformes Facebook et Instagram de nuire à la "santé mentale et physique de la jeunesse".

De nombreux élus souhaitent mieux encadrer les réseaux sociaux, et mieux protéger les enfants en ligne, mais entre les querelles entre partis et le lobbying intense des grandes entreprises technologiques, le Congrès bute depuis des années sur l'adoption de mesures concrètes.

Mi-juin, le médecin-chef des Etats-Unis a appelé à ce que les réseaux sociaux affichent des informations sur les risques qu'encourent les jeunes qui y passent leur temps, à la manière des messages de prévention obligatoires sur les paquets de cigarettes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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