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La place Saint-Pierre ne désemplit pas avant les funérailles

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Les fidèles doivent attendre plusieurs heures avant de pouvoir entrer dans la basilique. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Des milliers de personnes continuaient d'affluer jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome pour se recueillir devant la dépouille du pape François. Plus de 60'000 fidèles lui ont déjà rendu hommage depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

Au terme des funérailles, le cercueil du pape argentin, décédé lundi à 88 ans, sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, et les fidèles pourront se recueillir sur sa tombe "dès dimanche matin", a annoncé le Vatican.

De mercredi 11h00 à jeudi 13h00, quelque 61'000 personnes se sont recueillies devant le cercueil du jésuite argentin dans la monumentale basilique Saint-Pierre, selon la même source. Les portes, qui devaient fermer à minuit mercredi, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05h30 jeudi pour accueillir le flot de fidèles.

Et le Vatican a indiqué que, si nécessaire, les horaires de visite pourraient être à nouveau prolongés au-delà de minuit jeudi. Mais, contrairement à la veille, aucune photo n'était autorisée à l'intérieur de la basilique, rendant le défilé des pèlerins devant le cercueil ouvert du pape nettement plus fluide.

Le chef du plus de 1,4 milliard de catholiques y repose vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet devant le maître-autel. A la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux, le cercueil n'est surélevé que de quelques mètres sur un support posé à même le sol.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il confié.

Le "père des invisibles"

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également témoigné jeudi Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la queue devant la basilique, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

"Il faut être très enthousiaste et très motivé pour faire cette longue file d'attente. Mais nous sommes venus exprès pour voir la basilique Saint-Pierre et le Vatican", a souligné auprès de l'AFP Laure Du Moulin, une touriste parisienne en voyage familial à Rome.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se sont réunis jeudi matin pour la troisième fois, une "congrégation" à laquelle 113 d'entre eux ont pris part. Ils doivent à nouveau se concerter vendredi matin.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Inhumation en présence de pauvres

Au terme des funérailles de François sur la place Saint-Pierre samedi, où devraient converger au moins 200'000 fidèles, le parcours que suivra le cercueil jusqu'à Sainte-Marie-Majeure, basilique dédiée à la vierge où le pape sera inhumé conformément à sa volonté, n'est pas encore connu.

Quelque 130 délégations étrangères ont confirmé jusqu'ici leur présence aux funérailles du pape, parmi lesquelles 50 chefs d'Etat élus et dix souverains, a annoncé jeudi le Vatican.

Un groupe de pauvres et de nécessiteux sera présent sur les marches de Sainte-Marie-Majeure, a aussi précisé le service de presse du Saint-Siège, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée "dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier".

Mercredi, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique Saint-Pierre.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces novemdiales, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, placées sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter y assistera également.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / anp

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Bolsonaro a subi une intervention pour traiter ses crises de hoquet

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Jair Bolsonaro devra retourner dans sa cellule avec minibar et climatisation au terme des opérations chirurgicales (archives). (© KEYSTONE/AP/LUIS NOVA)

L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, qui purge une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat, a subi samedi une intervention médicale pour traiter les crises de hoquet dont il souffre depuis des mois. "Tout s'est bien passé", selon ses médecins.

L'ex-dirigeant, âgé de 70 ans, a quitté mercredi pour la première fois la prison où il est détenu depuis la fin novembre pour subir une opération d'une hernie inguinale à l'hôpital DF Star de Brasilia, où il est toujours hospitalisé. L'opération s'est déroulée jeudi sans incident. Les médecins ont enchaîné samedi avec autre intervention médicale destinée à traiter un hoquet récurrent.

Il a été procédé à un blocage anesthésique de la partie droite du nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme, via l'injection d'un analgésique, a indiqué le docteur Mateus Saldanha. "Tout s'est bien passé", a annoncé le praticien, précisant que la partie gauche du nerf serait traitée lundi.

L'intervention a duré une heure. "Ce n'est pas une opération chirurgicale [...] Elle n'implique aucune incision", a pour sa part souligné le docteur Claudio Birolini.

Minibar, climatisation et TV

Selon Michelle Bolsonaro, l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) souffre de hoquets quotidiens depuis neuf mois. Il s'agit selon les médecins d'une séquelle du coup de couteau à l'abdomen qu'il avait reçu lors d'une réunion électorale en 2018. Cette blessure a nécessité plusieurs interventions chirurgicales majeures.

Assigné à résidence entre août et novembre, M. Bolsonaro a été incarcéré le 22 novembre pour avoir tenté d'endommager son bracelet électronique à l'aide d'un fer à souder.

En septembre, la cour suprême l'a reconnu coupable d'avoir conspiré pour rester au pouvoir après avoir perdu les élections de 2022 face au candidat de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.

Le complot a échoué faute de soutien de la part des hauts responsables militaires, selon la justice. L'ancien capitaine de l'armée clame son innocence et se dit "persécuté".

Une fois sorti de l'hôpital, il devra regagner le bâtiment de la police fédérale à Brasilia, où il purge sa peine dans une petite chambre équipée d'un minibar, de la climatisation et d'une télévision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Birmanie: les élections débutent après cinq ans de guerre civile

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Le parti de l'union, de la solidarité et du développement (USDP), favorable aux militaires, devrait arriver largement en tête des législatives en Birmanie. (© KEYSTONE/AP/Thein Zaw)

Des élections législatives, largement restreintes et critiquées à l'international, ont débuté dimanche en Birmanie. La junte au pouvoir les présente comme un retour à la démocratie, cinq ans après avoir renversé le gouvernement et déclenché une guerre civile.

L'ancienne dirigeante et prix Nobel de la paix en 1991 Aung San Suu Kyi est toujours emprisonnée et son parti a été dissous après le coup d'Etat militaire de février 2021, qui a refermé la parenthèse démocratique dans le pays.

L'ONU et de nombreux pays occidentaux et défenseurs des droits fondamentaux ont condamné ce scrutin échelonné sur un mois, dénonçant notamment la répression de tout semblant d'opposition.

Le parti de l'union, de la solidarité et du développement (USDP), favorable aux militaires, devrait arriver largement en tête, ce que les critiques considèrent comme un moyen détourné de pérenniser le régime militaire.

Peuplée d'environ 50 millions d'habitants, la Birmanie est déchirée par une guerre civile et les élections ne se tiendront pas dans les larges zones tenues par les rebelles.

Suu Kyi en prison

La première des trois phases du scrutin s'est ouverte dimanche matin. Un journaliste de l'AFP a vu un bureau de vote ouvrir à l'aube dans le quartier de Kamayut à Rangoun, contrôlée par la junte, près de la maison d'Aung San Suu Kyi.

L'armée a dirigé la Birmanie depuis son indépendance en 1948, en dehors d'un interlude démocratique entre 2011 et 2021, qui avait suscité une vague de réformes et d'optimisme pour l'avenir du pays d'Asie du Sud-Est.

Mais quand la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi a largement devancé les candidats proches des militaires aux élections de 2020, le général Min Aung Hlaing s'est emparé du pouvoir, invoquant une fraude électorale généralisée.

Agée de 80 ans, Aung San Suu Kyi purge une peine de 27 ans de prison pour plusieurs condamnations allant de la corruption à la violation de règles anti-Covid.

La deuxième phase du scrutin doit avoir lieu dans deux semaines, avant une troisième et dernière le 25 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des "échauffourées maîtrisées" pendant les élections

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Alassane Ouattara exerce la présidence ivoirienne depuis 2011. (© KEYSTONE/EPA/SIA KAMBOU / POOL)

Les bureaux de vote ont fermé samedi soir après une journée de faible affluence à Abidjan lors des élections législatives ivoiriennes, boycottées par un parti d'opposition et ponctuées de quelques "échauffourées maîtrisées" par les forces de l'ordre.

Les bureaux ont ouvert de 8h à 18h GMT, parfois avec du retard. Dans les quartiers abidjanais de Yopougon et du Plateau notamment, moins de 100 personnes avaient voté sur quelque 400 inscrits dans chaque bureau, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les résultats provisoires seront annoncés au compte-gouttes dès samedi soir, selon la Commission électorale indépendante (CEI).

Lors des précédentes législatives début 2021, le taux de participation s'élevait à 37,88%, soit un taux équivalent à celui de 2016.

L'opposition dénonce

L'Assemblée nationale, renouvelée tous les cinq ans, compte actuellement une majorité de députés du parti au pouvoir.

Plus de huit millions d'électeurs étaient attendus samedi aux urnes, deux mois après la présidentielle largement remportée par Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011.

M. Ouattara a été élu pour un quatrième mandat avec 89,77% des voix et un taux de participation de 50,10%, lors d'un scrutin dont étaient exclues plusieurs figures de l'opposition qui ont dénoncé sa candidature.

Onze personnes sont mortes lors du scrutin selon les chiffres officiels et plusieurs dizaines d'opposants ont été arrêtés, dont un député et un haut cadre écroués. Les élections sont souvent synonymes de tensions politiques ou de violences dans ce pays.

Pendant ces législatives, "il y a eu des échauffourées, mais qui ont été bel et bien maîtrisées par nos agents des forces de l'ordre", a rapporté Ibrahime Kuibiert Coulibaly, président de la CEI, lors d'une conférence de presse ce midi sans plus de précision.

"Ces incidents sont mineurs au point de ne pas affecter le bon déroulement du processus" électoral, a-t-il ajouté.

44'000 éléments des forces de Défense et de Sécurité, déjà en place pour la présidentielle, ont été maintenus pour sécuriser les législatives.

Des vidéos évoquant de présumées fraudes électorales circulaient dans l'après-midi sur les réseaux sociaux.

Le député indépendant et candidat Tiémoko Assalé, notamment, a détaillé plusieurs cas supposés sur sa page Facebook et déclaré avoir porté plainte contre les auteurs présumés.

La président Alassane Ouattara a voté en fin de matinée.

"Pas choisir n'importe qui"

"Le président est un peu loin, éloigné. Le député est proche. Donc, il ne faut pas choisir n'importe qui", explique Jonas Amessan, entrepreneur de 31 ans venu voter au collège Notre Dame, dans la commune du Plateau.

"Parfois les élus on ne les voit pas, mais je leur accorde ma confiance parce que c'est mon devoir de civique", dit Dominique Tanou Benié, informaticien retraité, 76 ans, venu voter à l'école William Ponty à Yopougon.

Aux législatives, le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) de l'ancien président et opposant Laurent Gbagbo, exclu de la présidentielle à cause d'une condamnation judiciaire, a boycotté le scrutin.

Une vingtaine de ses membres ont toutefois choisi de présenter une candidature indépendante. Ils ont été démis de leurs fonctions par le parti.

De son côté, la principale formation d'opposition, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), dont le candidat à la présidentielle Tidjane Thiam avait également été mis hors course pour des questions de nationalité, présente des candidats.

Mais l'un d'eux, Soumaïla Bredoumy, député et porte-parole du parti, est en détention depuis fin novembre, poursuivi notamment pour "actes terroristes" et "complot contre l'autorité de l'État".

Le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), présente des personnalités comme le Premier ministre Robert Beugré Mambé et le ministre de la Défense et frère du président Téné Birahima Ouattara.

Composée de 255 sièges, l'Assemblée nationale compte aujourd'hui 163 députés du RHDP, 66 du PDCI, 18 du PPA-CI et 4 indépendants. Quatre sièges ne sont pas occupés.

Sur les 1370 candidats retenus aux législatives, 181 sont des femmes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rencontre Netanyahu-Trump lundi en Floride

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Donald Trump déploie ses efforts diplomatiques tous azimuts. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu lundi aux Etats-Unis où il sera reçu par son grand allié Donald Trump. Cette visite portera sur plusieurs dossiers majeurs, du nucléaire iranien à l'avenir de la fragile trêve à Gaza.

Il s'agira de la cinquième rencontre entre les deux hommes aux Etats-Unis depuis la prise de fonctions de M. Trump à la Maison Blanche, il y a près d'un an.

Elle intervient alors que Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du cessez-le-feu, en vigueur depuis octobre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

Interrogé samedi par l'AFP, un responsable israélien a indiqué sous couvert d'anonymat que le Premier ministre s'envolerait dimanche pour les Etats-Unis, où il rencontrera lundi le président américain.

M. Netanyahu va "probablement venir me voir en Floride", avait déclaré courant décembre M. Trump, en référence à son luxueux domaine de Mar-a-Lago. "Il souhaite me voir".

A l'ordre du jour, selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth: le programme nucléaire de l'Iran, ennemi juré d'Israël, mais aussi la Syrie, le Hezbollah libanais, et surtout l'instauration de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza.

Cette étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Le moment de la rencontre est "extrêmement significatif", estime Gershon Baskin, militant pacifiste israélien et médiateur informel impliqué depuis plus de dix ans dans la libération d'otages.

"Il faut que débute la deuxième phase. Il y a même du retard, je pense que les Américains en sont conscients, parce que le Hamas a eu trop de temps pour rétablir sa présence", ajoute-t-il.

"Les Américains ne veulent certainement pas que cette situation perdure".

"Impasse" à Gaza

Prévue par un plan de paix supervisé par M. Trump, la trêve a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.

Pour l'heure, le passage à la deuxième phase piétine.

Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violations. Avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël réclame la restitution du corps d'un dernier otage retenu à Gaza. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.

D'après le média américain Axios, citant des responsables de la Maison Blanche, Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza.

Le site d'information souligne que de hauts responsables américains sont "de plus en plus frustrés par les mesures de M. Netanyahu qui sapent le fragile cessez-le-feu et le processus de paix".

L'analyste Yossi Mekelberg note "de plus en plus de signaux illustrant la frustration de l'administration américaine vis-à-vis de Netanyahu".

"La question est de savoir ce qu'elle va faire à ce sujet", ajoute ce spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion Chatham House de Londres.

"Parce que pour l'instant, la phase deux est dans l'impasse".

Focus sur l'Iran

Quant au Premier ministre israélien, il se focalise sur l'Iran, redoutant une reconstruction de son programme nucléaire et de ses capacités militaires en termes de missiles balistiques, selon des experts.

"Tout ce qu'on voit dans les médias israéliens ces deux dernières semaines, concernant l'Iran qui renforce ses missiles, qui est une menace pour Israël, tout cela fait partie d'une stratégie pour détourner l'attention de Gaza au profit du sujet que Netanyahu adore évoquer: l'Iran", résume Gershon Baskin.

En juin, les deux ennemis s'étaient livré une guerre de 12 jours, déclenchée par des frappes israéliennes visant notamment des sites nucléaires iraniens. Les Etats-Unis étaient intervenus, avec des frappes similaires.

L'Iran avait répliqué avec des attaques de drones et de missiles.

A l'approche des législatives de l'automne 2026, la rencontre avec M. Trump sera l'occasion pour le dirigeant israélien de concentrer les regards sur l'Iran, et ainsi de détourner l'attention "des difficultés qui l'attendent à domicile", en période électorale, estime Yossi Mekelberg.

M. Netanyahu détient le record de longévité à la tête d'Israël et dirige actuellement l'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire du pays.

Avec lui, "tout est lié à son maintien au pouvoir", conclut l'analyste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Les frappes américaines au Nigeria ont visé des groupes jihadistes

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Des habitants sur le site des frappes américaines, à Jabo. (© KEYSTONE/AP/Tunde Omolehin)

Les frappes aériennes américaines de jeudi au Nigeria visaient des militants du groupe Etat islamique (EI) venus du Sahel pour collaborer avec le groupe jihadiste local Lakurawa et des gangs de "bandits", a affirmé samedi à l'AFP un porte-parole du président nigérian.

"L'EI a trouvé le moyen de passer par le Sahel pour aller aider les Lakurawa et les bandits en leur fournissant des équipements et en leur dispensant des formations", a déclaré Daniel Bwala, porte-parole du président Bola Tinubu.

Washington et Abuja avaient précédemment déclaré qu'elles visaient des militants liés à l'EI, mais sans fournir de détails sur les groupes armés qui avaient été pris pour cibles.

Les jihadistes affiliés à l'EI sont actifs au Niger voisin, ainsi qu'au Burkina Faso et au Mali, où ils mènent une insurrection sanglante contre les gouvernements de ces pays.

Alors que le Nigeria est depuis longtemps confronté à son propre conflit jihadiste, les analystes s'inquiètent de l'arrivée de groupes islamistes venus du Sahel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

"La frappe a été menée à un endroit où, historiquement, se trouvent les bandits et les Lakurawa", a précisé M. Bwala. "Les renseignements recueillis par le gouvernement américain indiquent également qu'il y a un mouvement massif de membres de l'EI venus du Sahel vers cette région".

"Il y a eu des victimes, mais on ne sait pas exactement qui parmi les personnes visées a été tué", a ajouté M. Bwala.

Le lieu des frappes, dans l'Etat de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, a intrigué les analystes, car l'insurrection jihadiste au Nigeria est principalement concentrée dans le nord-est du pays.

Des chercheurs ont récemment établi un lien entre certains membres du groupe Lakurawa, le principal mouvement jihadiste dans l'État de Sokoto, et la branche sahélienne de l'EI.

Bandits

D'autres analystes ont toutefois contesté ces liens. Les recherches sur Lakurawa sont compliquées car ce terme a été utilisé pour désigner divers groupes de combattants armés dans le nord-ouest du Nigéria.

Dans cette région, le plus grand problème de sécurité est celui posé par les gangs criminels locaux connus sous le nom de "bandits" plutôt que par les jihadistes.

Ces malfaiteurs pillent les villages, procèdent à des enlèvements contre rançon et extorquent de l'argent à des agriculteurs et des mineurs artisanaux dans les zones rurales échappant au contrôle du gouvernement.

Ces gangs, motivés par l'argent et non la religion, collaborent parfois avec les jihadistes, soulignent les analystes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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