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International

La Russie revendique des gains avant deux sommets cruciaux

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Les autorités ukrainiennes ont nié la prise du village frontalier par des troupes russes (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

La Russie a revendiqué lundi de nouveaux gains sur le front, à quelques jours de deux sommets cruciaux pour l'Ukraine, dont les forces sont affaiblies faute de recrues et de livraisons suffisantes de matériel occidental.

Les Occidentaux doivent participer cette semaine à un G7 devant déboucher sur un accord concernant l'utilisation des actifs russes gelés afin d'aider l'Ukraine, ainsi qu'à une conférence "sur la paix" en Suisse où seront représentés des dizaines de pays, mais pas la Russie.

Signe d'une progression lente mais constante des unités russes sur le terrain depuis plusieurs mois, Moscou a revendiqué lundi la prise du village de Staromaïorské, dans l'un des rares secteurs où l'armée ukrainienne avait enregistré des gains territoriaux au cours de sa difficile contre-offensive l'été dernier.

"Les unités du groupe de troupes Est ont continué à avancer profondément dans la défense ennemie et ont libéré la localité de Staromaïorské", dans le sud de la région orientale de Donetsk, a annoncé le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a d'ailleurs souligné le même jour que, sur l'ensemble de la ligne de front, c'était dans la région de Donetsk que la situation était "la plus difficile".

"Beaucoup de pertes"

Des soldats interrogés dimanche par l'AFP dans cette partie de l'Ukraine où se concentre l'essentiel des combats ont d'ailleurs confié leurs inquiétudes face aux assauts quotidiens.

Danylo Madiar, un soldat de 23 ans répondant au nom de guerre "Macron", a avoué que la situation était "assez dure" depuis l'automne, après l'échec de la contre-offensive ukrainienne et les Russes ayant repris l'initiative. Ce qui a notamment débouché sur la chute de la ville-forteresse d'Avdiïvka en février.

L'ennemi a "fortement avancé" et, côté ukrainien, "il y a eu beaucoup de pertes, c'était difficile de tenir les lignes", a-t-il admis. Cet opérateur de drones a constaté que le pessimisme gagnait nombre de ses camarades "après tout ce qu'ils ont vu". "Pour beaucoup, c'est compliqué de rester optimiste".

Pour Oleksandre, un tankiste de 36 ans, "les combats les plus féroces ont lieu ici", autour des villes de Pokrovsk et de Tchassiv Iar, deux verrous bloquant pour l'heure l'avancée des troupes russes dans la région orientale du Donbass.

Le président russe Vladimir Poutine a revendiqué la semaine dernière la conquête de 880 km2 depuis le début de l'année et d'une cinquantaine de localités par son armée.

Celle-ci a aussi déclenché le 10 mai une offensive dans la région de Kharkiv (nord-est), s'emparant de plusieurs village avant d'être freinée par de précieux renforts dépêchés par l'Ukraine. Kiev craint aussi un nouvel assaut dans la région voisine de Soumy, où a été repoussée lundi une apparente incursion russe.

Nouvelles frappes sur Kharkiv

Le président Zelensky a à cet égard démenti lundi la chute du village de Ryjivka, dans la région de Soumy, qui avait été annoncée un peu plus tôt par le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, dont les troupes combattent en Ukraine.

Une poussée des soldats russes dans ce secteur frontalier étirerait encore davantage le dispositif militaire ukrainien devant défendre un front long de plus de 1.000 km.

"S'agissant du village de Ryjivka, l'occupant a tenté d'y mener une opération de propagande. Depuis ce matin, le drapeau russe (qui y a été hissé) a été détruit et il n'y a aucune présence de l'occupant", a déclaré M. Zelensky.

Selon lui, les "forces (ukrainiennes) contrôlent totalement la situation" dans cette zone qui avait été partiellement occupée au début en février 2022 de l'invasion et avant la retraite russe du nord ukrainien au printemps suivant.

Par ailleurs, un homme a été tué et deux autres blessés dans un bombardement russe du village de Dergatchiv, dans la région de Kharkiv, a déploré son gouverneur, Oleg Synegoubov.

Et sept personnes ont été blessées dans de nouvelles frappes sur la ville éponyme, la deuxième plus grande d'Ukraine, selon les autorités.

"Il y a eu trois attaques avec des bombes guidées" larguées par des avions, a précisé son maire Igor Terekhov.

Côté russe, sept personnes ont été blessées lundi dans la cité frontalière de Chebekino : quatre ont sauté sur une mine, dont un caméraman de la télévision russe, et trois ont été victimes de bombardements ukrainiens, a raconté le gouverneur Viatcheslav Gladkov.

Démission

Sur le plan politique, un haut responsable ukrainien chargé de la reconstruction de son pays et figure publique bien connue, Moustafa Nayyem, a annoncé sa démission, évoquant des entraves de l'exécutif l'empêchant de remplir sa mission.

Il a dénoncé des "obstacles systémiques" et une "opposition constante" politique et bureaucratique freinant la réparation des infrastructures, au moment où l'Ukraine est confrontée à d'importantes coupures de courant en raison des bombardements russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Euro 2024

Cristiano Ronaldo, l'étoile a pâli pour de bon

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Le déclin de Cristiano Ronaldo semble inéluctable (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Impuissant pour empêcher l'élimination du Portugal, Cristiano Ronaldo a encore été fantomatique vendredi en quart de finale de l'Euro contre l'équipe de France (0-0, 5-3 tab).

Son déclin a paru irrémédiable lors, peut-être, de sa dernière grande compétition internationale.

A l'issue d'une séance de tirs au but dans laquelle il a transformé son essai, il n'a pas fondu en larmes comme au tour précédent lorsqu'il avait manqué le pénalty de la gagne en prolongation face à la Slovénie. Il est juste resté éteint, avant de glisser quelques mots de consolation à l'autre vétéran Pepe, 41 ans, en pleurs lui.

Lorsque l'on joue encore à 39 ans, c'est que l'on a soif de records, que l'on veut repousser les limites. Hélas pour les Portugais et lui, Cristiano Ronaldo ne gagnera pas un second Euro après 2016. Il ne battra pas non plus l'un des records qu'il était probablement venu chercher, le titre de plus vieux buteur dans un Euro.

En cinq matches de cette édition allemande, "CR7" n'a inscrit aucun but. Sa première chance était survenue contre la Turquie en phase de poules, mais il avait préféré, et c'est tout à son honneur, faire la passe à son lieutenant Bruno Fernandes, pour un but assuré de son équipe.

De rares traits de génie

Vendredi soir, il a livré l'un de ses matches les plus insipides depuis longtemps en sélection. Le public portugais avait pourtant encore de grands espoirs à entendre les encouragements dont il a bénéficié à l'échauffement. Et à certains moments, devant des restes de magie, comme un grand pont sur Eduardo Camavinga (51e), les fans se sont volontiers enflammés pour leur capitaine.

Mais ce fut bien maigre. A la mi-temps, Ronaldo qui dans sa carrière a toujours aimé attirer la lumière, n'avait touché que 11 ballons. Il n'était certes pas dans une position simple, en pointe face aux deux monstres que sont sur cette compétition les défenseurs William Saliba et Dayot Upamecano.

Et pour exister, Ronaldo a parfois dû faire le travail ingrat des faux appels et du "pivot gang", comme en avait plaisanté pour son propre cas Kylian Mbappé, son fan de la première heure.

Timide

Ses colossales cuisses l'ont aidé à tenir sur ses jambes pour remplir ce rôle, quand il était pressé dans le dos par les Français, mais les muscles ont semblé bien fatigués et ont nécessité un massage interminable avant que ne commence la prolongation.

Une image en disait long: au milieu du premier acte Cristiano Ronaldo a semblé se préparer pour frapper un coup franc, les jambes écartées et les bras tendus, mais a finalement laissé faire Bruno Fernandes. Une manière de battre sa coulpe? Lors du 8e de finale contre la Slovénie, le Portugais avait vendangé un nombre incalculable de coups francs.

Mais l'orgueil est revenu. Alors que le temps pressait, à la 85e minute, il a voulu se charger d'un coup franc dangereux, mais l'a tiré dans le mur.

Tout reste possible...

Et en tout début de prolongation, Ronaldo manqua ce qu'il n'aurait jamais manqué il y a cinq ans, en plantant dans le sol sa reprise sur un centre de Bernardo Silva. Francisco Conceiçao est tout de suite venu le consoler en lui prenant le visage. Le sélectionneur Roberto Martinez, qui s'était laissé aller à se prendre la tête, a vite applaudi pour rectifier. Pour ménager l'idole déchue.

Autre étrange image: lors des pauses de ce long match, alors que ses partenaires échangaient avec leur sélectionneur, Ronaldo restait par terre au milieu de leur cercle, écoutant avec un sourire timide, n'intervenant pas. La passation de génération était consommée. Même si on le sait, Cristiano Ronaldo serait capable d'annoncer dans 18 mois qu'il veut disputer le Mondial 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Mbappé méconnaissable, mais qualifié pour les demies avec les Bleus

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Mbappé est passé à côté du quart de finale, mais il aura l'occasion de se racheter (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Ce n'est pas seulement parce qu'il est masqué qu'on ne reconnaît pas Kylian Mbappé, méconnaissable lors du quart de finale France - Portugal (0-0, 5-3 tab).

Mais le no 10 aura une chance de lancer enfin son Euro 2024 puisque les Bleus sont en demies.

Le capitaine n'était même plus sur le terrain pour la séance de tirs au but, remplacé à la mi-temps de la prolongation par Bradley Barcola. C'est lui qui a demandé à sortir. "Je ne me sentais plus, j'étais trop fatigué", a raconté le joueur.

Didier Deschamps se privait ainsi de son tireur de pénalty numéro un, mais qui n'était vraiment pas dans son assiette. Et puis, n'avait-il pas manqué le dernier tir au but contre la Suisse en 8e de finale de l'Euro 2021 ?

En doudoune de survêtement, car la soirée était fraîche à Hambourg, Mbappé (83 sélection, 48 buts) a fêté les tirs au but réussis de ses coéquipiers et la frappe de Joao Felix sur le poteau. Il ne compte toujours qu'un seul but marqué en Championnat d'Europe en huit matches, le penalty transformé contre la Pologne (1-1).

"Le plus important c'est qu'on gagne"

"Le plus important c'est qu'on gagne, je n'ai mis qu'un but et on est en demi-finale et je suis toujours très content", a-t-il lancé dans un large sourire.

L'essentiel est dans la qualification, mais Mbappé n'a rien fait pour soigner l'inefficacité chronique des Bleus en Allemagne: trois buts au compteur et aucun marqué dans le jeu par des attaquants, puisque deux buts contre son camp complètent son penalty.

Mbappé a notamment déçu par des frappes sans tonus vendredi. Après un bon appui avec N'Golo Kanté, il a tiré dans les bras de Diogo Costa (50e), et il était méconnaissable sur ses deux frappes du temps additionnel, une dans les nuages (93e), une de poussin alors qu'Ousmane Dembélé l'avait mis sur orbite (95e).

Sa seule contribution à la feuille de match est l'avertissement donné à Palhinha pour une faute sur lui (80e). Son gâchis le plus spectaculaire reste ce contrôle mal inspiré avant une frappe contrée par la défense portugaise alors qu'Ousmane Dembélé l'avait idéalement décalé en début de prolongation (97e).

"Pleine poire"

Mais cela aurait pu être pire. Une frayeur a saisi le camp français quand Kylian Mbappé a pris un coup sur son nez cassé, sur un fait de jeu malheureux, un ballon envoyé fort de la tête par Bernardo Silva (55e).

Mbappé est resté à terre, son masque ôté a laissé voir un nez un peu violacé par le coup. "Je l'ai pris pleine poire!" a-t-il plaisanté. "Après j'ai fini par terre, je ne voyais pas trop bien au début, mais après ça allait". Il a repris le jeu, sans jamais toutefois faire d'étincelles.

"Je n'ai pas retrouvé toutes mes jambes", avait admis le capitaine la veille du match. Sa première course du match avait déjà trahi cet état de fait, lui qui n'avait pas pu prendre de vitesse Joao Cancelo à la 16e. Mais il aura l'occasion de se refaire en demies face à l'Espagne, pays de son futur club, le Real Madrid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Venezuela: enquête sur un projet de "déstabilisation" de l'Etat

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Le Président Maduro (centre) a demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. (© KEYSTONE/EPA/MIGUEL GUTIERREZ)

Le parquet vénézuélien a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête après les déclarations de paramilitaires colombiens affirmant avoir été sollicités pour "déstabiliser" le gouvernement du président Maduro, en quête d'une réélection le 28 juillet.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le groupe baptisé "Autodéfenses conquérantes de la Sierra Nevada" assure avoir été contacté pour "déstabiliser le gouvernement de la République du Venezuela", "porter atteinte à l'infrastructure électrique, agir contre le président candidat Nicolas Maduro, agir s'il était réélu en nous infiltrant dans des manifestations et en créant le chaos dans les rues".

"Le ministère public a désigné le 83e parquet national pour enquêter sur et sanctionner les nouvelles menaces de magnicide à l'encontre du chef de l'Etat", a écrit sur X le procureur général Tarek William Saab.

M. Maduro avait quelques minutes avant cette déclaration demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. "Ils ont été contactés par des membres de l'extrême droite vénézuélienne pour infiltrer un millier d'hommes afin de générer des violences dans les Etats frontaliers", a dit M. Maduro dans son émission radio.

Cette accusation s'inscrit aux côtés d'autres allégations formulées par le gouvernement depuis le début de l'année à propos de présumés plans conspiratoires de l'opposition, accusée de chercher à commettre des "fraudes" après le scrutin présidentiel.

M. Maduro a également accusé il y a deux semaines son principal rival à la présidentielle, Edmundo Gonzalez Urrutia, de fomenter un coup d'Etat après que ce dernier a refusé de signer un accord de respect du résultat de l'élection proposé par le pouvoir.

M. Gonzalez a été désigné candidat par la coalition d'opposition à la place de la leader Maria Corina Machado, déclarée inéligible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Nagelsmann: "Au final, ce sont eux les plus chanceux"

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L'Allemagne ne méritait pas de perdre vendredi, estime Nagelsmann (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La déception est évidemment grande chez les Allemands après leur élimination en quart de finale de l'Euro. Battue en prolongation par l'Espagne, la Mannschaft a pourtant joué un bon tournoi.

Julian Nagelsmann s'est exprimé d'une voix calme, mais sur le plan émotionnel, l'entraîneur allemand semblait lourdement affecté. "Aujourd'hui (vendredi), ce n'était pas mérité", a déclaré le sélectionneur allemand sur MagentaTV. "Nous avons plus investi qu'eux, mais au final, ce sont eux les plus chanceux."

Dans le vestiaire, le désormais retraité Toni Kroos et Joshua Kimmich ont tenté de remonter le moral des troupes, comme l'a rapporté Nagelsmann. "Nous aurions aimé offrir à Toni des adieux plus beaux, parce qu'il le méritait", a lâché Nagelsmann. "C'est tout simplement un type formidable avec une carrière extraordinaire, un modèle pour beaucoup d'entre nous."

Les larmes ont coulé chez les dizaines de milliers de supporters présents dans les tribunes du stade de Stuttgart et dans les fan zones de tout le pays. Le rêve d'un quatrième titre européen s'est envolé à deux pas de la finale, après trois semaines exaltantes.

"La déception est énorme, un tel Euro à domicile n'arrive qu'une fois dans la vie", a déclaré Joshua Kimmich. "Nous n'avons pas grand-chose à nous reprocher, si ce n'est de ne pas avoir su saisir les occasions. C'est amer, très amer."

Un potentiel à exploiter

"Nous avons tous mis tout ce que nous avions pour ne pas perdre. Nous étions très près du but, c'est d'autant plus amer", a ajouté Kroos. "Pour l'instant, c'est la déception de l'élimination qui prédomine, car nous avions tous ensemble un grand objectif. Ce rêve s'est un peu effondré, même si nous allons réaliser dans les prochains jours que nous avons fait un bon tournoi."

Mais les performances de ces dernières semaines et de ces derniers mois vont forcément aider une Allemagne en reconquête. L'équipe de Nagelsmann a le potentiel, avec notamment son maître à jouer Jamal Musiala, pour une fois peu influent contre l'Espagne, ou Florian Wirtz, exceptionnel après son entrée en jeu, pour retrouver très vite les sommets. Dès la Coupe du monde 2026 ?

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Euro 2024

Euro 2024: Pays-Bas et Turquie pour une place dans le dernier carré

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Les fans turcs vont mettre une grosse ambiance (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le stade olympique de Berlin accueille ce soir dès 21h00 le dernier quart de finale de l'Euro 2024. Il opposera les Pays-Bas à la Turquie dans un climat politique particulier.

Pas attendue à pareille fête au début du tournoi, la Turquie pourra compter non seulement sur le soutien populaire de sa très grande diaspora en Allemagne, mais aussi sur son président turc Recep Tayyip Erdogan qui sera dans les tribunes. Les relations avec l'Allemagne sont pourtant tout sauf idylliques depuis que le défenseur Merih Demiral, auteur d'un doublé qui a permis à son équipe de terrasser l'Autriche (2-1) en huitième, a célébré ses buts en faisant de la main le signe des "Loups Gris", une organisation d'extrême droite turque.

L'UEFA a ouvert une enquête qui a abouti à une suspension de deux matches pour Demiral. Le gouvernement allemand a dénoncé l'intrusion de la politique dans une compétition sportive, ce qui a débouché sur une convocation croisée des ambassadeurs allemand et turc par Ankara et Berlin.

Une ambiance électrique

Les matches de la Turquie ou de ses clubs en Allemagne n'ont pas besoin de cela pour être enflammés. Mais ce contexte et la divine surprise que constitue l'épopée des rouges à l'Euro promettent une ambiance électrique au coup d'envoi. Avec un contrat déjà bien rempli et la ferveur populaire pour les porter, les Turcs pourront sans complexe viser une troisième demi-finale en tournoi international majeur après le Mondial 2002 et l'Euro 2008.

Mais pour cela, il faudra écarter les Pays-Bas dont le dernier quart de finale à l'échelle continentale remonte également à 2008. Les Néerlandais, portés par une génération au talent indéniable, mais à la complémentarité parfois fragile, ont longtemps laissé les observateurs sur leur faim.

Passés au titre des meilleurs troisièmes, les Néerlandais ont cependant corrigé la Roumanie (3-0) en 8e de finale et peut-être enfin lancé vraiment leur Euro. Trouver l'équilibre entre discipline collective et la liberté créatrice des Cody Gakpo, Xavi Simons ou Memphis Depay sera l'une des clés majeures du match. L'autre sera la gestion émotionnelle.

Garder la tête froide

Les Pays-Bas ont encore en tête le quart de finale du dernier Mondial perdu aux tirs au but contre l'Argentine, après être revenu à la 11e minute du temps additionnel à 2-2. Le match avait été marqué par de nombreux incidents entre joueurs, y compris avec ceux sur le banc.

Face à une Turquie souvent à la limite dans l'engagement physique - les deux équipes ont le même nombre de fautes commises (40) mais les Néerlandais n'ont reçu que 4 cartons jaunes, contre 18 pour leurs adversaires, pire équipe du tournoi de ce point de vue -, l'équipe qui gardera le plus la tête froide sera peut-être celle qui l'emportera.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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