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Manifestations massives en soutien au maire d'Istanbul

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La tension est montée à Istanbul quand la police a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour empêcher un groupe de jeunes manifestants de se diriger vers la place Taksim, emblématique lieu de contestation, barricadé depuis deux jours. (© KEYSTONE/AP/Khalil Hamra)

Des milliers de manifestants se sont massés jeudi soir devant la municipalité d'Istanbul pour le deuxième soir consécutif, malgré un imposant dispositif policier, en soutien au maire, Ekrem Imamoglu, qui a appelé la nation et les juges à réagir à son arrestation.

"J'en appelle aux membres du pouvoir judiciaire (...) Vous devez agir et vous occuper de cette poignée de collègues qui ternissent notre système judiciaire", a écrit l'édile, figure de l'opposition, poursuivi pour "corruption" et "terrorisme", dans un message posté sur X par ses avocats.

"Vous ne pouvez pas et ne devez pas vous taire", a insisté le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan en appelant à rester "unis contre le mal".

Message reçu par les protestataires qui se sont massivement retrouvés malgré la pluie froide devant l'Hôtel de Ville pour écouter les responsables du parti.

La tension est montée dans la soirée quand la police a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour empêcher un groupe de jeunes manifestants de se diriger vers la place Taksim, emblématique lieu de contestation, barricadé depuis deux jours.

"Je ne veux pas voir de balles en caoutchouc ici. Sinon, la police d'Istanbul sera tenue pour responsable de ce qui se passera", a prévenu le président du CHP Özgür Özel, qui avait convoqué ce rassemblement.

"L'espoir de la Turquie"

"Qui êtes-vous pour asperger de gaz l'espoir de la Turquie ?" a-t-il poursuivi, juché sur le toit d'un bus, accompagné par les huées de la foule qui appelait à la démission du président Erdogan.

"Le maire n'est ni corrompu, ni voleur, ni terroriste" a-t-il asséné. "Hé! Erdogan, prenez peur. Les rues sont à nous, les places sont à nous!", a-t-il enchainé, faisant promettre la foule de "ne pas abandonner la lutte jusqu'à ce que Imamoglu et les autres maires emprisonnés soient libérés".

Le CHP a appelé à un nouveau rassemblement de protestation vendredi, à la même heure et au même endroit.

Outre celui d'Istanbul, cinq maires CHP sont actuellement détenus et dix du parti prokurde DEM, l'autre grand parti d'opposition au parlement.

"Ceux qui restent silencieux face à l'injustice deviennent complices de l'oppression !" a renchéri le maire CHP d'Ankara, Mansur Yavas, assurant: "Nous ne sommes pas une poignée de personnes, nous sommes des millions", tandis qu'un concert de casseroles et d'avertisseurs résonnait dans plusieurs quartiers de la ville.

Dès l'après-midi, des centaines d'étudiants s'étaient retrouvés dans leurs universités pour dénoncer l'arrestation du maire mais aussi l'annulation de son diplôme par l'université d'Istanbul.

"Imamoglu a été visé parce qu'il était le meilleur candidat pour la présidentielle", a déclaré à l'AFP Basak Cöhce, 24 ans, étudiante à l'université de Galatasaray.

"Les jeunes comme moi ne vont pas rester silencieux", a abondé Yavuz, 19 ans, de l'université technique d'Istanbul.

Élu de la capitale économique de la Turquie (au moins 16 millions d'habitants) Ekrem Imamoglu devait être intronisé dimanche candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d'opposition, à la présidentielle de 2028.

"L'homme à abattre"

Dès mardi, l'annulation de son diplôme universitaire entravait la possibilité de briguer la présidence.

L'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries dont X et WhatsApp est demeuré restreint à Istanbul pour le deuxième jour, a constaté l'AFP.

Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé l'arrestation de 37 internautes pour des "messages provocateurs" sur les réseaux sociaux.

Avec M. Imamoglu, plus de 80 personnes ont été interpellées en même temps mercredi matin et une vingtaine d'autres sont recherchées.

Parmi elles, six personnes sont elles aussi accusées de "soutien à une organisation terroriste", le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé interdit qui s'est récemment engagé à déposer les armes.

Cette nouvelle vague d'arrestations visant l'opposition, après des militants kurdes, des journalistes, des artistes, a enfoncé la livre turque: elle s'échangeait jeudi soir au-delà de 38 livres pour un dollar et de 41 livres pour un euro, des niveaux jamais atteints jusqu'à mercredi qui a obligé la Banque centrale à intervenir.

En ravissant Istanbul en 2019, après vingt-ans années de domination de Recep Tayyip Erdogan et de son camp sur la ville, Ekrem Imamoglu est devenu l'homme à abattre.

L'édile, réélu triomphalement en 2024, est vu comme le principal rival du président Erdogan, qui s'est abstenu pour l'heure de tout commentaire.

Les maires de plusieurs capitales et grandes villes européennes, ainsi que les ministères français et allemand des Affaires étrangères ont condamné son interpellation, mettant en garde contre ses conséquences sur la démocratie turque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Chine compte rester sur la voie de la mondialisation

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Selon Li Qiang, la Chine s'efforcera d'être une "force de stabilité et de certitude" (archives). (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le premier ministre chinois Li Qiang a assuré dimanche que son pays resterait engagé dans "la bonne direction de la mondialisation" face à la "fragmentation" croissante de l'économie mondiale, alors qu'une nouvelle guerre commerciale avec Washington s'intensifie.

"En tant que grand pays responsable, la Chine se tiendra fermement du bon côté de l'histoire [...] [en pratiquant] un véritable multilatéralisme", a déclaré Li Qiang lors d'une réunion avec des dirigeants d'entreprises multinationales à Pékin.

La Chine "adhérera à la bonne direction de la mondialisation économique, pratiquera un véritable multilatéralisme et s'efforcera d'être une force de stabilité et de certitude", a assuré M. Li. Il estime que "la fragmentation de l'économie mondiale s'intensifie", alors que "l'instabilité et l'incertitude augmentent".

Crise de l'immobilier

Le discours de M. Li a été prononcé lors de l'ouverture du forum annuel pour le développement de la Chine, auquel ont participé cette année d'éminents chefs d'entreprise, dont le directeur d'Apple, Tim Cook.

Pékin cherche depuis des mois à restaurer la confiance des consommateurs et des milieux économiques, fragilisée par une crise persistante du secteur immobilier et dans un contexte de tensions commerciales ravivées avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape rentre dimanche au Vatican

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Le pape rentre au Vatican dimanche après plus de cinq semaines d'hospitalisation. (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le pape François, hospitalisé depuis le 14 février pour une double pneumonie, réintégrera dimanche sa résidence au Vatican, où il effectuera une convalescence d'"au moins deux mois", a annoncé samedi soir l'un de ses médecins.

"Demain le pape sortira et rentrera à la résidence Sainte-Marthe", où réside habituellement le pontife de 88 ans, a déclaré lors d'une conférence de presse le Pr Sergio Alfieri à l'hôpital Gemelli de Rome. Il devra effectuer "une longue convalescence" d'"au moins deux mois", a-t-il précisé.

"Les progrès ultérieurs se font chez soi, parce que l'hôpital, même si cela peut paraître étrange, est le pire endroit où faire sa convalescence : c'est le lieu où on contracte le plus d'infections", a-t-il expliqué.

Hospitalisé plus de cinq semaines

La sortie du pape, hospitalisé depuis plus de cinq semaines, était très attendue alors que les interrogations s'étaient multipliées sur la capacité de François de reprendre ses activités.

L'état de santé du pape "s'améliore" et "nous espérons qu'il pourra rapidement reprendre ses activités normales", a précisé un autre membre de l'équipe médicale, le Dr Luca Carbone.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Paris: 13 blessés, dont 10 policiers, après un refus d'obtempérer

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En 2024, 2300 refus d'obtempérer ont été enregistrés dans l'agglomération parisienne, dont 40% la nuit (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Le refus d'obtempérer a donné lieu à un accident avec trois voitures de police samedi matin à Paris. Dix policiers ont été légèrement blessés. Le chauffeur et ses deux passagers ont aussi été blessés, selon la préfecture de police et le parquet.

Vers 05h45 dans le XIVe arrondissement de Paris, "dans le cadre d'un contrôle routier, le conducteur d'un véhicule a refusé d'obtempérer aux injonctions des policiers lui demandant de s'arrêter", a détaillé la préfecture de police. Il a grillé un feu rouge, a précisé le ministère public.

"Trois véhicules de police se lançaient alors à la poursuite du véhicule sur plusieurs kilomètres", a ajouté le parquet. "A l'angle de l'avenue du Maine et du boulevard du Montparnasse dans le XVème arrondissement, le mis en cause perdait le contrôle de son véhicule et percutait un feu rouge. Les trois véhicules de police poursuivants percutaient alors le véhicule", a-t-il poursuivi.

Sur des images de vidéosurveillance consultées par l'AFP, on voit le véhicule des mis en cause percuter le feu rouge, avant d'être à son tour heurté par une voiture de police qui le suivait.

Une deuxième voiture de police suivant juste après s'encastre à son tour dans la première voiture de police. Un peu plus tard, une troisième voiture de police vient percuter les deux premières. Dans cette zone, la "visibilité est assez faible", a expliqué le préfet de police Laurent Nuñez. "C'est une courbe", a-t-il détaillé.

"Le conducteur et ses deux passagers ont été interpellés et conduits en milieu hospitalier sans pronostic vital engagé à ce stade", précise la préfecture de police. Les dix policiers "légèrement blessés" ont également "été conduits en milieu hospitalier", selon elle. Tous étaient sortis de l'hôpital samedi, a indiqué M. Nuñez en début d'après-midi, saluant le "courage et le sang-froid" des agents.

D'après le parquet, les trois occupants du véhicules ont été placés en garde à vue. Ils ont 19, 22 et 30 ans, a indiqué Laurent Nuñez. Deux sont déjà connus des services de police, a-t-il ajouté, sans préciser les motifs. Le véhicule n'était pas signalé volé, a-t-il dit.

En 2024, 2300 refus d'obtempérer ont été enregistrés dans l'agglomération parisienne, a encore dit le préfet Nuñez. "40%" de ces refus se déroulent la nuit, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Caracas annonce de nouveaux rapatriements à partir des Etats-Unis

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Le gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro (archives) a convenu avec Donald Trump de rapatrier les migrants vénézuéliens. (© KEYSTONE/AP/Cristian Hernandez)

Le Venezuela a annoncé avoir convenu avec Washington de reprendre le rapatriement de migrants vénézuéliens des Etats-Unis, une semaine après l'expulsion du territoire américain vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d'appartenir à des gangs criminels.

"Dans le but d'assurer le retour de nos compatriotes en protégeant leurs droits humains, nous avons convenu avec le gouvernement américain de reprendre le rapatriement des migrants vénézuéliens avec un premier vol demain, dimanche 23 mars", peut-on lire dans un communiqué publié samedi et signé par le président de l'Assemblée nationale Jorge Rodriguez, chef des négociateurs avec les Américains.

"Migrer n'est pas un crime et nous n'aurons de cesse d'obtenir le retour de tous ceux qui le demandent et de sauver nos frères enlevés au Salvador", conclut le texte.

Un avion transportant 300 migrants, qui voulaient rallier les Etats-Unis mais étaient bloqués au Mexique, a atterri jeudi à Caracas tandis que les vols de migrants à partir des Etats-Unis étaient suspendus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 340 arrestations en Turquie après les manifs de vendredi

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Des manifestations ont eu lieu à Istanbul et dans huit autres villes de Turquie vendredi soir. (© KEYSTONE/AP/Emrah Gurel)

Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées en Turquie après les manifestations de vendredi contre l'arrestation du maire d'opposition d'Istanbul, a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés", a affirmé le ministre. Il a précisé que "343 suspects ont été arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu à Istanbul" et dans huit autres villes du pays.

Ekrem Imamoglu, 53 ans, a été interpellé mercredi à l'aube à son domicile et devait être de nouveau entendu samedi par la police pour des accusations de "soutien à une organisation terroriste", ont rapporté les médias.

Selon son Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), M. Imamoglu sera ensuite auditionné par le procureur général d'Istanbul, dans la soirée, autour de 21H00 (19H00 suisses), avant d'être présenté au tribunal. L'opposition a appelé samedi soir à de nouvelles manifestations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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