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Le typhon Gaemi prend la direction de la Chine

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Le typhon se dirige vers la Chine. (© KEYSTONE/AP/Dita Alangkara)

Le puissant typhon Gaemi a balayé Taïwan dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant deux morts, et a pris la direction de l'est de la Chine.

La veille, cette forte tempête accompagnée de vents violents et de fortes précipitations avait contraint l'île à annuler ses manoeuvres militaires annuelles, à fermer les écoles et les bureaux ainsi qu'à évacuer des milliers de personnes des régions présentant un risque élevé de glissements de terrain.

Jeudi matin, les rafales de vent étaient moins puissantes, à 154 km/h, après que le centre du typhon s'est déplacé en direction de la mer vers 04H20 (22H20 Heure suisse), a indiqué l'Administration centrale de la météo de Taïwan.

Le vent et la pluie continuent de menacer plusieurs parties de Taïwan, ainsi que les îles de Penghu, Kinmen et Matsu, a-t-elle cependant mis en garde. La tempête, qui se dirige vers la province chinoise du Fujian, située à l'est, a entraîné des inondations dans le sud de Taïwan.

Plusieurs villes, dont Taipei, ont annoncé que les écoles et les bureaux de l'administration resteront fermés pour la deuxième journée consécutive. La Bourse a également été suspendue jeudi.

Le typhon a tué deux personnes et blessé plus de 200 autres avant même qu'il ne touche terre. Un motard a été écrasé jeudi par la chute d'un arbre à Kaohsiung, une ville du sud, et une conductrice a été tuée par la chute de débris sur sa voiture dans la province de Hualien, dans le nord-est, selon les autorités.

Taïwan connaît chaque année des tempêtes tropicales de juillet à octobre mais les experts considèrent que le changement climatique a augmenté leur intensité.

Au maximum de sa puissance, les rafales de vent qui accompagnaient Gaemi ont soufflé à 190 km/h alors qu'il se dirigeait vers Taïwan, ce qui a conduit les prévisionnistes à dire qu'il devrait être le typhon "le plus puissant" à toucher terre depuis huit ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hamas prêt à un accord sur les otages et une longue trêve

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Le Hamas propose la libération de tous les étages contre une trêve de 5 ans avec Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas s'est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël. Pendant ce temps, de nouvelles frappes sur le territoire palestinien ont fait au moins 17 morts dans la matinée.

Une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer dans la journée au Caire les médiateurs égyptiens à la recherche d'une issue à la guerre qui ravage depuis 18 mois la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Le Hamas "est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans", a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un de ses responsables à l'AFP.

Le mouvement avait rejeté le 17 avril une proposition israélienne prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7-Octobre.

Il demande un accord "global" incluant un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza, a réaffirmé samedi à l'AFP un de ses dirigeants, Taher al-Nounou.

Israël - qui n'a dans l'immédiat pas réagi à l'appel à une longue trêve - réclame de son côté le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas, qu'il s'est juré d'anéantir. Le mouvement palestinien exclut lui de rendre les armes.

Maison bombardée

Selon la Défense civile palestinienne, au moins 17 personnes ont été tuées dans la matinée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le Hamas à libérer les otages.

Dix d'entre elles sont mortes dans le bombardement d'une maison de la ville de Gaza (nord), qui a aussi laissé de nombreuses personnes sous les décombres, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal.

Des images de l'AFP sur place montrent des Palestiniens découpant, à la lumière de torches, la structure métallique du bâtiment avec une scie circulaire et retirant au moins un corps des décombres. Une jeune fille, le front bandé, se tient là, visiblement abasourdie.

"Tout le monde dormait avec ses enfants, et sans aucun avertissement, nous avons vu la maison s'effondrer sur nous. Il y avait des cris, et ceux qui pouvaient encore respirer appelaient à l'aide, mais personne n'est venu", a témoigné une membre de la famille. "La plupart des victimes étaient des enfants, morts par asphyxie à cause du bombardement", a-t-elle ajouté.

L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire à ce stade. Les secouristes sont entravés dans leurs recherches par le "manque d'équipements et de machines adéquats", a souligné M. Bassal. L'armée israélienne avait détruit la semaine dernière 40 engins de génie, utilisés selon elle par le Hamas pour des activités "terroristes".

"Le blocus doit prendre fin"

Israël bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, dont les 2,4 millions d'habitants, pour la plupart déplacés au moins une fois par le conflit, sont désormais exposés à la famine et à de graves pénuries sanitaires, selon les Nations Unies.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé vendredi "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".

Ce blocus "doit prendre fin (...) des vies en dépendent", a pour sa part averti le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Des milliers de morts

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon des chiffres publiés samedi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2111 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, portant à 51'495 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

François, "un pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous"

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François a "immédiatement imprimé sa forte personnalité dans la gouvernance de l'Église, en établissant un contact direct avec les individus et les populations, désireux d'être proche de tous, avec une attention particulière pour les personnes en difficulté", a relevé le cardinal Re. (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

Au moins 200'000 fidèles assistent samedi matin place Saint-Pierre aux funérailles au cérémonial grandiose de François, le pape "proche des gens au coeur ouvert à tous", en présence d'un aréopage de chefs d'Etat et de têtes couronnées.

Avant le début de la cérémonie, le président américain Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, est entré dans la basilique pour se recueillir devant le cercueil du pape, tout comme l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula et l'Argentin Javier Milei.

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, également présente à la cérémonie, a salué sur X "une vie au service des autres".

Un "pape proche des gens"

Puis le cercueil du pape, décédé d'un AVC lundi à 88 ans, a été transporté hors de la basilique, où il a été accueilli par des applaudissements.

Le cercueil, sur lequel a été placé un exemplaire des Evangiles, est installé devant l'autel où est célébrée la messe en plein air sur la place. Ce grand écrin posé devant la basilique et enchâssé dans l'élégante colonnade du Bernin n'a pu accueillir tous les fidèles, qui débordent sur la grande avenue de la Conciliation.

François a été un "pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous", a souligné samedi le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses "gestes" et "exhortations (...) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées sont innombrables".

Rencontre Trump-Zelensky

Avant la cérémonie, Donald Trump a eu une rencontre "très productive", selon la Maison Blanche, avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qu'il n'avait plus vu depuis leur accrochage dans le Bureau ovale. Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord", trois ans après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes.

Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n'a jamais cessé "d'implorer la paix", particulièrement pour l'Ukraine, appelant à "la raison et à des négociations honnêtes", ainsi que l'a rappelé dans son homélie le cardinal Re.

Le magnat américain a également échangé une poignée de mains avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents.

"On ne pouvait pas rater ça"

A l'ouverture des accès à la place à l'aube, nombre de fidèles ont couru pour tenter d'avoir une place assise, certains arborant leur drapeau national sur le dos, d'autres brandissant une photo du "pape des pauvres".

"C'est une journée vraiment historique", s'est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain.

"On ne pouvait pas rater ça (....) Il était un si grand dirigeant", souffle Katie Hibner Roncalli, une enseignante américaine de 33 ans venue de l'Indiana, et sur le pont depuis 03H00 du matin avec trois élèves. "C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération", renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.

Au total, une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d'Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.

Messes et veillées

Cette semaine, plus de 250'000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre.

De par le monde, et y compris en Suisse, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air devait être célébrée samedi. Dans la vieille ville de Jérusalem, des fidèles suivent la messe retransmise sur un écran géant.

Boussole morale

Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d'Etat et de têtes couronnées assistent à ces funérailles retransmises en mondovision.

Outre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, sont aussi présents pour l'Europe le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.

Services de sécurité sur les dents

La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents pour assurer la sécurité.

Une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d'ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d'élite sont positionnés sur les toits.

"Franciscus"

Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu'à la basilique Sainte-Marie-Majeure.

C'est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d'être inhumé.

Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée "dans le coeur et le magistère du Saint-Père".

Située dans une petite niche près de l'autel dédié à Saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription "Franciscus", François en latin.

Conclave en vue

Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs - soit ceux âgés de moins de 80 ans - convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouveaux échanges de tirs entre armées indienne et pakistanaise

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Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé des tirs dans la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre Inde et Pakistan au Cachemire (archives). (© KEYSTONE/AP/CHANNI ANAND)

Le Premier ministre pakistanais a martelé samedi que son pays était "prêt" à "protéger chaque centimètre carré" de son sol, après un deuxième échange de tirs au Cachemire avec le voisin indien. New Delhi l'accuse d'une récente attaque meurtrière.

S'exprimant en anglais, fait inhabituel, lors d'une cérémonie militaire, Shehbaz Sharif a répété qu'accuser son pays d'être lié à la mort de 26 civils mardi dans les contreforts de l'Himalaya au Cachemire disputé, était "infondé". Le chef du gouvernement a même réclamé une "enquête neutre" sur cette attaque dont son voisin indien l'accuse.

L'Inde, elle, mène toujours une chasse à l'homme au Cachemire, assurant notamment rechercher deux tireurs pakistanais.

Alors que tous les regards sont tournés vers la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, forces indiennes et pakistanaises ont de nouveau échangé des tirs, pour la deuxième journée consécutive, a rapporté l'armée indienne.

Elle assure que des tirs d'armes légères "non provoqués" sont venus de "nombreux" postes de l'armée pakistanaise, qui, elle, ne commente pas l'événement.

Eviter l'escalade

Tôt vendredi, les deux puissances nucléaires - qui se sont livré trois guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique - avaient déjà brièvement échangé des tirs.

L'Arabie saoudite, allié traditionnel du Pakistan et où le Premier ministre indien Narendra Modi se trouvait au moment de l'attaque mardi, assure vouloir enrayer la spirale du conflit.

Ryad "mène des démarches pour éviter une escalade" et "que la situation échappe à tout contrôle", a indiqué un haut responsable saoudien à l'AFP.

L'Iran, rival historique de l'Arabie saoudite et qui a mené début 2024 une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation.

Menaces et sanctions

Au Cachemire, après que M. Modi a promis que son pays traquerait les tireurs de mardi "jusqu'au bout de la terre", la police indienne a diffusé les portraits-robots de deux ressortissants pakistanais, les présentant comme membres du groupe Lashkar-e-Taiba (LeT), basé au Pakistan.

Et l'armée indienne a détruit vendredi à l'explosif deux maisons présentées comme appartenant aux familles des auteurs de l'attaque.

Mercredi, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh avait menacé de représailles "ceux qui ont organisé ça en cachette", visant implicitement le Pakistan.

Le ministre pakistanais de la Défense a rétorqué vendredi sur la chaîne Sky News. "Nous répliquerons, nous ajusterons notre réponse en fonction de ce que fera l'Inde (...) il est possible qu'une guerre totale éclate et cela aura des répercussions graves", a menacé Khawaja Asif.

Sanctions

Mercredi, l'Inde a ouvert le bal des sanctions, avec la suspension d'un traité sur le partage des eaux de l'Indus, la fermeture du principal poste-frontière terrestre et l'expulsion de diplomates.

A l'issue d'une rare réunion de son Comité de la sécurité nationale, le Pakistan a riposté en appliquant à chaque sanction une mesure de réciprocité.

Conséquence immédiate, les compagnies aériennes indiennes ont été contraintes de modifier le trajet de leurs vols vers l'ouest et le nord-ouest pour éviter le Pakistan.

Et à la frontière, désormais fermée, des familles déchirées font leurs adieux à des épouses, des cousins ou des enfants forcés de rester d'un côté ou de l'autre de la frontière maintenant que tous les visas ont été annulés par Islamabad et New Delhi - le Pakistan fait toutefois exception pour les pèlerins sikhs venus d'Inde.

"Régler le problème"

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Pakistan est actuellement membre non permanent, a condamné l'"attaque terroriste" de mardi. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre un convoi de militaires indiens, les deux pays avaient échangé des tirs.

De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. Dans ce contexte, l'ONU plaide pour "une résolution pacifique" et réclame "la retenue maximale".

Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Ils continuent depuis à réclamer la souveraineté sur l'ensemble du territoire. Depuis 1989, les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Décès de Virginia Giuffre, plaignante clé de l'affaire Epstein

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En août 2019, Virginia Roberts Giuffre, au centre, lors d'une conférence de presse devant un tribunal de Manhattan où elle a témoigné après la mort en prison du prédateur sexuel Jeffrey Epstein (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Virginia Giuffre, l'une des principales plaignantes de l'affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui était accusé de trafic sexuel de mineures, s'est suicidée à son domicile en Australie à l'âge de 41 ans, a annoncé samedi sa famille.

Mme Giuffre avait accusé le milliardaire américain Jeffrey Epstein, mort en détention en 2019, de l'avoir utilisée comme "esclave sexuelle" au tournant des années 2000.

L'Américano-Australienne avait conclu en 2022 un arrangement de plusieurs millions de dollars avec le prince Andrew, frère du roi Charles III d'Angleterre, qu'elle accusait d'agression sexuelle quand elle était mineure dans cette affaire.

"C'est avec le coeur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée la nuit dernière dans sa ferme en Australie occidentale", a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l'AFP par son agent.

"Elle s'est suicidée après avoir souffert tout au long de sa vie des agressions sexuelles et du trafic sexuel" dont elle a été victime.

"Incroyable courage"

"Il n'y a pas de mots qui puissent exprimer la grave perte que nous ressentons aujourd'hui avec le décès de notre douce Virginia", a déclaré la famille, se souvenant de son "incroyable courage et de son esprit aimant".

"En fin de compte (...) il est devenu insupportable pour Virginia de supporter le poids des agressions" subies. Mme Giuffre laisse trois enfants, Christian, Noah et Emily, a précisé sa famille.

Son avocate, Sigrid McCawley, pour qui Mme Giuffre avait été une "amie très chère" a souligné qu'elle avait contribué à défendre d'autres victimes dans cette affaire. "Son courage m'a poussé à me battre plus fort, et sa force était impressionnante".

L'agente new-yorkaise Dini von Mueffling a décrit sa cliente comme "l'un des êtres humains les plus extraordinaires" qu'elle ait connus. "Profondément aimante, sage et drôle, elle était un phare pour les autres survivants et victimes", a-t-elle déclaré.

Les accusations de Virginia Giuffre avaient précipité la disgrâce du prince Andrew, qui s'est retiré de la vie publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil : l'ex-président Collor de Mello en prison pour corruption

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Premier président brésilien élu après la dictature militaire, Fernando Collor de Mello avait été condamné en 2023 dans le cadre du méga-scandale de corruption "Lavage-express" (archives). (© KEYSTONE/AP/ERALDO PERES)

Condamné en 2023 à près de neuf ans de réclusion pour corruption, l'ex-président brésilien Fernando Collor de Mello, le premier élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, a été incarcéré vendredi.

Au pouvoir de 1990 à 1992, M. Collor de Mello, 75 ans, a été arrêté dans la matinée à Maceio (nord-est), a déclaré à l'AFP une source de la police fédérale sous couvert de l'anonymat, n'étant pas autorisée à s'exprimer publiquement.

Il a été transféré dans l'après-midi vers une prison locale.

Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a rejeté un ultime recours de la défense "et a ordonné l'arrestation immédiate de l'ex-président de la République et ex-sénateur Fernando Collor de Mello", a expliqué jeudi soir la plus haute juridiction du Brésil dans un communiqué.

Ce magistrat a ordonné vendredi que la peine commence à être purgée dans la prison Baldomero Cavalcanti de Oliveira, à Maceio, dans une "aile spéciale" où il bénéficiera d'une "cellule individuelle", en raison de "sa condition d'ex-président".

Maladie de Parkinson

Le juge Moraes a par ailleurs demandé au bureau du procureur général de la République de se prononcer sur une requête de la défense réclamant que l'ancien chef de l'Etat soit assigné à résidence pour raisons de santé. Selon ses avocats, ce dernier souffre notamment de la maladie de Parkinson.

Sa défense avait exprimé dès jeudi soir sa "surprise" et sa "préoccupation" après l'ordre d'incarcération, qui doit être prochainement soumis au vote des autres magistrats de la Cour suprême. En attendant, l'ex-président doit demeurer en détention.

Dans un pays à l'histoire marquée par des scandales de corruption qui ont touché tous les camps ces dernières années, suscitant un profond écoeurement dans l'opinion, la classe politique ne s'est pas bousculée pour réagir à l'incarcération de Fernando Collor de Mello.

Rare exception: la députée transgenre de gauche Erika Hilton a salué la nouvelle sur le réseau X d'un "AU REVOIR, CHERI!" sans équivoque.

"Lavage-express"

Premier président brésilien élu directement par le peuple après la dictature militaire (1964-1985), Fernando Collor de Mello avait démissionné à mi-mandat, en 1992, après avoir vu le Parlement ouvrir une procédure de destitution à son encontre pour corruption passive.

Il avait été condamné en 2023 à huit ans et dix mois de prison dans le cadre d'un méga-scandale révélé par l'enquête tentaculaire "Lavage-express", qui a ébranlé l'échiquier politique brésilien pendant la dernière décennie.

Sénateur de centre-droit entre 2006 et 2022, il a été reconnu coupable d'avoir reçu 20 millions de réais entre 2010 et 2014 (environ trois millions d'euros, au taux de change actuel) pour avoir facilité "de façon irrégulière" la signature de contrats entre une entreprise de BTP et une filiale de la compagnie pétrolière publique Petrobras.

Fernando Collor de Mello, dont l'élection avait suscité un immense espoir, n'est pas le premier ex-chef de l'Etat brésilien à avoir maille à partir avec la justice.

Procès Bolsonaro en vue

Depuis la fin de la dictature, quatre des sept occupants du palais présidentiel de Planalto ont été à un moment donné condamnés, emprisonnés ou destitués.

Quant à l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), il sera prochainement jugé pour tentative de coup d'Etat, une première.

Il est accusé d'avoir voulu conjurer sa défaite à la présidentielle de 2022 et empêcher le retour au pouvoir de son rival de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires début 2023 après deux premiers mandats (2003-2010).

Egalement ciblé par l'enquête "Lavage-Express", Lula a été incarcéré 580 jours, d'avril 2018 à novembre 2019, après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment.

Sa condamnation a finalement été annulée par la Cour suprême, qui a considéré que le juge qui l'a condamné en première instance n'était pas impartial.

Cette annulation a permis à la figure emblématique de la gauche de disputer, puis de remporter, l'élection présidentielle de 2022 face à Jair Bolsonaro.

Vainqueur de Lula en 1989, M. Collor de Mello avait soutenu M. Bolsonaro au cours de la campagne de 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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