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International

Pékin annonce la fin de ses manoeuvres militaires autour de Taïwan

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Des gardes-côtes taïwanais surveillent les actions des navires chinois. (© KEYSTONE/AP)

L'armée chinoise a annoncé lundi avoir achevé ses manoeuvres militaires d'encerclement de Taïwan. elle les avait entamées le même jour avec des avions et navires de guerre en signe "d'avertissement" aux "séparatistes" de l'île.

La Chine a "terminé avec succès" ces manoeuvres, qui ont permis de "tester pleinement les capacités d'opérations conjointes intégrées de ses troupes", a indiqué lundi soir dans un communiqué Li Xi, un porte-parole de l'armée chinoise.

Ces exercices comprenaient notamment "des patrouilles de préparation au combat mer-air, le blocus de ports et zones clés" ou encore "l'assaut de cibles maritimes et terrestres", avait-il indiqué plus tôt dans la journée.

Nombre record d'avions

La Chine considère Taïwan comme l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle dit privilégier une solution pacifique. Mais elle n'a jamais renoncé à employer la force pour y parvenir, sur fond de relations exécrables avec les autorités taïwanaises actuelles, jugés séparatistes par Pékin.

Les exercices de lundi, nommés Joint Sword-2024B ("Epées tranchantes unies-2024B") se sont notamment déroulés dans des zones situées au nord, au sud et à l'est de Taïwan, selon l'armée chinoise. Elle avait dit avoir déployé avions de chasse, bombardiers, destroyers, frégates ainsi que le porte-avions Liaoning. Les garde-côtes chinois ont également indiqué avoir été mobilisés.

Taïwan a détecté lundi un total de 125 avions chinois près de l'île, selon un haut responsable du renseignement au ministère taïwanais de la Défense, le lieutenant-général Hsieh Jih-sheng, qui a évoqué un "record pour une seule journée".

Inquiétudes

Les Etats-Unis avaient dénoncé des opérations "injustifiées". Depuis 1979, Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme seul pouvoir chinois légitime, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.

De son côté, l'Union européenne a appelé toutes les parties à "faire preuve de retenue et à éviter toute action qui pourrait encore renforcer les tensions dans le détroit" séparant Taïwan et la Chine continentale. Ces tensions "doivent être résolues par le dialogue", a-t-elle ajouté.

Lors du lancement de ces exercices lundi matin, l'armée chinoise les avait qualifiés de "sérieux avertissements" face aux "actions séparatistes des forces de 'l'indépendance de Taïwan'" et d'une "opération légitime et nécessaire pour sauvegarder la souveraineté de l'Etat et l'unité nationale".

Ces manoeuvres intervenaient quelques jours après un discours du président taïwanais Lai Ching-te, dont les propos sont régulièrement considérés par Pékin comme indépendantistes. "Le gouvernement continuera à défendre le système constitutionnel démocratique et libre, à protéger un Taïwan démocratique et à sauvegarder la sécurité nationale", avait affirmé lundi M. Lai dans un message publié sur Facebook.

"L'indépendantisme taïwanais et la paix dans le détroit de Taïwan (qui sépare le territoire insulaire de la Chine continentale, ndlr) sont deux choses parfaitement incompatibles", avait averti dans l'après-midi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

"Irrationnel et provocateur"

De son côté, le ministère taïwanais de la Défense avait dénoncé ces manoeuvres, les voyant comme un "comportement irrationnel et provocateur" de Pékin.

Des îles contrôlées par les autorités taïwanaises, comme Penghu, Kinmen et Matsu - ces deux dernières étant situées à proximité immédiate des côtes chinoises - ont été placées en état "d'alerte renforcée", avait-il indiqué.

Sans faire de lien direct avec les manoeuvres, les garde-côtes taïwanais ont annoncé lundi avoir procédé à l'arrestation d'un ressortissant chinois après une possible "intrusion" à Kinmen, l'une de ces îles.

Selon un officier des garde-côtes taïwanais qui a témoigné auprès de l'AFP sous couvert d'anonymat, l'homme arrêté s'est présenté comme un quadragénaire "en quête de liberté en raison de persécutions politiques".

Lundi après-midi à Taipei, la capitale taïwanaise, des journalistes de l'AFP ont vu plusieurs véhicules de l'armée taïwanaise, équipés de mitrailleuses, patrouiller près de l'aéroport Songshan, qui est également une base aérienne militaire.

Des relations tendues

Les liens Pékin-Taipei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te en 2024.

La Chine accuse régulièrement les autorités taïwanaises de vouloir creuser la séparation culturelle entre l'île et le continent. En réponse, elle a notamment renforcé son activité militaire autour du territoire.

Avant celles de lundi, Pékin avait organisé trois séries de manoeuvres de grande ampleur ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler le territoire insulaire.

Lai Ching-te s'était engagé jeudi à "résister à l'annexion" chinoise de l'île et "à l'empiètement de (sa) souveraineté". Pékin avait réagi en prévenant que les "provocations" du président taïwanais entraîneraient un "désastre" pour son peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Recherche en ligne et IA: démantèlement de Google réclamé

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Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Google était de retour au tribunal lundi, dans le cadre d'auditions pour déterminer si le géant technologique, jugé coupable d'abus de position dominante, doit se séparer de son navigateur Chrome, alors que la course à l'IA menace de chambouler la recherche en ligne.

"Aujourd'hui s'ouvre le dernier chapitre de ce procès historique", a déclaré lundi Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la Justice.

"C'est l'avenir de l'internet qui est en jeu", a-t-elle ajouté dans ses remarques préliminaires.

"Allons-nous donner des choix aux Américains et permettre à l'innovation et à la concurrence de prospérer en ligne ? Ou allons-nous maintenir le statu quo qui favorise les monopoles des grandes entreprises technologiques ?"

Le groupe californien a été jugé coupable l'été dernier de pratiques illégales pour établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne par Amit Mehta. Ce juge fédéral de Washington interroge à nouveau les deux parties avant de se prononcer sur la peine imposée à l'entreprise.

Dossier distinct

Ce dossier est distinct de celui dans lequel la juge fédérale de Virginie Leonie Brinkema a rendu jeudi une décision, concluant que Google était en situation de monopole dans le domaine de la publicité en ligne.

Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde, parce qu'il constitue un point d'accès majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents.

Elles demandent également au juge d'interdire à la firme de signer des accords avec Apple, Samsung et d'autres fabricants de smartphones pour installer par défaut Google sur leurs appareils.

Sans Chrome, "Google perdrait une énorme source de données sur les recherches des consommateurs et leur comportement en ligne", commente Yory Wurmser, analyste d'Emarketer.

"L'objectif de toutes ces mesures n'est pas seulement de donner plus de choix aux consommateurs, mais aussi de fournir aux concurrents les données dont ils ont besoin pour créer un moteur de recherche aussi efficace", ajoute-t-il pour l'AFP.

Des exigences que l'entreprise a qualifiées de "radicales" en novembre dernier.

"L'approche du ministère de la Justice entraînerait un excès de pouvoir sans précédent de la part du gouvernement qui nuirait aux consommateurs, aux développeurs et aux petites entreprises américaines - et mettrait en péril le leadership économique et technologique mondial de l'Amérique", avait affirmé Kent Walker, président des affaires mondiales de Google.

Risque de monopole dans l'IA

Pour Gail Slater, nommée au ministère de la Justice par Donald Trump, un démantèlement est nécessaire pour favoriser l'innovation à l'heure où la concurrence fait rage dans l'IA générative.

L'avènement des interfaces telles que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) représente la plus grande menace à la domination de Google dans la recherche en ligne depuis sa création, car les chatbots sont désormais capables de répondre à toutes sortes de questions des utilisateurs, y compris celles qu'ils auraient jusqu'à présent posées au leader d'internet.

Le groupe de Mountain View (Silicon Valley) intègre de plus en plus l'IA générative pour répondre directement aux internautes dans Google.

Le parquet américain veut empêcher la firme de transformer son monopole actuel en un autre monopole, alors qu'OpenAI et d'autres start-up, telles que Perplexity AI essaient de rivaliser dans la recherche en ligne boostée à l'IA.

Si Donald Trump a volontairement marqué une rupture politique nette avec Joe Biden, son gouvernement a repris, dans ce dossier, les demandes déjà formulées par l'administration précédente en fin d'année dernière.

"L'administration Trump a donné la priorité aux politiques qui soutiennent et font progresser l'intelligence artificielle", a assuré Gail Slater.

"Mais rien ne fera progresser l'intelligence artificielle plus rapidement qu'un marché ouvert et concurrentiel, exempt de gardiens et de monopoles".

Appel

Les patrons des grandes entreprises technologiques courtisent Donald Trump depuis sa victoire en novembre, espérant s'attirer ses faveurs notamment dans le cadre des nombreuses enquêtes et procès antitrust en cours.

Mais Mark Zuckerberg n'a pas réussi à éviter le procès de son groupe Meta qui s'est ouvert la semaine dernière.

Et les autorités américaines de la concurrence semblent décider à en découdre. Gail Slate a comparé le monopole "écrasant" de Google à celui de Standard Oil dans le pétrole et d'AT&T dans les télécommunications au XXe siècle.

Quelle que soit la décision du juge Mehta, Google devrait faire appel de cette décision, ce qui prolongera le processus pendant des années. L'affaire pourrait même remonter jusqu'à la Cour suprême.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gel des subventions: Harvard poursuit l'administration Trump

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La prestigieuse université Harvard s'est vue geler 2,2 milliards de dollars de subventions après avoir rejeté les exigences du président Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Krupa)

Harvard a attaqué lundi l'administration de Donald Trump en justice contre le gel de subventions fédérales destinées à la prestigieuse université américaine.

Le gouvernement du président américain a engagé depuis plusieurs semaines un bras de fer avec plusieurs universités, qu'il accuse d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza, ce qu'elles réfutent.

Parmi ses cibles, l'université Harvard, l'une des mieux classées de la planète, a vu 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales gelés après avoir rejeté des exigences du gouvernement américain la semaine dernière.

Donald Trump menace d'aller encore plus loin en supprimant l'exemption d'impôts accordée à Harvard, qu'il a accusée de propager "haine et imbécilité".

Prendre le contrôle

En réponse, l'université implantée près de Boston (nord-est) a porté plainte devant un tribunal fédéral du Massachusetts.

"Cette affaire concerne les efforts déployés par le gouvernement pour utiliser le gel de subventions fédérales comme un moyen de prendre le contrôle des décisions académiques à Harvard", a fait savoir l'université dans un document judiciaire.

"Les actes du gouvernement empiètent non seulement sur le premier amendement (de la constitution qui garantit la liberté d'expression, ndlr) mais aussi les lois et réglementations fédérales", peut-on lire dans ce document, qui qualifie la décision gouvernementale "d'arbitraire".

La position de Harvard a été saluée par de nombreux professeurs et étudiants comme un rare signe de résistance, alors que l'université new-yorkaise de Columbia a accepté, elle, d'engager des réformes sous la pression de l'administration républicaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape François est décédé suite à un AVC

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Le pape François est décédé suite à un AVC, apprend-on lundi soir. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a provoqué un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible, selon son certificat de décès publié lundi par le Vatican.

"Le décès a été constaté par enregistrement électrocardio-thérapeutique", indique ce document signé par le directeur du département de la santé et de l'hygiène du Vatican, le professeur Andrea Arcangeli.

"Je certifie que Sa Sainteté François (Jorge Mario Bergoglio) né à Buenos Aires (Argentine) le 17 décembre 1936, résident de la Cité du Vatican, citoyen du Vatican, est décédé à 7h35 le 21/04/2025 dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe", écrit-il.

Les causes de la mort sont: "accident vasculaire cérébral", "coma" et "défaillance cardiocirculatoire irréversible", ajoute-t-il.

Il fait également mention des problèmes de santé du pape: "Épisode antérieur d'insuffisance respiratoire aiguë dans une pneumonie multimicrobienne bilatérale - Bronchectasie multiple - Hypertension artérielle - Diabète de type II".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jelena Ostapenko déclasse la no 1 mondiale

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Toute la rage de vaincre de Jelena Ostapenko. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Rien n’a arrêté Jelena Ostapenko (WTA 24) au WTA 500 de Stuttgart. Après son succès contre la no 2 mondiale Iga Swiatek vendredi, la Lettone a battu en finale la no 1 mondiale Aryna Sabalenka.

Elle s’est imposée 6-4 6-1 devant la Bélarusse pour cueillir son neuvième titre, son premier sur terre battue depuis son sacre à Roland-Garros en 2017 qui avait passé, faut-il le rappeler, par un succès en demi-finale face à Timea Bacsinszky. Elle est devenue à Stuttgart la neuvième joueuse à battre dans le même tournoi Iga Swiatek et Aryna Sabalenka, la première à réussir cet enchaînement sur terre battue.

Titrée au début du mois à Miami, Aryna Sabalenka s’incline pour une quatrième fois déjà en finale de ce tournoi de Stuttgart. Elle menait pourtant 3-0 dans ses face-à-face contre Jelena Ostapenko avant cette finale du lundi de Pâques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un "tic-tac" atomique dans l'espace pour tester l'effet Einstein

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La fusée Falcon 9 de SpaceX s'est envolée lundi de Cap Canaveral. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

L'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé lundi l'ensemble d'horloges atomiques ACES. Celui-ci doit s'arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) pour y mesurer l'effet de la gravité sur l'écoulement du temps. La Suisse a participé à cette aventure.

La fusée Falcon 9 de Space X, embarquant ACES, a décollé lundi à 10h15 (suisses) depuis Cap Canaveral en Floride. Direction l'ISS, à 400 km d'altitude, où un bras robotique le positionnera à l'extérieur de la station sur le module Columbus. Il y restera 30 mois pour collecter des données des horloges.

Présent dans "toutes les équations de physique", le temps est essentiel au fonctionnement des ordinateurs ou encore des systèmes de géolocalisation par satellite, a rappelé Simon Weinberg, chef du projet ACES à l'ESA, en amont du lancement.

Le bouleversement d'Einstein

Or, en 1915, Albert Einstein a bouleversé notre vision du temps, jusque-là considéré comme universel et absolu. Dans sa théorie de la relativité générale, il a prédit que le temps n'était pas le même partout et ralentissait à proximité d'un objet massif.

Sur Terre, le temps passe ainsi plus vite au sommet de la Tour Eiffel qu'à sa base, mais cet "effet Einstein" est infinitésimal. Il devient en revanche perceptible quand on s'éloigne dans l'espace.

En orbite à 20'000 km d'altitude, les horloges atomiques des satellites de géolocalisation avancent par exemple de 40 microsecondes chaque jour par rapport à celles positionnées sur Terre.

L'objectif de la mission européenne est d'améliorer la mesure de ce "décalage gravitationnel" de deux décimales, pour atteindre une précision d'un millionième, grâce aux deux horloges atomiques de l'ensemble ACES.

Instrument suisse

La première, l'instrument SHM (Space Hydrogen Maser), a été fabriqué en Suisse par Safran Time Technologies à Neuchâtel. Il s'agit d'un maser à hydrogène actif, un dispositif qui utilise des atomes d'hydrogène pour donner l'heure, a indiqué le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), dont la cheffe Martina Hirayama devait assister au lanceme.

Un maser est un dispositif permettant d'émettre un faisceau cohérent de micro-ondes, utilisé notamment dans le but d'obtenir la fréquence de référence dans les horloges atomiques. Son fonctionnement ressemble à celui des masers passifs utilisés à bord des satellites Galileo, mais en dix fois plus stable.

Le signal de l'horloge ACES combinera la stabilité de SHM sur une période d'une heure avec la stabilité et la précision à long terme de la seconde horloge, PHARAO, conçue par le Centre national d'études spatiales français (CNES). Ensemble, ces deux horloges permettent de donner l'heure avec une précision d'une seconde sur 300 millions d'années.

Proche du zéro absolu

PHARAO est un tube à ultravide dans lequel des atomes seront refroidis par laser à une température proche du zéro absolu (-273°C). Immobilisés par le froid et en situation d'impesanteur, leurs vibrations à une fréquence particulière seront comptées avec davantage de précision que sur Terre.

Depuis 1967 en effet, la seconde n'est plus définie en fonction de la rotation terrestre, mais comme le "tic-tac" régulier d'un atome. Elle correspond à 9'192'631'770 périodes d'une onde électromagnétique émise par un atome de Césium 133 qui change d'état d'énergie.

PHARAO fonctionnera comme un "diapason" reproduisant la définition de la seconde, a expliqué à la presse Philippe Laurent, responsable des activités ACES/PHARAO à l'Observatoire de Paris. Au final, elle ne dérivera que d'une seconde tous les 300 millions d'années. Une prouesse technologique qui a demandé plus de 30 ans de travail, émaillés de nombreux retards et difficultés.

Des horloges optiques - qui utilisent de plus hautes fréquences et sont 100 fois plus précises - ont certes entretemps vu le jour sur Terre. Si cette nouvelle génération va "surpasser les horloges atomiques dans le futur", cela reste une technologie "encore relativement jeune" et "aucune n'a été mis en orbite", a souligné M. Weinberg, selon qui ACES est "unique".

Son signal sera transmis au sol par un lien micro-ondes. Sur Terre, neuf terminaux (en Europe, en Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis) vont le comparer au temps mesuré par leurs propres horloges.

"Nouvelle fenêtre"

Les différences vont être analysées pour "déterminer si le résultat est en accord avec les prédictions de la théorie de la relativité", détaille M. Laurent. Dans le cas inverse, "une nouvelle fenêtre s'ouvrira dans le monde de la physique". Qui devra effectuer des ajustements pour faire coïncider les équations d'Einstein avec les observations.

Et peut-être avancer dans la quête du Graal des physiciens: réconcilier la relativité générale qui explique le fonctionnement de l'Univers et la physique quantique qui régit l'infiniment petit. Deux théories qui fonctionnement remarquablement bien, mais sont jusqu'à présent incompatibles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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