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International

L'ONU "très choquée" par les frappes de l'armée au Darfour-Nord

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande que les responsables de la frappe de l'armée soudanaise au Darfour-Nord soient poursuivis (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk est "très choqué" après le bombardement lundi de l'armée soudanaise sur un marché d'un village du Dafour-Nord. Des centaines de civils ont été tués au total, selon les indications reçues par son bureau.

Parmi les victimes, 13 personnes faisaient partie d'une seule famille, a ajouté mercredi l'Autrichien à Genève. Il demande des poursuites contre les responsables. Des blessés ont succombé en raison de l'accès aux soins extrêmement limité par le conflit.

"Les civils continuent d'être tués de manière indiscriminée", déplore M. Türk, malgré ses avertissements et ses demandes à l'armée et aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de les protéger conformément au droit international humanitaire (DIH). Des personnes sont "mutilées" et confrontées à des abus "presque quotidiennement", ajoute-t-il.

Autre problème, les infrastructures civiles sont encore largement ciblées par les parties au conflit. Le Haut commissaire enjoint à nouveau aux parties au conflit de renoncer aux attaques "inacceptables" contre les civils qui peuvent équivaloir à des crimes de guerre.

En près de deux ans de conflit, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, dont au moins 4300 civils l'année dernière selon l'ONU. Plusieurs régions sont exposées à la famine. Le conflit a fait environ neuf millions de déplacés internes et quelque 3,5 millions de réfugiés. Près de deux tiers de la population ont besoin d'une assistance humanitaire.

La Mission internationale d'établissement des faits, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a dénoncé des actes équivalant à des crimes contre l'humanité perpétrés par les FSR et à des crimes de guerre attribués à l'armée soudanaise. Celle-ci a infligé mercredi de nouveaux revers aux paramilitaires, selon un responsable militaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Deux morts dans des frappes sur Kharkiv, hôpital militaire touché

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Des frappes de drones sur Kharkiv dans la nuit de samedi à dimanche ont fait au moins deux morts. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Kiev a accusé la Russie de "crime de guerre" après une série de frappes aux drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit à samedi à dimanche à Kharkiv, au moment où les tentatives d'arriver à une trêve patinent.

Au total, six frappes ont touché samedi soir deux quartiers de la ville frontalière du nord-est, la deuxième plus peuplée d'Ukraine avant l'invasion russe à grande échelle, a expliqué un porte-parole du parquet, Dmytro Tchoubenko, dans une vidéo postée sur Telegram.

Deux personnes sont mortes dans des résidences privées, a-t-il dit.

"Des immeubles résidentiels privés ont été détruits tandis que des immeubles de bureaux, un centre médical, des locaux commerciaux, des garages et des voitures ont été endommagés", a précisé le ministère des Situations d'urgences.

Selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov, les deux victimes décédées sont un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, tandis qu'une adolescente de 15 ans est grièvement blessée.

L'armée a indiqué de son côté qu'un hôpital militaire avait été touché et que "des victimes (étaient) à déplorer parmi les militaires qui étaient soignés", sans plus de précision sur le bilan.

Kiev ne révèle généralement pas d'informations sur ses pertes militaires.

L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir commis un "crime de guerre" et "violé les normes du droit humanitaire international".

Avancée russe

Trois ans après l'assaut déclenché par le Kremlin, qui a fait des dizaines de milliers de morts, le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a rebattu les cartes du conflit, le président américain rompant l'isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux et adoptant une partie de la rhétorique russe.

Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens qui n'ont cependant abouti à aucune percée concrète.

Les deux parties ont accepté le principe d'une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.

"Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi soir.

"Un cessez-le-feu pourrait déjà être entré en vigueur s'il y avait une véritable pression sur la Russie", a-t-il ajouté, remerciant les pays "qui comprennent cela" et ont renforcé la pression des sanctions sur le Kremlin.

Moratoire

Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.

La Russie a accepté uniquement un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité mais Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

Mettant encore en doute le succès de toute négociation de paix, le président russe a évoqué jeudi comme préalable l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, ce qui implique le départ de Volodymyr Zelensky.

Le président russe s'est par ailleurs félicité que les forces russes aient "l'initiative stratégique" sur le front face aux Ukrainiens.

L'armée russe a revendiqué samedi la capture de deux villages dans l'est et le sud de l'Ukraine, poursuivant ses avancées sur le front: Chtchebraki dans la région de Zaporijjia (sud) et Panteleïmonivka dans celle de Donetsk (est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Feux de forêt en Corée du Sud: la police enquête sur un suspect

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Les enquêteurs suspectent un homme de 56 ans qui visitait la tombe de ses grands-parents dans le district d'Uiseong (photo) d'être à l'origine des incendies meurtriers en Corée du Sud (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La police enquête sur un homme suspecté d'avoir déclenché les feux de forêt les plus meurtriers de l'histoire de la Corée du Sud, dans le sud-est du pays, ont indiqué dimanche les autorités.

Plus d'une dizaine de foyers, alimentés par des vents forts et des conditions sèches, ont consumé quelque 48'000 hectares depuis le week-end dernier, avec un bilan de 30 morts, soit les pires incendies jamais enregistrés en Corée du Sud aussi bien en terme de surface concernée que de bilan humain, selon le ministère de l'Intérieur.

Les flammes ont détruit plusieurs sites historiques tels que le complexe du temple de Gounsa à Uiseong, dont la construction remonterait au VIIe siècle.

Les enquêteurs suspectent un homme de 56 ans, qui pourrait avoir provoqué la catastrophe le 22 mars alors qu'il s'occupait de la tombe de ses grands-parents, dans le district d'Uiseong, le plus touché avec 12'800 hectares partis en fumée.

La police a pris contact samedi avec le quinquagénaire, "sans (le placer en) détention", a déclaré à l'AFP un responsable de l'autorité dans la province de Gyeongbuk.

Brûler des branches

Les enquêteurs le convoqueront pour interrogatoire une fois les recherches sur le site présumé du départ de feu terminées, ce qui pourrait prendre plus d'un mois, a prévenu la police.

Selon l'agence Yonhap, la fille du suspect a expliqué aux enquêteurs que son père avait tenté de brûler avec un briquet des branches qui pendaient au-dessus des tombes.

Les braises "ont été transportées par le vent et ont fini par allumer un feu de forêt", a-t-elle relaté, de même source.

La police n'a pas souhaité confirmer ces précisions auprès de l'AFP, gardant secrètes les identités du père et de la fille.

La hausse des températures, la multiplication des canicules et la baisse des volumes de précipitations sont autant de facteurs, associés au réchauffement climatique, qui peuvent favoriser les départs d'incendies et leur progression.

Les niveaux de pluies dans la région sinistrée étaient en dessous de la moyenne depuis des mois, alors que la Corée du Sud sortait de son année la plus chaude depuis le début des relevés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pékin, Tokyo et Séoul resserrent les liens commerciaux face à Trump

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La Chine, le Japon et la Corée du Sud veulent accélérer les négociations pour conclure un accord de libre-échange trilatéral global (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le Japon, la Corée du Sud et la Chine ont affirmé dimanche qu'ils allaient renforcer leurs coopérations "afin de créer un environnement prévisible pour le commerce et l'investissement", selon un communiqué commun après une rencontre ministérielle exceptionnelle.

Des ministres des trois pays asiatiques en charge de l'industrie ou du commerce se sont retrouvés dimanche à Séoul, en réaction à l'offensive douanière du président américain Donald Trump. Ils ont aussi appelé à "accélérer" leurs négociations, en cours depuis 2013, pour conclure "un accord de libre-échange trilatéral global".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Migrants incarcérés au Salvador: les alliés de Caracas condamnent

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Selon le président Maduro, les migrants vénézuéliens expulsés des Etats-Unis et incarcérés au Salvador sont bien plus nombreux que les chiffres officiels (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président vénézuélien a affirmé samedi que 324 migrants vénézuéliens avaient été expulsés par les Etats-Unis vers une prison salvadorienne, et non 238 comme l'affirment Washington et San Salvador.

Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis étrangers, Washington a expulsé le 16 mars sans jugement vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d'appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua.

Le président salvadorien Nayib Bukele avait indiqué le même jour que son pays avait reçu 238 Vénézuéliens, un chiffre corroboré par la presse américaine qui avait diffusé une liste de 238 noms.

Mais son homologue vénézuélien Nicolas Maduro affirme lui que 324 Vénézuéliens ont été expulsés, sans toutefois fournir de détails sur ses sources.

"Officiellement, aucune autorité ni des Etats-Unis ni du Salvador n'a envoyé de communication officielle reconnaissant qui a été enlevé", a-t-il déclaré, Caracas estimant que ces expulsions sont des "enlèvements".

"Criminalisation" inacceptable

M. Maduro s'est exprimé à l'issue d'une réunion à Caracas des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), pays orientés à gauche et alliés de Caracas.

L'Alba n'a pas publié de déclaration officielle mais les ministres ont rejeté dans leurs interventions l'envoi de ces migrants au Cecot, la prison aménagée M. Bukele pour les gangsters de son pays.

"L'enlèvement sans processus légal, sans jugement, défense ni sanction d'un tribunal compétent, et l'envoi vers des pays tiers par les Etats-Unis de migrants vénézuéliens ou d'autres nationalités est un acte atroce et constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant", a estimé le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez.

"La criminalisation des migrants (...) est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter", a ajouté son homologue bolivienne, Celinda Sosa Lunda. Celui du Nicaragua, Valdrack Jaentschke, a "exigé leur retour immédiat au Venezuela".

Le gouvernement de Nicolas Maduro a engagé un cabinet d'avocats au Salvador pour obtenir la libération des détenus et leur rapatriement. Au Venezuela, de nombreux proches de ces individus ont affirmé qu'ils n'en faisaient pas partie.

Relations rompues en 2019

Au total, le Venezuela a récupéré 743 personnes expulsées des Etats-Unis, alors que 229 doivent arriver dimanche.

Le Venezuela et les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019. Donald Trump ne reconnaît pas la réélection de Nicolas Maduro en 2024, alors que l'opposition crie à la fraude et revendique la victoire.

L'Alba a été créée en 2004 par les défunts dirigeants socialistes cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez. Elle compte dix membres: Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et six petits pays insulaires caribéens. Son influence a diminué après la mort en 2013 d'Hugo Chavez.

L'Alba a été créée en 2004 par les défunts dirigeants socialistes cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez. Elle compte dix membres: Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et six petits pays insulaires caribéens. Son influence a diminué après la mort en 2013 d'Hugo Chavez.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Marine Le Pen "ne croit pas" à une peine d'inéligibilité immédiate

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Avant l'échéance de lundi, Marine Le Pen "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Marine Le Pen, qui sera fixée sur son sort lundi dans le dossier des assistants parlementaires d'eurodéputés RN, "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre.

"Je lis ici et là que nous serions fébriles. Personnellement, je ne le suis pas, mais je comprends qu'on puisse l'être : avec l'exécution provisoire, les juges ont un droit de vie ou de mort sur notre mouvement", a commenté la cheffe de file du Rassemblement national dans La Tribune Dimanche.

"Je ne crois pas qu'ils iront jusque là", a-t-elle ajouté, dans une de ses rares expressions publiques sur cette échéance.

A la surprise générale, l'accusation a requis en novembre à l'encontre de la triple candidate malheureuse à la présidentielle une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel) en plus de cinq ans de prison dont deux fermes (une peine aménageable), et 300'000 euros d'amende.

Le jugement de lundi pourrait donc bouleverser sa carrière politique et l'empêcher de se présenter en 2027.

"Si je suis interdite de me présenter avec exécution provisoire, c'est-à-dire avec l'impossibilité en réalité que mon appel puisse avoir une influence sur la décision qui a été prise, ce serait incontestablement une décision profondément antidémocratique", avait récemment estimé Marine Le Pen, assurant qu'elle ferait dans ce cas, malgré tout, appel de la décision.

En tête de sondage

Selon un sondage publié samedi, si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui, Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour avec entre 34% et 37% des intentions de vote, en fonction des candidats face à elle.

Quatre cas de figure ont été testés dans cette enquête Ifop pour Le Journal du Dimanche.

La cheffe de file du RN obtient son meilleur score dans un scénario où sont aussi candidats le premier secrétaire du PS Olivier Faure (5%), l'ex-Premier ministre macroniste Gabriel Attal (20%), et le patron des députés LR Laurent Wauquiez (8%).

Elle passe en revanche à 34% d'intentions de vote lorsque Gabriel Attal est remplacé par le patron d'Horizons Edouard Philippe (21%) et Laurent Wauquiez par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (11%).

L'enquête a été réalisée en ligne du 26 au 27 mars, auprès d'un échantillon de 1.119 personnes inscrites sur les listes électorales. La marge d'erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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