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L'ouragan Béryl fait au moins 4 morts dans les Antilles

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L'ouragan a secoué plusieurs bateaux sur son passage. (© KEYSTONE/AP/Ricardo Mazalan)

L'ouragan Béryl, qui balaye mardi le sud-est des Antilles avec une force maximale, a fait d'importants dégâts et au quatre morts, mais devrait perdre un peu en intensité au large de la Jamaïque mercredi, selon le Centre national américain des ouragans (NHC).

Vers 23h00 locales lundi (05h00 suisses mardi), le NHC a passé Béryl en catégorie 5, la plus élevée de l'échelle de Saffir-Simpson utilisée pour décrire l'intensité des tempêtes. Cela correspond à des vents supérieurs à 252 km/h et à des effets "potentiellement catastrophiques".

Mardi à 08h00 suisses, dans son premier bulletin de la journée, le NHC a précisé que les vents se renforçaient à près 270 km/h. Il est maintenant prévu, selon le bulletin de 11h00 suisses, que Béryl "s'affaiblisse" plus tard mardi mais le danger n'en demeure pas moins.

"L'oeil de Béryl va continuer à évoluer rapidement à travers le sud-est et le centre de la mer des Caraïbes aujourd'hui (mardi) et il devrait passer près de la Jamaïque mercredi et des îles Caïman jeudi", a précisé le NHC. Il "devrait encore être proche de l'intensité d'un ouragan majeur", a-t-il ajouté.

Avant d'être relevé en catégorie 5, l'oeil de l'ouragan a dévasté lundi Carriacou, une île de la Grenade réputée pour sa beauté.

Deux personnes y ont été tuées et une autre sur l'île voisine de Grenade, la principale du petit archipel, a indiqué à la presse le Premier ministre grenadien Dickon Mitchell.

Des vents ont été mesurés jusqu'à 240 km/h à Carriacou, qui a été "rasée en une demi-heure", avait constaté ce responsable.

"Nous n'avons pratiquement eu aucune communication avec Carriacou ces 12 dernières heures, à part ce matin brièvement par téléphone satellitaire", a-t-il ajouté mardi.

"Il est clair que la crise climatique pousse les catastrophes à de nouveaux niveaux records de destruction", a observé le chef de l'ONU Climat Simon Stiell, dont la famille à Carriacou fait partie des victimes. Selon son cabinet, la maison de sa défunte grand-mère a été détruite et celle de ses parents gravement endommagée.

"La crise climatique va de mal en pis, et plus vite que prévu", ce qui nécessite en réponse "une action climatique bien plus ambitieuse de la part des gouvernements et des entreprises", a-t-il ajouté dans une déclaration à l'AFP dans la nuit de lundi à mardi.

Sur l'archipel voisin de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Béryl a semé la désolation et fait au moins un mort, selon le Premier ministre Ralph Gonsalves.

"Malheureusement, il y a une personne tuée. Il pourrait y avoir plus de victimes, nous ne sommes pas sûrs", a-t-il ajouté dans une vidéo sur Facebook, et "90% des habitations ont été gravement endommagées ou détruites sur l'une des îles où le toit de l'aéroport a été arraché".

Ouragan "le plus précoce"

A La Barbade, des habitations et des commerces ont été inondés et des embarcations de pêche endommagées à Bridgetown. Il semble qu'on "l'ait échappé belle", a jugé dans une vidéo le ministre de l'Intérieur et de l'Information Wilfred Abrahams, même si des rafales de vents restent encore à craindre

Sur l'île française de la Martinique, placée en état d'alerte à la tempête tropicale, tout comme le sud d'Haïti et de la République dominicaine, le vent s'est renforcé depuis dimanche après-midi, avec de grosses averses passagères, mais pas exceptionnelles, selon des correspondants de l'AFP sur place.

Quelque 10'000 clients ont été privés d'électricité en Martinique dans différentes communes, selon EDF.

Des rues inondées et un bateau échoué sur la plage de la Française au centre-ville de Fort-de-France témoignaient mardi matin de la violence de la houle cyclonique qui a balayé le chef-lieu de la Martinique dans la nuit, a constaté un journaliste de l'AFP. "Au centre-ville, l'eau arrivait jusqu'au genou dans la soirée", a relaté Steeve Moreau, adjoint au maire de Fort-de-France.

Dans la Guadeloupe voisine, quelques voiliers ont été complètement écrasés sur la côte et une poignée de véhicules endommagés sur un parking. Les pompiers font également état de quelques submersions marines et de départs de feu dû aux projections d'eau.

Béryl est le premier ouragan de la saison dans l'Atlantique.

Un phénomène climatique de cette échelle est extrêmement rare si tôt dans la saison des ouragans qui s'étend de début juin à fin novembre aux Etats-Unis.

L'observatoire météorologique américain (NOAA) avait prévu fin mai une saison extraordinaire et la possibilité de quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus.

Ces prévisions sont notamment liées au développement attendu du phénomène météorologique La Nina, ainsi qu'aux températures très élevées de l'océan atlantique selon la NOAA.

Les températures de l'Atlantique nord évoluent sans discontinuer depuis plus d'un an à des niveaux de chaleur records, très nettement au-dessus des annales, selon des données publiques de l'observatoire météorologique américain NOAA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le Burkina, le Mali et le Niger s'unissent en confédération

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Les régimes militaires au pouvoir au Burkina, au Mali et au Niger ont acté la création d'une confédération entre leurs trois États. (© KEYSTONE/EPA/ISSIFOU DJIBO)

Les régimes militaires au pouvoir au Burkina, au Mali et au Niger ont fait un pas de plus vers le divorce avec le reste du bloc ouest-africain. Ils ont acté samedi la création d'une confédération entre leurs trois États, lors d'un sommet inédit à Niamey.

Ce sommet rassemblait pour la première fois les présidents de l'Alliance des États du Sahel (AES), une organisation créée en septembre 2023 qui réunit le Mali, le Burkina Faso et le Niger, où des militaires ont pris le pouvoir par des coups d'État entre 2020 et 2023 et qui font tous face à des violences jihadistes récurrentes.

Cette alliance est devenue samedi une confédération de quelque 72 millions d'habitants, afin de "franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les États membres", selon le communiqué final du sommet.

Ces trois pays avaient annoncé en janvier leur départ de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), une organisation qu'ils jugent instrumentalisée par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture.

Et ils ne semblent pas disposés à faire marche arrière.

Samedi, en ouverture du sommet, le chef du régime militaire nigérien Abdourahamane Tiani a affirmé que les peuples de leurs trois pays avaient "irrévocablement tourné le dos à la Cedeao".

Le général Tiani s'exprimait devant son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, et malien, le colonel Assimi Goïta.

Les trois hommes, tous vêtus de leurs habits militaires, se sont rendus vers 13h00 locales au centre de conférences de Niamey où le sommet s'est tenu sous haute sécurité.

Le général Tiani a appelé à faire de l'AES une "alternative à tout regroupement régional factice en construisant une communauté souveraine des peuples, une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères".

Les relations AES-Cedeao se sont considérablement détériorées à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023 ayant porté le général Tiani au pouvoir.

La Cedeao avait alors pris de lourdes sanctions économiques contre le Niger et menacé d'intervenir militairement pour rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum, dans ses fonctions.

Les sanctions ont depuis été levées, en février, mais les relations entre les deux camps restent glaciales, malgré des appels de certains présidents - sénégalais et mauritanien notamment - à renouer le dialogue.

Force conjointe

La Cedeao doit tenir dimanche un sommet de ses chefs d'État à Abuja, où la question des rapports avec l'AES sera au menu des discussions.

"L'AES constitue le seul regroupement sous-régional efficient dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la Cedeao ayant brillé par son déficit d'implication dans cette lutte", a également déclaré le général Tiani samedi.

Avant lui, le capitaine Traoré avait estimé que l'Afrique continuait de "souffrir du fait des impérialistes". "Nous mènerons une guerre sans merci à quiconque osera s'attaquer à nos États", a-t-il ajouté.

Assimi Goïta a lui assuré que les armées des trois pays "opèrent en totale complémentarité face aux attaques terroristes".

Début mars, Mali, Burkina et Niger avaient annoncé la création d'une force conjointe antijihadiste, dont les contours et les effectifs n'ont pas été précisés.

Les pays de l'AES ont fait de la souveraineté une ligne directrice de leur gouvernance.

Ils ont tour à tour chassé les soldats français engagés dans la lutte antijihadiste de leur sol et se sont tournés vers d'autres pays comme la Russie, la Turquie et l'Iran, qu'ils qualifient régulièrement de "partenaires sincères".

Le Niger a également poussé les soldats américains vers la sortie, tandis que le Mali a fait de même avec la mission de l'ONU, la Minusma.

Les trois pays font face depuis des années à des violences jihadistes meurtrières, en particulier dans la zone dite des "trois frontières", où des groupes liés à Al-Qaïda et l'État islamique tuent civils et soldats dans des attaques et entraînent le déplacement de millions de personnes.

Outre la coopération militaire, cette confédération - dont le Mali prend la présidence pour un an - doit permettre de mutualiser les moyens dans des secteurs jugés stratégiques tels que l'agriculture, l'eau, l'énergie ou encore les transports, ainsi que la création d'une banque d'investissement de l'AES.

La question de la monnaie commune et d'une éventuelle sortie du franc CFA n'a pas été évoquée dans le communiqué final.

Samedi, l'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a alerté sur le fait que ce sommet intervient "dans un contexte difficile pour les médias" dans les pays de l'AES, où plusieurs journalistes ont été arrêtés ces derniers mois, au Mali et au Burkina notamment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le réformateur Pezeshkian remporte la présidentielle en Iran

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"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit Massoud Pezeshkian. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Le réformateur Massoud Pezeshkian, qui plaide pour une ouverture vers l'Occident, a remporté samedi la présidentielle en Iran, face à l'ultraconservateur Saïd Jalili.

Organisée après le décès en mai du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, la présidentielle s'est tenue dans un contexte de mécontentement populaire face à l'état de l'économie du pays pétrolier frappé par des sanctions internationales.

A l'issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire, selon les autorités électorales. Après un premier tour le 28 juin marqué par une forte abstention, la participation s'élève à 49,8%.

"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit M. Pezeshkian, 69 ans, sur X après sa victoire.

Nul n'aurait parié sur le député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.

Mais M. Pezeshkian a reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami (réformiste) et Hassan Rohani (modéré) ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui était à ses côtés samedi soir lors d'un discours qu'il a prononcé pour remercier ses partisans.

"Vos votes ont rendu l'espoir à une société plongée dans un climat d'insatisfaction", a affirmé le président élu qui s'exprimait dans l'enceinte du mausolée de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, près de Téhéran. "Je n'ai pas fait de fausses promesses lors de cette élection, je n'ai rien dit que je ne pouvais tenir", a-t-il assuré.

"Les limites" du président

Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré un rassemblement à Tabriz samedi pour "saluer la victoire" du président élu.

Des Iraniens interrogés par l'AFP se sont félicités de cette victoire, d'autres ont dit ne pas croire à un changement.

"Nous sommes très heureux que M. Pezeshkian ait gagné. Nous avons besoin d'un président lettré pour résoudre les problèmes économiques", a déclaré Abolfazl, un architecte de 40 ans.

"Je ne me sens pas concernée. Ces (candidats) lancent seulement des slogans. Lorsqu'ils prennent le pouvoir, ils ne font rien pour le peuple", a dit Roya, une femme au foyer de 50 ans.

Appelé le "docteur" par beaucoup d'Iraniens, M. Pezeshkian est en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de l'Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son "isolement".

Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.

Dans un message de félicitations, celui-ci a recommandé au président élu "d'utiliser les nombreuses capacités du pays, en particulier des jeunes révolutionnaires", pour le faire progresser.

Pour Ali Vaez, de l'International Crisis Group, la victoire de M. Pezeshkian "rompt avec une série d'élections nationales qui ont vu le camp conservateur renforcer son emprise sur tous les centres du pouvoir".

Toutefois, "la domination continue des conservateurs sur les autres institutions de l'Etat", a-t-il dit sur X. "Et les limites de l'autorité présidentielle signifient que M. Pezeshkian devra mener une bataille difficile pour garantir des droits sociaux et culturels plus importants sur le plan intérieur et un engagement diplomatique à l'étranger".

"Voix des sans-voix"

M. Pezeshkian, un père de famille qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la "voix des sans-voix".

Le président élu appelle à régler la question du port obligatoire du voile pour les femmes, l'une des causes du vaste mouvement de contestation ayant secoué l'Iran fin 2022 après le décès de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict.

Le scrutin était suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.

M. Pezeshkian a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015.

Des figures de l'opposition en Iran et dans la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conOrganisée après le décès en mai du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, la présidentielle s'est tenue dans un contexte de mécontentement populaire face à l'état de l'économie du pays pétrolier frappé par des sanctions internationales.

A l'issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire, selon les autorités électorales. Après un premier tour le 28 juin marqué par une forte abstention, la participation s'élève à 49,8%.

"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit M. Pezeshkian, 69 ans, sur X après sa victoire.

Nul n'aurait parié sur le député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.

Mais M. Pezeshkian a reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami (réformiste) et Hassan Rohani (modéré) ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui était à ses côtés samedi soir lors d'un discours qu'il a prononcé pour remercier ses partisans.

"Vos votes ont rendu l'espoir à une société plongée dans un climat d'insatisfaction", a affirmé le président élu qui s'exprimait dans l'enceinte du mausolée de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, près de Téhéran. "Je n'ai pas fait de fausses promesses lors de cette élection, je n'ai rien dit que je ne pouvais tenir", a-t-il assuré.

"Les limites" du président

Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré un rassemblement à Tabriz samedi pour "saluer la victoire" du président élu.

Des Iraniens interrogés par l'AFP se sont félicités de cette victoire, d'autres ont dit ne pas croire à un changement.

"Nous sommes très heureux que M. Pezeshkian ait gagné. Nous avons besoin d'un président lettré pour résoudre les problèmes économiques", a déclaré Abolfazl, un architecte de 40 ans.

"Je ne me sens pas concernée. Ces (candidats) lancent seulement des slogans. Lorsqu'ils prennent le pouvoir, ils ne font rien pour le peuple", a dit Roya, une femme au foyer de 50 ans.

Appelé le "docteur" par beaucoup d'Iraniens, M. Pezeshkian est en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de l'Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son "isolement".

Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.

Dans un message de félicitations, celui-ci a recommandé au président élu "d'utiliser les nombreuses capacités du pays, en particulier des jeunes révolutionnaires", pour le faire progresser.

Pour Ali Vaez, de l'International Crisis Group, la victoire de M. Pezeshkian "rompt avec une série d'élections nationales qui ont vu le camp conservateur renforcer son emprise sur tous les centres du pouvoir".

Toutefois, "la domination continue des conservateurs sur les autres institutions de l'Etat", a-t-il dit sur X. "Et les limites de l'autorité présidentielle signifient que M. Pezeshkian devra mener une bataille difficile pour garantir des droits sociaux et culturels plus importants sur le plan intérieur et un engagement diplomatique à l'étranger".

"Voix des sans-voix"

M. Pezeshkian, un père de famille qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la "voix des sans-voix".

Le président élu appelle à régler la question du port obligatoire du voile pour les femmes, l'une des causes du vaste mouvement de contestation ayant secoué l'Iran fin 2022 après le décès de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict.

Le scrutin était suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.

M. Pezeshkian a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015.

Des figures de l'opposition en Iran et dans la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conservateur et réformateur représentaient deux faces d'une même médaille.

Autre poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a félicité M. Pezeshkian, le roi Salmane espérant "développer les relations entre les deux pays frères" qui se sont réconciliés en 2023 après plusieurs années de rupture.

D'autres monarchies arabes du Golfe ainsi que l'Irak et la Syrie, ont aussi adressé des messages de félicitations à M. Pezeshkian, de même que l'Inde, la Chine et la Russie.servateur et réformateur représentaient deux faces d'une même médaille.

Autre poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a félicité M. Pezeshkian, le roi Salmane espérant "développer les relations entre les deux pays frères" qui se sont réconciliés en 2023 après plusieurs années de rupture.

D'autres monarchies arabes du Golfe ainsi que l'Irak et la Syrie, ont aussi adressé des messages de félicitations à M. Pezeshkian, de même que l'Inde, la Chine et la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Biden persiste, sans lever les doutes

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Joe Biden a encore fort à faire pour effacer l'impression désastreuse laissée par son débat face à Donald Trump, (archives) (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le président américain Joe Biden ne semble pas avoir levé les doutes samedi sur sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, au lendemain d'une interview cruciale où il a défendu sa candidature sans vraiment convaincre.

"Le président est fier de son bilan, à juste titre. Mais il apparaît dangereusement déconnecté des préoccupations des gens concernant ses capacités à aller de l'avant et sa position dans cette campagne", a jugé vendredi soir sur X l'influent David Axelrod, ancien stratège de Barack Obama.

Dans ce qui avait été présenté comme une interview télévisée décisive, le démocrate de 81 ans a jugé que personne d'autre que lui n'était "plus qualifié" pour battre Donald Trump en novembre, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à son adversaire républicain.

Lors de son échange sur la chaîne ABC avec le journaliste George Stephanopoulos, il a aussi esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s'était dégradé durant son mandat.

Or ce sont bien ses capacités cognitives qui font l'objet de très vives discussions, depuis son débat catastrophique face à Donald Trump, jeudi 27 juin.

"Je passe un test cognitif tous les jours", a-t-il déclaré. "Non seulement je fais campagne, mais je dirige aussi le monde", a-t-il ajouté après avoir expliqué sa contre-performance lors du débat par son "épuisement".

Le candidat démocrate a donc encore fort à faire pour effacer l'impression désastreuse laissée par son débat face à Donald Trump, dont il n'a pas du tout réussi à gérer les conséquences immédiates: une vague d'appels à son retrait dans la presse et une flambée des inquiétudes sur sa santé mentale au sein de son parti.

Réunion de crise

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, doit organiser une réunion (virtuelle) de crise dimanche des principaux élus démocrates afin de discuter de la meilleure façon de procéder, alors que le Congrès revient en session cette semaine.

Le sénateur démocrate Mark Warner s'efforcerait lui d'organiser un forum similaire au sein de la Chambre haute.

Quatre parlementaires démocrates ont déjà demandé sans ambiguïté à Joe Biden de renoncer à se présenter.

Une cinquième élue, Angie Craig, s'est jointe à eux samedi, affirmant dans un communiqué qu'en "l'absence de réponse énergique de la part du président lui-même à la suite de ce débat, je ne pense pas que le président puisse mener une campagne efficace et gagner contre Donald Trump".

L'équipe de campagne de Joe Biden va, malgré tout, de l'avant.

Si le président américain n'a rien à son programme samedi, il doit participer dimanche à plusieurs réunions de campagne dans l'Etat de Pennsylvanie (est).

Son équipe a dévoilé vendredi un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant une avalanche de spots télévisés, des déplacements dans tous les Etats clés, et notamment dans le sud-ouest du pays pendant la convention républicaine (15-18 juillet).

Auparavant, Joe Biden doit participer à une intense séquence internationale en accueillant la semaine prochaine un sommet des dirigeants de l'Otan. Et il tiendra jeudi une conférence de presse, qui sera scrutée à la loupe, bien au-delà des frontières du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

L'Espagnol Pedri forfait pour le reste du tournoi

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Pedri (au sol) ne jouera plus de l'Euro 2024. (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

La Fédération espagnole de football a confirmé samedi que Pedri, sorti sur blessure contre l'Allemagne, souffrait d'une entorse au genou gauche. Il sera bien forfait pour le reste de la compétition.

Le milieu offensif, resté au sol après une grosse faute de Kroos à la 4e minute de jeu alors qu'il partait en contre, a tenté de reprendre la rencontre mais il a fini par céder sa place, en larmes en se tenant le genou, à Dani Olmo. Il est revenu sur la pelouse pour célébrer la qualification de son équipe pour les demi-finales (2-1 ap) avec un bandage et en boitant.

Le joueur de 21 ans venait de faire son retour en sélection et dans le onze de départ après plus d'un an et demi d'absence en raison de plusieurs blessures, et était jusqu'ici l'un des éléments-clés de Luis de la Fuente. Le sélectionneur espagnol devra faire sans lui pour la demi-finale face à la France mardi à Munich.

Kroos désolé

Le milieu allemand Toni Kroos, qui disputait vendredi le dernier match de sa carrière, a "demandé pardon" à Pedri et lui a souhaité "un prompt rétablissement". "De toute évidence, ce n'était pas mon intention de te blesser. Je te souhaite une récupération rapide et le meilleur pour la suite. Tu es un grand joueur", a-t-il écrit dans un message sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Angleterre - Suisse: le même onze pour Murat Yakin

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Le même onze pour Giorgio Contini et Murat Yakin... On ne change pas une équipe qui gagne ! (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yakin a, pour la première fois depuis son intronisation à l’été 2021, décidé de ne... rien changer. Le Bâlois reconduira contre l’Angleterre le onze victorieux de l’Italie.

Le "perdant" du jour se nomme Silvan Widmer. Suspendu pour le huitième de finale de Berlin, l’Argovien n’a pas retrouvé sa place dans le couloir droit. Murat Yakin a maintenu sa confiance au duo formé par Dan Ndoye et par Fabian Rieder pour tenir ce flanc face au redoutable Phil Foden. Quatre joueurs sont toujours sous la menace d’une suspension en cas de carton jaune lors de ce quart de finale : Ndoye, Remo Freuler, Granit Xhaka et Ricardo Rodriguez.

Côté anglais, Gareth Southgate a opté pour une organisation en 3-4-2-1. Ezri Konza (Aston Villa) prendra la place de Marc Guehi, suspendu, en défense centrale.

A noter enfin que ce match sera celui des jubilés : 130e sélection pour Granit Xhaka, 120e Ricardo Rodriguez et le 100e de Gareth Southgate à la tête des "Three Lions".

La Suisse évoluera dans la composition suivante : Sommer ; Schär, Akanji, Rodriguez ; Ndoye, Freuler, Xhaka, Aebischer ; Rieder, Vargas ; Embolo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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