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Marée humaine à Belgrade pour une manifestation sous haute tension

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Des dizaines de milliers de manifestants protestent samedi à Belgrade contre la corruption. (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Plus de 100'000 personnes défilent dans les rues de Belgrade samedi. Une manifestation historique après des mois de contestation contre la corruption menée par les étudiants serbes qui entendent montrer que "le changement est possible".

"Nous nous sommes organisés à partir de rien et avons accompli beaucoup de choses" a lancé depuis une scène sur la principale place de la ville une étudiante. "Nous avons uni le pays, les générations, éveillé la solidarité et l'empathie et montré que le changement est possible lorsque nous nous battons ensemble."

Autour d'elle, une foule dense arborant des drapeaux et insignes allant de la droite nationaliste à l'extrême gauche en passant par les écologistes. Ils sont au moins 107'000 à s'être rassemblés dans la capitale depuis le début de la journée, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, sans "incident majeur".

En fin d'après-midi, une légère tension était toutefois palpable, quelques manifestants en colère ayant pris à partie les policiers en tentant de s'approcher avec des fumigènes. Mais d'autres manifestants se sont interposés pour calmer la situation.

"Pumpaj ! Pumpaj !" (Pompe ! Pompe !) chantent-ils tous, le slogan du mouvement, destiné à montrer que leur énergie ne faiblira pas. Beaucoup portent un pin's avec une main ensanglantée - le symbole du mouvement qui a adopté comme mot d'ordre "la corruption tue".

Eviter les débordements

Les manifestations s'enchaînent dans ce pays de 6,6 millions d'habitants depuis l'accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s'est écroulé l'auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.

La colère a explosé, les manifestants voyant dans cet accident la preuve d'une corruption qui, selon eux, entache les institutions et les travaux publics. De semaine en semaine, le mouvement est devenu l'un des plus importants de l'histoire récente de la Serbie, avec des manifestations quotidiennes.

Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement a accusé les protestataires d'être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes, voire une révolution.

Les vitres des bâtiments officiels sont protégées depuis samedi matin, et des policiers antiémeutes sont stationnés devant le parlement, la présidence, et la mairie.

Le ministère de l'Intérieur a lancé en fin d'après-midi un "appel à tous les participants à préserver la paix (...) dans un esprit de responsabilité citoyenne et en respectant les lois".

Pour sécuriser la manifestation, des groupes de motards, de vétérans et le service d'ordre des étudiants, qui assure depuis le début la sécurité du mouvement, forment un filet de sécurité autour du cortège, en particulier au niveau du parlement et de la présidence, devant laquelle campent depuis plusieurs jours des soutiens du gouvernement.

Les organisations étudiantes ont appelé les manifestants à quitter la zone pour se diriger vers Slavija, le plus gros rond-point du centre ville, où la foule est très compacte.

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les étudiants avaient dès vendredi appelé à manifester "dans le calme et de façon responsable". "L'objectif de ce mouvement n'est pas l'intrusion dans des institutions, ni d'attaquer ceux qui ne pensent pas comme nous (...). Ce mouvement ne doit pas être utilisé à mauvais escient", ont-ils écrit. Le rassemblement doit se disperser à 20H00 GMT.

Interférence

Les tensions précédant la manifestation situation a fait réagir l'ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas "interférer indûment" dans la manifestation et à "respecter l'exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression".

"Nous sommes un pays extrêmement démocratique", a répondu dans la soirée de vendredi, lors d'une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: "Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement". Et d'ajouter aussitôt: "Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles".

"On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaie de faire monter les tensions", analyse Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy.

"Ce que tout le monde se demande, c'est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour décréter l'état d'urgence. Jusqu'à présent, on a vu un mouvement qui n'est pas du tout violent (...). Je pense que les manifestants garderont leur calme".

La télévision publique, prise à partie régulièrement par les manifestants pour sa partialité, diffusait samedi après-midi un concert de musique traditionnelle, avant une série.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le pape François se dit "affaibli" et "confronté à une épreuve"

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La santé du pape François inquiète vivement les fidèles (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Le pape François s'est dit "affaibli" et "confronté à une épreuve" dans un message de remerciements aux fidèles diffusé dimanche de l'hôpital de Rome où il est soigné depuis plus d'un mois pour une double pneumonie.

"Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et soeurs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi. Nos corps sont affaiblis mais, même ainsi, rien ne peut nous empêcher d'aimer, de prier, de nous donner, d'être les uns pour les autres, dans la foi, des signes brillants d'espoir", a écrit le souverain pontife dans ce message de l'Angélus publié par le Vatican.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux frappes américaines

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Donald Trump a promis samedi "l'enfer" aux "terroristes houthis" après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël (archives). (© KEYSTONE/EPA/YURI GRIPAS / POOL)

Des frappes américaines ont visé samedi plusieurs bastions des rebelles yéménites houthis, dont la capitale Sanaa, faisant plus d'une trentaine de morts, selon un bilan des insurgés dimanche. Les rebelles ont menacé de riposter.

Le président américain Donald Trump a promis samedi "l'enfer" aux "terroristes houthis" après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël. Il a sommé l'Iran de cesser son soutien à ces rebelles. Téhéran a réagi en condamnant des frappes "barbares" et en avertissant qu'il riposterait à toute attaque.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, ont averti que les frappes américaines menées samedi soir "ne resteront pas sans réponse".

Lourd bilan

"Nos forces armées sont prêtes à répondre à l'escalade par l'escalade", a prévenu dans un communiqué le bureau politique des rebelles classés "organisation terroriste étrangère" par Washington.

Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont visé Sanaa ainsi que les gouvernorats de Saada (nord) et la ville de Radaa, dans la province d'Al-Bayda (centre). Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, "la plupart des enfants et des femmes", a dit le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi.

Un photographe de l'AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s'élever d'un quartier résidentiel du nord de Sanaa.

"Force létale écrasante"

Il s'agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier. Sur son réseau social Truth, le président américain a affirmé que les Etats-Unis ont mené "une action militaire décisive et puissante" contre les rebelles yéménites.

"Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu'à ce que nous ayons atteint notre objectif", a-t-il prévenu. "Vos attaques doivent cesser à partir d'aujourd'hui."

Les Houthis font partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" face à Israël, qui regroupe aussi le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah libanais et des factions irakiennes.

Ils ont mené plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens, après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Menaces de riposte iranienne

A la suite de l'entrée en vigueur le 19 janvier d'une trêve à Gaza, les Houthis avaient cessé leurs attaques. Mais le 11 mars, ils ont annoncé leur intention de reprendre les attaques au large du Yémen contre des navires de commerce qu'ils estiment liés à Israël, après le refus de l'Etat hébreu de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza.

"Ne menacez pas le peuple américain, leur président (...) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l'Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!", a aussi lancé le président américain à l'adresse de l'Iran.

Ce à quoi Téhéran a répondu par le biais de son chef de la diplomatie Abbas Araghchi: "le gouvernement américain n'a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l'Iran".

"L'Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu'un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives" à toute attaque, a averti de son côté le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran.

Les Houthis "prennent leurs propres décisions stratégiques et opérationnelles" en toute indépendance de l'Iran, a-t-il encore affirmé.

Trafic perturbé

Les attaques des Houthis contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.

Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont "attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023".

Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Chaleur record en Grèce, avant la neige et le gel

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A Athènes et dans toute la Grèce, des stations météorologiques ont enregistré des températures plus typiques d'un mois de mai que des derniers jours de l'hiver (archives). (© KEYSTONE/AP/YORGOS KARAHALIS)

La Grèce connaît des montagnes russes sur le plan météorologique. Les températures ont grimpé à un niveau record pour un mois de mars ce week-end, juste avant un épisode prévu de neige et de gel, ont déclaré dimanche des météorologues.

Le mercure est monté à 31,4 degrés samedi dans la ville centrale de Livadia, le plus chaud jamais enregistré pour un mois de mars, selon le site Meteo.gr de l'Observatoire national d'Athènes. Dans tout le pays, des stations météorologiques ont enregistré des températures plus typiques d'un mois de mai que des derniers jours de l'hiver.

"Avoir de telles températures si tôt en mars, cela n'est jamais arrivé auparavant !" a déclaré le météorologue Panagiotis Giannopoulos à la télévision ERT. Le pic inhabituel a été attribué à un voile de poussière saharienne dans l'air.

A la suite d'une vague d'incendies de forêt, une interdiction nationale de faire des feux dans les propriétés rurales est en vigueur jusqu'au 18 mars.

Gel attendu

Mais les Grecs vont devoir se préparer à une chute des températures à partir de mardi, ont annoncé les services météo. "Une masse d'air froid mardi apportera des averses et de la neige dans tout le pays", a déclaré M. Giannopoulos.

"A Athènes, où aujourd'hui nous avons 27 degrés, la température maximale sera de 11 degrés. Ce sont des montagnes russes," a-t-il ajouté.

Ce changement abrupt est particulièrement problématique pour le secteur agricole. Dans la région grecque de Macédoine (nord) - qui a connu 27 degrés ce week-end - le gel attendu devrait causer de graves dommages sur les arbres fruitiers en pleine floraison.

La Grèce subit fortement l'impact du changement climatique. Elle a connu son été le plus chaud l'an dernier et son hiver le plus doux jamais enregistré en 2023-2024, selon les données du réseau Meteo.gr.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au moins 33 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux USA

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Les autorités du Missouri ont confirmé 12 décès liés aux tempêtes. (© KEYSTONE/AP)

Au moins 33 personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lors du passage de tornades et de violentes tempêtes dans le centre et le sud des Etats-Unis, ont annoncé samedi les différentes autorités locales.

Venus du sud du pays vendredi, ces épisodes violents sont progressivement montés vers la région des Grands Lacs, près de la frontière canadienne. Selon le site Poweroutage, environ 250'000 foyers étaient privés d'électricité samedi soir.

Les autorités de l'Etat du Missouri ont confirmé 12 "décès liés aux tempêtes", dans un communiqué sur X, ajoutant "travailler sans relâche pour venir en aide à ceux dans le besoin et évaluer les dommages".

Six personnes sont décédées dans le comté de Wayne, trois dans le comté d'Ozark, une dans celui de Butler, une dans le comté de Saint-Louis et une dans le comté de Jefferson, ont détaillé les autorités, qui ont parlé de "tornades, orages et gros grêlons".

Le gouverneur Mike Kehoe avait déclaré dès vendredi l'état d'urgence dans cet Etat, en prévision des tornades à venir.

Les photos publiées par les autorités montrent des maisons et des entrepôts dévastés et des poids lourds retournés sur les routes.

D'autres tornades attendues

"Je n'ai jamais connu quelque chose d'aussi effrayant, tout est arrivé très vite, on avait l'impression que nos tympans allaient éclater. J'ai un enfant de deux ans, je suis à peu près sûre qu'on a perdu notre maison et nos voitures", a témoigné Alicia Wilson, une habitante de la petite ville de Villa Ridge, auprès de la chaine locale KSDK.

Dans l'Etat voisin du Kansas, au coeur du pays, au moins huit personnes sont mortes dans une série d'accidents de voiture impliquant une cinquantaine de véhicules, ont indiqué les forces de l'ordre.

Une "violente tempête de sable" a considérablement amoindri la visibilité sur les routes, a-t-on précisé de même source.

Dans le Sud-Est, le gouverneur du Mississippi Tate Reeves a fait état sur X de la mort de six personnes.

Et au Texas, les autorités locales ont rapporté à l'AFP que quatre personnes étaient également mortes dans des accidents de voiture liés au manque de visibilité provoqué par les tempêtes de poussière et les incendies

Ces conditions météorologiques ont notamment provoqué des carambolages importants.

Dans l'Etat de l'Arkansas, trois personnes sont décédées et au moins 29 ont été blessées, d'après les autorités.

La gouverneure Sarah Huckabee Sanders, a indiqué s'être entretenue avec le président américain Donald Trump.

D'autres tornades, "potentiellement violentes" selon les services de prévision météorologique nationaux américains, étaient prévues samedi notamment en Louisiane, dans le Mississippi, l'Alabama et le Tennessee.

Le vent devrait atteindre 120 km/h, de même source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des millions de Cubains passent une deuxième nuit sans courant

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La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s'apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, (© KEYSTONE/AP/Ramon Espinosa)

Des millions de Cubains se préparaient samedi soir à passer une deuxième nuit sans électricité, au lendemain d'une nouvelle panne générale qui touche l'île, la quatrième en moins de six mois.

Pendant toute la journée, les autorités ont bataillé pour relancer le système électrique national, en panne depuis plus de 24h, mais ont reconnu que les progrès étaient lents.

"Le rétablissement (de l'électricité) n'est pas aussi rapide que l'espéraient les spécialistes, mais ils continuent à travailler pour y parvenir dans les plus brefs délais", a fait savoir le média d'Etat Granma.

La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s'apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, nombre d'entre eux se montrant résignés alors qu'ils subissent leur quatrième panne générale d'électricité depuis octobre.

"Cela fait maintenant 24 heures que nous sommes privés d'électricité et rien n'indique qu'elle sera bientôt rétablie. Certains habitants de la province ont eu au moins quelques heures d'électricité, mais nous n'en avons pas eu une seconde", se désole Daymi Echenique, 26 ans, une habitante de Consolacion del Sur, jointe par téléphone dans la province de Pinar del Rio (ouest).

Entre 1 et 2 jours

Rubén Borroto, 69 ans, vit dans le quartier populaire du Cerro, à La Havane, au septième étage d'un immeuble. Il se retrouve sans ascenseur et sans eau, les pompes à eau étant paralysées par la coupure.

"Je me sens mal, je me sens coincé, très contrarié, et le pire, c'est qu'on ne sait pas quand l'électricité va revenir. Lors de la précédente panne, ils n'ont pas mis autant de temps à la rétablir", a-t-il déclaré à l'AFP.

L'île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures.

Dans certaines rues de La Havane, où l'activité a été ralentie toute la journée, des habitants cuisinaient au feu de bois, a constaté l'AFP.

Les autorités ont indiqué samedi matin que des circuits parallèles avaient été mis en place dans diverses provinces permettant de fournir de l'électricité aux secteurs prioritaires et à certains quartiers proches.

"Plusieurs provinces ont des circuits parallèles et les unités de génération commencent à être synchronisées" avec le système électrique national, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X.

Mais dans plusieurs provinces, comme à La Havane ou à Santiago de Cuba, ces circuits n'ont pas tenu, ont reconnu les autorités.

"Le courant a été rétabli vers 15 heures, mais deux heures plus tard, il a de nouveau été coupé", a expliqué à l'AFP Carlos, 72 ans, un habitant de Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays avec ses 500'000 habitants.

"De mal en pis"

La panne s'est produite en début de soirée vendredi sur une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du système à l'échelle du pays.

Il s'agit de la première coupure de courant généralisée de l'année, bien que la population soit confrontée depuis de longs mois à des pannes quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, ces délestages peuvent durer plus de 20 heures.

"Que Dieu nous aide, ce pays va de mal en pis!" se désolait Xiomara Castellanos, 82 ans, dans le quartier du Vedado à La Havane. L'octogénaire s'inquiète pour le peu de nourriture qu'elle a dans son réfrigérateur et qu'elle va devoir manger avant que les denrées ne pourrissent si l'électricité ne revient pas rapidement.

Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le système électrique vétuste souffre d'avaries fréquentes et de pénuries de combustible.

Les huit centrales électriques du pays, dont aucune n'avait été relancée samedi soir, ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.

Des centrales flottantes louées à une entreprise turque et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentées par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe très difficilement.

Face à l'urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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