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Moscou dit avoir frappé un train chargé d'armements occidentaux

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Le réseau ferroviaire est vital pour l'Ukraine et sa défense (illustration). (© KEYSTONE/AP/HANNA ARHIROVA)

La Russie a intensifié ses frappes sur le réseau ferroviaire ukrainien pour "paralyser" les approvisionnements militaires, notamment en matériels occidentaux, a déclaré à l'AFP un haut responsable sécuritaire ukrainien. Elle préparerait une nouvelle offensive.

L'infrastructure ferroviaire est particulièrement vitale en Ukraine, aussi bien pour le transport passager et le commerce que pour l'armée, car depuis le début de l'invasion russe en février 2022, tout le trafic aérien y est paralysé.

"Il s'agit là de mesures classiques avant une offensive", a déclaré vendredi sous couvert d'anonymat une source haut placée dans le système sécuritaire ukrainien interrogée par l'AFP sur ces attaques.

Le but "est de paralyser les livraisons, le transport des cargaisons militaires", a-t-elle ajouté.

Le réseau des chemins de fer était régulièrement visé par des bombardements russes ces deux dernières années. Des frappes ont notamment visé des gares à l'instar de celle de Kramatorsk, dans l'Est, où des dizaines de personnes, essentiellement des civils tentant de fuir les combats, avaient été tués en avril 2022.

Mais ces dernières semaines, une recrudescence des bombardements ciblant les infrastructures ferroviaires a été constatée.

Armements occidentaux visés

Dans la seule journée de jeudi, des frappes ont touché des infrastructures ferroviaires dans trois régions ukrainiennes.

Dans la région de Donetsk (est), divisée par la ligne de front, trois employés de la société de chemins de fer, Ukrzaliznytsia, ont été tués dans une attaque contre un site ferroviaire.

Le même jour, dix civils ont été blessés dans une frappe de missile contre la gare de Balaklia, dans la région de Kharkiv (nord-est), et des infrastructures ont été endommagées à Smila (région de Tcherkassy, centre).

Un bombardement massif contre des sites ferroviaires à Dnipro et sa région (centre-est) avait tué une employée de chemins de fer et en avait blessé sept autres le 19 avril. Une semaine plus tôt, la gare de Soumy (nord) avait été légèrement touchée par une frappe à Soumy (nord-est).

L'armée russe a quant à elle revendiqué vendredi avoir frappé un "train avec des armements occidentaux et des équipements militaires" dans la localité d'Oudachné, dans la région de Donetsk ainsi que des "troupes et équipements" militaires à Balaklia.

Si elle n'a pas donné de dates, ces affirmations semblent correspondre aux frappes évoquées la veille par les autorités ukrainiennes.

Depuis mars, la Russie a multiplié les frappes visant les infrastructures ukrainiennes, notamment le réseau électrique et plus récemment ferroviaire.

Selon Kiev, Moscou prépare une nouvelle offensive d'ampleur pour tenter d'élargir la zone sous contrôle russe. La Russie a notamment détruit une multitude de sites énergétiques, entraînant des coupures de courant majeures, en particulier dans le nord-est.

Les frappes sur les chemins de fer interviennent en outre au moment où les Etats-Unis ont, après des mois de paralysie à cause de rivalités politiques internes, repris leur aide militaire à l'Ukraine.

Trois mois "très difficiles"

Les armements occidentaux donnés à l'Ukraine, notamment des munitions pour l'artillerie et la défense, sont livrés dans le plus grand secret depuis les pays voisins, en particulier la Pologne.

Le chef du transport passager d'Ukrzaliznytsia, Oleksandr Pertsovsky a indiqué jeudi à l'AFP avoir constaté "une hausse des attaques sur l'infrastructure ferroviaire".

"Nous constatons que les frappes visent la logistique ferroviaire, et touchent essentiellement des sites civils", a-t-il dit. "Ils mènent des frappes de manière aveugle sur des gares, c'est une manière très primitive de faire".

Affaiblie par une contre-offensive infructueuse à l'été 2023 et la paralysie des mois durant de l'aide militaire américaine, les forces ukrainiennes, en manque d'hommes et de munitions, sont sous pression sur une large partie du front, notamment dans l'Est.

Et la situation devrait empirer autour de la mi-mai et début juin, qui sera une "période difficile", avait prévenu lundi le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov.

Analyse partagée par des responsables occidentaux qui pronostiquent que les trois mois à venir vont être "très difficiles" pour les forces terrestres de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

En Iran, une explosion fait au moins quatre morts et 500 blessés

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Une explosion dans le port iranien de Shahid Rajaï a fait au moins 500 blessés samedi. (© KEYSTONE/EPA/IRIB HANDOUT)

Une "puissante explosion" en Iran a fait samedi au moins quatre morts, et plus de 500 blessés, dans un port clé du sud du pays, ont rapporté les médias d'Etat, précisant qu'une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.

Des images de l'agence de presse officielle Irna ont montré des secouristes affluer sur les lieux, d'où s'élève une épaisse colonne de fumée noire, et un homme blessé, le visage en sang, près d'un camion sur un axe routier proche du port. Une voiture couverte de tâches de sang est encastrée dans un poids-lourd.

"Une puissante explosion s'est produite sur un quai du port Shahid Rajaï", a déclaré à la télévision un responsable local de l'administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.

"Malheureusement, au moins quatre décès ont été confirmés", a déclaré à la télévision d'Etat le responsable des opérations de secours du Croissant-Rouge iranien, Babak Mahmoudi.

"Tout en exprimant mes profonds regrets et ma sympathie aux victimes de l'incident survenu dans la province d'Hormozgan, j'ordonne l'ouverture d'une enquête", a écrit le président iranien Massoud Pezeshkian sur X, ajoutant que le ministre de l'Intérieur Eskandar Momeni se rendrait sur les lieux de la catastrophe.

Avant ce nouveau bilan provisoire, la télévision d'Etat avait fait état de "516 personnes" blessées et de "centaines transférées vers des centres médicaux", et diffusé des images montrant des hélicoptères déployés pour tenter d'éteindre l'incendie.

Une séquence vidéo d'une caméra de surveillance relayée par l'agence Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.

Le port Shahid Rajaï, crucial pour le commerce, est situé à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran près de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz.

Il est le plus grand port commercial d'Iran, selon l'agence de presse officielle Irna.

Plus de 70% des marchandises de l'Iran transitent par ce port, qui borde le détroit d'Ormuz par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.

"L'incident est dû à l'explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï", a de son côté indiqué un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d'Etat.

Le premier vice-président, Mohammad Reza Aref, a ordonné l'ouverture d'une enquête pour déterminer la cause exacte du sinistre et l'étendue des dégâts, selon l'agence Isna.

"Onde de choc"

Dans un communiqué repris par la télévision d'Etat, les douanes du port ont indiqué que la cause de l'incident était probablement un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.

La détonation a été entendue à une cinquantaine de kilomètres à la ronde, selon l'agence de presse Fars.

"L'onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés", a indiqué de son côté l'agence de presse Tasnim.

Le nombre d'employés présents au moment de l'explosion n'est pas connu dans l'immédiat.

Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.

La compagnie nationale de distribution de pétrole a déclaré que les installations pétrolières n'avaient pas été endommagées et "fonctionnent actuellement normalement".

Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.

En septembre dernier, une explosion dans une mine de charbon avait ainsi fait plus de 50 morts.

L'explosion est intervenue au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau ont entamé à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hamas prêt à un accord sur les otages et une longue trêve

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Le Hamas propose la libération de tous les étages contre une trêve de 5 ans avec Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas s'est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël. Pendant ce temps, de nouvelles frappes sur le territoire palestinien ont fait au moins 17 morts dans la matinée.

Une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer dans la journée au Caire les médiateurs égyptiens à la recherche d'une issue à la guerre qui ravage depuis 18 mois la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Le Hamas "est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans", a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un de ses responsables à l'AFP.

Le mouvement avait rejeté le 17 avril une proposition israélienne prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7-Octobre.

Il demande un accord "global" incluant un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza, a réaffirmé samedi à l'AFP un de ses dirigeants, Taher al-Nounou.

Israël - qui n'a dans l'immédiat pas réagi à l'appel à une longue trêve - réclame de son côté le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas, qu'il s'est juré d'anéantir. Le mouvement palestinien exclut lui de rendre les armes.

Maison bombardée

Selon la Défense civile palestinienne, au moins 17 personnes ont été tuées dans la matinée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le Hamas à libérer les otages.

Dix d'entre elles sont mortes dans le bombardement d'une maison de la ville de Gaza (nord), qui a aussi laissé de nombreuses personnes sous les décombres, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal.

Des images de l'AFP sur place montrent des Palestiniens découpant, à la lumière de torches, la structure métallique du bâtiment avec une scie circulaire et retirant au moins un corps des décombres. Une jeune fille, le front bandé, se tient là, visiblement abasourdie.

"Tout le monde dormait avec ses enfants, et sans aucun avertissement, nous avons vu la maison s'effondrer sur nous. Il y avait des cris, et ceux qui pouvaient encore respirer appelaient à l'aide, mais personne n'est venu", a témoigné une membre de la famille. "La plupart des victimes étaient des enfants, morts par asphyxie à cause du bombardement", a-t-elle ajouté.

L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire à ce stade. Les secouristes sont entravés dans leurs recherches par le "manque d'équipements et de machines adéquats", a souligné M. Bassal. L'armée israélienne avait détruit la semaine dernière 40 engins de génie, utilisés selon elle par le Hamas pour des activités "terroristes".

"Le blocus doit prendre fin"

Israël bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, dont les 2,4 millions d'habitants, pour la plupart déplacés au moins une fois par le conflit, sont désormais exposés à la famine et à de graves pénuries sanitaires, selon les Nations Unies.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé vendredi "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".

Ce blocus "doit prendre fin (...) des vies en dépendent", a pour sa part averti le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Des milliers de morts

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon des chiffres publiés samedi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2111 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, portant à 51'495 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une marée humaine aux funérailles du pape au "coeur ouvert à tous"

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Au moins 250'000 personnes ont assisté samedi place Saint-Pierre aux funérailles de François, le pape "proche des gens avec un coeur ouvert à tous". (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Au moins 250'000 personnes ont assisté samedi place Saint-Pierre aux funérailles de François, le pape "proche des gens avec un coeur ouvert à tous". Un aréopage de dirigeants a profité de ce cadre pour des échanges diplomatiques dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky

La messe, qui s'est achevée peu après 12h00, a été marquée par plusieurs salves d'applaudissements, notamment à l'arrivée du cercueil et aux passages de l'homélie rappelant l'oeuvre tournée vers les pauvres et les migrants du pape argentin, décédé d'un AVC lundi à 88 ans.

Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d'une papamobile blanche pour être conduit de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle. Il est arrivé à la basilique Sainte Marie Majeure, où le pape a été inhumé en présence de plusieurs religieux et membres de sa famille, a annoncé le Vatican. 150'000 personnes étaient massées le long du cortège funèbre, selon le Vatican.

Il a été accueilli par des milliers de personnes massées devant la basilique et aux alentours. Parmi eux, deux touristes argentins, Diego Borigen et Daiana Pozo, arrivaient tout juste de Florence, valises en main.

"Je suis catholique mais pas pratiquant", confie Diego. "Et pour la première fois je me suis senti représenté par le pape François, au-delà du fait qu'il soit argentin, par tout ce qu'il a fait".

Le long du parcours suivi par le cortège, notamment sur l'avenue des Forums impériaux menant au Colisée, des touristes du monde entier, plus que des fidèles, ont filmé, téléphone en main, le passage du cercueil.

"Journée vraiment historique"

"C'est une journée vraiment historique", s'est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. "C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération", renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.

Avant le début de la cérémonie, le président américain Donald Trump est entré dans la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant le cercueil du pape, tout comme l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula et l'Argentin Javier Milei.

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, également présente à la cérémonie, a salué sur X "une vie au service des autres".

"Un coeur ouvert à tous"

Transporté ensuite sur la place, le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l'autel en plein air. La place Saint-Pierre, un grand écrin posé devant la basilique et enchâssé dans l'élégante colonnade du Bernin, n'a pu accueillir tous les fidèles, qui débordaient sur la grande avenue de la Conciliation.

François a été un "pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous", a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses "gestes" et "exhortations (...) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées".

Rencontre Trump-Zelensky

Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée "très productive" par les deux parties. M. Zelensky a dit avoir discuté d'un cessez-le-feu "inconditionnel" et espérer "des résultats" après cette réunion "symbolique".

Le président américain, qui n'avait plus vu M. Zelensky depuis leur accrochage dans le Bureau ovale, avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord", trois ans après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes. Les deux hommes se sont aussi entretenus "à quatre", toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer.

Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n'a jamais cessé "d'implorer la paix", particulièrement pour l'Ukraine, appelant à "la raison et à des négociations honnêtes", ainsi que l'a rappelé dans son homélie le cardinal Re.

Poignée de main Trump-von der Leyen

Le septuagénaire américain a également échangé une poignée de main avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents, ainsi qu'avec Karin Keller-Sutter.

Au total, une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d'Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.

Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire de Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 princes de l'Eglise et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l'éclat de cette cérémonie en mondovision.

Des heures de patience

La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250'000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre.

De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air devait être célébrée samedi.

Boussole morale

Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.

Assistaient aussi à la cérémonie le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.

Franciscus

Située dans une petite niche près de l'autel dédié à Saint François, la sobre tombe en marbre du pape à la basilique Sainte Marie Majeure portera comme seule inscription "Franciscus", François en latin.

Tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs - soit ceux âgés de moins de 80 ans - convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouveaux échanges de tirs entre armées indienne et pakistanaise

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Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé des tirs dans la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre Inde et Pakistan au Cachemire (archives). (© KEYSTONE/AP/CHANNI ANAND)

Le Premier ministre pakistanais a martelé samedi que son pays était "prêt" à "protéger chaque centimètre carré" de son sol, après un deuxième échange de tirs au Cachemire avec le voisin indien. New Delhi l'accuse d'une récente attaque meurtrière.

S'exprimant en anglais, fait inhabituel, lors d'une cérémonie militaire, Shehbaz Sharif a répété qu'accuser son pays d'être lié à la mort de 26 civils mardi dans les contreforts de l'Himalaya au Cachemire disputé, était "infondé". Le chef du gouvernement a même réclamé une "enquête neutre" sur cette attaque dont son voisin indien l'accuse.

L'Inde, elle, mène toujours une chasse à l'homme au Cachemire, assurant notamment rechercher deux tireurs pakistanais.

Alors que tous les regards sont tournés vers la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, forces indiennes et pakistanaises ont de nouveau échangé des tirs, pour la deuxième journée consécutive, a rapporté l'armée indienne.

Elle assure que des tirs d'armes légères "non provoqués" sont venus de "nombreux" postes de l'armée pakistanaise, qui, elle, ne commente pas l'événement.

Eviter l'escalade

Tôt vendredi, les deux puissances nucléaires - qui se sont livré trois guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique - avaient déjà brièvement échangé des tirs.

L'Arabie saoudite, allié traditionnel du Pakistan et où le Premier ministre indien Narendra Modi se trouvait au moment de l'attaque mardi, assure vouloir enrayer la spirale du conflit.

Ryad "mène des démarches pour éviter une escalade" et "que la situation échappe à tout contrôle", a indiqué un haut responsable saoudien à l'AFP.

L'Iran, rival historique de l'Arabie saoudite et qui a mené début 2024 une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation.

Menaces et sanctions

Au Cachemire, après que M. Modi a promis que son pays traquerait les tireurs de mardi "jusqu'au bout de la terre", la police indienne a diffusé les portraits-robots de deux ressortissants pakistanais, les présentant comme membres du groupe Lashkar-e-Taiba (LeT), basé au Pakistan.

Et l'armée indienne a détruit vendredi à l'explosif deux maisons présentées comme appartenant aux familles des auteurs de l'attaque.

Mercredi, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh avait menacé de représailles "ceux qui ont organisé ça en cachette", visant implicitement le Pakistan.

Le ministre pakistanais de la Défense a rétorqué vendredi sur la chaîne Sky News. "Nous répliquerons, nous ajusterons notre réponse en fonction de ce que fera l'Inde (...) il est possible qu'une guerre totale éclate et cela aura des répercussions graves", a menacé Khawaja Asif.

Sanctions

Mercredi, l'Inde a ouvert le bal des sanctions, avec la suspension d'un traité sur le partage des eaux de l'Indus, la fermeture du principal poste-frontière terrestre et l'expulsion de diplomates.

A l'issue d'une rare réunion de son Comité de la sécurité nationale, le Pakistan a riposté en appliquant à chaque sanction une mesure de réciprocité.

Conséquence immédiate, les compagnies aériennes indiennes ont été contraintes de modifier le trajet de leurs vols vers l'ouest et le nord-ouest pour éviter le Pakistan.

Et à la frontière, désormais fermée, des familles déchirées font leurs adieux à des épouses, des cousins ou des enfants forcés de rester d'un côté ou de l'autre de la frontière maintenant que tous les visas ont été annulés par Islamabad et New Delhi - le Pakistan fait toutefois exception pour les pèlerins sikhs venus d'Inde.

"Régler le problème"

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Pakistan est actuellement membre non permanent, a condamné l'"attaque terroriste" de mardi. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre un convoi de militaires indiens, les deux pays avaient échangé des tirs.

De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. Dans ce contexte, l'ONU plaide pour "une résolution pacifique" et réclame "la retenue maximale".

Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Ils continuent depuis à réclamer la souveraineté sur l'ensemble du territoire. Depuis 1989, les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Décès de Virginia Giuffre, plaignante clé de l'affaire Epstein

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En août 2019, Virginia Roberts Giuffre, au centre, lors d'une conférence de presse devant un tribunal de Manhattan où elle a témoigné après la mort en prison du prédateur sexuel Jeffrey Epstein (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Virginia Giuffre, l'une des principales plaignantes de l'affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui était accusé de trafic sexuel de mineures, s'est suicidée à son domicile en Australie à l'âge de 41 ans, a annoncé samedi sa famille.

Mme Giuffre avait accusé le milliardaire américain Jeffrey Epstein, mort en détention en 2019, de l'avoir utilisée comme "esclave sexuelle" au tournant des années 2000.

L'Américano-Australienne avait conclu en 2022 un arrangement de plusieurs millions de dollars avec le prince Andrew, frère du roi Charles III d'Angleterre, qu'elle accusait d'agression sexuelle quand elle était mineure dans cette affaire.

"C'est avec le coeur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée la nuit dernière dans sa ferme en Australie occidentale", a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l'AFP par son agent.

"Elle s'est suicidée après avoir souffert tout au long de sa vie des agressions sexuelles et du trafic sexuel" dont elle a été victime.

"Incroyable courage"

"Il n'y a pas de mots qui puissent exprimer la grave perte que nous ressentons aujourd'hui avec le décès de notre douce Virginia", a déclaré la famille, se souvenant de son "incroyable courage et de son esprit aimant".

"En fin de compte (...) il est devenu insupportable pour Virginia de supporter le poids des agressions" subies. Mme Giuffre laisse trois enfants, Christian, Noah et Emily, a précisé sa famille.

Son avocate, Sigrid McCawley, pour qui Mme Giuffre avait été une "amie très chère" a souligné qu'elle avait contribué à défendre d'autres victimes dans cette affaire. "Son courage m'a poussé à me battre plus fort, et sa force était impressionnante".

L'agente new-yorkaise Dini von Mueffling a décrit sa cliente comme "l'un des êtres humains les plus extraordinaires" qu'elle ait connus. "Profondément aimante, sage et drôle, elle était un phare pour les autres survivants et victimes", a-t-elle déclaré.

Les accusations de Virginia Giuffre avaient précipité la disgrâce du prince Andrew, qui s'est retiré de la vie publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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