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International

Nouveaux ordres d'évacuation de Tsahal: des Gazaouis fuient Rafah

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Les Gazaouis continuent d'être ballottés d'un bout à l'autre de la bande de Gaza, ici de Rafah en direction de Khan Younis, sous la pression des frappes de Tsahal. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'armée israélienne a appelé lundi à évacuer les habitants de plusieurs quartiers de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, laissant présager de nouveaux combats dans cette zone près de deux semaines après la reprise de son offensive contre le Hamas.

Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de certaines parties de Khan Younès, également dans le sud du territoire palestinien.

"L'armée israélienne revient pour combattre avec force afin d'éliminer les capacités des organisations terroristes dans ces zones. Pour votre sécurité, vous devez vous rendre immédiatement aux abris à Al-Mawasi", au nord-ouest de Rafah, a-t-il déclaré.

Gazaouis brinquebalés

Des images tournées par l'AFP montrent de longues colonnes d'habitants fuyant Rafah, à pied, à vélo ou dans des charrettes tirées par des ânes transportant couvertures, matelas et autres affaires.

"Une carte tout en rouge a été publiée aujourd'hui appelant à évacuer tout Rafah, et me voilà en train de marcher. Il n'y a pas de transport et je n'ai pas d'argent pour une voiture. Nous n'avons rien pris avec nous, nous avons tout laissé derrière", a témoigné Ali Mansour, un habitant de la ville.

Najah Dhahir, elle aussi de Rafah, fuyait à pied, son bébé de neuf mois dans les bras.

"Nous avons pris nos enfants, nous avons laissé nos affaires, notre literie, notre nourriture, notre argent", dit-elle.

Les gens sont brinquebalés au gré des ordres militaires incessants qui jouent avec leur destin et leur vie", a déclaré lundi le chef de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini. "Comme si la mort, les maladies, les destructions et la faim ne suffisaient pas pour les Palestiniens de Gaza", a-t-il écrit sur X.

Rafah, une ville frontalière de l'Egypte où s'étaient réfugiés des centaines de milliers d'habitants de Gaza, avait déjà été la cible d'une offensive israélienne majeure il y a environ un an.

Rafah, une ville frontalière de l'Egypte où s'étaient réfugiés des centaines de milliers d'habitants de Gaza fuyant les combats plus au nord, avait déjà été la cible d'une offensive israélienne majeure il y a environ un an.

Les troupes israéliennes sont repassées à l'offensive le 20 mars dans cette ville, deux jours après avoir rompu la trêve avec le Hamas.

La trêve entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre s'est effondrée le 18 mars lorsqu'Israël a repris ses raids aériens puis son offensive terrestre à Gaza pour contraindre le mouvement islamiste palestinien à libérer ses derniers otages.

"Passer à l'action"

Lundi, un responsable du Hamas a appelé "quiconque peut porter des armes" à combattre n'importe où le projet du président américain, Donald Trump, de déplacer les habitants de Gaza et prendre le contrôle du territoire.

"Face à ce plan diabolique, qui combine massacres et famine, toute personne capable de porter une arme où que ce soit dans le monde doit passer à l'action", a déclaré ce responsable, Sami Abou Zouhri. "Ne gardez pas un explosif, une balle, un couteau ou une pierre", a-t-il ajouté.

La veille, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait proposé de laisser les dirigeants du Hamas quitter Gaza à condition que le mouvement dépose les armes.

Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a affiché son intention de renoncer à administrer le territoire mais pas à déposer les armes, ce qui constitue pour lui une "ligne rouge".

M. Netanyahu a aussi indiqué qu'après la guerre Israël assurerait la sécurité à Gaza et "permettrait la mise en oeuvre du projet Trump".

Donald Trump avait soulevé un tollé international cet hiver en proposant que les 2,4 millions d'habitants de Gaza soient expulsés vers l'Egypte ou la Jordanie. Il a ensuite semblé faire marche arrière, déclarant qu'il "n'imposerait pas" ce projet.

Les autorités israéliennes semblent cependant prendre au sérieux ce plan, une perspective qui inquiète le Hamas, selon Alan Mendoza, directeur exécutif de la Henry Jackson Society, un cercle de réflexion britannique.

"Cela inquiète le Hamas car son existence même repose sur le contrôle de Gaza. Sans ce contrôle, le mouvement ne peut plus exister", a déclaré M. Mendoza à l'AFP.

Depuis la reprise de l'offensive, 1001 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 50'357 morts depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Economie

Trump va imposer à la Chine plus de 100% de droits de douane

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Face à la panique boursière, Trump a promis "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture" avec ses alliés commerciaux asiatiques (image symbolique). (© KEYSTONE/AP)

Le président des Etats-Unis Donald Trump va imposer à partir de mercredi matin des droits de douane de plus de 100% sur les produits chinois importés. La nouvelle poussée de fièvre entre les deux grandes puissances a fait encore plonger les Bourses en Asie.

La Maison Blanche a rendu public dans la nuit de mardi à mercredi un décret présidentiel "amendé" qui fait passer de "34%" à "84% les droits de douane qui devraient être perçus par Washington sur les importations en provenance de Pékin.

Si on y ajoute les 20% déjà en vigueur, cela porte à 104% le taux qui va être appliqué à la Chine dès 04H00 GMT (06H00 suisses). Un niveau totalement prohibitif.

"La Chine n'acceptera jamais cela", a menacé mardi un porte-parole du ministère du Commerce, après que la 2e puissance mondiale eut répliqué par une hausse de 34 points de ses droits de douane sur les produits importés des Etats-Unis à compter de jeudi.

Affolement

Les marchés boursiers sont affolés depuis vendredi par la guerre commerciale mondiale que Donald Trump a déclenchée.

La Bourse de Tokyo a rechuté de 3% mercredi dans le sillage de Wall Street, tandis que le pétrole a accéléré son plongeon - au plus bas depuis quatre ans autour de 60 dollars le baril - et que le won sud-coréen a glissé jusqu'à un niveau jamais atteint depuis 2009.

La Corée du Sud est très dépendante de ses exportations, surtout pour ses automobiles qui se vendent énormément sur l'immense marché de son allié américain.

En urgence, Séoul a donc annoncé mercredi une aide de deux milliards de dollars pour soutenir ses constructeurs, à la suite de l'imposition d'une taxation américaine supplémentaire de 25%.

A l'échelle mondiale, une première salve de +10% est entrée en vigueur samedi sur l'ensemble des importations des Etats-Unis et la seconde ce mercredi à 04H00 GMT frappera des dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis, notamment l'UE (+20%) et le Vietnam (+46%).

Face à la panique boursière, M. Trump s'est voulu rassurant et a promis "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture" notamment avec les alliés asiatiques de l'Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.

La Chine "veut un accord"

Le milliardaire républicain, qui est en train de bouleverser l'ordre économique libéral mondial, a même affirmé que les Chinois "v(oulaient) arriver à un accord, désespérément".

Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires, alliés et adversaires.

Le président Trump décidera "quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l'instant, nous avons reçu l'instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d'autres", a expliqué le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à "éviter l'escalade", lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang.

Elle a aussi plaidé pour "une résolution négociée".

Réponse de l'UE attendue

L'UE devrait présenter sa réponse "en début de semaine prochaine", selon un porte-parole de la Commission. Mais selon une liste consultée par l'AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d'imposer sur des produits américains.

Pour le président français Emmanuel Macron, "l'objectif est d'arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision".

Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu'elle se rendrait à Washington le 17 avril.

Après un rebond des places mondiales mardi, l'indice Dow Jones a terminé en baisse de 0,84%. Paris avait auparavant regagné 2,50%, Londres 2,71% et Tokyo 6,02%.

Alors que le yuan "offshore", la monnaie chinoise circulant hors du pays, est tombé à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l'économie mondiale, avec des risques d'inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.

"Personne ne gagne une guerre commerciale", a averti le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, se disant "particulièrement inquiet pour les pays en développement les plus vulnérables sur lesquels les impacts seront plus dévastateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Premier parc d'attractions Universal d'Europe au Royaume-Uni

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Prévu pour ouvrir en 2031 près de Londres, le premier parc d'attractions Universal en Europe devrait être l'un des plus grands du continent (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/JOHN RAOUX)

Universal a choisi le Royaume-Uni pour ouvrir en 2031 un gigantesque parc d'attractions, son premier en Europe, a annoncé le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le projet est susceptible de créer des milliers d'emplois et d'attirer de nombreux touristes.

"Aujourd'hui nous avons conclu un accord sur un investissement de plusieurs milliards de livres", a déclaré mercredi le dirigeant travailliste dans un communiqué.

La ville de Bedford, à quelque 80 km au nord de Londres, va "accueillir l'un des plus grands parcs de divertissement d'Europe", a poursuivi M. Starmer, ajoutant que le projet allait "créer quelque 28'000 emplois, dans les secteurs de la construction, l'intelligence artificielle et le tourisme".

Le montant exact de l'accord avec le géant américain Comcast, qui possède les studios Universal, n'a pas été dévoilé.

Il est l'aboutissement de plusieurs décennies de discussions avec les dirigeants britanniques.

A ce jour, il existe cinq parcs Universal dans le monde. Deux aux Etats-Unis (Los Angeles et Orlando en Floride), un en Chine, un au Japon et un autre à Singapour.

"De Wicked aux Minions"

Les visiteurs pourraient profiter d'attractions autour des plus grands succès de la franchise du mythique studio hollywoodien parmi lesquels les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore la saga Harry Potter.

Le site devrait générer 50 milliards de livres (58 milliards d'euros) pour l'économie d'ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteurs attendus au cours de sa première année, indique Downing Street.

"Nous sommes plus qu'enthousiastes à l'idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au coeur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l'Europe", a déclaré Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, cité dans le communiqué.

Le groupe américain a acheté en 2023 un terrain de plus de 200 hectares au sud de Bedford, qui abritait autrefois une briqueterie.

Le site est particulièrement bien desservi par les transports en commun. Il est accessible en plus d'une heure de train depuis la gare londonienne de Saint-Pancras, qui permet des liaisons en Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.

Et l'aéroport de Luton, situé non loin, doit faire l'objet d'un agrandissement.

Prévu pour ouvrir en 2031, ce complexe de loisirs inédit en Europe devrait être l'un des plus grands du continent et rivaliser avec celui, mondialement connu, de la franchise Disney basée près de Paris (10,4 millions de visiteurs en 2023).

Main d'oeuvre locale

Au programme, des récits immersifs, des manèges, des attractions et un hôtel de 500 chambres.

"De +Wicked+ aux +Minions+, Universal est derrière quelques-uns des plus gros succès des dernières années", a souligné la secrétaire d'Etat à la Culture, Lisa Nandy.

Universal n'a pas révélé quelles seraient les attractions. Mais la presse avait évoqué en 2023 la possibilité que l'ours Paddington, véritable institution au Royaume-Uni, en fasse partie.

Selon Downing Street, ce projet titanesque devrait permettre la création de 20'000 emplois durant la période de construction et 8000 dans l'hôtellerie et l'industrie créative au moment de l'ouverture du parc.

"Il s'agit de garantir de réelles opportunités pour les gens de notre pays", a souligné M. Starmer.

Quelque 80% des employés viendront des environs, selon Downing Street.

Le groupe américain s'est engagé à travailler avec les centres de formation locaux et les universités de la région pour former la main d'oeuvre hôtelière.

Le projet doit encore obtenir le permis de construire de la part des autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Lafarge en Syrie: présomption d'innocence de son ex-PDG violée

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Dans le dossier de Lafarge en Syrie, l'ex-PDG estimait que Lafarge et Holcim sont allés à l'encontre de sa présomption d'innocence: un tribunal parisien lui a donné raison (image symbolique). (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Un tribunal parisien a jugé mardi que le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des jihadistes pour maintenir son activité en Syrie jusqu'en 2014, et son propriétaire suisse Holcim, avaient violé la présomption d'innocence de son ex-PDG Bruno Lafont et de 3 ex-cadres.

Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via une sous-filiale syrienne, plus de 5 millions d'euros en "taxes" et achats de matières premières à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, malgré la guerre.

L'entreprise française, à présent filiale du groupe suisse Holcim, a plaidé coupable aux Etats-Unis pour ces faits en 2022 et a alors payé une sanction financière de 778 millions de dollars.

Holcim et Lafarge se sont ensuite retournés contre M. Lafont, PDG du cimentier de 2007 à 2015, et trois autres anciens cadres du groupe, ainsi qu'un homme d'affaires syrien, les assignant devant le tribunal des activités économiques de Paris.

A l'audience le 27 janvier, ils avaient réclamé 200 millions d'euros de réparation du "préjudice subi", à verser solidairement. Une demande à laquelle le tribunal a décidé mardi de surseoir à statuer, "dans l'attente de la fin de la procédure pénale en cours", selon le jugement consulté par l'AFP.

Eventuelle réparation

Dans la même décision, le tribunal a en revanche jugé qu'"il y a lieu, sans surseoir à statuer, de se prononcer sur une éventuelle réparation du préjudice subi" par Bruno Lafont et les trois ex-cadres "en raison du non-respect par Lafarge SA et Holcim" de leur "présomption d'innocence".

Une audience ultérieure devra être fixée sur leurs demandes.

L'ex-PDG estimait notamment que Lafarge et Holcim étaient allés à l'encontre de sa présomption d'innocence et de sa capacité à se défendre en commentant publiquement l'accord de plaider-coupable conclu avec le DOJ, le département de la Justice américain. En cause, des communiqués autour de cet accord dans lesquels il pouvait être reconnu dans le terme d'"anciens dirigeants de Lafarge SA", sans aucune mise en garde permettant de souligner la présomption d'innocence des cadres "impliqués".

L'ex-PDG, 68 ans et aujourd'hui retraité, réclamait 2,5 millions d'euros en réparation. Il nie avoir eu connaissance des versements en Syrie, et conteste, comme les autres ex-dirigeants, toute implication.

Guilty plea

"On est satisfaits de voir que la violation de la présomption d'innocence de M. Lafont a été reconnue" par le tribunal, qui a "jugé que Lafarge et Holcim dans leurs communiqués autour du guilty plea (plaider-coupable, NDLR) avait commis une faute", a réagi auprès de l'AFP son avocat Me Quentin de Margerie.

Les activités de Lafarge en Syrie font l'objet de deux dossiers devant la justice à Paris: un volet dans lequel Lafarge, M. Lafont et sept autres anciens responsables devront répondre devant le tribunal correctionnel de Paris fin 2025 de "financement d'entreprises terroristes".

Dans un autre volet, Lafarge est mis en examen pour des soupçons de "complicité de crimes contre l'humanité de la société", une qualification rarissime pour une entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump promet de "doper" l'extraction de charbon aux Etats-Unis

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Entouré de mineurs, le président américain Donald Trump a promis de "mettre fin à l'orientation anti-charbon du précédent gouvernement". (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Donald Trump a signé mardi des décrets destinés à "doper" l'extraction de charbon aux Etats-Unis, qui selon lui doivent "plus que doubler" leur production d'électricité afin notamment de répondre à l'essor de l'intelligence artificielle.

Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.

"Nous allons mettre fin à l'orientation anti-charbon du précédent gouvernement", a encore dit le président américain, qui a donné pour instruction au ministère de la Justice d'"identifier et combattre" les règlementations locales qui se mettraient en travers de son ambition.

Donald Trump a par ailleurs assuré qu'il serait "possible d'extraire d'énormes quantités de minerais stratégiques et de terres rares, dont nous avons besoin pour les secteurs de la technologie et de la haute technologie, au travers du processus d'extraction de charbon."

"Prétexte"

Lena Moffitt, directrice de l'organisation non-gouvernementale Evergreen, a reproché dans un communiqué au président américain d'utiliser l'intelligence artificielle comme un "prétexte pour venir au secours de ses donateurs issus des énergies fossiles" en soutenant la forme d'énergie "la plus polluante et la plus chère".

La production de charbon, énergie fossile la plus polluante, a fortement baissé aux Etats-Unis depuis une quinzaine d'années, passant d'un peu plus d'un milliard de tonnes en 2008, à un peu plus de 520 millions en 2023, selon des données gouvernementales.

La même année, le charbon représentait seulement un peu plus de 16% de la production totale d'électricité, dépassé notamment par les énergies renouvelables (un peu plus de 21%).

Connu pour ses positions climatosceptiques, Donald Trump avait dès son retour au pouvoir le 20 janvier dénoncé l'Accord de Paris sur le climat et a depuis entrepris de soutenir les énergies fossiles à coup de dérégulation.

Plus du tiers de l'électricité mondiale est produite avec du charbon, un contributeur majeur au réchauffement climatique en raison des émissions de CO2 dues à sa combustion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Maison Blanche sommée de rétablir l'accès de l'agence AP

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L'agence AP avait notamment été exclue de l'avion présidentiel "Air Force One" après son refus d'appeler le Golfe du Mexique "Golfe d'Amérique" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un juge fédéral a sommé mardi la Maison Blanche de rétablir le plein accès de l'agence Associated Press, pilier du journalisme aux Etats-Unis, suspendu depuis deux mois.

AP a été notamment exclue du Bureau ovale et de l'avion présidentiel "Air Force One" en février pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé "Golfe d'Amérique" par un décret signé par Donald Trump. Le juge conclut que l'exclusion pour ce motif est "contraire au Premier amendement" de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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