Les ventes de voitures du groupe Volkswagen ont continué à reculer en Chine au premier trimestre, le constructeur parvenant toutefois à afficher un bilan mondial positif grâce à l'Europe et au continent américain.
Confronté à une crise de compétitivité, le deuxième constructeur mondial derrière Toyota a livré 2,13 millions de véhicules dans le monde de janvier à mars, soit une légère hausse de 1,4% sur un an qui masque des situations contrastées.
En Chine, le premier marché de Volkswagen - qui regroupe dix marques dont VW, Audi, Porsche, Seat et Skoda -, le groupe a écoulé 644'100 véhicules, une baisse de 7,1% sur un an, en raison de "la concurrence intense", selon un communiqué.
Le recul est surtout marqué dans le segment électrique, avec un affaissement de 37%, à 25'900 unités, sur un marché dominé par le leader chinois BYD.
Toujours dans l'électrique, il en revanche plus que doublé ses ventes en Europe (158'100 véhicules, soit 113% de hausse annuelle), porté notamment par les modèles ID de la marque VW et de moitié aux Etats-Unis (19'900 véhicules, +51%).
Sur le vieux continent, Volkswagen semble profiter de l'effondrement de l'américain Tesla. La part des modèles purement électriques du groupe allemand dans le volume total a ainsi doublé en Europe de l'Ouest pour atteindre environ 19%. Elle se situe à 10% à l'échelle mondiale à fin mars.
Porsche ralentit
"Dans l'ensemble, les gains en Amérique du Nord et du Sud et en Europe ont plus que compensé le déclin attendu en Chine", résume Marco Schubert, membre du directoire de Volkswagen, dans le communiqué.
Au sein des marques, la première en volume, VW, a progressé d'un peu plus de 5%, à plus de 1,1 million de véhicules, tandis que chez le fabricant de bolides de luxe Porsche, les livraisons ont chuté de près de 8% sur un an, à 71'500 unités.
L'automobile est un pilier de l'économie allemande et le premier secteur industriel du pays.
Les Etats-Unis ont représenté l'an dernier le premier débouché des véhicules exportés d'Allemagne (13,1%), mais l'arrivée de droits de douane massifs fait craindre un affaissement des volumes exportés vers ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp