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Euro 2024

Suisse-Italie 2-0: L'histoire est en marche

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Freuler a inscrit le 1-0 du pied gauche (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'histoire est en marche ! Désignée par bien des observateurs comme le favori caché de cet Euro 2024, la Suisse a pris la route des quarts de finale avec une assurance sans doute insoupçonnée.

A Berlin, elle a battu 2-0 pour l'Italie pour gagner un deuxième huitième de finale à l'Euro, trois ans après le succès aux tirs au but face aux champions du monde français à Bucarest. A Berlin, elle n'aura cette fois pas vraiment tremblé pour éliminer les tenants du titre.

Ce succès a été acquis sur deux buts superbes, un enchaînement magnifique de Remo Freuler à la 37e et une frappe imparable de Ruben Vargas, passeur sur l'ouverture du score, pour le 2-0 de la 46e minute. Malgré toute sa classe et cette impression d'être devenu presque invincible après ses exploits lors de la phase de poules, Gianluigi Donnarumma n'a rien pu faire.

Cette victoire, la première face à l'Italie depuis... 31 ans et le 1-0 de Berne du 1er mai 1993, conduira la Suisse à Düsseldorf samedi prochain. Son adversaire sera le vainqueur de la rencontre l'Angleterre - Slovaquie qui se jouera ce dimanche à Gelsenkirchen. Après sa démonstration contre l'Italie, une vérité se dessine: il devient de plus en plus périlleux de parier contre la Suisse.

La Suisse... mal payée

A la pause, la Suisse aurait pu mener... 3-0 si elle avait été accompagnée par une plus grande réussite. Avant le but de Freuler, Breel Embolo, parfaitement lancé par Michel Aebischer, avait perdu son duel face à Donnarumma dans une position qui n'était pas loin d'être "idéale". Et juste avant la pause, c'est Fabian Rieder, avec son pied gauche magnifique, qui voyait sa frappe détournée par Donnarumma sur son premier poteau.

Si Donarumma a dû livrer la marchandise pour permettre aux siens de rester dans le match, Yann Sommer n'a pas été réellement inquiété lors de cette première période qui a vu la Suisse bénéficier assez nettement de la possession (58 %). Les Italiens ne devaient alerter qu'à une seule reprise le portier et ses défenseurs avec un centre de Federico Chiesa repoussé par Manuel Akanji (26e).

Dans son 3-4-2-1 désormais traditionnel mais avec Dan Ndoye dans un rôle de piston droit – la surprise du chef -, la Suisse a exercé une emprise presque totale sur la rencontre. Avec un Granit Xhaka toujours aussi impérial à la régie, elle a éteint le milieu adverse avec une rare maîtrise. Jamais dans l'histoire, la "Squadra Azzurra" n'était apparue aussi désarmée, aussi inoffensive face à son voisin du nord que lors de ces quarante-cinq premières minutes.

Une grosse frayeur pour Schär

Une poignée de secondes après la reprise, les Italiens allaient à terre pour le compte. Avec une superbe frappe enroulée, Vargas ne laissait aucune chance à Donnarumma pour le but du break. Un break qui aurait pu être annulé à la 52e avec une tête de Schär sur son propre poteau. Le Saint-Gallois n'était pas loin de commettre son deuxième autogoal du tournoi après avoir permis aux Ecossais d'ouvrir le score en phase de poules.

Cette frayeur mise à part, la Suisse a contrôlé cette seconde période sans aucune difficulté. Sommer devait, ainsi, attendre la 72e minute pour capter un premier tir cadré, celui du nouvel entrant Mateo Retgui. Une minute plus tôt, le "magicien" Murat Yakin avait opéré ses premiers changements avec les introductions de Steven Zuber et de Stergiou pour Vargas et Rieder, Ndoye montant d'un cran. Le Vaudois devait toutefois très vite céder sa place à Vincent Sierro. Le temps était venu de fermer la porte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

La France piège encore la Belgique

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Kylian Mbappé et la France en quarts (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

La France est en quarts de finale de l'Euro. A Düsseldorf, les joueurs de Didier Deschamps l'ont emporté 1-0 grâce à une réussite de Randal Kolo Muani à la 85e.

Une frappe déviée par le genou de Jan Vertonghen, un Koen Casteels trompé et voilà la France qualifiée pour la suite de la compétition. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Français. Ni pour les spectateurs qui n'ont pas assisté à un très grand match.

La Belgique a longtemps eu de la peine avant de se procurer quelques chances grâce à un changement de système à la suite de l'entrée en jeu de Mangala. Le portier tricolore Mike Maignan a dû s'employer à deux reprises devant les offensives belges. A la 71e sur une frappe de Lukaku et à la 83e sur une tentative de De Bruyne.

Seulement comme d'habitude lorsqu'ils défient la France, les Diables Rouges n'y arrivent pas. Et deux minutes après la parade de Maignan sur De Bruyne, c'est Randal Kolo Muani qui a pu trouver la faille avec un bon coup de chance symbolisé par le genou de Vertonghen.

Mais celui qui aurait pu être le héros de la finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar en réussissant son face-à-face en toute fin de deuxième prolongation lors de la finale contre l'Argentine a cette fois bénéficié du soutien de la bonne fortune pour permettre à la sélection de Didier Deschamps de poursuivre sa route. Une route qui verra les Bleus tomber contre le vainqueur de la rencontre entre le Portugal et la Slovénie.

Il faudra que Kylian Mbappé soit un peu mieux soutenu que contre la Belgique où Antoine Griezmann, dans un poste de meneur de jeu, n'a pas réussi à construire proprement le jeu français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse - Angleterre: une autre série noire à briser

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Paul Wolfisberg (à droite) enlace Gianpietro Zappa après la victoire contre l'Angleterre du 30 mai 1981. (© KEYSTONE/STR)

Après avoir attendu 31 ans pour s'imposer devant l’Italie, la Suisse brisera-t-elle une nouvelle série noire ?

Elle rencontrera samedi à Düsseldorf en quart de finale de l'Euro l'Angleterre, qu'elle n'a plus battue depuis... 43 ans.

Le 30 mai 1981 à Bâle dans le "vieux" stade St-Jacques, la sélection alors dirigée par Paul Wolfisberg s'était imposée 2-1 devant les Three Lions sur des réussites avant la demi-heure de Fredy Scheiwiler et de Claudio Sulser. Cette victoire, aussi belle fusse-t-elle, n'avait servi à rien. Les Suisses ne s'étaient pas qualifiés pour la Coupe du monde en Espagne l'année suivante.

Trois rencontres mémorables

Trois des quatorze rencontres disputées lors de ces 43 dernières années restent dans les mémoires. Il y a eu, bien sûr, le 1-1 de Wembley pour le match d'ouverture de l'Euro 1996 avec le penalty transformé par Kubilay Türkyilmaz qui avait laissé penser pendant trois jours que la Suisse d'Artur Jorge pouvait nourrir certaines ambitions dans ce tournoi.

Huit ans plus tard lors de l'Euro au Portugal, la Suisse s'inclinait 3-0 à Coimbra sur un doublé de Wayne Rooney, qui avait tout juste 18 ans, et sur une réussite de Steven Gerrard. Ce dernier avait été lors de cette rencontre la "victime" du geste le plus stupide de la carrière d'Alex Frei, ce crachat dans la nuque que l'ASF avait nié avant que les images de la télévision alémanique ne pulvérisent cette défense presque anachronique.

Il y a eu, enfin, le 2-2 du 4 juin 2011 avec le doublé de Tranquillo Barnetta dans une rencontre qui fut la première de Granit Xhaka sous les couleurs de l'équipe de Suisse. 128 ont suivi depuis ce samedi ensoleillé de Wembley pour le Bâlois. La 130e peut lui permettre de forger encore davantage sa légende, de devenir le premier capitaine à hisser l'équipe de Suisse dans le dernier carré d'une grande compétition.

Jude Bellingham le sauveur

La tâche qui attend Granit Xhaka et ses coéquipiers s'annonce particulièrement ardue. A défaut de convaincre vraiment par son collectif, l'Angleterre peut s'appuyer sur des individualités marquantes.

Dimanche à Gelsenkirchen, Jude Bellingham, d'une inspiration presque géniale, a sauvé les Three Lions du naufrage avec son égalisation au bout du temps additionnel face à la Slovaquie. "A 30 secondes près, on était de retour à la maison", sourit le joueur du Real Madrid. Dans les prolongations, c'est Harry Kane qui a qualifié les siens grâce à son... 65e but en sélection. A chaque instant, les deux hommes peuvent faire basculer le sort d'une rencontre

L'autre force des Anglais est sa défense de fer. Sous la férule de Gareth Southgate, l'Angleterre est vraiment devenue une machine à défendre. Lors de l'Euro 2021, Jordan Pickford n'avait encaissé que deux buts en sept matches avant d'aligner trois clean-sheets en cinq rencontres lors de la Coupe du monde 2022. Et dans cet Euro, le portier d'Everton n'a été battu qu'à deux reprises en quatre rencontres.

Malgré une ligne de quatre devant lui qui se permet parfois quelques oublis à l'image des deux Cityzens Kyle Walker et John Stones, la défense anglaise donne souvent l'impression d'être invulnérable. Aux Suisses de trouver la faille face à une équipe qui joue sans doute moins bien qu'elle au football mais qui est si difficile à battre !

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le choc France-Belgique au menu dès 18h

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Lukaku (10) espère retrouver le chemin des filets face à la France (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Le choc le plus attendu des 8es de finale de l'Euro figure au menu de lundi. La Belgique et sa vieillissante génération dorée défient la France de Kylian Mbappé dès 18h à Düsseldorf.

Les deux équipes ont décroché sans convaincre leur ticket pour cette phase à élimination directe, terminant au 2e rang de leur poule respective. Leur point commun? Une attaque en manque total d'efficacité, avec deux buts marqués seulement en trois matches tant pour la France que pour la Belgique.

Mais tant les Diables rouges que les Bleus possèdent le talent nécessaire pour aller loin dans cet Euro. Malheureux jusqu'ici avec trois buts annulés, le canonnier belge Romelu Lukaku finira bien par débloquer son compte. A moins que la star des Bleus Kylian Mbappé ne donne enfin sa pleine mesure après sa fracture du nez.

L'autre 8e de finale prévu lundi mettra aux prises les ambitieux Portugais aux outsiders slovènes, dès 21h à Francfort. Bien que battu par la Géorgie lors de la dernière journée de la phase de poules, le Portugal part favori face à une équipe qualifiée parmi les meilleurs troisièmes avec trois points seulement (trois nuls).

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L'Espagne brise le rêve géorgien et retrouvera l'Allemagne

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Mikel Merino, Dani Olmo et Nico Williams (de g. à d.) fêtent le succès espagnol. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

L'Espagne s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'Euro. A Cologne, la Roja a battu une vaillante équipe de Géorgie (4-1) et défiera l'Allemagne pour une place en demi-finale.

Archifavorite de ce huitième de finale, le plus déséquilibré du tableau final, l'Espagne a tenu son rang et est toujours en course pour un quatrième titre européen record. Mais elle a dû batailler pour se défaire des Géorgiens, qui quittent leur premier Euro la tête haute.

Car ce sont bien les joueurs de Willy Sagnol qui ont frappé les premiers, sur une contre-attaque éclair conclue par un autogoal de Robin Le Normand. Le défenseur central espagnol, sous la pression de Kvicha Kvaratskhelia, a dévié un centre vicieux d'Otar Kakabadze dans les filets d'Unai Simon (17e), battu pour la première fois du tournoi.

Mamardashvili retarde l'échéance

Avec un portier en état de grâce, Giorgi Mamardashvili, qui sera sans doute très courtisé ces prochains mois, la Géorgie aurait pu rejoindre les vestiaires avec cet avantage. Le gardien de Valence a toutefois dû céder sur une frappe à ras de terre de Rodri (39e), qui a empêché ses coéquipiers de douter trop longtemps.

Après le 2-1 signé Fabian Ruiz au retour des vestiaires (51e), Mamardashvili a encore multiplié les parades pour maintenir son équipe dans le match, mais les assauts ibériques ont fini par faire craquer les novices du Caucase. Nico Williams (75e) et Dani Olmo (83e) sont ainsi venus corser l'addition en fin de match.

Ce succès autoritaire permet à Luis de la Fuente et ses joueurs d'envisager avec confiance leur quart de finale contre le pays hôte. Ce remake de la finale de l'Euro 2008, remportée par la Roja à Vienne, se déroulera vendredi à Stuttgart (18h).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Angleterre renverse la Slovaquie et rejoint la Suisse en quart

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Bellingham a enfilé son costume de sauveur dimanche (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Au bord du gouffre, l'Angleterre a finalement renversé la Slovaquie pour s'imposer 2-1 en prolongation dimanche à Gelsenkirchen en 8e de finale de l'Euro.

Les "Three Lions" affronteront donc la Suisse en quart le samedi 6 juillet à Düsseldorf (18h).

L'Angleterre, et sans doute son sélectionneur Gareth Southgate, doivent leur salut à un homme: Jude Bellingham. Le numéro 10 a endossé son costume de sauveur au bout du temps additionnel (95e) de ce huitième de finale, comme il l'a fait à de nombreuses reprises cette saison avec le Real Madrid, en réussissant un retourné acrobatique de grande classe pour arracher les prolongations.

Il n'en fallait pas plus pour libérer une formation anglaise qui avait pourtant entamé cette partie dans la lignée de ses prestations décevantes de la phase de groupes. Après un gros quart d'heure, trois Anglais avaient ainsi déjà écopé d'un carton jaune, pris de vitesse par les contre-attaques slovaques.

Parmi eux Marc Guéhi, averti dès la 3e minute et qui sera suspendu face à la Suisse, a été bien emprunté au moment de l'ouverture du score presque inévitable de la Slovaquie. Bridé par l'éventualité d'une expulsion, il a laissé Ivan Schranz ajuster Jordan Pickford du bout du pied (25e).

Un choc à venir

Un petit but qui a failli suffire aux Slovaques pour créer un immense exploit, car ni Phil Foden (but annulé à la 50e), ni Declan Rice (poteau à la 81e) n'ont réussi à faire plier les hommes de Francesco Calzona, reclus dans leur camp en deuxième période.

Mais voilà, après le geste miraculeux de Bellingham, Harry Kane est à son tour sorti de sa tanière au meilleur des moments, moins de soixante secondes après le coup d'envoi des prolongations. En renard des surfaces, il a propulsé de la tête un ballon dévié au fond des filets de Dubravka pour envoyer les Three Lions en quart à Düsseldorf, où les attendront de pied ferme les hommes de Murat Yakin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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