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Euro 2024

Suisse - Italie: une montée en puissance impérative

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Luciano Spalletti se méfie forcément de la Suisse (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'Italie s'avance avec la ferme volonté de jouer un football plus conforme à son rang lors de son huitième de finale de l'Euro face à la Suisse.

"Nous sommes désormais au c½ur de la compétition. Cela doit nous stimuler", espère son sélectionneur Luciano Spalletti.

Le "Mister" devra compenser samedi l'absence de ses deux "Suisses", l'ex-Bâlois Riccardo Calafiori qui est suspendu et l'ancien Sédunois Federico Dimarco qui est blessé. "Nous n'avons pas joué comme j'aurais pu l'espérer lors de la phase de poules, regrette le sélectionneur italien. Mais au final, nous nous sommes qualifiés. A l'ultime seconde certes. Mais de manière méritée."

Luciano Spalletti est pleinement conscient de la valeur de la Suisse. "Elle s'est qualifiée avec autorité. Elle a livré un grand match contre l'Allemagne. Elle est très forte dans les transitions. Très forte aussi sur le plan physique, a-t-il expliqué en conférence de presse. Face à la Suisse, nous ne pourrons pas nous permettre d'accuser les mêmes chutes de tension que lors de la phase de poules."

Donnarumma contre Sommer

Les Italiens ont, bien sûr, travaillé les tirs au but au cas où... "Mais arriver jusqu'aux tirs au but ne sera pas l'idéal, assure Luciano Spalletti. Il faudra tout faire pour gagner avant." Le Mister sait toutefois parfaitement que l'Italie a remporté la finale de la Coupe du monde 2006 dans ce même stade de Berlin dans cet exercice si particulier. La finale du dernier Euro également. Et que la présence dans la cage de Gianluigi Donnarumma confère aux Azzurri un avantage de taille.

On le sait, ce Suisse - Italie sera aussi le match des gardiens, Donnarumma contre Yann Sommer. "Je connais bien Sommer dans la mesure où il travaille à l'Inter avec Gianluca Spinelli qui fut mon entraîneur au PSG. Il a vraiment réussi une grande saison à l'Inter, souligne Gianluigi Donnarumma. Sommer est un grand gardien ! Il faudra être très fort pour le battre samedi."

Le capitaine de la Squadra, qui ne veut pas entrer dans le jeu des comparaisons à la question de savoir s'il est meilleur que le Bâlois, lâche un indice sur la marche à suivre pour battre la Suisse. "Nous avons concédé trop d'occasions lors de la phase de poules, beaucoup trop, dit-il. Samedi, il ne faudra pas encaisser de but, ne pas commettre la moindre erreur." On a compris le message: ce Suisse - Italie risque d'être un match très fermé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

L'Espagne brise le rêve géorgien et retrouvera l'Allemagne

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Mikel Merino, Dani Olmo et Nico Williams (de g. à d.) fêtent le succès espagnol. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

L'Espagne s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'Euro. A Cologne, la Roja a battu une vaillante équipe de Géorgie (4-1) et défiera l'Allemagne pour une place en demi-finale.

Archifavorite de ce huitième de finale, le plus déséquilibré du tableau final, l'Espagne a tenu son rang et est toujours en course pour un quatrième titre européen record. Mais elle a dû batailler pour se défaire des Géorgiens, qui quittent leur premier Euro la tête haute.

Car ce sont bien les joueurs de Willy Sagnol qui ont frappé les premiers, sur une contre-attaque éclair conclue par un autogoal de Robin Le Normand. Le défenseur central espagnol, sous la pression de Kvicha Kvaratskhelia, a dévié un centre vicieux d'Otar Kakabadze dans les filets d'Unai Simon (17e), battu pour la première fois du tournoi.

Mamardashvili retarde l'échéance

Avec un portier en état de grâce, Giorgi Mamardashvili, qui sera sans doute très courtisé ces prochains mois, la Géorgie aurait pu rejoindre les vestiaires avec cet avantage. Le gardien de Valence a toutefois dû céder sur une frappe à ras de terre de Rodri (39e), qui a empêché ses coéquipiers de douter trop longtemps.

Après le 2-1 signé Fabian Ruiz au retour des vestiaires (51e), Mamardashvili a encore multiplié les parades pour maintenir son équipe dans le match, mais les assauts ibériques ont fini par faire craquer les novices du Caucase. Nico Williams (75e) et Dani Olmo (83e) sont ainsi venus corser l'addition en fin de match.

Ce succès autoritaire permet à Luis de la Fuente et ses joueurs d'envisager avec confiance leur quart de finale contre le pays hôte. Ce remake de la finale de l'Euro 2008, remportée par la Roja à Vienne, se déroulera vendredi à Stuttgart (18h).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Angleterre renverse la Slovaquie et rejoint la Suisse en quart

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Bellingham a enfilé son costume de sauveur dimanche (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Au bord du gouffre, l'Angleterre a finalement renversé la Slovaquie pour s'imposer 2-1 en prolongation dimanche à Gelsenkirchen en 8e de finale de l'Euro.

Les "Three Lions" affronteront donc la Suisse en quart le samedi 6 juillet à Düsseldorf (18h).

L'Angleterre, et sans doute son sélectionneur Gareth Southgate, doivent leur salut à un homme: Jude Bellingham. Le numéro 10 a endossé son costume de sauveur au bout du temps additionnel (95e) de ce huitième de finale, comme il l'a fait à de nombreuses reprises cette saison avec le Real Madrid, en réussissant un retourné acrobatique de grande classe pour arracher les prolongations.

Il n'en fallait pas plus pour libérer une formation anglaise qui avait pourtant entamé cette partie dans la lignée de ses prestations décevantes de la phase de groupes. Après un gros quart d'heure, trois Anglais avaient ainsi déjà écopé d'un carton jaune, pris de vitesse par les contre-attaques slovaques.

Parmi eux Marc Guéhi, averti dès la 3e minute et qui sera suspendu face à la Suisse, a été bien emprunté au moment de l'ouverture du score presque inévitable de la Slovaquie. Bridé par l'éventualité d'une expulsion, il a laissé Ivan Schranz ajuster Jordan Pickford du bout du pied (25e).

Un choc à venir

Un petit but qui a failli suffire aux Slovaques pour créer un immense exploit, car ni Phil Foden (but annulé à la 50e), ni Declan Rice (poteau à la 81e) n'ont réussi à faire plier les hommes de Francesco Calzona, reclus dans leur camp en deuxième période.

Mais voilà, après le geste miraculeux de Bellingham, Harry Kane est à son tour sorti de sa tanière au meilleur des moments, moins de soixante secondes après le coup d'envoi des prolongations. En renard des surfaces, il a propulsé de la tête un ballon dévié au fond des filets de Dubravka pour envoyer les Three Lions en quart à Düsseldorf, où les attendront de pied ferme les hommes de Murat Yakin.

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Equipe de Suisse: La promesse du capitaine

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La relation entre Murat Yakin et Granit Xhaka est peut-être la clé de la réussite helvétique (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Il ne dit pas que la Suisse va gagner l'Euro. Mais il fait une promesse: tout donner pour y parvenir. Au lendemain du succès contre l'Italie, Granit Xhaka affirme que tous les feux sont au vert.

"J'ai la sensation que l'histoire n'est pas terminée. Je suis encore affamé. Mes coéquipiers le sont également. Et je hais la défaite" a lâché le Bâlois dimanche en début de soirée en conférence de presse.

"Hier (samedi), j'ai été surpris par le... silence des Italiens. On ne les a pratiquement pas entendus sur le terrain. J'ai l'impression que notre langage corporel les a déstabilisés comme le leur nous avait déstabilisés lors du 3-0 de Rome à l'Euro 2021."

"Toute l'intensité qu'il fallait"

Comme pour Murat Yakin et le directeur des équipes nationales Pieruigi Tami, ce n'est pas résultat de samedi qui est le plus important aux yeux de Granit Xhaka. Mais bien la manière avec laquelle il a été obtenu.

"Nous avons mis toute l'intensité qu'il fallait dans ce match, se félicite le capitaine. La passion était aussi de notre côté. Nous avons su être extrêmement disciplinés tant sur les phases de possession qu'en défense."

Après une soirée kebab organisée par Breel Embolo et un jour de congé lundi après le retour dès dimanche à Stuttgart, les Suisses se pencheront à partir de mardi sur leur quart de finale de Düsseldorf. "Nous serons prêts, assure Granit Xhaka. Nous avons le temps de bien récupérer", poursuit-il.

"J'ai entendu siffler mes adducteurs la semaine dernière lorsque nous avons exercé les tirs au but. Je ne me suis pas entraîné avec l'équipe jeudi. Mais j'ai tenu les 90 minutes samedi. J'ai deux ou trois petits bobos, mais vraiment rien de grave." Rien qui ne l'empêchera de jouer enfin un quart de finale de l'Euro samedi après avoir raté celui de 2021 contre l'Espagne en raison d'une suspension.

Un mal pour un bien

Granit Xhaka est, enfin, revenu sur la campagne de qualification de 2023 qui n'avait pas vraiment souri à la Suisse dans la mesure où elle fut, parmi les dix-neuf équipes qualifiées directement pour cet Euro, celle qui a signé la feuille de résultats la plus médiocre.

"Cette campagne s'avère être un mal pour un bien, sourit-il. Elle nous a ouvert les yeux. En continuant ainsi, nous n'aurions eu aucune chance dans cet Euro. Tout a changé cette année. Déjà au mois de mars après les deux premiers matches au Danemark et en Irlande, j'avais un bon feeling."

On le sait, Granit Xhaka a beaucoup échangé avec Murat Yakin pour sceller en quelque sorte une paix des braves sans laquelle rien ne serait possible. "J'ai besoin de sentir la chaleur de l'entraîneur. De communiquer avec lui d'une manière ouverte et transparente. C'est le cas aujourd'hui, se félicite-t-il. Je dois reconnaître avoir commis des erreurs l'automne dernier dans ma communication à son égard."

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L'une des performances les plus abouties de l'histoire

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Murat Yakin face au "mur" rouge de Berlin: une communion unique. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Bien sûr, l’Italie fut parfois désolante. Mais au final, il y a un constat irrévocable : samedi à Berlin, la Suisse a livré l’une des performances les plus abouties de son histoire.

Victorieuse 2-0 de l’Italie, tenante du titre, en huitième de finale de l’Euro, la sélection de Murat Yakin a pleinement justifié son statut de favori "secret" du tournoi. "L’histoire n’est pas encore terminée", souligne ainsi avec raison le sélectionneur qui veut croire que le plus beau reste à venir.

Emmenée par deux joueurs de classe mondiale, on veut parler de Manuel Akanji et de Granit Xhaka, la Suisse témoigne depuis le début du tournoi d’un esprit de corps et d’une solidarité sans faille. "Tout le monde a accepté son rôle", relève Murat Yakin. Il y a les cadres comme Yann Sommer, Ricardo Rodriguez, Fabian Schär et Remo Freuler derrière les deux tauliers, un joker de luxe comme Xherdan Shaqiri et les autres qui peuvent, comme le lapin sorti du chapeau du magicien, faire gagner l’équipe. On pense à Kwadwo Duah et à Michel Aebischer contre la Hongrie, à Fabian Rieder contre l’Allemagne et à Ruben Vargas contre l’Italie.

Un but comme un symbole

Auteur de sept buts depuis le début du tournoi par sept buteurs différents, la Suisse dégage une force collective remarquable. Samedi, la magnifique ouverture du score est intervenue à l’issue d’une séquence de 31 passes. Ce but a valeur de symbole. La Suisse n’aura peut-être jamais une individualité qui peut faire toute la différence, un Kylian Mbappé, un Jude Bellingham ou un Jamal Musiala, mais elle peut, sous la régie de l’extraordinaire Granit Xhaka, dessiner des actions de rêve pour un football léché qui peut aussi payer.

Après un automne qui fut aussi triste qu’un hiver sans fin, Murat Yakin et Granit Xhaka ont fait la paix des braves pour un résultat sans doute au-delà de toutes leurs espérances. Chacun a fait un pas vers l’autre. Le sélectionneur a compris la nécessité de jouer avec une défense à trois, une option qu’il rejetait avec tant de force pourtant en 2022. Quant au capitaine, il a compris que Murat Yakin pouvait être, malgré toutes leurs dissensions, l’homme de la situation. Il sait aussi que Murat Yakin, bien davantage que son prédécesseur, pouvait être capable de fédérer à nouveau tout un pays derrière son équipe nationale. La communion que l’on est en train de vivre en Allemagne entre le sélectionneur, les joueurs et leurs fans est unique. A lui seul, le demi-tour d’honneur d’avant-match de Murat Yakin est un délice dont on ne se lassera jamais.

Un problème de riche

Le prochain est agendé pour samedi à 17.30 à Düsseldorf pour le quart de finale. Eliminée il y a trois ans par l’Espagne à ce stade de la compétition dans une rencontre perdue aux tirs au but qu'elle avait disputée sans Granit Xhaka suspendu, la Suisse est désormais confrontée à un problème de... riche. Avec le retour de suspension de Silvan Wdimer, Murat Yakin sera confronté à un choix déchirant. S’il veut vraiment aligner l’Argovien dans le couloir droit, qui doit sortir du onze ? Vargas, l’homme du match contre l’Italie avec son but et son assist, Rieder, si précieux à la récupération et si inspiré avec son pied gauche ou Dan Ndoye, l'homme qui peut jouer partout ? Ou un autre ?

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Euro 2024: l'Angleterre et l'Espagne en lice ce soir

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Les Géorgiens ont épaté lors du premier tour (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Les 8es de finale de l'Euro 2024 se poursuivent ce soir. Dès 18h00, l'Angleterre sera aux prises avec la Slovaquie à Gelsenkirchen, alors que l'Espagne affrontera la Géorgie à Cologne dès 21h00

Peu convaincants dans le jeu lors de la phase de groupes conclue avec un succès et deux nuls en ayant marqué deux buts seulement, les Anglais doivent nettement hausser leur niveau s'ils entendent aller loin dans le tournoi. Ils seront a priori favoris face aux Slovaques, mais devront néanmoins se méfier. Le manager Gareth Southgate, de plus en plus contesté par les fans, espère que ses atouts offensifs que sont les Kane, Bellingham et autres Foden ou Saka vont enfin sortir de leur léthargie.

Seul pays ayant fait le plein lors de la première phase, l'Espagne s'avance en favorite face à l'étonnante Géorgie. La Roja dispose d'un mélange efficace entre hommes d'expérience et jeunes prometteurs. Mais les Géorgiens, pour leur première compétition à ce niveau, n'auront rien à perdre. Se qualifier pour les 8es de finale était déjà un exploit inattendu, et tout ce qui vient ensuite est du bonus. Et avec l'épatant gardien Mamadarshvili et les attaquants Kvaratskhelia et Mikautadze, la sélection dirigée par Willy Sagnol dispose d'éléments capables de faire la différence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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