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International

Transfert forcé/Cisjordanie: l'ONU accuse Israël de crime de guerre

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Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme piloté par Volker Türk demande à Israël de mettre un terme aux déplacements forcés de population en Cisjordanie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les déplacements forcés de Palestiniens en Cisjordanie équivalent à des crimes de guerre, selon l'ONU. Dans un rapport mardi à Genève, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme demande à Israël de mettre un terme à ces agissements et de retirer ses colons.

Sur la période entre novembre 2023 et fin octobre dernier, des décisions ont été prises pour construire 20'000 nouveaux logements de colons seulement pour Jérusalem-Est, selon des ONG israéliennes citées par l'agence onusienne. Plus de 210 habitations de Palestiniens ont alors été détruites dans le même territoire.

Un nombre record de 49 colonies supplémentaires ont été établies dans le reste de la Cisjordanie et plus de 10'000 unités de logements sont attendues. Depuis le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, des dizaines de milliers de personnes de camps de déplacés dans le nord de la Cisjordanie ont elles été contraintes de fuir ces dernières semaines.

Plus de 4500 avaient elles déjà été victimes de déplacement forcé sur la période du rapport dans ce même territoire, dit aussi l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Un couple de loups au profil inédit attise les tensions en France

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Le couple de loups mobilise les pour et les contre cet animal (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Une "chance immense" ou une "menace" à "stopper"? La présence en France d'un couple de loups, de souches génétiques différentes, ravive un débat enflammé entre défenseurs de la faune sauvage et éleveurs.

C'est une association de défense de la nature, Carduelis, qui a révélé leur découverte sur le plateau de Millevaches, dans le sud-ouest du pays, il y a deux semaines. La préfecture de Corrèze a confirmé jeudi la présence des "deux individus de l'espèce loup, un mâle, d'une lignée germano-polonaise et une femelle d'une lignée italo-alpine".

Pour Carduelis, c'est une information essentielle, car "un individu, présent ou à venir, issu d'un croisement génétique entre deux lignées européennes différentes serait une première en France".

"C'est une chance immense car ça aurait pu ne jamais arriver. Ça permet un brassage génétique", a déclaré mercredi à l'AFP l'une de ses représentantes, Carmen Munoz Pastor, lors d'une manifestation devant la préfecture qui s'est transformée en face-à-face tendu avec une cinquantaine d'éleveurs.

Autorisation de tir maintenue

Ce couple de loups doit dont être protégé, notamment face aux tirs de défense autorisés par les services de l'Etat, a plaidé la présidente de l'association de défense des animaux One Voice, Muriel Arnal.

"Le mâle a déjà été blessé, a-t-elle rapporté. Il y a énormément de haine de la part de certains éleveurs alors que les loups continuent à revenir en France naturellement. Nous sommes ici pour dire 'Stop', parce qu'ils ne sont que deux dans cet immense plateau et il y a la place pour tout le monde".

La préfecture a pourtant maintenu l'autorisation de tirs de défense simple pour 25 éleveurs.

Au-delà de la France, l'Union européenne cherche à mieux protéger le bétail dans un contexte d'augmentation de la population des loups.

Sous pression des éleveurs, les pays européens se sont mis d'accord fin 2024 pour abaisser la protection du loup: la Convention de Berne, qui assure la protection de la faune, a approuvé un déclassement du statut de protection du loup, qui va passer d'espèce "strictement protégée" à "protégée".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Incendie d'une disco en Macédoine du Nord: plus de 30 suspects

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Seize des suspects sont en détention dans l'attente de leur procès à la suite de l'incendie de la discothèque, ci-contre. (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

Plus de 30 personnes, dont un ancien ministre, sont soupçonnées d'avoir eu une responsabilité dans l'incendie d'une discothèque en Macédoine du Nord qui a fait 59 morts dimanche dernier, a annoncé vendredi le procureur général.

Les personnes ayant péri dans ce sinistre, qui s'est déclaré pendant un concert de hip-hop à Kocani, une ville de l'est de ce pays des Balkans, étaient pour la plupart des jeunes. Il y a en outre eu près de 200 blessés dans ce qui a été l'un des incendies de discothèque les plus meurtriers d'Europe.

Au total, 34 personnes et trois entreprises sont soupçonnées d'actes criminels en liaison avec ce drame, a révélé le procureur général, Ljupco Kocevski, au cours d'une conférence de presse vendredi.

Parmi elles, on compte notamment sept policiers, un ancien ministre de l'Economie, trois anciens maires de Kocani, le propriétaire de l'établissement ainsi que les membres du groupe qui se produisait au moment de la tragédie, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Libertés des personnes LGBT+ en Hongrie: l'ONU "très inquiète"

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L'ONU est inquiète d'une loi en Hongrie qui veut interdire la Marche des fiertés, comme celle-ci à Budapest en 2022. (© KEYSTONE/AP/Anna Szilagyi)

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "très inquiet" vendredi d'une loi adoptée en Hongrie pour bannir la Marche des fiertés et qui impose des "restrictions arbitraires et discriminatoires" aux personnes LGBT+. Il réclame son abrogation.

Aux yeux de l'ONU, la législation adoptée cette semaine en Hongrie "entraîne des restrictions arbitraires et discriminatoires sur les droits des personnes LGBTIQ+ à la liberté d'expression, de réunion pacifique et à la vie privée, y compris lorsqu'elles défendent leurs droits humains lors d'événements tels que les Marches des fiertés, a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Liz Throssell.

Le haut-Commissaire Volker Türk "appelle les autorités hongroises à abroger cette loi et d'autres législations qui discriminent les individus LGBTIQ+", a-t-elle indiqué.

Il demande aussi aux autorités hongroises "de lutter contre les niveaux élevés d'intolérance, de discrimination, de harcèlement et d'intimidation liés à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, auxquels les enfants en particulier sont confrontés".

Le Parlement hongrois a adopté mardi cette loi bannissant la Marche des fiertés, le premier ministre nationaliste Viktor Orban s'insurgeant contre "l'idéologie woke".

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la foulée pour protester contre ces nouvelles mesures qui viennent s'ajouter à un arsenal déjà renforcé ces dernières années.

Procédure exceptionnelle

Le texte "interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation" de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs "l'homosexualité et le changement de sexe".

Soumis seulement la veille, il a été adopté via une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir soutenue par des députés d'extrême droite (136 voix pour, 27 contre).

La législation, qui modifie les règles sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements "respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu".

"Aujourd'hui nous avons voté" pour "la protection des enfants", a écrit Viktor Orban sur X. "Nous ne laisserons pas l'idéologie woke les mettre en danger".

Pour les organisateurs de la marche, prévue cette année le 28 juin, c'est "une étape supplémentaire dans la fascisation de la société", une "tentative du pouvoir de les déshumaniser".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le laboratoire AstraZeneca investit massivement en Chine

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Cet investissement en Chine doit permettre à AstraZeneca d'établir un centre mondial de recherche et développement (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

AstraZeneca a annoncé vendredi un investissement de 2,5 milliards de dollars (2,2 milliards de francs) en Chine, où son ancien patron localement, visé par des enquêtes de Pékin pour fraude et importations illégales, est aux dernières nouvelles toujours en détention.

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca ne donne pas d'informations dans son communiqué sur son ancien vice-président, Leon Wang, dont il avait annoncé en décembre le remplacement.

Le directeur général du groupe, Pascal Soriot, avait assuré début février n'avoir "aucune information" sur lui. "La réalité, c'est que nous ne pouvons pas lui parler. Nous n'en avons pas le droit", avait-il dit. "Et nous espérons tous qu'il se porte bien."

Cet investissement doit permettre à AstraZeneca d'établir un "centre stratégique mondial de R&D", dont les effectifs pourraient atteindre 1700 personnes. Il comprend aussi des accords avec trois entreprises de biotechnologies chinoises, Harbour BioMed, Syneron Bio et BioKangtai.

Cet investissement "reflète notre foi dans l'écosystème de classe mondiale des sciences de la vie à Pékin" et "notre engagement continu envers la Chine", se félicite Pascal Soriot dans le communiqué.

Le groupe avait révélé en février avoir reçu des informations de la justice et des douanes chinoises "concernant des taxes d'importation présumées impayées d'un montant de 0,9 million de dollars" sur deux médicaments contre le cancer.

"Si AstraZeneca est jugée responsable", l'entreprise pourrait devoir payer "une amende d'une à cinq fois le montant des taxes d'importation impayées", avait-elle expliqué dans un communiqué, une somme qui resterait mineure eu égard à la puissance financière de la multinationale.

AstraZeneca a annoncé pour 2024 un bénéfice net en hausse de 18%, à 7,03 milliards de dollars, contre 5,95 milliards en 2023. Son chiffre d'affaires a progressé de 21%, à 54,1 milliards de dollars, porté par une forte progression des ventes de médicaments.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

RDC: plus de 100'000 personnes ont fui vers les pays voisins

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"En moins de trois mois, le nombre de Congolais fuyant vers les pays voisins a grimpé à plus de 100'000", a déclaré une porte-parole du HCR, Eujin Byun, lors d'un point de presse à Genève. (© KEYSTONE/AP/MOSES SAWASAWA)

Plus de 100'000 personnes fuyant le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont trouvé refuge en moins de trois mois dans les pays voisins, a indiqué vendredi le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR)

"En moins de trois mois, le nombre de Congolais fuyant vers les pays voisins a grimpé à plus de 100'000", a déclaré une porte-parole du HCR, Eujin Byun, lors d'un point de presse à Genève.

L'est de la RDC, région fertile et riche en ressources naturelles, frontalière du Rwanda, est ravagé depuis 30 ans par des violences impliquant une myriade de groupes armés ainsi que certains pays voisins de l'immense nation d'Afrique centrale, défendant leurs propres intérêts, notamment économiques.

"Situation extrêmement volatile"

Soutenu par des troupes rwandaises, le groupe armé M23, qui a repris les armes en 2021, mène depuis janvier une offensive éclair dans les provinces de l'est de la RDC du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

"Les hostilités en cours dans la province du Nord-Kivu, en particulier dans les territoires de Masisi et Walikale, ainsi qu'une situation sécuritaire extrêmement volatile à Bukavu et dans les environs de la province du Sud-Kivu, ont poussé des centaines de milliers de civils à fuir", a indiqué Mme Byun.

"Dans et autour de la ville de Goma, au Nord-Kivu, les sites qui abritaient auparavant 400'000 personnes déplacées internes ont tous été détruits, laissant les familles sans abri ni protection", a-t-elle ajouté.

La porte-parole du HCR a expliqué qu'"en raison des coupes budgétaires, les partenaires humanitaires peinent à reconstruire des abris, laissant les personnes déplacées avec peu d'options pour survivre".

Comme de nombreuses agences humanitaires, le HCR est ébranlé depuis que le président américain Donald Trump a gelé la plupart de l'aide étrangère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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