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International

Ukraine: un mort lors de frappes nocturnes russes dans la région de Lviv

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Du fait des dommages subis, des coupures d'électricité d'urgence ont été instaurées dans la ville d'Odessa et des zones alentour. (photo d'archive) (© KEYSTONE/EPA/MYKOLA TYS)

Des frappes russes ont visé à nouveau dans la nuit de samedi à dimanche des infrastructures en Ukraine. Elles ont fait au moins un mort, ont indiqué les autorités ukrainiennes, affirmant avoir abattu neuf missiles et neuf drones ennemis.

Dans la région de Lviv (ouest), "l'ennemi a attaqué avec des missiles de croisière la même infrastructure essentielle (...) visée précédemment les 24 et 29 mars. Un bâtiment administratif a été endommagé", a indiqué le gouverneur, Maksym Kozytsky.

"Un homme est mort à cause de l'attaque. Mes condoléances à sa famille. Les secouristes fouillent les décombres. Il pourrait y avoir d'autres personnes en-dessous", a-t-il ajouté sur Telegram, sans préciser le type d'infrastructure touché.

Dans son compte-rendu quotidien, l'armée russe a affirmé dimanche avoir visé avec des missiles et des drones des infrastructures électriques, gazières et liées à l'industrie militaire ukrainienne.

Coupures de courant instaurées

Ukrenergo a précisé que les restrictions mises en place dans d'autres régions, à cause de frappes, avaient été levées mais pourraient être rétablies lors des heures pleines dans la soirée pour les usagers dans les régions d'Odessa et Kharkiv, et pour les industries de la ville de Kryvyï Rih.

"Il n'y a pas une nuit ou une journée sans que la terreur russe essaye à nouveau de briser nos vies. La nuit dernière, ils ont encore tiré des missiles et des (drones) Shahed sur des gens", a dénoncé dimanche le président Volodymyr Zelensky.

Plus tôt, l'armée de l'air ukrainienne a annoncé avoir abattu neuf missiles de croisière et neuf drones explosifs Shahed russes pendant ces frappes nocturnes.

Les forces ukrainiennes dans le sud du pays, sur Telegram, ont précisé que deux missiles russes avaient touché une entreprise agricole dans la région de Kherson, sans faire de victimes.

Tirs dans la région de Donetsk

Lors des dernières 24 heures, plus de 1500 tirs russes d'artillerie ont par ailleurs touché 14 localités de la région de Donetsk (est), tuant au moins deux civils et en blessant cinq autres, a indiqué dimanche la police ukrainienne.

Un homme de 19 ans a été tué et un autre blessé à Borova, dans la région de Kharkiv, et deux autres civils blessés dans la ville de Kharkiv lors des frappes dans la soirée de samedi et pendant la nuit, a rapporté le gouverneur régional sur Telegram.

Intensification des attaques russes

Moscou a intensifié ses frappes aériennes contre l'Ukraine au cours des dernières semaines, en s'en prenant en particulier au réseau énergétique et en disant agir en représailles aux attaques de Kiev dans ses régions frontalières.

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et touchée quasi-quotidiennement par des tirs, a annoncé dimanche après-midi qu'une femme avait été tuée par un bombardement ukrainien dans le village de Dounaïka.

La Russie avait mené vendredi des bombardements massifs contre le réseau électrique ukrainien, endommageant gravement au moins trois centrales thermiques et poussant les autorités à instaurer des coupures d'urgence dans sept régions.

Face à ces bombardements, Kiev réclame à ses alliés occidentaux de lui envoyer davantage d'aide, en particulier des systèmes de défense antiaériens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

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Les sondages menés depuis le débat ne montrent pas de bouleversement, ce qui prouve que les Américains n'avaient pas attendu pour s'inquiéter des capacités cognitives du président le plus âgé de l'histoire du pays, mais confirment pour la plupart un léger avantage pour Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

La Maison Blanche a catégoriquement rejeté mercredi la possibilité que Joe Biden retire sa candidature à un second mandat. Cela malgré les très vifs débats sur son état de forme.

Le président de 81 ans n'envisage "absolument pas" de jeter l'éponge a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre, près d'une semaine après une performance désastreuse pendant son débat avec Donald Trump.

Selon plusieurs médias, Joe Biden s'est lui-même engagé à rester dans la course lors d'un appel avec ses équipes.

"Toujours aussi vif"

L'exécutif américain tente par tous les moyens d'éteindre l'incendie, ravivé mercredi matin par des propos anonymes d'un proche du président.

Lequel confie que le président, auquel même ses partisans ont reproché de ne pas prendre la mesure des événements, s'interroge bien sur l'avenir de sa candidature.

"C'est absolument faux", a balayé Karine Jean-Pierre. Il "continue à faire campagne", a-t-elle affirmé mercredi, estimant que Joe Biden était "toujours aussi vif".

Mauvais sondage

Près d'une semaine plus tard, le démocrate n'a pas effacé la très pénible impression laissée par ces 90 minutes de débat face à son rival républicain, lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

La faute, selon sa porte-parole, à un "rhume" dont le président souffrait durant le débat, mais aussi au "décalage horaire" - une dizaine de jours après être rentré du G7 en Italie.

Trump creuse l'écart

Selon une enquête d'opinion du New York Times menée après l'émission, 74% des électeurs sondés expriment désormais des préoccupations vis-à-vis de l'âge du dirigeant démocrate. Donald Trump a considérablement creusé son écart devant Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, d'après le même sondage.

Le président a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l'objectif étant de prouver sa capacité à s'exprimer de manière fluide, sans prompteur. Et de maintenir sa candidature à la Maison Blanche en vie.

Il se rendra aussi dans les prochains jours dans deux Etats décisifs, le Michigan et la Pennsylvanie, des déplacements lors desquels son énergie sera jaugée.

"Discussion saine" prévue

Cela suffira-t-il à convaincre les démocrates? Nombre d'entre eux, dont des figures du parti comme Nancy Pelosi, ont questionné publiquement l'acuité mentale du président. Les appels ouverts à un retrait restent jusqu'ici cantonnés à de rares parlementaires peu connus.

Mercredi, Joe Biden a pour objectif de resserrer les rangs démocrates autour de lui. Il s'est entretenu avec l'influent chef de file des sénateurs de son parti, Chuck Schumer, et recevra à la Maison Blanche des gouverneurs démocrates à 00h30 jeudi.

"Nous aurons une discussion saine avec le président", a expliqué l'un d'eux, J. B. Pritzker de l'Illinois, mardi soir sur CNN. "Pour l'instant, Joe Biden est notre candidat, je suis 100% derrière sa candidature, à moins qu'il ne prenne une autre décision, et dans ce cas nous échangerons alors tous sur la meilleure marche à suivre," a-t-il ajouté.

Le gouverneur de l'Illinois mais aussi ceux de Californie (Gavin Newsom), du Michigan (Gretchen Whitmer) ou de Pennsylvanie (Josh Shapiro) sont considérés comme de potentiels candidats futurs à la Maison Blanche.

Aucun n'a jusqu'ici remis publiquement en cause la candidature de Joe Biden, qui a écrasé la primaire démocrate, sans avoir de réel adversaire.

"Enorme problème"

Les vifs débats autour de la forme du président américain affectent toutefois directement sa base, et notamment les jeunes bénévoles chargés de prêcher la bonne parole sur sa campagne à travers le pays.

"Ce que je reproche à Biden, c'est que ses capacités cognitives semblent avoir considérablement diminué et c'est un énorme problème pour un candidat à la présidentielle", a confié Yampiere Lugo à l'AFP.

Ce militant démocrate de 25 ans, basé en Caroline du Nord, estime que Joe Biden devrait "jeter l'éponge" si les sondages continuent à empirer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'influent tabloïd The Sun apporte son soutien aux travaillistes

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Le "Sun" rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour. Celui-ci s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi. (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'influent tabloïd britannique The Sun, idéologiquement plutôt proche des conservateurs, a apporté mercredi, à la veille des législatives, son soutien aux travaillistes. Ces derniers sont donnés largement en tête par les sondages.

"Le temps du changement est venu", affirme dans une tribune publiée sur son site internet le journal, propriété de la famille du milliardaire australo-américain Rupert Murdoch, estimant que "les Tories sont épuisés", après 14 ans au pouvoir.

Son ralliement figurera en Une du journal de jeudi, jour du vote, avec pour titre "Le temps est venu pour un nouvel entraîneur" sur fond de photo de terrain de foot, avec la précision qu'il ne s'agit pas de "virer (le sélectionneur anglais Gareth) Southgate".

Le quotidien populaire rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour, qui s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi.

C'est ainsi le cas du quotidien des milieux d'affaires The Financial Times ou du magazine The Economist, ou encore The Sunday Times, l'édition dominicale du journal The Times, qui se sont tous montrés très critiques envers les conservateurs.

Influence considérable

"Il ne fait aucun doute que Sir Keir Starmer s'est battu avec acharnement pour améliorer son parti", admet The Sun, malgré des "inquiétudes" persistantes notamment sur l'immigration.

The Sun a longtemps été le tabloïd le plus lu du Royaume-Uni et garde une influence considérable, même s'il ne publie plus ses chiffres de diffusion et a été rattrapé selon des spécialistes du secteur par le Daily Mail ces dernières années.

Une éventuelle prise de position était très attendue, d'autant que ce quotidien a plusieurs fois joué un rôle majeur dans la vie politique britannique.

En 1997, Tony Blair avait ainsi obtenu le soutien du Sun avant de porter le Labour au pouvoir, après avoir fait le voyage personnellement en Australie pour plaider sa cause auprès du magnat.

Risque de décalage avec ses lecteurs

Le tabloïd avait en revanche retiré son soutien à Gordon Brown en 2009 en plein congrès travailliste, lui préférant le conservateur David Cameron qui avait remporté les législatives de 2010.

Ces derniers temps, The Sun conservait un positionnement plutôt à droite, comme une grande partie de la presse britannique, avec des éditos anti-immigration et anti-"woke", très pro-Brexit, critiques des politiques climatiques, décrivant souvent Keir Starmer comme manquant de fermeté.

Même si la presse écrite a beaucoup perdu de son influence, le tabloïd risquait, faute de prise de position, d'apparaître comme en décalage avec ses lecteurs s'il restait à l'écart de ce qui s'annonce comme une victoire historique des travaillistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël approuve la saisie de 1270 hectares en Cisjordanie occupée

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Selon les autorités palestiniennes, au moins 560 Palestiniens ont été tués par l'armée ou des colons israéliens depuis le 7 octobre en Cisjordanie occupée. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Israël a approuvé la saisie de 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée, selon un document officiel consulté par l'AFP. C'est la plus importante saisie de terres en territoire palestinien depuis 30 ans, selon l'organisation israélienne La Paix maintenant

Il s'agit d'une saisie record depuis les accords de paix d'Oslo (1993), a affirmé cette organisation anti-colonisation après que ces terres, situées dans la vallée du Jourdain, ont été déclarées "propriété du gouvernement" par l'autorité israélienne en charge des affaires foncières dans les Territoires palestiniens fin juin, selon les documents consultés par l'AFP mercredi.

"La taille de la zone (...) est la plus grande depuis les accords d'Oslo (1993), et l'année 2024 marque un pic dans l'étendue des déclarations de terres d'Etat", a déclaré La Paix maintenant. Depuis le début de l'année, le gouvernement israélien a en effet officiellement saisi 23,7 km2 de la Cisjordanie.

Droit de propriété perdu

Le pays avait notamment annoncé le 22 mars la saisie de 800 hectares de terres en Cisjordanie en vue d'y bâtir de nouvelles colonies. Cette décision avait déjà été qualifiée de "provocation" par La Paix maintenant, selon qui les Palestiniens perdent leur droit de propriété ou d'usage sur les terres déclarées "terres d'Etat".

Les autorités n'ont pas commenté publiquement cette dernière saisie qui intervient alors que les tensions avec la communauté palestinienne s'exacerbent en raison de la guerre de Gaza.

"Au profit d'une poignée de colons"

"Netanyahu et Smotrich sont déterminés à se battre contre le monde entier et contre les intérêts du peuple d'Israël au profit d'une poignée de colons", affirme mercredi le communiqué de La Paix maintenant en référence au Premier ministre israélien et à son ministre des Finances.

"Aujourd'hui, il est clair pour tout le monde que ce conflit ne peut être résolu sans un règlement politique établissant un Etat palestinien aux côtés d'Israël", poursuit-il, "et pourtant le gouvernement choisit de rendre cela difficile".

Colonisation illégale

La colonisation israélienne en Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est, annexée) est illégale au regard du droit international, rappelle régulièrement l'ONU, qui dénonce toute l'entreprise de colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés comme un des principaux obstacles à l'établissement d'une paix définitive entre Israël et les Palestiniens.

Des dizaines de colonies sauvages ont été établies en Cisjordanie occupée en plus des colonies autorisées par les autorités israéliennes.

Exhortations de l'ONU ignorées

Au milieu de trois millions de Palestiniens, environ 490'000 Israéliens sont ainsi installés en Cisjordanie dans des colonies autorisées par les autorités israéliennes mais illégales pour le droit international. L'ONU réclame depuis des années à Israël, sans succès, de "geler toutes ses activités de peuplement" en Cisjordanie.

Après l'annonce de saisie de 800 hectares en mars, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait qualifié l'expansion des colonies de "contre-productives pour parvenir à une paix durable" avec les Palestiniens.

Plusieurs organisations internationales, notamment le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU, dénoncent également, en parallèle de la colonisation, le harcèlement de Palestiniens par des colons, conduisant des communautés entières à quitter leurs terres.

Cinq Palestiniens tués

Cinq Palestiniens ont été tués dans ce contexte dans deux opérations de l'armée israélienne en Cisjordanie, ont indiqué des sources israéliennes et palestiniennes.

Quatre Palestiniens ont péri dans une opération nocturne menée dans le camp de réfugiés de Nour Shams près de la ville de Tulkarem, a indiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne dans un communiqué.

Selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, quatre hommes, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués par une frappe de drone israélien sur ce camp situé dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

"Un appareil aérien des forces israéliennes a frappé une cellule terroriste dans la région de Nour Shams alors que ses membres préparaient un engin explosif", a pour sa part affirmé l'armée dans un communiqué, en confirmant quatre morts.

"Tué par les balles de l'occupation"

Une deuxième opération militaire israélienne menée mercredi à Jénine, également dans le nord de la Cisjordanie, a coûté la vie à un Palestinien de 23 ans, Nidal Ziad al-Amer, a indiqué le ministère palestinien. "Il a été tué par les balles de l'occupation", selon lui.

Un responsable de la sécurité israélienne a déclaré à l'AFP que le Palestinien avait été tué alors que des soldats tentaient de l'arrêter car il avait "commis un acte terroriste".

Les opérations israéliennes et les violences se multiplient depuis des mois dans le camp de Nour Shams. Lundi, un enfant et une femme y ont été tués lors d'une incursion israélienne. En avril, un raid israélien à Nour Shams a fait 14 morts en deux jours selon le Croissant-rouge palestinien.

Au moins 560 morts

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, les violences se sont intensifiées en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967 en violation du droit international. Selon les autorités palestiniennes, au moins 560 Palestiniens ont été tués par l'armée ou des colons israéliens depuis le 7 octobre en Cisjordanie.

Au moins 15 Israéliens y ont été tués dans des attaques, dont des soldats, au cours de la même période, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Kroos ne pense pas que le quart sera son dernier match

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Si Toni Kroos est revenu en équipe nationale, c'est pour conquérir le titre à l'Euro (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Toni Kroos ne pense pas que le quart de finale contre l'Espagne vendredi sera le dernier match de sa carrière. Le milieu est revenu en sélection allemande pour conquérir le titre à l'Euro 2024.

"Je ne suis pas nostalgique. Je ne pense pas que ce sera mon dernier match après-demain, donc je pense que l'on se reverra tous", a-t-il lancé aux journalistes qui lui demandaient s'il participait à sa dernière conférence de presse.

A 34 ans, Toni Kroos est sorti de sa retraite internationale en février. Quelques jours avant la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid (remportée 2-0 contre le Borussia Dortmund), il a annoncé qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue d'un tournoi continental qui s'achève le 14 juillet

Un objectif personnel et collectif

"L'objectif, personnel et collectif, c'est de remporter le tournoi. On a une grande envie au sein de l'équipe pour aller plus loin et on est convaincu d'en être capables", a expliqué Kroos, pour qui la qualification en quarts de finale n'était que "l'objectif minimal".

Coéquipier de Kroos au Real Madrid, l'Espagnol Joselu a indiqué vouloir envoyer son "ami" Kroos à "la retraite vendredi". "Je le connais très bien et je sais ce qu'il voulait dire. Je lui laisse ce souhait, et on va tout faire pour qu'il ne se réalise pas", a répondu Kroos avec le sourire.

La consécration européenne avec l'Allemagne est le seul titre qui manque au champion du monde en 2014 au Brésil et sextuple vainqueur de la Ligue des champions (2013 avec le Bayern Munich, 2016, 2017, 2018, 2022 et 2024 avec le Real).

"Une fin sensationnelle"

"Au niveau de la sélection, c'est le deuxième titre le plus important que l'on peut gagner, donc il aurait une signification immense. S'il n'avait pas cette signification, je ne serais pas revenu. Et si je n'avais pas vu qu'il y avait une chance que l'on puisse le faire avec la sélection allemande, je ne serais pas revenu non plus", a glissé Kroos.

"Ce serait une fin sensationnelle, mais je me suis aussi penché sur le scenario selon lequel ça ne se ferait éventuellement pas. Il y a des choses plus simples à gagner qu'un Euro. Mais le plan ou l'idée de revenir était lié avec l'objectif de devenir champion d'Europe", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Montella aux anges, Rangnick dépité

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Mert Günok et son arrêt magique sur Christoph Baumgartner (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

"J'ai vu le coeur de la Turquie ce soir et c'est ce que j'adore chez ce pays." Le coach Vincenzo Montella était aux anges mardi après la victoire de la Turquie 2-1 contre l'Autriche en 8es à l'Euro.

"Je suis très fier de l'état d'esprit que nous avons montré sur la pelouse, au-delà de la tactique, a-t-il dit en conférence de presse. Je suis content pour l'équipe, pour le groupe que nous avons créé, tout le monde a donné ce petit quelque chose en plus, l'équipe avait une âme aujourd'hui."

L'Italien a rappelé les moments douloureux avant la compétition. "Nous avons beaucoup été critiqués pendant nos amicaux, c'est vrai qu'ils ne se sont pas bien passés, et contre l'Autriche ç'avait été horrible, une tache dans ma carrière" avec la défaite 6-1 en mars, a rappelé le coach.

"Donc je respectais l'Autriche, leur plan de jeu, mais j'avais cet instinct de compétiteur, je voulais rectifier le tir, parce qu'il n'y a pas vraiment de match amical au niveau international", a encore confié le Transalpin.

Rangnick veut "tirer des leçons"

"Je n'arrive pas à réaliser que nous rentrons à la maison", a de son côté regretté le sélectionneur de l'Autriche, Ralf Rangnick. "Nous pensions que nous continuerions la compétition", a confié, dépité, le coach allemand, se référant au bon début d'Euro de ses hommes. Au premier tour ils avaient fini en tête du groupe D devant la France.

"Mais ce sont les tours à élimination directe, il faudra en tirer des leçons, a-t-il ajouté. Nous n'avons pas eu la chance dont on avait besoin, si Christoph Baugmartner avait marqué je pense que nous aurions gagné en prolongations parce que les Turcs semblaient épuisés."

Le gardien turc Mert Günok a réalisé l'un des arrêts du tournoi pour repousser la tête à bout portant, et avec un rebond, de Christoph Baumgartner à la toute dernière minute. Pour se rendre compte de ce "vol", il convient de noter que cet essai avait une probabilité de but de 94%. Ce qui signifie que le portier avait 6% de chance d'effectuer un arrêt. Un exploit qui a inspiré au coach une comparaison avec l'arrêt de l'Anglais Gordon Banks face à Pelé au Mondial 1970.

"Immédiatement après avoir concédé l'ouverture du score, nous avons bien joué pendant 20 minutes et puis on a un peu perdu en possession", a-t-il analysé. Rangnick s'est projeté sur la suite: "Il y a de la déception, mais nous avons la Ligue des nations où nous sommes en première division désormais, et nous avons aussi de bonnes chances de nous qualifier pour le Mondial 2026 pour la première fois depuis longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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