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Le Conseil des droits de l'homme parlera racisme mercredi à Genève

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Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a repris sa 43e session à Genève, 3 mois après une suspension avec la pandémie. Après le décès de l'Afro-Américain George Floyd, il a décidé lundi de mener mercredi un débat urgent sur le racisme et les violences policières.

Cette discussion sera la cinquième seulement sous ce format depuis le lancement de l'instance onusienne, dont plusieurs avaient porté sur le conflit syrien. Elle a été validée par les 47 membres après une demande vendredi dernier du Burkina Faso, au nom du groupe des Etats africains, auprès de la présidente du Conseil Elisabeth Tichy-Fisslberger.

Elle pourrait faire ensuite l'objet d'une résolution sur laquelle les pays devraient alors se prononcer. "Nous pensons" que les Etats africains en préparent une, a dit à la presse Mme Tichy-Fisslberger. Mais selon la présidente, la volonté de ces pays est d'aborder la situation plus largement que le décès récent de l'Afro-Américain aux Etats-Unis.

"Nous pensons que c'est vraiment un moment pour discuter de cette question. Comme vous avez pu le voir avec les manifestations partout en Europe, y compris à Genève", explique l'ambassadrice autrichienne. "C'est une question qui dépasse un seul pays".

De même, la présidente ne s'attend pas à ce que les Etats-Unis, qui s'étaient retirés du Conseil et le boycottent depuis, assistent à ce débat dans la salle, mais plutôt à distance. "Ce serait davantage en ligne avec ce qu'ils ont fait jusqu'à présent", dit-elle.

Bureau du Conseil ciblé par la Chine

Le "racisme systémique" et les violations policières devraient être déjà abordées mardi après-midi et mercredi matin lors d'un débat qui était prévu avec le groupe de travail d'experts indépendants de l'ONU sur cette question. Lors d'une récente discussion, les pays membres avaient observé une minute de silence en hommage à l'Afro-Américain décédé et au mouvement de protestation aux Etats-Unis.

Plus largement, la reprise de la session du Conseil des droits de l'homme a donné lieu à un format inédit, pour la première fois à la fois en salle et en ligne. Parce que des Etats estimaient qu'il était trop tôt pour se réunir en raison de la pandémie. Parmi eux, la Chine a reproché au bureau du Conseil son attitude, des accusations rejetées par Mme Tichy-Fisslberger.

"Nous avons dû trouver un compromis" avec des dispositifs de sécurité adaptés, tout en contentant "beaucoup d'Etats qui pensent qu'il était indispensable" de reprendre la session, dit-elle. "Il y a des problèmes massifs de droits de l'homme partout dans le monde", y compris certaines nouvelles questions, ajoute-t-elle.

Certaines sources diplomatiques ont récemment expliqué que plusieurs pays avaient fait comprendre à la Suisse l'importance de redémarrer physiquement les travaux dans les différentes instances de la Genève internationale. Et que cette discussion aurait eu un rôle dans le choix de 300 personnes pour établir la limite des rassemblements autorisés.

Réunion à l'OMC

"Je n'ai pas mené ce dialogue", dit Mme Tichy-Fisslberger. "Je n'ai aucune indication de pays avant mis la pression sur les autorités suisses", ajoute-t-elle également. En raison de la pandémie, l'ONU à Genève a imposé à tous les participants le port du masque. Moins de 230 places et des accès séparés ont été prévus dans la salle.

Des dizaines de résolutions doivent être discutées par les Etats membres en fin de semaine. Parmi elles, le lancement d'une mission d'établissement des faits sur les violations des droits de l'homme en Libye, souhaité par la Suisse, pourrait être validé par les différents pays.

Ces derniers mois, le Conseil s'était réuni à plusieurs reprises en ligne pour des discussions informelles. Le bureau a lui été "très actif" ces dernières semaines pour préparer la reprise de cette session, selon Mme Tichy-Fisslberger mais aussi la suivante qui devrait démarrer fin juin si les Etats sont d'accord.

De son côté, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) reprend également cette semaine les réunions physiques à son siège à Genève. Plusieurs discussions sont prévues.

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Economie

La bourse de Tokyo s'envole de 8,4%, Séoul et Sydney décollent

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Donald Trump a estimé mercredi qu'il "n'imaginait pas" devoir augmenter une nouvelle fois les droits de douane américains visant les produits chinois, désormais portés à 125%. (© KEYSTONE/AP)

Les bourses asiatiques et océaniques ont accéléré leur rebond dans les premiers échanges jeudi, après l'annonce par le président américain Donald Trump d'une pause sur certaines majorations douanières massives. Tokyo s'est envolé de 8%, dans le sillage de Wall Street

Vers 02h16 (heure en Suisse), l'indice-vedette de la bourse de Tokyo Nikkei a bondi de 8,4% à 34'380 points. L'indice élargi Topix s'est envolé de 7,9% à 2534 points. A Séoul, l'indice Kospi gagnait 5,06%, tandis que la bourse de Sydney s'est envolée de 6,3%.

Après avoir suspendu les droits de douane de certains pays, Donald Trump a dit mercredi qu'il "n'imaginait pas" devoir augmenter une nouvelle fois les droits de douane américains visant les produits chinois, désormais portés à 125% en réponse aux représailles tarifaires de Pékin.

"Je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous savez, nous avons calculé cela avec beaucoup de précision", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump somme d'enquêter sur deux de ses anciens collaborateurs

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Donald Trump a signé dans le bureau ovale deux documents présidentiels ciblant ses deux ex-collaborateurs. (© KEYSTONE/AP)

Le président américain Donald Trump a sommé mercredi le ministère de la justice de mener des enquêtes sur deux ex-collaborateurs du temps de son premier mandat à la Maison-Blanche (2017-21). Il accuse de "trahison" l'un d'eux, qui avait publié une tribune l'éreintant.

Sont visés Miles Taylor, ancien membre du ministère de la sécurité intérieure (DHS), et Christopher Krebs, ancien directeur de l'agence de cybersécurité américaine (CISA). Dans deux documents présidentiels les ciblant séparément et qu'il a signés dans le bureau ovale dans l'après-midi, Donald Trump donne pour directive au ministère de la justice d'ouvrir des enquêtes sur leurs activités respectives.

Le premier, alors en poste au DHS, avait écrit en 2018 une tribune dans le New York Times éreintant le président républicain, sous le pseudonyme "Anonymous". "La racine du problème est l'amoralité du président", fustigeait-il, en l'accusant de prendre "des décisions à moitié réfléchies, mal informées et parfois irresponsables".

Election "la plus sûre"

Miles Taylor avait ensuite révélé son identité en publiant un livre intitulé "A Warning" ("Un avertissement") après avoir quitté l'administration américaine. Selon un des conseillers de la Maison-Blanche, Will Scharf, il lui est reproché d'avoir "divulgué des informations confidentielles" et "formulé des allégations scandaleuses" à propos du premier gouvernement Trump.

"Je me souviens à peine de lui. C'est quelqu'un qui est parti, qui a écrit un livre et dit toutes sortes de choses terribles. Que des mensonges", l'a attaqué Donald Trump. "Je pense que c'est un traître. C'est comme de l'espionnage. Je pense qu'il est coupable de trahison, si vous voulez tout savoir."

"Peut-on écrire un livre sur des réunions très confidentielles? On va savoir si quelqu'un est autorisé ou non à faire cela. C'est une affaire très importante", a-t-il estimé.

Deuxième cible du président républicain, Christopher Krebs a été renvoyé par Donald Trump en novembre 2020 après avoir rendu un rapport établissant qu'il n'y avait aucune preuve de fraude dans l'élection présidentielle de 2020, remportée par son adversaire démocrate Joe Biden. Il l'avait alors décrite comme la "plus sûre de l'histoire américaine".

"Nous saurons si l'élection a été régulière ou non, et si elle ne l'a pas été, il aura un lourd prix à payer", a menacé Donald Trump, en traitant l'ex-dirigeant d'"imposteur" et en répétant une fois de plus ses accusations de scrutin truqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une ex-employée de Meta accuse le groupe de collaborer avec Pékin

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Dans le livre de Sarah Wynn-Williams, Mark Zuckerberg est dépeint comme un dirigeant froid, imprévisible, devenu imbu de lui-même, en quête de popularité et d'attention. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Une ex-employée de Facebook (devenu Meta) a assuré mercredi à des sénateurs américains que le géant des réseaux sociaux avait collaboré avec le gouvernement chinois. Le groupe américain a notamment collaboré sur l'intelligence artificielle et des outils de censure.

"Le plus grand tour de passe-passe de Mark Zuckerberg [fondateur et patron de Meta, ndlr] a été de se draper du drapeau américain, de se qualifier de patriote et de dire qu'il n'offrait pas de services en Chine, alors qu'il a passé la dernière décennie à y construire une entreprise de 18 milliards de dollars", a déclaré Sarah Wynn-Williams. auteure d'un livre cinglant sur l'entreprise,

L'ancienne responsable des principes et des pratiques (policy) du groupe a été entendue par la sous-commission judiciaire du Sénat, lors d'une audition sur les relations de Meta avec la Chine et les propos passé des dirigeants de la société sur ce sujet, notamment au congrès.

C'est une audition "que Facebook a désespérément essayé d'empêcher", a noté Josh Hawley, le sénateur républicain qui préside cette instance.

"Main dans la main"

Mme Wynn-Williams a affirmé avoir vu Meta travailler "main dans la main" avec le parti communiste chinois (PCC) pour mettre au point des outils de censure testés sur les utilisateurs de Taïwan et de Hong Kong.

Les responsables du PCC "faisaient des retours sur ces outils. Ils disaient ceci doit changer ou nous avons besoin de cela", a-t-elle détaillé. Elle est restée six ans dans l'entreprise, de 2011 à 2017.

Dans son livre "Careless People" (des gens négligents), publié le 11 mars, elle a révélé que Facebook avait conçu des plans pour être accepté sur le marché chinois. Ces plans n'ont jamais été mis à exécution, a répondu un porte-parole de Meta.

"Lorsque Pékin a demandé à Facebook de supprimer le compte d'un éminent dissident chinois vivant sur le sol américain, ils l'ont fait et ont ensuite menti au congrès lorsqu'ils ont été interrogés sur l'incident lors d'une audition au Sénat", a ajouté Mme Wynn-Williams mercredi.

Selon la lanceuse d'alerte, Meta a même aidé la Chine dans l'intelligence artificielle, un domaine où le gouvernement américain cherche activement à empêcher son adversaire de les rattraper, notamment avec des contrôles à l'exportation.

Dès 2015, Meta et le PCC ont tenu des réunions dont "l'objectif explicite était d'aider la Chine à surpasser les entreprises américaines. On peut tracer une ligne droite entre ces réunions et les récentes révélations selon lesquelles la Chine développe des modèles d'IA à des fins militaires, en s'appuyant sur Llama", le modèle d'IA open source de Meta, a déclaré Sarah Wynn-Williams.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La vie du prince britannique Harry est en jeu, prévient son avocate

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Les liens du prince Harry sont très distendus avec le reste de la famille royale britannique. (© KEYSTONE/AP/Alberto Pezzali)

"La vie et la sécurité" du prince Harry "sont en jeu" a plaidé mercredi son avocate à Londres, lors d'une audience sur son recours contre la décision du gouvernement de rétrograder sa protection policière. Le fils cadet du roi Charles était présent à l'audience.

Harry et son épouse Meghan ont déménagé aux Etats-Unis après avoir renoncé à leurs obligations royales en 2020. Ils ont alors perdu la protection systématique de la police britannique prévue pour les membres actifs de la famille royale, payée par le contribuable britannique, le ministère de l'intérieur ayant opté pour une protection au cas par cas.

Harry, 40 ans, a engagé une action en justice en 2021 pour contester cette décision. Après avoir vu sa demande rejetée en première instance l'année dernière, il a introduit un recours devant la cour d'appel.

Mercredi, son avocate a appelé les juges à "ne pas oublier la dimension humaine de cette affaire". "Il y a une personne assise derrière moi dont la sécurité et la vie sont en jeu", a-t-elle insisté.

Décision après Pâques

Plus tôt, l'avocat du ministère de l'intérieur a défendu l'approche "sur mesure" adoptée par les autorités britanniques, arguant que cette dernière était "mieux adaptée" au prince, qui vit en Californie.

Harry, aussi connu comme le duc de Sussex, a écouté attentivement la plaidoirie de la partie adverse, s'entretenant de temps à autre avec son avocate.

Une grande partie de l'audience s'est déroulée à huis clos mercredi en raison du caractère sensible des informations sur la sécurité du fils cadet du roi britannique et les menaces auxquelles il pourrait être exposé.

La cour d'appel rendra sa décision par écrit à une date ultérieure, "très probablement" après Pâques, a déclaré le juge à l'issue de l'audience.

Les liens d'Harry sont très distendus avec le reste de la famille royale. Sa dernière entrevue connue avec son père remonte à plus d'un an, peu après l'annonce du cancer de Charles III. Le roi se trouvait mercredi en voyage d'Etat en Italie avec la reine Camilla, où ils ont célébré leurs vingt ans de mariage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Barcelone et Paris en démonstration

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Raphinha ouvre le score et Gregor Kobel comprend que sa soirée va être difficile. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Le FC Barcelone et le Paris St. Germain s’avancent bien comme les deux grands favoris de la Ligue des Champions. Les Catalans et les Français ont survolé leur sujet lors des quarts de finale aller.

Une précision utile: Barcelone et Paris ne peuvent pas s'affronter avant la finale de Munich...

A Montjuich, le FC Barcelone s’est imposé 4-0 devant le Borussia Dortmund. Une ouverture du score de Raphinha (25e), un doublé de Robert Lewandowski (48e et 66e) et une rupture conclue par Lamine Yamal (77e) ont permis aux Catalans de prendre une option décisive sur la qualification. Auteur de deux très belles parades en début de rencontre, Gregor Kobel n’a fait que retarder l’échéance. Mais pour le portier de l’équipe de Suisse, il n’y avait pas grand-chose à faire face au formidable trio formé par Raphinha, Lewandowski et Yamal.

Plutôt joueur, le Borussia aurait pu marquer avant la pause pour avoir, pourquoi pas, quelque chose à espérer au match retour. Mais les finalistes de l'an dernier n’ont pas pu rivaliser devant la classe individuelle des joueurs du FC Barcelone. Encore invaincue cette année, cette équipe semble tout simplement intouchable.

Paris toujours aussi délicieux

Le Paris St. Germain dégage une impression aussi formidable. Au Parc des Princes, le PSG a battu Aston Villa sur un score de 3-1 qui lui commandera une certaine vigilance mardi à Birmingham. Mais l’ascendant souvent écrasant que les Parisiens ont exercé lors de ce match aller laisse penser que ce quart de finale est bel et bien joué.

Aston Villa a eu le bonheur d’ouvrir le score à la 34e par Morgan Rogers après un ballon perdu par Nuno Mendes. Mais avec leur bloc aussi bas, les Anglais n’ont fait que subir pour concéder deux buts inscrits sur des frappes superbes de Désiré Doué (39e) et de Khvicha Kvaratskhelia (49e) avant le coup de grâce de Mendes dans le temps additionnel sur un superbe service d'Ousmane Dembélé.

Doué et Kvaratskhelia ont livré une performance XXL. Capables de réussir des numéros extraordinaires dans le un-contre-un, les deux hommes n’oublient jamais de se mettre au service du collectif. Un collectif qui peut porter Paris vers le Graal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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