L'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a lancé tard lundi sa mission "Fram2", qui doit survoler les pôles de la Terre. Elle est composée de quatre astronautes non professionnels, ce qui constitue un nouveau pas dans l'exploration commerciale de l'espace.
Des cris de joie et de soulagement des équipes SpaceX ont ponctué le décollage réussi de l'équipage à bord d'une capsule Dragon de l'entreprise d'Elon Musk transportée par la fusée Falcon 9, selon les images retransmises en direct sur Internet.
Quatre personnes aux profils variés et n'étant pas des astronautes professionnels prennent part à cette mission privée nommée Fram2 en hommage à un navire ayant servi à l'exploration polaire au XIXe siècle.
La fusée Falcon 9 a été lancée à 21h46 locales (03h46 mardi en Suisse) du centre spatial Kennedy, en Floride.
De trois à cinq jours
"Avec le même esprit pionnier que les premiers explorateurs polaires, nous cherchons à rapporter des connaissances et des données nouvelles pour faire progresser l'exploration spatiale sur le long terme", a déclaré le commandant de la mission Chun Wang, un entrepreneur ayant fait fortune dans les monnaies numériques et finançant cette mission.
Il est accompagné pour ce voyage dans l'espace d'une réalisatrice norvégienne, Jannicke Mikkelsen, d'un Australien ayant exploré les pôles en tant que guide, Eric Philips, et d'une chercheuse allemande en robotique, Rabea Rogge.
Leur mission dans l'espace doit durer entre trois et cinq jours et doit permettre la tenue de plus de 20 expériences scientifiques, dont la prise de premières images de radiographie dans l'espace ou la culture de champignons en microgravité, autant d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars. L'équipage s'est entraîné en amont pendant huit mois, y compris en hiver en Alaska.
A leur retour sur terre, ils essaieront de sortir de la capsule sans soutien médical, dans le cadre d'une étude visant à déterminer les tâches simples pouvant être effectuées par des astronautes après un vol dans l'espace.
A l'exception des missions lunaires Apollo, les pôles de la Terre sont restés hors de vue des astronautes, y compris ceux à bord de la station spatiale internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp