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Les anti-masques manifesteront le 12 septembre à Genève

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Le mouvement anti-masques, qui s’est exprimé ce week-end en Europe, se manifestera aussi à Genève le 12 septembre prochain. Un sympathisant du mouvement, l’anthropologue genevois Jean-Dominique Michel estime que la pandémie est terminée et que l'atteinte aux droits fondamentaux est disproportionnée.

Les manifestants anti-masques ont donné de la voix ce samedi. Ils étaient un millier à Zurich et plusieurs milliers à Berlin et à Londres. Une manifestation similaire est prévue à Genève le 12 septembre prochain, devant l’ONU, à la place des Nations. Pour la plupart, les manifestants de samedi ont dénoncé une atteinte disproportionnée à leurs libertés et à leurs droits fondamentaux. Comme Jean-Dominique Michel, anthropologue genevois de la santé et auteur d’un livre sur la gestion de la crise qui estime que la pandémie est terminée depuis le mois de mai. Il regrette la polarisation du débat.

Autorisation du Canton

Les autorités cantonales ont autorisé la manifestation du 12 septembre à Genève. Les organisateurs ont en effet promis de se masquer, rapporte le porte-parole du Département de la sécurité, Laurent Paoliello.

Aucune hospitalisation aux HUG

A Genève, si le nombre de personnes testées positives et le nombre de quarantaine augmentent,  il n’y avait, vendredi 28 août, aucun patient Covid aux soins intensifs ou aux soins intermédiaires des HUG. 18 d'entre eux se trouvaient en unité de soin normale. Pour l’anthropologue genevois, comme pour certains médecins français, la pandémie serait terminée depuis le mois mai. Jean-Dominique Michel estime que la proportionnalité, indispensable pour limiter un droit fondamental, fait défaut.

Le porte-parole de la santé, Laurent Paoliello indique que ce sont surtout les jeunes de 15 à 39 ans qui sont testés positifs, d'où l'absence de cas graves. La prudence reste donc de mise.

Règles différentes au Nord

Dans certains pays du Nord de l’Europe, le port du masque n'est pas obligatoire. Pour l’anthropologue de la santé, la distanciation sociale et l’hygiène des mains suffit pour prévenir une éventuelle deuxième vague.

A Berlin des débordements ont eu lieu devant le parlement samedi. 300 personnes ont forcé l’entrée et seraient issus des mouvements nazis. Ils étaient 38'000 à manifester selon les autorités allemandes.

3 Commentaires

3 Comments

  1. Jacques

    1 septembre 2020 à 0 h 17 min

    L’auto-proclamé « anthropologue de la santé » (il n’a aucune formation ni certification justifiant ce titre) est surtout le spécialiste des faits déformés (biaised facts) et de la réthorique pour amener ses interlocuteurs à rejoindre son point de vue.

    Je vous renvoie à l’article de Heidinews sur le personnage et ses méthodes.

    https://www.heidi.news/sante/que-penser-des-interventions-de-jean-dominique-michel-sur-l-epidemie

  2. Bar

    3 septembre 2020 à 10 h 27 min

    Ah ces médias ! L’art de dénigrer...
    Ce ne sont pas les « anti-masques ». Mais les pro-liberté.

  3. Bredillet

    12 septembre 2020 à 16 h 08 min

    La mauvaise foi,c’est pathétique...à quel endroit c’est marqué anti-masque ? Bande de fourbe à 2.- sans aucune subtilité. C’est une manif pour La Liberté du port du masque .

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International

Le Hamas prêt à un accord sur les otages et une longue trêve

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Le Hamas propose la libération de tous les étages contre une trêve de 5 ans avec Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas s'est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël. Pendant ce temps, de nouvelles frappes sur le territoire palestinien ont fait au moins 17 morts dans la matinée.

Une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer dans la journée au Caire les médiateurs égyptiens à la recherche d'une issue à la guerre qui ravage depuis 18 mois la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Le Hamas "est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans", a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un de ses responsables à l'AFP.

Le mouvement avait rejeté le 17 avril une proposition israélienne prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7-Octobre.

Il demande un accord "global" incluant un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza, a réaffirmé samedi à l'AFP un de ses dirigeants, Taher al-Nounou.

Israël - qui n'a dans l'immédiat pas réagi à l'appel à une longue trêve - réclame de son côté le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas, qu'il s'est juré d'anéantir. Le mouvement palestinien exclut lui de rendre les armes.

Maison bombardée

Selon la Défense civile palestinienne, au moins 17 personnes ont été tuées dans la matinée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le Hamas à libérer les otages.

Dix d'entre elles sont mortes dans le bombardement d'une maison de la ville de Gaza (nord), qui a aussi laissé de nombreuses personnes sous les décombres, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal.

Des images de l'AFP sur place montrent des Palestiniens découpant, à la lumière de torches, la structure métallique du bâtiment avec une scie circulaire et retirant au moins un corps des décombres. Une jeune fille, le front bandé, se tient là, visiblement abasourdie.

"Tout le monde dormait avec ses enfants, et sans aucun avertissement, nous avons vu la maison s'effondrer sur nous. Il y avait des cris, et ceux qui pouvaient encore respirer appelaient à l'aide, mais personne n'est venu", a témoigné une membre de la famille. "La plupart des victimes étaient des enfants, morts par asphyxie à cause du bombardement", a-t-elle ajouté.

L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire à ce stade. Les secouristes sont entravés dans leurs recherches par le "manque d'équipements et de machines adéquats", a souligné M. Bassal. L'armée israélienne avait détruit la semaine dernière 40 engins de génie, utilisés selon elle par le Hamas pour des activités "terroristes".

"Le blocus doit prendre fin"

Israël bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, dont les 2,4 millions d'habitants, pour la plupart déplacés au moins une fois par le conflit, sont désormais exposés à la famine et à de graves pénuries sanitaires, selon les Nations Unies.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé vendredi "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".

Ce blocus "doit prendre fin (...) des vies en dépendent", a pour sa part averti le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Des milliers de morts

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon des chiffres publiés samedi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2111 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, portant à 51'495 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Journée de la santé au travail: la Suva encourage la prévention

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La Suva encourage les entreprises à renforcer leur culture de la prévention, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé au travail (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail lundi, la Suva appelle les entreprises à renforcer leur culture de la prévention. Près de 3 millions de personnes dans le monde meurent chaque année dans le cadre de leur profession.

La plupart de ces décès sont dus à des maladies professionnelles, relève l'assurance-accidents. En Suisse, entre 2019 et 2023, environ 218 travailleurs sont décédés chaque année en raison de leur activité professionnelle, dont 153 sont dus à des maladies professionnelles.

Chez nous, la part des décès dus à des maladies professionnelles est nettement inférieure à la moyenne mondiale. Et 90% d'entre eux sont liés à l’exposition à l’amiante.

La Suva plaide pour aller plus loin dans la culture de la prévention dans le monde professionnel suisse. Elle met en avant six dimensions: la communication, les valeurs et les règles, la conduite, l’apprentissage, la responsabilité et l’organisation de l’entreprise.

Faire mieux au quotidien

Pour relever les défis actuels de la santé et la sécurité au travail ainsi que ceux liés à la sécurité durant les loisirs, les entreprises ont tout intérêt à intégrer cette démarche de prévention au quotidien, estime la Suva.

Une telle démarche permet de diminuer drastiquement les accidents et les absences, contribue à augmenter la performance, l’efficacité, la qualité du travail ainsi que l’image et la réputation de l’entreprise. La culture de prévention est un investissement pour la pérennité de l'entreprise et surtout celles et ceux qui y travaillent, conclut l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La "Journée contre le bruit" appelle pour la 20e fois au calme

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Chaque année, le coût total du bruit routier, ferroviaire et aérien est estimé à environ 2,6 milliards de francs en Suisse, dont 1,4 milliard pour la santé (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La "Journée contre le bruit" se déroulera mercredi pour la vingtième fois en Suisse. Sous le mot d'ordre "le bruit rend malade", les associations à l'origine de cet événement veulent alerter contre les risques pour la santé du bruit causé par le trafic.

On recense chaque année environ 500 décès prématurés dus à des maladies cardio-vasculaires contractées en raison du bruit du trafic, indique le service de coordination de cette journée dans un communiqué. Selon lui, le corps humain "ne s'habitue pas au bruit"

Il réagit en sécrétant des hormones de stress, ce qui peut entraîner des problèmes de santé: hypertension, infarctus, troubles du sommeil et de la concentration, troubles de l'humeur tels que la dépression ou l'agressivité.

Coût élevé

La sécrétion chronique des hormones de stress peut aussi avoir une influence négative sur le métabolisme de l'insuline. Par extrapolation, l'exposition excessive au bruit du trafic mène à 2500 nouveaux cas de diabète par année. Le bruit augmente en outre la charge mentale et participe au développement ou à l'aggravation de maladies mentales.

Au total, on estime à 2,6 milliards de francs le coût du bruit routier, ferroviaire et aérien, dont 1,4 milliard pour la santé. Le reste représente la perte de valeur de biens immobiliers.

A l'inverse, le calme permet au corps de se détendre, à la tension artérielle de baisser et aux symptômes de stress de diminuer. Il s'agit d'une ressource naturelle précieuse, "indispensable pour être en bonne santé", ajoute le service de coordination de la Journée contre le bruit.

Depuis 2005

La Suisse participe depuis 2005 à la Journée contre le bruit. Cet événement aborde chaque année la thématique du bruit sous un autre angle afin de sensibiliser les autorités, les spécialistes et la population, souligne le communiqué.

Cette journée est portée par le Cercle Bruit Suisse (Groupement des responsables cantonaux de la protection contre le bruit), la Société Suisse d'Acoustique, les Médecins en faveur de l'Environnement et la Ligue suisse contre le bruit, avec le soutien des offices fédéraux de l'environnement (OFEV) et de la santé publique (OFSP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public

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Une partie des événements du Carac Festival se déroulera dans le bâtiment d'Uni Mail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.

Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.

Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.

L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une marée humaine aux funérailles du pape au "coeur ouvert à tous"

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Plus de 250'000 fidèles ont participé samedi place Saint-Pierre aux funérailles de François, le pape "proche des gens avec un coeur ouvert à tous". Un aréopage de dirigeants était aussi présent, dont Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Plus de 250'000 fidèles ont participé samedi place Saint-Pierre aux funérailles de François, le pape "proche des gens avec un coeur ouvert à tous". Un aréopage de dirigeant a mis à profit ce cadre pour des échanges diplomatiques dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky

La messe, qui s'est achevée peu après 12h00, a été marquée par plusieurs salves d'applaudissements, notamment à l'arrivée du cercueil et aux passages de l'homélie rappelant l'oeuvre tournée vers les pauvres et les migrants du pape argentin, décédé d'un AVC lundi à 88 ans.

Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d'une papamobile blanche pour être conduit de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle. Il est arrivé à la basilique Sainte Marie Majeure, où François a choisi d'être inhumé.

Sur l'avenue des Forums impériaux menant au Colisée, des touristes du monde entier, plus que des fidèles, attendaient le passage du cercueil, prêts à filmer ce moment, téléphone en main.

"Journée vraiment historique"

"C'est une journée vraiment historique", s'est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. "C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération", renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.

Avant le début de la cérémonie, le président américain Donald Trump est entré dans la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant le cercueil du pape, tout comme l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula et l'Argentin Javier Milei.

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, également présente à la cérémonie, a salué sur X "une vie au service des autres".

"Un coeur ouvert à tous"

Transporté ensuite sur la place, le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l'autel en plein air. La place Saint-Pierre, un grand écrin posé devant la basilique et enchâssé dans l'élégante colonnade du Bernin, n'a pu accueillir tous les fidèles, qui débordaient sur la grande avenue de la Conciliation.

François a été un "pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous", a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses "gestes" et "exhortations (...) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées".

Rencontre Trump-Zelensky

Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée "très productive" par les deux parties. Une photo publiée par la présidence ukrainienne montre les deux hommes sur deux fauteuils tendus de velours rouge et devisant avec en toile de fond les peintures baroques et les marbres multicolores.

Le président américain, qui n'avait plus vu M. Zelensky depuis leur accrochage dans le Bureau ovale, avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord", trois ans après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes.

Les deux hommes, qui se sont aussi entretenus "à quatre", toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer, "sont convenus" de se revoir dans la journée à Rome, selon un porte-parole ukrainien.

Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n'a jamais cessé "d'implorer la paix", particulièrement pour l'Ukraine, appelant à "la raison et à des négociations honnêtes", ainsi que l'a rappelé dans son homélie le cardinal Re.

Poignée de main Trump-von der Leyen

Le magnat américain a également échangé une poignée de main avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents, ainsi qu'avec Karin Keller-Sutter.

Au total, une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d'Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.

Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire de Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 princes de l'Eglise et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l'éclat de cette cérémonie en mondovision.

Des heures de patience

La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250'000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre.

De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air devait être célébrée samedi. Dans la vieille ville de Jérusalem, des fidèles suivent la messe retransmise sur un écran géant.

Boussole morale

Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.

Assistaient aussi à la cérémonie le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.

Sécurité sur les dents

La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens étaient sur les dents pour assurer la sécurité.

Une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d'ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d'élite sont positionnés sur les toits.

Franciscus

A la basilique Sainte-Marie-Majeure, un imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes, des fidèles ont attendu l'arrivée du cercueil.

Un groupe de personnes démunies était présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée "dans le coeur et le magistère du Saint-Père".

Située dans une petite niche près de l'autel dédié à Saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription "Franciscus", François en latin.

Tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs - soit ceux âgés de moins de 80 ans - convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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