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Les coûts du Covid-19 évalués à 32 milliards de francs (KOF)

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KEYSTONE/Gaetan Bally

Les coûts liés à la pandémie de coronavirus ont été réévalués par le KOF à 32 milliards de francs pour la période allant de mars à juin. Sur les six semaines du confinement, la facture se monte actuellement à 18 milliards, a indiqué vendredi l'institut de recherche conjoncturelle.

Les économistes zurichois ont pris en compte la décision du Conseil fédéral d'alléger progressivement le confinement à partir du 27 avril. Dans ses précédentes estimations de début avril, le KOF tablait encore sur une facture de 35 milliards de francs dans le cas d'une prolongation des mesures sanitaires jusqu'en juin.

Dans ses nouvelles estimations, deux tiers de coûts sont dus à l'effondrement de l'économie mondiale et un tiers sont la conséquence directe des mesures de confinement comme les fermetures de magasins et d'usines, ainsi que les restrictions en matière de mobilité.

Les coûts liés aux mesures de quarantaine et de maladie représentent moins de 5% de ces sommes.

Le KOF publiera des projections détaillées mi-mai, date à laquelle les première mesures de déconfinement commenceront à avoir un impact sur l'économie mondiale.

 

 

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 5, 19, 22, 28, 38 et 40, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Importante manifestation à Vienne contre l'extrême droite

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Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Vienne contre l'extrême-droite aux portes du pouvoir. (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

"Contre le fascisme": des dizaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi à Vienne pour "dire non à un chancelier d'extrême droite", au moment où le chef du FPÖ Herbert Kickl négocie avec les conservateurs pour former un gouvernement.

"J'ai peur pour notre pays, j'ai peur pour l'Europe et en fait pour le monde entier, parce que des autocrates cinglés accèdent au pouvoir et que les gens votent pour eux sans se rendre compte qu'ils creusent leur propre tombe", témoigne Elisabeth Helminger, 59 ans, sur une place noire de monde au coeur de la capitale.

En fauteuil roulant, elle dit avoir tenu à venir malgré ses difficultés pour se déplacer.

La voie s'est brusquement dégagée en début de semaine pour le parti de la Liberté (FPÖ), arrivé premier des législatives fin septembre, après l'échec des discussions entamées en octobre par les autres partis politiques pour lui faire barrage.

Le président écologiste Alexander Van der Bellen a confié à M. Kickl le mandat pour composer une majorité avec les conservateurs. Les discussions ont officiellement démarré ce jeudi.

"Nous ne voulons pas d'un chancelier d'extrême droite et c'est pour cela que nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Alexander Pollack, porte-parole de l'ONG de lutte contre le racisme SOS Mitmensch, évoquant "une menace pour les droits humains et la démocratie".

Crainte d'une dérive

Dans la foule estimée à 50'000 par les organisateurs et moitié moins par les autorités, d'autres disent craindre une dérive "dans le sens de la Hongrie voisine", où le Premier ministre Viktor Orban a progressivement mis au pas les contre-pouvoirs.

"C'est quasiment, entre guillemets, une dictature. Certes Orban est élu dans les urnes mais grâce au lavage de cerveau, il est inamovible et c'est ce à quoi (Kickl) aspire. C'est très dangereux", s'inquiète Peter Mayer, 51 ans, employé dans un bureau d'architecture.

Des rassemblements ont également eu lieu ailleurs dans le pays, comme à Salzbourg et Graz.

Fondé dans les années 1950 par d'anciens nazis, le FPÖ a déjà participé au pouvoir en tant que partenaire minoritaire mais il n'a jamais occupé la chancellerie dans l'histoire contemporaine de cet Etat membre de l'UE de neuf millions d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Venezuela: la cheffe d'opposition arrêtée après une manifestation

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Leader de l'opposition, Maria Corina Machado a été arrêtée jeudi lors d'une manifestation peu après être sortie de la clandestinité. (© KEYSTONE/EPA/MIGUEL GUTIERREZ)

La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, apparue jeudi pour la première fois en public depuis fin août, a été arrêtée après la manifestation contre l'investiture du président Nicolas Maduro à Caracas.

Une source au sein de l'opposition a affirmé à l'AFP que la dirigeante avait été arrêtée en quittant la manifestation.

Quelques minutes auparavant, son équipe avait annoncé sur X qu'elle avait été "violemment interceptée à sa sortie de la manifestation" en moto. Selon le message sur X, des coups de feu ont été tirés sur le cortège de motos qui l'accompagnaient.

Elle avait envisagé une éventuelle arrestation, confiant lundi à l'AFP: "Si quelque chose m'arrive, la consigne est très claire (...), personne ne négociera la liberté du Venezuela contre ma liberté".

Elle avait aussi assuré ne vouloir "manquer pour rien au monde (le) jour historique" de la manifestation.

Lors des dernières grandes manifestations en août, Mme Machado, 57 ans, apparaissait subitement à un coin de rue pour monter sur un camion-podium, haranguait la foule puis disparaissait rapidement en moto pour échapper à une arrestation. Les forces de l'ordre semblent avoir contré jeudi ce modus operandi.

"Nous n'avons pas peur!"

Jeudi, elle était une nouvelle fois arrivée en camion vêtue de blanc et brandissant un drapeau vénézuélien et avait prononcé un court discours dans lequel elle avait lancé: "Tout le Venezuela est dans la rue, nous n'avons pas peur ! A partir d'aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle phase. Le Venezuela est libre, nous allons continuer !"

Les autorités avaient massivement déployé les forces de l'ordre dans le pays, particulièrement dans la capitale.

"Je laisserai ma peau sur l'asphalte pour mes enfants, mais cela en vaudra la peine car le Venezuela sera libre !", affirmait avant l'arrestation Rafael Castillo, 70 ans.

Concluant à Saint-Domingue une tournée internationale, l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle, a réclamé la "libération immédiate" de Mme Machado. "Nous nous verrons tous très bientôt à Caracas, en liberté", a-t-il lancé.

"Le seul président élu dans ce pays est Nicolas Maduro, le peuple l'a élu et le peuple le soutient", a estimé quant à lui Noeli Bolivar, 28 ans, qui participe à la marche "pour la paix" en faveur du président, organisée par le pouvoir, qui comme celle de l'opposition a rassemblé des milliers de supporteurs.

Brandissant des drapeaux du Venezuela et portant souvent des vêtements rouges, les partisans du pouvoir parmi lesquels le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello, sont partis de l'est de Caracas pour rallier le centre-ville.

Des marches similaires ont eu lieu à travers le pays, selon des images de la télévision publique.

L'opposition revendique la victoire d'Edmundo Gonzalez Urrutia à la présidentielle. Elle assure que les procès-verbaux des bureaux de vote qu'elle a recueillis prouvent que l'ancien diplomate a remporté le scrutin haut la main - plus de 67% des voix - face à "un régime qui se sait battu" et isolé sur le plan international.

Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé le président sortant vainqueur du scrutin avec 52% des voix, mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d'un piratage informatique. Une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.

L'annonce du CNE avait provoqué des manifestations dans tout le pays, durement réprimées. Les troubles post-électoraux se sont soldés par 28 morts, plus de 200 blessés, et 2400 personnes arrêtées pour "terrorisme".

Nombreuses arrestations

Les forces de sécurité ont procédé à de nombreuses arrestations ces derniers jours: quelque 150 personnes, dont un présumé responsable du FBI (police fédérale américaine) et un militaire américain, selon M. Maduro, qui a évoqué une "agression" financée par les États-Unis.

Washington, qui ne reconnaît pas la victoire de M. Maduro, a qualifié de "catégoriquement fausse" toute accusation de participation "à un complot visant à renverser Maduro", selon un porte-parole du département d'État.

L'ONU s'est dite "profondément inquiète" jeudi de la détention d'opposants politiques et notamment celle de M. Correa, a écrit Volker Türk, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

Le respecté Carlos Correa, directeur d'une ONG réputée de défense des droits humains, Enrique Marquez, figure de l'opposition vénézuélienne, et le gendre de M. Gonzalez Urrutia font partie des personnes arrêtées.

Exilé en Espagne depuis septembre, M. Gonzalez Urrutia termine en République dominicaine une tournée qui l'a notamment mené à la Maison Blanche.

Il avait envisagé d'aller à Caracas vendredi pour prêter serment à la place de M. Maduro, un projet jugé "improbable" par des observateurs. L'arrestation de Mme Machado va sans doute le conduire à revoir ses plans.

Les autorités vénézuéliennes, qui ont promis une récompense de 100'000 dollars pour l'arrestation M. Gonzalez Urrutia, ont menacé de prison ceux qui l'accompagneraient, affirmant qu'elles réagiraient comme face à une "force d'invasion".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Autour du cercueil de Carter, une unité fugace

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Joe Biden a prononcé un éloge funèbre dans lequel il était difficile de ne pas lire une mise en garde avant le retour au pouvoir de son grand rival Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

Cinq présidents américains réunis autour du cercueil de leur prédécesseur: les funérailles nationales de Jimmy Carter ont donné jeudi à l'Amérique une image d'unité, fugace et au fond trompeuse, à onze jours de l'investiture de Donald Trump.

Aux premiers rangs de la cathédrale nationale de Washington, jeudi, les acteurs et les actrices de toutes les grandes convulsions politiques des dernières décennies aux Etats-Unis sont venus rendre hommage au 39e président, décédé le 29 décembre à 100 ans.

Joe Biden a prononcé un éloge funèbre dans lequel il était difficile de ne pas lire une mise en garde avant le retour au pouvoir de son grand rival Donald Trump.

"Abus de pouvoir"

"Nous avons le devoir de ne pas laisser de place à la haine et de résister face à ce que mon père considérait comme le plus grand des péchés, l'abus de pouvoir", a dit Joe Biden, que Jimmy Carter avait chargé de prononcer son éloge funèbre.

Avant le début de la cérémonie, son prédécesseur et désormais successeur a conversé aimablement avec Barack Obama.

L'ancien président démocrate, qui s'était impliqué vigoureusement dans la campagne malheureuse de la vice-présidente Kamala Harris contre le républicain, s'est brièvement esclaffé en réaction à quelque chose que lui disait Donald Trump.

Sur la même rangée, l'ancien président démocrate Bill Clinton et son épouse Hillary Clinton, défaite par Donald Trump en 2016 au terme d'une campagne d'une rare agressivité, qui a donné le ton à toutes celles ayant suivi depuis.

Sous la haute voûte de la cathédrale, la litanie des discours élogieux, la solennité du protocole, les chants ont gommé pour un instant les divisions et les violentes inimitiés personnelles.

"Amour et respect"

L'on a ainsi vu Mike Pence, ancien vice-président de Donald Trump, serrant la main de son ancien patron. L'image est stupéfiante, pour qui se rappelle que les trumpistes les plus enragés avaient appelé à le pendre en janvier 2021, quand il avait refusé de bloquer la certification de la victoire de Joe Biden.

Egalement présente, Kamala Harris, régulièrement insultée par Donald Trump pendant les quelques mois de leur affrontement électoral.

Ainsi que George W. Bush, assis devant l'ancien vice-président démocrate Al Gore, qui avait concédé sa défaite face à lui lors de la présidentielle de 2000, après un long suspense.

"Il a dirigé ce pays avec amour et respect", a dit son petit-fils Jason Carter en conclusion d'un hommage tendre.

Il a évoqué un homme simple, ayant vécu toute sa vie dans une maison sans prétention de Plains en Géorgie (sud), où l'on faisait sécher les sachets de congélation en plastique pour les réutiliser, et où le principal téléphone était un modèle à fil accroché au mur de la cuisine.

Ces funérailles clôturent près d'une semaine de deuil. Jeudi a été déclaré jour de deuil national, avec fermeture des administrations fédérales.

Pacificateur

Joe Biden a également ordonné que les drapeaux soient mis en berne pendant 30 jours, comme le veut la coutume. Ils le seront donc pour l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, ce que le républicain a critiqué.

Le futur président avait rendu hommage à Jimmy Carter après l'annonce de sa mort, mais a plusieurs fois dénoncé depuis la décision prise par le démocrate de rétrocéder le canal de Panama.

Président d'un seul mandat (1977-1981), perçu comme faible par ses pairs à Washington, avec un bilan domestique souvent jugé médiocre, Jimmy Carter s'est imposé à l'international en pacificateur, négociant notamment le premier accord de paix entre Israël et un pays arabe, l'Egypte.

Après son mandat, il s'est illustré dans différentes initiatives en faveur de la démocratie et des droits humains, un engagement qui lui a valu une reconnaissance internationale, jusqu'au prix Nobel de la paix en 2002.

Jimmy Carter était en soins palliatifs depuis février 2023 à Plains, où il sera enterré au côté de son épouse Rosalynn Carter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

La Broken Chair ne pourra pas être réparée avant le printemps

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Le maitre charpentier Thomas Büchi, au chevet de la Broken Chair vandalisée, ce jeudi matin, sur la place des Nations à Genève.

Un mois après l'attaque subie par la Broken Chair, à coups de tronçonneuses par deux activistes des Femen, un état des lieux des stigmates était dressé ce jeudi matin. Il faudra attendre des températures plus clémentes pour rénover l'œuvre vandalisée.

Il va falloir un peu patienter avant de pouvoir réparer la Broken Chair. L'œuvre, qui trône sur la place des Nations depuis 1997, avait été vandalisée par deux activistes des Femen, à coups de tronçonneuses le 13 décembre dernier. Et les dégâts sont conséquents.

Un mois plus tard, l'ONG Handicap International, à qui la sculpture appartient, a missionné le maitre charpentier Thomas Büchi. Cet amoureux du bois était jeudi matin au chevet du monument pour définir un plan d'actions en vue des réparations de la sculpture de cinq tonnes et douze mètres de haut, réalisée par l'artiste suisse Daniel Berset.

Un des pieds de la chaise a été tellement abîmé, qu'il va falloir remplacer certains éléments par du bois neuf. Seul bémol: le chantier ne pourra pas débuter avant le printemps. Il faudra attendre des températures plus clémentes pour lancer les réparations.

Daniel Suda-Lang, le directeur de Handicap International Suisse, passe tous les jours en vélo devant la structure et il reconnait que les cicatrices bien visibles sur l'ouvrage lui font "toujours un peu mal". Il avait espéré pouvoir restaurer l'œuvre plus rapidement. Mais au moins l'étendue des travaux et le calendrier sont précisés. Charpentier, sableur et peintre vont ainsi être mandatés sur le chantier, qui devrait s'étendre sur trois semaines.

Le coût des travaux, lui, reste encore à préciser, en fonction du devis des différents corps de métiers, mais Handicap International envisage déjà de lancer un appel aux dons pour financer cette nouvelle restauration, quelques mois seulement après le chantier de rénovation de l'été dernier. Daniel Suda-Lang, le directeur de Handicap International Suisse.

La Broken Chair, symbole de la lutte contre les mines antipersonnel, trône sur la place des Nations depuis 1997. Selon Handicap International, c'est la troisième fois qu'elle subi d'importantes déprédations.

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