Au moins trois personnes ont été blessées dans la capitale ukrainienne Kiev, frappée par une "attaque de missiles" et des "explosions", a annoncé dimanche matin le maire de la ville Vitali Klitschko. Des incendies se sont déclarés dans plusieurs quartiers.
"Explosions dans la capitale. La défense aérienne est opérationnelle [...] L'attaque de missile sur Kiev se poursuit", a indiqué l'édile de Kiev en précisant que des équipes paramédicales s'étaient rendues dans au moins trois quartiers de la capitale. Des incendies y ont éclaté et trois personnes au moins ont été "blessées", selon M. Klitschko.
La défense antiaérienne ukrainienne a fait état d'alertes émises pour les régions de Kharkiv, Mykolaïv et Odessa et de "missiles qui ont pénétré par le nord dans la région de Tcherniguiv et qui se dirigent vers le sud".
En réaction, le commandement des forces armées de la Pologne a annoncé qu'en raison de "l'intensité de l'activité de l'aviation de la Fédération de Russie, frappant des cibles dans l'ouest de l'Ukraine, les aviations polonaise et alliées avaient commencé des opérations dans l'espace aérien" polonais.
Nombreux enfants tués à Kryvyï Rig
Samedi, le président ukrainien Zelensky avait dénoncé la "faible" réaction des Etats-Unis à la frappe de vendredi d'un missile russe contre sa ville natale de Kryvyï Rig (centre), qui avait fait 18 morts et 72 blessés, dont nombre d'enfants.
L'ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s'était dit "horrifiée" par cette "frappe de missile balistique", mais sans en mentionner, dans un premier temps, l'origine russe. M. Zelensky a accusé Washington d'avoir "peur de prononcer le mot 'russe' en parlant du missile".
La frappe est l'une des pires des dernières semaines et a choqué en raison du jeune âge de certaines victimes, de trois à 17 ans.
Les Etats-Unis, qui se sont rapprochés de Moscou depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, ont proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais le président américain n'a pu obtenir à ce stade de Moscou qu'un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s'accusent de violer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
évier d'or
9 octobre 2020 à 6 h 44 min
Bel article, je vais continuer à lire vos articles