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L’image des banques : tout et son contraire

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Swissbanking publie les résultats de son enquête bisannuelle sur l’image des banques suisses. Quelle crédibilité peut-on y accorder ?

Une bonne crédibilité. Je parle de l’étude elle-même, réalisée par l’institut Gfm. Moins du communiqué de presse de Swissbanking qui l’accompagne. Il se contente de constater que plus de 90% des personnes interrogées attribuent d’excellentes notes aux banques. Oui, en effet, dans certains domaines. Mais pas dans tous.

Il y a quand même une majorité de Suisses qui ont une image globale positive des banques.

Oui, des citoyens suisses tout au moins. Parce que l’enquête s’en tient à eux. Un échantillon de 1000 personnes. C’est suffisamment représentatif à l’échelle suisse, avec une marge d’erreur de 3%. Alors oui, 58% des sondés ont une image globale positive ou très positive.

Ce serait identique à Genève ? Et dans le canton de Vaud ?

Il n’y a pas d’indication aux niveaux régionaux, parce que la marge d’erreur serait trop grande. On peut supposer que Vaud est plus ou moins dans la moyenne suisse. Quant à Genève, le cas semble trop particulier par rapport à sa place financière. Comme Zurich et Lugano je suppose.

Ces 58% d’avis positifs, c’est tout de même le meilleur niveau depuis la crise financière.

Absolument, l’image des banques est redevenue aussi bonne qu’en 2007. Ce n’est pas le cas dans tous les Etats d’Europe. Il faut dire que le secteur bancaire suisse a assez bien traversé la décennie. Je vous rappelle que le sauvetage d’UBS a même rapporté un paquet de milliards à la Confédération et à la banque nationale.

Il y a quand même eu la crise du secret bancaire.

Oui, mais les Suisses ont plutôt le sentiment que leur secteur bancaire s’en est relativement bien tiré. On peut même dire que ça a été le cas à Genève, particulièrement exposée.

Vous dites « leur » secteur bancaire, parce que les Suisses ont une certaine fierté par rapport à cela.

C’est tellement vrai. Dans le sondage de SwissBanking, 56% des personnes interrogées trouvent que la place financière suisse est plus compétitive que ses concurrentes. Londres, Singapour, Luxembourg, les Etats-Unis. Des minables. Le principal argument est la stabilité politique et économique de la Confédération. Vous voyez que certains clichés ont la vie dure. C’est qu’il doit y avoir un fond de vérité.

Le sondage a eu lieu avant la condamnation d’UBS à Paris ?

Oui, mi-janvier. Trois semaines avant. Au moment où UBS gagnait du terrain par rapport à son image parmi ses propres clients. 17% à 20% d’avis positifs. Mais on a vu entre-temps que la condamnation en France était un élément d’image difficile à gérer pour UBS.

Il y a aussi des banques qui sont en recul.

Postfinance régresse. A moins de 20% d’avis favorables. Les banques cantonales prises dans leur ensemble aussi, mais moins. Et le groupe Raiffeisen dans sa tourmente de ces derniers mois. Il y a les aléas de l’actualité. Des évolutions d’ailleurs peu significatives sur deux ans. Et puis un autre biais certainement : on est toujours plus exigent et critique avec sa propre banque qu’avec celle des autres.

International

Heineken: ventes en baisse au premier trimestre

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L'entreprise a déclaré que des facteurs "liés au calendrier" étaient à blâmer, notamment une Pâques plus tardive et la perte d'un jour de vente supplémentaire, lié au fait que 2024 était une année bissextile. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Heineken a affiché mercredi des ventes en baisse au premier trimestre. Le brasseur néerlandais a maintenu ses prévisions de bénéfice pour 2025, malgré l'incertitude liée aux droits de douanes supplémentaires ordonnés par le président américain Donald Trump.

Les volumes de bière du deuxième brasseur mondial après le belge AB InBev ont atteint les 54,1 hectolitres au cours des trois premiers mois de l'année, contre 55,4 en 2024. L'entreprise a déclaré que des facteurs "liés au calendrier" étaient à blâmer, notamment une Pâques plus tardive et la perte d'un jour de vente supplémentaire, lié au fait que 2024 était une année bissextile.

Heineken a maintenu ses prévisions pour l'ensemble de l'année, à savoir une augmentation de 4 à 8% de son bénéfice d'exploitation. "Nous prévoyons une volatilité macroéconomique continue qui pourrait avoir un impact sur nos consommateurs, y compris un sentiment faible, des pressions inflationnistes mondiales et des dévaluations monétaires en relation avec un euro plus fort", a déclaré la société.

"En outre, il existe des incertitudes plus larges, y compris les récents ajustements tarifaires et les augmentations potentielles, au fur et à mesure que nous avançons", a ajouté Heineken. Heineken ne publie plus de bénéfices nets trimestriels, ne les dévoilant que dans ses rapports semestriels ou annuels.

Le rapport annuel pour 2024, publié en février, faisait état d'un bénéfice net en forte baisse, à 978 millions d'euros, contre 2,3 milliards d'euros l'année précédente. L'entreprise avait toutefois expliqué que cette baisse était due à une dépréciation ponctuelle d'un investissement dans China Resources Beer, dont le cours de l'action avait chuté à la bourse de Hong Kong.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Royaume-Uni: nouveau ralentissement de l'inflation, à 2,6% en mars

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Ce recul de l'inflation s'explique notamment par "la baisse des prix des carburants et la stabilité des prix des denrées alimentaires par rapport aux hausses de prix observées à la même époque l'année dernière", souligne l'économiste en chef de l'ONS Grant Fitzner. (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

L'inflation au Royaume-Uni a connu un nouveau ralentissement en mars, à 2,6% sur un an. Si le repli représente une bonne nouvelle pour le gouvernement travailliste, il pourrait être réduit à néant dans les prochaines semaines par les droits de douane de Donald Trump.

Le chiffre publié mercredi par l'Office national des statistiques (ONS) est plus bas que les anticipations des analystes consultées par Bloomberg, qui prévoyaient une inflation à 2,7%. Ce recul de l'inflation s'explique notamment par "la baisse des prix des carburants et la stabilité des prix des denrées alimentaires par rapport aux hausses de prix observées à la même époque l'année dernière", souligne l'économiste en chef de l'ONS Grant Fitzner.

"Le seul contrepoids significatif est venu du prix des vêtements, qui a fortement augmenté ce mois-ci, après la baisse inhabituelle de février", a-t-il ajouté. La ministre des Finances Rachel Reeves s'est réjouie de ces "signes encourageants qui montrent que notre plan pour le changement fonctionne". "Mais il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

D'autant plus que cette dynamique des prix du Royaume-Uni ne pourrait être que temporaire, le pays subissant comme tous les pays du monde la campagne de droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%. Il supporte aussi ceux de 25% ciblant l'industrie automobile, ou encore l'acier et l'aluminium, autant de taxes qui devraient peser sur les prix.

En outre, les fortes hausses de cotisation patronales annoncées dans le premier budget travailliste et qui sont entrées en vigueur en avril, pourraient aussi influer négativement sur l'inflation. Le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci peine à décoller depuis son élection en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Groupe E va supprimer près de 200 emplois en Suisse romande

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Face au manque de rentabilité des très grands chantiers et à une baisse significative des ventes de pompes à chaleur et de panneaux photovoltaïques, l'entreprise annonce qu'elle se séparera de 188 collaborateurs en Suisse romande dans les prochains mois. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'énergéticien Groupe E a vu sa performance opérationnelle reculer en 2024. Face notamment au manque de rentabilité des grands chantiers, l'entreprise annonce qu'elle se séparera de 188 collaborateurs en Suisse romande dans les prochains mois.

"Un plan social sera élaboré avec les partenaires sociaux, dont le syndicat Syna et les commissions et représentations du personnel. Il vise à assurer une transition juste et respectueuse et comprend notamment un soutien actif dans la recherche d'un emploi", promet dans un communiqué publié mercredi la société basée à Granges-Paccot, dans le canton de Fribourg.

En fonction des résultats de la procédure de consultation qui a débuté mercredi et durera jusqu'à mi-mai 2025, "les suppressions de postes interviendront dans le courant de cette année ou début 2026", ajoute-t-elle. Groupe E entend restructurer ses succursales dans les cantons du Jura, de Neuchâtel, de Vaud, de Fribourg, du Valais et dans le Jura bernois.

"Des suppressions de postes, qui toucheront 188 personnes sur un total de 2600, semblent malheureusement inéluctables, sous réserve de l'issue de la consultation préalable des partenaires sociaux", souligne-t-il.

Le groupe explique être confronté depuis 2023 "à une baisse marquée" des ventes de panneaux photovoltaïques et de pompes à chaleur. Pour pouvoir affronter cette évolution du marché et assurer la stabilité économique de l'entreprise, il a mené "une analyse stratégique". "Ses conclusions conduisent aujourd'hui à une restructuration d'envergure visant à rendre la Direction Technique et Infrastructures (DTI) plus agile, à augmenter sa rentabilité et à mieux répondre aux attentes de ses clients".

Une restructuration qui pèsera en 2025

Le directeur général de DTI, Michel Beaud, quitte par ailleurs son poste, après plus de 30 ans en fonction dans la société: "Il a été décidé d'un commun accord que Michel Beaud quitterait le groupe pour se consacrer dès à présent à de nouveaux projets professionnels", fait savoir cette dernière. Le conseil d'administration a nommé Jacques Mauron pour assurer la direction de DTI jusqu'au recrutement d'un successeur.

"Cette nouvelle organisation, plus flexible et axée sur des activités prometteuses, permettra au groupe de se repositionner durablement", assure Groupe E. L'entreprise prévoit que cette restructuration pèsera sur la performance en 2025 et table sur une amélioration de sa rentabilité à partir de 2026.

En 2024, elle a vu son chiffres d'affaires s'enrober de 4,2% à 1,1 milliard de francs. Sa performance opérationnelle (Ebit), à hauteur de 12 millions, affiche par contre un repli de 6,6 millions par rapport à l'exercice 2023 en raison notamment des coûts de restructuration liés à l'arrêt des activités fibre optique et du manque de rentabilité sur les grands chantiers. "Ce niveau est nettement inférieur aux attentes et nécessite des mesures d'assainissement", souligne-elle.

Le bénéfice net chute lui de 11,8% à 85 millions, "grâce à la contribution d'EOSH holding à hauteur de 55 millions". Les flux de trésorerie ont plus que doublé (+57,4%), s'élevant à 170 millions, "ce qui témoigne de la capacité de Groupe E à financer ses investissements dans la transition énergétique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Le directeur général sortant de Raiffeisen a moins gagné en 2024

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Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le patron démissionnaire de Raiffeisen Suisse, Heinz Huber, a reçu un salaire moins élevée pour l'exercice 2024. Sa rémunération brute totale a été de 1,32 million de francs, après 1,48 million un an plus tôt.

En incluant les frais forfaitaires, les contributions aux assurances sociales et à la prévoyance du personnel, M. Huber a coûté au total 1,68 million au groupe, contre 1,87 million en 2023, indique le rapport annuel paru mercredi.

Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. La participation collective aux résultats, qui s'élevait à 158'000 francs en 2023, a été entièrement supprimée pour l'exercice écoulé.

Pour l'ensemble de la direction composée de sept membres, la rémunération brute a diminué à 7,67 millions, contre 8,29 millions auparavant.

Le conseil d'administration a de son côté eu une rémunération inchangée à 2 millions. Le président Thomas Müller en a perçu 700'000 francs, et le vice-président Pascal Gantenbein 220'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Fedpol persiste dans l'affaire CarPostal et fait recours

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L'affaire CarPostal prend un nouveau tournant (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'Office fédéral de la police (fedpol) n'accepte pas la mise sur pause de l'affaire CarPostal. Elle a fait recours contre la décision du Tribunal pénal économique (TPE) du canton de Berne de rejeter l'accusation de Fedpol pour des vices de procédure.

Fedpol n'accepte pas cette décision prise en février et a "fait recours dans les délais impartis", indique-t-elle mardi à Keystone-ATS. L'organe confirme ainsi une information parue dans les titres CH Media. La procédure est désormais en cours auprès de la Chambre pénale de la Cour suprême du canton de Berne.

L'affaire CarPostal a connu de nombreux rebondissements depuis qu'elle a éclaté en 2017. Lors d'une révision, l'Office fédéral des transports (OFT) avait constaté que CarPostal avait réalisé, entre 2007 et 2015, des bénéfices dans le trafic régional subventionné et les avait transférés vers d'autres secteurs. La manoeuvre visait à éviter des réductions d'indemnisation ultérieures.

La filiale de la Poste avait dû rembourser 205,3 millions de francs à la Confédération, aux cantons et aux communes. Et le conseil d'administration du géant jaune avait en 2018 suspendu de ses fonctions toute la direction de CarPostal.

La procédure, lancée par fedpol, a depuis connu plusieurs coups d'arrêt. Un premier a été donné en 2022 par le Tribunal fédéral, reprochant à l'office d'avoir fait appel à des chefs de procédures externes. Le TPE a reproché à fedpol des vices de procédure similaires en février.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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