Rejoignez-nous

Actualité

Pierre Maudet : Il y a un problème de cohérence au Conseil d'État

Publié

,

le

Pierre Maudet à son bureau, le 23 septembre 2019

Radio Lac vous propose l'interview intégrale du conseiller d'Etat Pierre Maudet

Philippe Verdier, rédacteur en chef de Radio Lac : Samedi, vous avez décidé de déclarer publiquement que vous n’étiez pas d’accord avec le budget 2020, avec ce déficit de 590 millions de francs. Rompre l’aspect collégial du conseil d’Etat, c’est exceptionnel?

Pierre Maudet : Oui, c’est exceptionnel, mais vous l’avez mentionné, c’est un montant de déficit exceptionnel, et puis les lignes rouges que j’avais décidé de placer en bonne part avec mes collègues au début de l’été lorsque nous avons commencé à travailler sur le budget ont été franchies, et elles portent notamment sur l’augmentation extrêmement importante du nombre de postes à l’Etat. C’est une fuite en avant qui n’est pas tolérable, j’ai donc averti mes collègues que je romprai la collégialité dans ce contexte.

PV: Suite à cela, Radio Lac a essayé de contacter le président du Conseil d’Etat, qui ne souhaite absolument pas réagir à cela. Dans l’histoire, qui est responsable, est-ce celui qui porte l’attention sur le déficit trop important ou celui qui maintient la tradition de collégialité ?

PM: La collégialité est un principe important dans notre démocratie, mais précisément, le fait de la rompre une fois ou l’autre, ce qui a été très rarement mon cas, permet d’attirer l’attention sur le manque de responsabilités par rapport à ces lignes rouges que l’on a, de mon point de vue, franchies. Maintenant, le paquet du budget appartient au Parlement, ce n’est plus l’affaire, ni de mes collègues ni de moi-même. On peut toujours le corriger en cours de route, nous verrons d’ailleurs fin octobre si les recettes fiscales s’annoncent au rendez-vous ou s’il faut corriger le tir de ce budget. J’ai donné ma position, le conseil d’Etat a la sienne, et il appartient au Parlement d’analyser dans le détail. Ce qui ressort des dépenses réelles, et j’ai pointé du doigt plusieurs problèmes, je pense que nous n’avons pas fait les réformes structurelles en profondeur. Il y a par exemple plusieurs services en charge de la statistique, est-ce que c’est bien important et utile là où on aimerait bien voir des postes déployés sur le terrain, des prestations pour la population? J’ai pointé aussi le volume très important des états-majors et des postes administratifs, qui interpellent aussi sur la qualité et l’importance de la prestation aux citoyens. Nous verrons ce que les députés en font.

PV : Aujourd’hui, peut-on encore rectifier le tir ?

PM : Bien sûr que nous pouvons le rectifier et on le doit, et c’est le sens de mon intervention. Je ne suis pas un partisan de l’austérité. Encore une fois ça ne me gène pas sur le principe qu’il y ait un déficit ponctuel. On avait expliqué à la population qu’avec la réforme fiscale adoptée ce printemps, on devrait sans doute assumer quelques exercices déficitaires. Ce que je ne peux pas admettre c’est l’idée que voyant le mur, on accélère et on klaxonne, et là évidemment le budget dépend du parlement. C’est donc aux députés et aux différents groupes politiques de dire quelle est la limite acceptable, quel est le plan pour redresser les finances à terme, sachant que l’on ne peut que difficilement compter sur des recettes fiscales déficitaires. On voit d’ailleurs qu’il n’y a pas de majorité politique pour augmenter les impôts, et je pense que c’est plutôt une bonne chose. Nous allons donc devoir travailler sur le fonctionnement de l’Etat, sur la structure, sur notre capacité de diminuer un peu la voilure et d’orienter le bateau en direction des vraies prestations à la population.

PV : Il y a un peu plus d’un an, c’était vous le président du Conseil d’Etat. Est-ce qu’en de pareilles circonstances, vous auriez fait différemment, vous auriez fait mieux ?

PM : Alors justement, je pense que le gouvernement a démarré sa législature avec un programme, une vision à cinq ans, avec l’idée qu’il y avait des réformes de structures à accomplir. J’en avais déjà accompli quelques unes dans la législature précédente, comme la réforme de la police. Je trouve qu’aujourd’hui on ne respecte pas assez ce programme, on doit se tenir à ce qu’on a fixé comme cap au début de la législature, il y a un an et demi. Je ne peux pas dire si j’aurai fait mieux ou moins bien. Je fais partie d’une équipe, mais je considère que l’équipe a franchi les limites et que cela pose un vrai problème de cohérence sur l’ensemble des cinq ans.

PV: Parlons de cette équipe, vous devez tenir jusqu’en 2023. Dans une telle ambiance, est ce que l’événement que l’on vit est circonstanciel, exceptionnel, ou est-ce que l’ambiance va être compliquée?

PM: Ce n’est pas une question d’ambiance mais de cohérence par rapport à un programme. Ma collègue en charge des finances par exemple a, quelques jours avant moi, rompu la collégialité par rapport à une hausse des impôts, en parfaite cohérence avec le programme que nous défendons. Il peut se produire de temps en temps que l’on s’autorise à marquer une différence avec l’équipe sur des questions fondamentales, dont cela fait partie vu l’ampleur du déficit annoncé, mais il faut effectivement espérer que ça reste épisodique. Pour le reste, les institutions fonctionnent. Ce qui me préoccupe à plus long terme, c’est le devenir d’un canton qui voit ses charges augmenter de façon significative, voit arriver une situation économique qui ne va pas être simple avec des annonces relatives à des grandes entreprises qui sont préoccupantes, et qui doit s’armer maintenant d’un peu de prudence et de modération dans ses dépenses.

PV : Dans ce contexte électoral pour les fédérales, le canton est regardé par les autres cantons romands, par toute la Suisse. Il y a quelques années, un canton était pointé du doigt, Neuchâtel, qui avait de très mauvais comptes. Cette semaine, il va présenter un budget excédentaire. Est-ce que aujourd’hui le canton de Genève est devenu le mauvais élève ?

PM : Genève a toujours été un cas à part et je pense que votre question est d’autant plus pertinente que nous n’avons pas pris l’habitude de nous comparer aux autres. Si j’observe ce qui se passe dans le reste de la Suisse romande, il y a peu de cantons qui annoncent un déficit aussi important, aucun pour dire vrai. Et surtout peu de cantons, encore une fois au delà du strict calcul du déficit, qui prévoient de telles augmentations de postes, alors que l’on est un peu partout en Suisse dans une situation qui devrait inciter à la prudence. La comparaison intercantonales est pertinente et elle doit nous inciter peut-être à revoir l’importance des augmentations qu’on envisage. Au delà de ça, je me place vraiment du point de vue du citoyen: Qu’est-ce que le Genevois aura de plus d’une année à l’autre, si je prends cette fois-ci l’ensemble de l’Etat, plus de 650 postes nouveaux, en termes de prestations? Il y a une augmentation de la population, donc c’est normal que l’on ouvre des classes, mais est-ce normal d’augmenter dans la même proportion le volume de postes administratifs dans l’instruction publique? Est-ce normal que l’on se satisfasse d’un taux d’atteinte des objectifs au cycle d’orientation, à l'âge de 15 ans, pour la section communication et technique, pour laquelle il est très important d’avoir des jeunes qui font face aux nouveaux défis, un taux de réussite de 1,1%, ce qui signifie 98,9% d'échec? C’est la dessus qu’il faut travailler. Pour prendre une image, remettre de l’essence dans le réservoir quand celui ci est percé ou que le moteur ne tourne plus correctement, ce n’est pas la solution.

PV: Ce que vous dites là est dans le pur intérêt des Genevois, ou tout cela est-il une nouvelle joute verbale et prise de position entre des personnalités qui ne s’aiment pas trop, sachant que c’est compliqué en ce moment avec Antonio Hodgers?

PM: Il n’y a aucune dimension affective la-dedans. Nous sommes élus sur la base d’un programme. Pour ma part, j’ai surtout été élu pour mettre sur pieds un programme de législature qui nous guide pendant cinq ans avec mes collègues, ce que nous avons fait, et qu’il s’agit maintenant de respecter. Chacun prend donc ses responsabilités, je ne prétend pas avoir la science infuse, je prétend juste qu’à un moment, il faut quand même garder les proportions et savoir tirer la sonnette d’alarme. Je le dis dans l’idée de servir Genève. Je dis qu’il y a une vraie question à se poser sur les prestations qui sont rendues aux Genevois et Genevoises au niveau structurel. Je constate aussi, parce que j’ai la chance de pouvoir me rapprocher des entreprises et de voir qu’il y a beaucoup de gens qui connaissent des périodes de vulnérabilité, qui sont dans des phases difficiles, que ce sont eux qu’il faut aujourd’hui protéger. Le recours à la fuite en avant dans les engagements au niveau des appareils administratifs n’est pas la solution que les Genevois et Genevoises attendent.

Ecoutez l'entrevue en intégralité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

International

Feux en Corée du Sud: bilan en hausse et reprises des flammes

Publié

le

Plus de 2900 maisons ont été détruites dans les feux en Corée du sud, qui ont déjà fait 29 victimes, selon un dernier bilan (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

Les autorités sud-coréennes ont déployé samedi des hélicoptères pour lutter contre la reprise des flammes dans une zone du sud-est du pays, selon un responsable des services forestiers.

Les flammes sont reparties tôt samedi matin à Angong, ville de la province du Gyeongsang du Nord (sud-est), poussant les autorités à déployer huit hélicoptères dans cette zone, selon cette source.

Les pompiers, aidés par la pluie, étaient pourtant parvenus à éteindre vendredi le principal incendie de la région.

"Il semble que les braises se soient ravivées", a précisé le responsable des services forestiers, ajoutant qu'il était prévu "de déployer davantage d'hélicoptères dans la zone d'Andong".

Le bilan de ces incendies de forêt, qui ont débuté le week-end dernier, s'est par ailleurs alourdi à 29 morts et 40 blessés, dont 10 grièvement.

Plus de 2900 maisons ont été détruites, selon un dernier bilan, et un responsable a déclaré jeudi que quelque 35'000 hectares de forêt étaient partis en fumée.

Le plus meurtrier

Il s'agit des feux de forêt les plus meurtriers et destructeurs jamais enregistrés en Corée du Sud, après le brasier d'avril 2000 qui avait consumé 23'913 hectares sur la côte est.

Les feux ont détruit plusieurs sites historiques, notamment le complexe du temple de Gounsa à Uiseong, dont la construction remonterait au VIIe siècle.

La plupart des victimes de l'incendie, qui a frappé les zones rurales d'Andong et d'Uiseong, étaient âgées de 60 à 80 ans, selon les services forestiers sud-coréens.

Parmi les victimes figurent également un pilote dont l'hélicoptère s'est écrasé mercredi alors qu'il était engagé contre le feu, ainsi que quatre pompiers et d'autres membres des opérations de secours qui ont perdu la vie après avoir été piégés par les flammes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Sport

Luc Tardif et l'IIHF défendent les intérêts du hockey mondial

Publié

le

Président de l'IIHF, Luc Tardif a plusieurs dossiers à régler (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Successeur de René Fasel à la tête de l'IIHF depuis septembre 2021, Luc Tardif a plusieurs défis face à lui.

Le Franco-Canadien, qui fêtera ses 72 ans samedi, les a expliqués à l'agence Keystone-ATS lors de son passage à Lausanne sur le plateau de l'émission "Les Puckalistes".

En prenant la tête de la fédération internationale, Luc Tardif savait bien qu'il allait avoir une sacrée pile de dossiers sur son bureau. Celui qui fut trésorier de l'IIHF pendant dix ans a donc repris ce que le Fribourgeois René Fasel appelait son bâton de pèlerin. Calendrier international, envies d'Europe de la NHL, présence des joueurs de la NHL aux JO, absence prolongée de la Russie et de la Biélorussie, Luc Tardif a suffisamment de pain sur la planche. Interview.

-Monsieur le Président, de nombreuses voix se demandent si le Championnat du monde ne devrait pas se tenir tous les deux ans. Mais René Fasel avait expliqué que cette compétition était nécessaire à la fédération pour financer d'autres projets. Où en sommes-nous?

"Nous avons un engagement jusqu'en 2033. Donc si on change les fréquences du Mondial, on doit revoir ce contrat qui a été signé avant le covid et la guerre en Ukraine, dans des bonnes conditions pour nous. L'idée serait de changer les séquences, mais on ne peut pas faire ça tout d'un coup. On doit envisager un calendrier général et avant tout régionaliser les compétitions. D'avoir la Nouvelle-Zélande qui se déplace à Mexico pour un tournoi, par les temps qui courent, ce n'est pas raisonnable."

-On sait que la NHL veut relancer la Coupe du monde et qu'elle a récemment organisé un tournoi en février avec le Canada, les Etats-Unis, la Finlande et la Suède. Comment voyez-vous cela?

"Avec la NHL qui veut venir en Europe, on va devoir changer les fréquences et le calendrier à moyen terme. Vous savez, c'est avant tout une opération commerciale. Il y a une tendance. La NBA veut créer une ligue en Europe, les clubs de foot avaient parlé de la Super Ligue, on voit que les organismes privés sont en train de prendre le pas sur les fédérations ou les organisations comme la nôtre. Mais si l'IIHF ne finance plus en totalité les opérations qui ne sont pas rentables, ce sera difficile de les maintenir. On a fait beaucoup de progrès sur le sport féminin, mais on ne peut pas capitaliser là-dessus aujourd'hui."

-L'IIHF doit donc se battre pour son sport?

"Nous comptons 84 pays membres et quatre divisions. Personne à part l'IIHF ne va financer ces manifestations. En tous les cas pas des ligues privées avec des actionnaires à contenter. Ce sont les enjeux d'aujourd'hui. Mais on n'est pas les seuls. Je parlais récemment avec le président de la fédération de triathlon qui doit lutter contre des entreprises privées qui mettent sur pied des compétitions avec des prize money intéressants. On est à la croisée des chemins."

-Cela ne doit pas être simple de négocier avec la NHL?

"On essaie de faire de la pédagogie, mais ce ne sont pas des gens qui comprennent trop la pédagogie. On a un peu le sentiment d'être comme le Groenland, mais on va défendre au mieux nos intérêts. On le voit avec les velléités d'expansion de la NBA et de la NFL avec des matches dans le monde entier. Alors lorsque l'on discute avec la NHL et la NHLPA (réd: l'association des joueurs), on doit expliquer que quand on arrive en février, des ligues comme la National League ou la DEL allemande savent que les play-off approchent et qu'un gros tournoi est difficile à mettre sur pied. Les budgets TV ne sont pas extensibles et ils vont en prendre une partie."

-Pourtant l'Europe fournit de plus en plus de joueurs à la NHL!

"Absolument, mais la NHL ne s'intéresse pas au développement des jeunes comme les clubs en Europe. En 1976, j'ai fait le camp de développement des Toronto Maple Leafs et il n'y avait que deux Européens. Aujourd'hui, 33% des joueurs en NHL viennent d'ailleurs que d'Amérique du Nord et ça va aller en grandissant."

-Qu'en est-il de la présence des joueurs de NHL aux JO? C'est tout bon pour l'année prochaine à Milan?

"On devrait y arriver. J'attends de signer avec la NHL. C'est l'IIHF qui décide si les conditions sont remplies pour la présence des joueurs de la NHL, parce qu'il y a des assurances de plusieurs millions à signer. La signature doit se faire entre nous, le CIO, le comité d'organisation de Milan-Cortina, la NHL et la NHLPA. L'idée est de signer pour deux JO, mais on est sur la réserve pour 2030. Et on discute aussi de la Coupe du monde en 2028. On a un comité qui réunit les clubs, les ligues, les fédérations et l'IIHF et on a répondu à la NHL qu'on n'était pas contre un tournoi en février 2028, mais pas en Europe, en Amérique du Nord. Ou si c'est en Europe, alors en septembre."

-Dernier point chaud pour vous, le cas de la Russie et de la Biélorussie toujours exclus à la suite de l'invasion russe en Ukraine. Où en est-on?

"On ne peut pas être à la tête d'une fédération et ne pas s'inquiéter de ça. Même s'il faut rester loin de la politique, tout est politique. En ce qui concerne l'exclusion de la Russie, c'est avant tout pour des questions de sécurité et de protection de nos compétitions. Chaque année on a essayé de revoir l'histoire. On espère retrouver le plus vite possible le Championnat du monde tel qu'il était avant, parce que cela signifierait que la guerre est terminée et que ça va mieux. On a pris une décision en février, parce que ce n'est pas simple de réintégrer la Russie et la Biélorussie, étant donné que cela impacte les promotions et relégations de quatre divisions. Il faut avoir plusieurs mois d'avance. Et si on prend le cas de la Suisse en 2026, l'organisateur a besoin de savoir dès la fin du précédent Mondial qui joue dans quelle poule pour organiser la vente des billets. On essaie d'attendre le plus longtemps possible. En février 2026, on prendra la décision concernant 2027."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Séisme: le bilan en Birmanie bondit à près de 700 morts (junte)

Publié

le

A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, de nombreux immeubles sont en ruines après le puissant séisme. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Le puissant séisme de magnitude 7.7, qui a frappé vendredi le centre de la Birmanie, a tué au moins 694 personnes et blessé 1670 autres dans le pays, a indiqué samedi la junte, dans un nouveau bilan fortement revu à la hausse.

Les autorités militaires ont lancé vendredi un appel à l'aide internationale, démarche exceptionnelle, devant l'ampleur des dégâts humains et matériels.

Le pouvoir militaire a décrété l'état d'urgence dans six régions touchées, dont celle de Mandalay, la deuxième ville du pays, proche de l'épicentre, où les premières remontées d'informations laissent craindre des destructions de grande échelle.

L'équipe de communication de la junte a confirmé 694 morts et 1670 blessés rien que dans la région de Mandalay.

Les moyens de communication étant endommagés, dans un pays rendu exsangue par le conflit civil qui dure depuis le coup d'Etat du 1er février 2021, l'étendue des dégâts reste encore à déterminer, et le bilan pourrait encore s'aggraver.

A Mandalay, des photos de l'AFP montrent de nombreux immeubles en ruines. Un résident, joint au téléphone, a dit à l'AFP qu'un hôpital et un hôtel avaient été détruits, parmi d'autres édifices, ajoutant que la ville manquait cruellement de secouristes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Sport

Le Servette FC au Tessin pour se relancer

Publié

le

Un déplacement presque crucial pour Thomas Häberli et le Servette FC. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Leader de la Super League, le Servette FC est en quête de rachat ce soir au Cornaredo. Deux semaines après sa défaite à domicile face à Yverdon, le onze grenat est-il capable d’élever le curseur ?

Il le faudra face à des Tessinois qui se sont relancés à la faveur de leur succès contre Winterthour pour revenir à 3 points du Servette FC. Eliminés de la Conference League et de la Coupe de Suisse, le FC Lugano ne chasse plus désormais, comme le Servette FC, qu’un seul lièvre. La question de savoir s’il s’agit d’un réel avantage...

Avant ce choc agendé à 20h30, cette 29e journée s’ouvrira avec un derby romand à Tourbillon. Le FC Sion reçoit l’Yverdon Sport de son ancien entraîneur Paolo Tramezzani. En cas de succès, les Vaudois reviendront à la hauteur des Valaisans au classement...

Enfin au Wankdorf, Young Boys accueille St-Gall avec l’ambition de gagner un troisième match de rang avant son déplacement mardi à Genève. A cinq points du Servette FC, les Bernois ne peuvent plus se permettre d'égarer le moindre point s'ils entendent conserver leur titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Lausanne-Fribourg, comme un air de revanche

Publié

le

Lausanne espère bien la même issue que lors de la demi-finale de l'an dernier face à Fribourg (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les demi-finales des play-off de National League commencent samedi. Et les Romands se passionneront pour la série Lausanne-Fribourg, remake de la saison passée.

Il est l'heure de faire la belle. Pour la troisième fois en quatre saisons, Lausanne et Fribourg vont en découdre en play-off. Fribourg s'était imposé 4-1 en quarts de finale en 2022, alors que le LHC avait dominé les Dragons sur le même score l'an dernier.

Ce troisième affrontement verra donc l'une des deux équipes passer devant et mener 2-1. Et comme l'an dernier, les deux formations ont dû passer par sept manches pour s'extirper des quarts. L'an dernier, le LHC avait battu Davos en étant mené 3-2, alors que Gottéron s'était fait peur face à Lugano. Cette fois-ci, Lausanne s'est fait peur contre Langnau mais a fini par passer, tandis que Fribourg a réussi l'exploit d'éliminer Berne sur sa glace.

Berra face à Pasche

En saison régulière, les deux équipes ont enlevé chacune deux matches. Mais les deux derniers duels ont tourné à l'avantage de Fribourg avec Lars Leuenberger à la bande. Mieux structuré défensivement qu'en début de saison, Fribourg donne le sentiment d'être en mission. Vainqueur de la saison régulière, Lausanne n'a lui pas terminé la saison de la meilleure des manières et a dû cravacher contre un Langnau pugnace.

Est-ce que la démonstration de l'acte VII et ce succès 6-2 avec 56 tirs à 10 signifie que le LHC a enfin activé le mode play-off? Chaque série a son histoire et il y a fort à parier que les matches seront serrés. Dans les rangs fribourgeois, on peut s'appuyer sur un excellent Reto Berra dans les buts. A Lausanne, ce n'est plus Connor Hughes qui protège le filet mais le jeune Kevin Pasche, 22 ans. Brillant en saison régulière avec neuf blanchissages, le dernier rempart des Vaudois a vécu sa première série en tant que titulaire et il a parfois encaissé des buts évitables, mais le talent est là.

Kahun contre Sörensen

Les situations spéciales pourraient faire la différence et le power-play des Dragons est plus performant que celui des Lions (17,24% vs 9,52%). Mais le box-play vaudois tourne à 84% contre 76,47% pour les Fribourgeois. A noter que Gottéron a été plus discipliné que les Lausannois avec 29 pénalités mineures contre 34 pour les hommes de Geoff Ward.

L'arrivée de Dominik Kahun a permis de compenser la blessure de Janne Kuokkanen. L'Allemand partage la première place du classement des meilleurs compteurs avec Marcus Sörensen (10 points chacun). Le Suédois compose une première ligne redoutable avec Lucas Wallmark et Sandro Schmid. A Lausanne, Kahun joue avec Théo Rochette, 6 buts, et Jason Fuchs. Le LHC semble un tout petit mieux armé offensivement, mais la défense de Fribourg a montré contre Berne qu'elle savait prendre les choses en mains au besoin.

Le vainqueur de cette confrontation en découdra pour le titre avec le gagnant du duel entre Zurich et Davos. Champions en titre, les Lions ont écarté Kloten 4-1 tandis que Davos a surpris tout le monde en venant à bout de Zoug en seulement quatre parties.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

CALIFORNIA DREAMIN'

THE MAMAS AND THE PAPAS

06:17

SARA PERCHE TI AMO

RICCHI & POVERI

06:14

MY DESTINY

LIONEL RICHIE

06:06

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 2 heures

Feux en Corée du Sud: bilan en hausse et reprises des flammes

Les autorités sud-coréennes ont déployé samedi des hélicoptères pour lutter contre la reprise des flammes dans une zone du sud-est...

SportIl y a 2 heures

Luc Tardif et l'IIHF défendent les intérêts du hockey mondial

Successeur de René Fasel à la tête de l'IIHF depuis septembre 2021, Luc Tardif a...

InternationalIl y a 2 heures

Séisme: le bilan en Birmanie bondit à près de 700 morts (junte)

Le puissant séisme de magnitude 7.7, qui a frappé vendredi le centre de la Birmanie,...

SportIl y a 2 heures

Lausanne-Fribourg, comme un air de revanche

Les demi-finales des play-off de National League commencent samedi. Et les Romands se passionneront pour...

SportIl y a 2 heures

Le Servette FC au Tessin pour se relancer

Leader de la Super League, le Servette FC est en quête de rachat ce soir...

InternationalIl y a 3 heures

Au moins quatre morts dans une attaque de drones à Dnipro

Une attaque russe de drones a tué au moins quatre personnes et blessé 19 autres...

InternationalIl y a 5 heures

Washington formalise le démantèlement de USAID d'ici juillet

L'administration Trump a confirmé vendredi la dissolution de facto de l'Agence américaine pour le développement...

SuisseIl y a 5 heures

Un joueur décroche le jackpot de l’EuroMillions en Autriche

Un joueur a trouvé la combinaison gagnante à l'EuroMillions vendredi soir. Pour gagner, il fallait...

CultureIl y a 6 heures

Musk annonce que sa start-up xAI a racheté X

Elon Musk a annoncé vendredi que sa start-up d'intelligence artificielle (IA) générative, xAI, avait acquis...

SuisseIl y a 6 heures

Les coupes menacent la santé de 13 millions de réfugiés (ONU)

La réduction des financements menace la santé de près de 13 millions de personnes déplacées,...