Rejoignez-nous

Actualité

Redevance radio/TV - La redevance sera 30 francs moins chère dès 2021

Publié

,

le

KEYSTONE/Christian Beutler

La redevance radio/TV baissera dès 2021. Les ménages paieront 335 francs par an, au lieu de 365 francs actuellement, a décidé jeudi le Conseil fédéral. Des allégements sont aussi prévus pour l'économie. Les médias bénéficieront d'un soutien plus important.

Le nombre de ménages assujettis a augmenté plus fortement que prévu. Le Conseil fédéral peut donc abaisser les tarifs.

La facture pour les ménages collectifs, dont les établissements médico-sociaux ou les foyers d'étudiants, s'élèvera à 670 francs au lieu de 730 francs. Les personnes qui touchent des prestations complémentaires à l'AVS/AI seront toujours exonérées de la redevance.

Allégements pour l'économie

Par ailleurs, 93% des entreprises assujetties paieront moins. La remise totale pour les entreprises se monte à 53,5 millions. Le Conseil fédéral a prévu 18 tranches tarifaires.

Celles dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 500'000 francs demeurent exonérées. Pour celles qui réalisent un chiffre d'affaires compris entre 500'000 francs et 749'999 francs, la facture sera de 160 francs, soit 205 francs de moins qu'actuellement.

Seules les grandes entreprises affichant un chiffre d'affaires supérieur à un milliard de francs paieront davantage. La nouvelle structure tarifaire tient compte de la recommandation du Tribunal administratif fédéral (TAF) sur la redevance des entreprises pour la radio et la télévision. La part payée par les entreprises représente 11,7% de la redevance, précise le gouvernement.

Aide pour les médias

Le Conseil fédéral a aussi revu la quote-part allouée à la SSR. Celle-ci sera augmentée de 50 millions de francs, pour un total de 1,25 milliard. Cette somme permettra de compenser en partie la baisse des recettes publicitaires. La SSR s'attend à un recul des recettes globales et devra réaliser des mesures d'économie supplémentaires.

Les radios et les télévisions privées titulaires d'une concession donnant droit à une quote-part perçoivent, comme aujourd'hui, 6% du produit de la redevance. Grâce à des recettes légèrement supérieures, elles disposeront de davantage de moyens.

La quote-part couvrira 80% des coûts d'exploitation au maximum, contre 70% actuellement. Les radios devront ainsi couvrir seules 20% des charges par des recettes commerciales ou autres.

L'agence de presse Keystone-SDA-ATS, voit également son soutien renouvelé et augmenté. Le plafond passe de 2 à 4 millions de francs. Le Conseil fédéral veut ainsi lui permettre de réagir à des développements majeurs du marché.

Réexamen en 2022

L'ancienne redevance de réception avait été remplacée par la redevance radio/TV en 2019. Le Conseil fédéral avait déjà réduit la facture de 451 francs à 365 francs. Le Département fédéral de la communication procédera à un réexamen des tarifs de la redevance en 2022.

En raison de la crise du coronavirus, il faut s'attendre à des pertes sur débiteurs plus élevées en 2020 et 2021, aussi bien pour la redevance des ménages que pour la redevance des entreprises. Ces pertes seront financées par une réduction des excédents.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Cachemire indien: 24 morts dans une attaque contre des touristes

Publié

le

Des policiers indiens arrêtent des véhicules pour un contrôle au sud de Srinagar. (© KEYSTONE/EPA/FAROOQ KHAN)

Au moins 24 personnes ont été tuées au Cachemire indien après que des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes mardi. Il s'agit de l'une des pires attaques visant des civils depuis des années selon les autorités locales.

"Au moins 24 personnes ont été tuées", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la police du Cachemire sous couvert d'anonymat. Aucun bilan officiel n'a encore été annoncé.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a dénoncé un "acte odieux", promettant que les assaillants "seront traduits en justice". "Leur dessein maléfique n'aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer", a déclaré M. Modi dans un communiqué après l'attaque

Celle-ci est survenue à Pahalgam, une destination touristique populaire à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

"Conséquences les plus sévères" promises

Le ministre indien de l'Intérieur Amit Shah a annoncé se rendre par avion sur les lieux de l'attaque. "Ceux qui sont impliqués dans cet acte de terreur lâche ne seront pas épargnés, et nous imposerons aux auteurs les conséquences les plus sévères", a déclaré M. Shah dans un communiqué.

Le chef du gouvernement local Omar Abdullah a déclaré que le bilan des victimes était "encore en cours de vérification", mais a affirmé que "l'attaque est bien plus importante que tout ce que nous avons vu visant des civils ces dernières années". "Cette attaque contre des personnes qui nous rendent visite est une abomination", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Rahul Gandhi, chef du principal parti d'opposition en Inde, le Congrès, a qualifié ces attaques de "dévastatrices". "Le pays tout entier est uni contre le terrorisme", a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant le gouvernement fédéral à "assumer ses responsabilités".

Autonomie révoquée

L'Inde compte environ 500'000 soldats déployés en permanence dans le territoire, bien que les combats aient diminué depuis que le gouvernement de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée du Cachemire en 2019.

Depuis cette date, les autorités indiennes ont fortement promu cette région montagneuse comme destination touristique, tant pour le ski durant les mois d'hiver que pour échapper à la chaleur étouffante de l'été dans le reste de l'Inde.

Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, dont une majorité de touristes indiens, selon les chiffres officiels.

En 2023, l'Inde a accueilli une réunion du G20 sur le tourisme à Srinagar placée sous haute sécurité pour montrer que le calme était de retour, après la répression massive qui avait suivi l'annulation de l'autonomie limitée de la région par New Delhi en 2019.

Complexes touristiques en développement

De nombreux complexes touristiques sont en cours de développement, y compris certains situés près de la frontière fortement militarisée qui divise le Cachemire entre l'Inde et le Pakistan.

Des rebelles de la région à majorité musulmane mènent une insurrection depuis 1989. Ils réclament l'indépendance ou une fusion avec le Pakistan, qui contrôle une partie plus petite de la région du Cachemire et, comme l'Inde, revendique la région dans son intégralité.

L'Inde accuse régulièrement le Pakistan de soutenir les combattants. Islamabad nie cette accusation, affirmant seulement son soutien à l'autodétermination du Cachemire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

ONU: la famine "s'aggrave, de manière délibérée" à Gaza

Publié

le

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51'266 Palestiniens ont été tués à Gaza par l'offensive de l'armée israélienne, depuis le début de la guerre. Ici, un homme porte le cadavre de son frère de 4 ans tué par un bombardement israélien sur Gaza-Ville. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) Philippe Lazzarini a dénoncé mardi "la famine qui s'aggrave de manière délibérée" à Gaza, après 50 jours de blocus israélien sur l'aide entrant dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.

"Gaza est devenue une terre de désespoir. La faim s'étend et s'aggrave, de manière délibérée et provoquée par l'homme", a-t-il affirmé.

Après 18 mois de guerre dévastatrice et un blocus israélien sur l'aide humanitaire depuis le 2 mars, l'ONU a mis en garde contre une situation humanitaire désastreuse pour les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. Israël accuse le Hamas de détourner l'aide, ce que dément le mouvement islamiste palestinien qui contrôle Gaza.

"Aide utilisée comme arme de guerre"

Jeudi, des responsables de 12 importantes organisations humanitaires internationales ont averti que la famine n'était "pas seulement un risque", mais qu'elle était "probablement en train de se développer rapidement dans presque toutes les parties" du territoire.

Dans son message sur X, M. Lazzarini déplore une "punition collective" des habitants de Gaza. "Les blessés, les malades et les personnes âgées sont privés de fournitures médicales et de soins", a-t-il souligné.

"L'aide humanitaire est utilisée comme une monnaie d'échange et une arme de guerre", a-t-il poursuivi, tout en demandant la reprise de l'acheminement de l'aide humanitaire, la libération des otages et l'instauration d'un nouveau cessez-le-feu.

Plus de 51'000 morts à Gaza

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Une trêve du 19 janvier au 17 mars a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d'environ 1800 Palestiniens des prisons israéliennes.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51'266 Palestiniens ont été tués à Gaza par l'offensive de l'armée israélienne, depuis le début de la guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La crise existentielle de Nissan exacerbée par les droits de douane

Publié

le

Nissan a réalisé l'an dernier 30% de ses ventes mondiales aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Les taxes douanières américaines sur l'automobile plombent le constructeur japonais Nissan, déjà massivement endetté et déficitaire, pour qui les Etats-Unis restent un marché crucial.

"Impact énorme"

Depuis début avril, Washington surtaxe à 25% les voitures importées aux Etats-Unis. Or, Nissan a réalisé l'an dernier 30% de ses ventes mondiales dans ce pays: 924.000 véhicules, dont 45% étaient importés du Japon et du Mexique.

Le groupe est déjà fragilisé: il anticipe une perte nette annuelle de 500 millions d'euros sur l'exercice achevé fin mars, sur fond d'essoufflement des ventes. Pour se redresser, il avait annoncé début novembre vouloir supprimer 9000 postes dans le monde et réduire de 20% ses capacités de production.

Certes, Nissan produit en partie son SUV Rogue dans son usine du Tennessee, mais son importante production au Mexique "est un point négatif majeur", observe Christopher Richter, du consultant CSLA.

"Des entreprises comme Toyota et Honda, disposant de bases de bénéfices robustes peuvent mieux résister", mais pour Nissan, "l'impact sera énorme", indique à l'AFP Tatsuo Yoshida, analyste de Bloomberg Intelligence.

Selon lui, absorber les surtaxes sans les répercuter aux consommateurs représenterait pour Nissan une perte annuelle de 2,7 milliards d'euros.

Si Nissan reste en quête d'un allié après l'échec du rapprochement avec son compatriote Honda, "ce n'est pas un partenaire qui résoudra les problèmes douaniers", insiste une source industrielle proche du dossier, jugeant "plus urgent d'intensifier son plan de redressement".

Ajuster les prix

Dans l'immédiat, Nissan assure "disposer de stocks importants chez (ses) concessionnaires américains, non affectés par les surtaxes". Des stocks s'expliquant par des ventes moroses, faute d'avoir proposé les modèles hybrides prisés par les consommateurs américains.

Au-delà, "la réponse à court terme sera d'ajuster les prix de vente (des véhicules importés) aux Etats-Unis", souligne Tatsuo Yoshida.

"Mais si vous augmentez les prix pour ne pas perdre vos marges, et que vos concurrents dans le même segment ne le font pas, alors vous perdrez immédiatement en volumes (de ventes)", s'alarme la source industrielle. "Et si tous augmentent leurs prix", cela découragera les acheteurs.

Nissan prévoit d'adapter ses plans pour ses usines de Canton (Mississippi) et de Smyrna (Tennessee). Alors qu'il entendait la sabrer, il a annoncé maintenir la deuxième chaîne du SUV Rogue à Smyrna. Et il cessera de commercialiser aux Etats-Unis deux SUV produits au Mexique.

Difficile d'imaginer des marchés alternatifs: "Nissan peine à vendre ses voitures partout, il n'est pas réaliste d'explorer d'autres marchés", cingle M. Yoshida.

"Pas de solution miracle"

"La solution la plus simple serait de transférer la production du Mexique et du Japon vers les États-Unis, cette stratégie prendrait six mois ou plus", explique à l'AFP Todd Duvick, du cabinet CreditSights.

"Nissan étudiera ses options en matière de prix, transferts de production, changements de fournisseurs afin de privilégier les composants américains...", estime-t-il.

Donald Trump vise la réindustrialisation, alors qu'environ la moitié des 16 millions de voitures vendues en 2024 aux Etats-Unis étaient importées.

"Mais transférer sa production signifie créer des capacités, les outillages, trouver les fournisseurs... Pour réaliser quelque chose de significatif, ça prendra au minimum deux ans", au détriment d'usines japonaises, insiste la source proche.

"Nissan nous a fait part de son intention de revoir une partie de sa production", s'inquiète auprès de l'AFP un responsable de la préfecture de Fukuoka (sud du Japon) qui abrite deux filiales produisant notamment le Rogue.

Nissan pourrait en profiter pour commencer à produire aux Etats-Unis des modèles hybrides et électriques adaptés au marché américain.

Vu l'ampleur et le coût des projets, "ce n'est pas une solution miracle. Cela deviendra une option à long terme, mais je doute qu'un constructeur japonais soit pour l'heure sérieusement prêt à franchir le pas", affirme Tatsuo Yoshida.

Face aux revirements fréquents de l'administration Trump, "la mesure la plus réaliste est de se préparer sans épuiser ses ressources et effectifs: opter d'abord pour (l'ajustement des prix), et, si la situation perdure, transférer la production", ajoute-t-il.

Si les barrières douanières s'installent, "cela pourrait porter un coup fatal à Nissan, qui se trouverait à court de liquidités" mais un allié pourrait apporter son secours, "qu'il s'agisse de Honda ou d'une firme tech", juge-t-il.

"Même si cela ne constitue pas un coup mortel pour Nissan, cela pourrait certainement rendre son plan de redressement et sa survie à long terme plus difficiles", complète M. Duvick.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

L'émissaire de Trump prévoirait une nouvelle visite en Russie

Publié

le

Vladimir Poutine exige la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et demande que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. (© KEYSTONE/EPA/VYACHESLAV PROKOFYEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

L'émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, a annoncé mardi le Kremlin. Il a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions pour le règlement du conflit en Ukraine, qui se prolongent depuis plus de deux mois.

Cette annonce intervient à la veille d'une nouvelle rencontre entre Américains, Ukrainiens et Européens à Londres, visant à obtenir un cessez-le-feu, après plus de trois ans de combats dévastateurs depuis l'offensive russe de 2022.

Avant ce nouveau ballet diplomatique, Iouri Ouchakov, le conseiller de Vladimir Poutine pour les Affaires internationales, a indiqué à l'agence de presse TASS que Steve Witkoff, le négociateur de Donald Trump, prévoyait une visite dans la capitale russe cette semaine.

Si elle se confirme, il s'agirait de la quatrième de M. Witkoff en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée, mi-février, par le milliardaire.

Un accord "dans la semaine"

Le septuagénaire, qui veut mettre un terme au plus vite au conflit, avait dit dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.

Le locataire de la Maison Blanche semble s'impatienter et son secrétaire d'État, Marco Rubio, a mis la pression sur les deux belligérants la semaine dernière, assurant que Washington pourrait "passer à autre chose" et se retirer des négociations faute de résultat.

Le Kremlin temporise

En attendant, Vladimir Poutine considère avoir de bonnes cartes entre les mains: malgré de lourdes pertes, son armée avance lentement dans l'Est et contrôle près de 20% du territoire ukrainien. Les forces de Kiev ont été quasiment entièrement repoussées de la région russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement inattendu avec lui.

Ses demandes restent donc maximalistes: le président russe appelle à la reddition de l'Ukraine, à son renoncement à rejoindre l'Otan et demande que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.

Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.

"Un sujet tellement complexe"

En l'état, donc, le dirigeant russe ne veut pas se précipiter, comme l'a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov mardi: le règlement du conflit est "un sujet tellement complexe" qu'"il ne vaut probablement mieux pas fixer de délai serré".

Comprendre: Moscou ne veut pas "essayer de faire rentrer un règlement viable (du conflit) dans un court laps de temps".

Réunions prévues à Londres

C'est dans ce contexte incertain qu'Américains, Ukrainiens, Britanniques et Français se retrouveront mercredi à Londres pour une deuxième série de réunions, selon un haut responsable ukrainien à l'AFP sous couvert d'anonymat, après de premières discussions dans ce format inédit jeudi dernier à Paris.

Cette réunion dans la capitale française n'avait pas permis d'avancée majeure, mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi vouloir promouvoir mercredi "un cessez-le-feu sans conditions" - une proposition que Vladimir Poutine a pourtant ignorée une première fois en mars.

Lundi, il avait aussi dit attendre "une réponse claire" de Moscou à sa proposition sur une nouvelle trêve concernant les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine eut indiqué simplement vouloir "analyser" cette offre.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mardi que Moscou voulait "clairement différencier les situations dans lesquelles ces infrastructures (civiles) peuvent être utilisées à des fins militaires et celles dans lesquelles elles ne peuvent pas l'être" avant d'accepter une telle trêve.

"Opération marketing"

Pendant le week-end, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement d'avoir violé un cessez-le-feu de Pâques annoncé par Vladimir Poutine, et que les alliés de l'Ukraine, comme la France, ont dénoncé comme une "opération marketing", de "séduction", vis-à-vis de l'imprévisible Donald Trump.

Depuis, l'armée russe a repris ses frappes et revendiqué mardi la prise d'une petite localité, Soukhaïa Balka, dans la région de Donetsk (est), où des bombardements russes ont tué mardi trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien.

Une attaque aérienne russe a également tué une personne et blessé 26 autres dans un quartier résidentiel de la ville de Zaporijjia (sud), selon les secours ukrainiens.

Six autres ont par ailleurs été blessées à Kherson (sud), neuf à Kharkiv et quatre à Koupiansk (nord-est), d'après les autorités ukrainiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Mass-Voll dépose à son tour des signatures contre l'e-ID

Publié

le

Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, a annoncé mardi avoir obtenu 15'000 signatures contre l'e-ID. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le mouvement opposé aux mesures anti-Covid Mass-Voll a déposé mardi 15'000 signatures contre la nouvelle identité électronique. D'autres référendaires avaient déjà déposé leurs paraphes séparément. La Chancellerie fédérale doit encore avaliser le tout.

Mass-Voll dispose de quelque 15'000 signatures, a lancé son président Nicolas Rimoldi, mardi à Berne devant la Chancellerie fédérale. En comptant les plus de 40'000 signatures déjà déposées par d'autres comités, avec qui Mass-Voll est en conflit, le total d'environ 55'000 est atteint.

Pour que le référendum soit valable, il faut 50'000 signatures certifiées par la Chancellerie. Nicolas Rimoldi s'est dit "prudemment optimiste" sur le fait que le référendum aboutisse. Il en va de la "protection des droits fondamentaux" et de la liberté en Suisse, selon lui.

Deuxième référendum

La première tentative d'introduction de l'e-ID avait largement échoué dans les urnes en 2021, suite à un référendum du parti Pirate soutenu par la gauche. Le projet prévoyait de confier la gestion de documents d'identité électroniques à des privés.

En décembre dernier, le Parlement a approuvé une nouvelle loi sur l'identité électronique, toujours facultative et gratuite. La loi prévoit cette fois que ce soit la Confédération qui gère la preuve d'identité électronique.

Pas moins de trois comités différents ont lancé un nouveau référendum. Des vives tensions sont apparues entre ces mouvements, ainsi que des bisbilles internes au parti Pirate.

La semaine dernière, un comité composé notamment des Amis de la Constitution, ainsi que l'association "Référendum e-ID 2.0", ont déposé leurs propres signatures à la Chancellerie, 46'000 selon leurs décomptes. Le parti Pirate, qui a participé au référendum et reste opposé à la nouvelle e-ID, avait indiqué dans une communication séparée ne pas être au courant de ce dépôt, ajoutant de la confusion.

Contrôle de la Chancellerie

La Chancellerie fédérale va désormais vérifier toutes les signatures et indiquera si le référendum a formellement abouti. Dans l'affirmative, le Conseil fédéral fixera ensuite la date de la votation.

Les différents comités estiment qu' il n'y aura pas de véritable contrôle étatique, car la Confédération ne peut pas émettre l'e-ID sans passer par des entreprises privées. La technologie ne serait en outre pas transparente. Les opposants déplorent aussi une dépendance vis-à-vis des groupes technologiques et le risque d'une surveillance numérique globale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

IF YOU LEAVE ME NOW

CHICAGO

18:41

HOLIDAY

MADONNA

18:37

PAS D'AMI COMME TOI

STEPHAN EICHER

18:34

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 2 heures

Cachemire indien: 24 morts dans une attaque contre des touristes

Au moins 24 personnes ont été tuées au Cachemire indien après que des hommes armés ont ouvert le feu sur...

InternationalIl y a 2 heures

ONU: la famine "s'aggrave, de manière délibérée" à Gaza

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) Philippe Lazzarini a dénoncé...

InternationalIl y a 3 heures

La crise existentielle de Nissan exacerbée par les droits de douane

Les taxes douanières américaines sur l'automobile plombent le constructeur japonais Nissan, déjà massivement endetté et...

InternationalIl y a 4 heures

L'émissaire de Trump prévoirait une nouvelle visite en Russie

L'émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, a annoncé mardi le...

SuisseIl y a 7 heures

Mass-Voll dépose à son tour des signatures contre l'e-ID

Le mouvement opposé aux mesures anti-Covid Mass-Voll a déposé mardi 15'000 signatures contre la nouvelle...

GenèveIl y a 7 heures

LJS demande l'annulation de l'élection de l'exécutif à Vernier (GE)

Un nouveau recours est déposé contre le second tour de l'élection du Conseil administratif de...

SportIl y a 7 heures

Luca Gianinazzi à la tête du HC Viège

Champion de Swiss League, le HC Viège a trouvé son nouveau coach. Luca Gianinazzi succèdera...

MobilitéIl y a 8 heures

Au moins une heure de plus pour aller à Milan en train cet été

Les voyageurs qui souhaitent se rendre à Milan cet été via l'axe ferroviaire du Simplon...

SuisseIl y a 8 heures

L'or dépasse les 3500 dollars l'once pour la première fois

Le cours de l'or a dépassé la barre des 3500 dollars mardi pour la première...

InternationalIl y a 8 heures

Les funérailles du pape se dérouleront samedi place Saint-Pierre

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican....