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Suisse Romande

Les guerres de Bourgogne racontées en BD au Château de Morges

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Les guerres de Bourgnone racontées dans la nouvelle exposition du Château de Morges (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

La nouvelle exposition temporaire au Château de Morges se penche sur les guerres de Bourgogne à la fin du Moyen Age. A partir de samedi et jusqu'au 2 juillet prochain, cet épisode célèbre de l'histoire suisse est notamment raconté par le bédéiste Samuel Embleton

C'est la troisième fois que les planches originales de sa série BD'Historic sont exposées au Château de Morges, après deux expositions consacrées aux deux Guerres mondiales. Le lecteur-visiteur est désormais invité à se plonger dans les champs de bataille de Grandson et de Morat au 15e siècle, dans les guerres entre les cantons suisses et Charles le Téméraire, indique l'institution morgienne.

Cette histoire, racontée à travers les expériences d'un père, de son fils et d'une marchande itinérante, est agrémentée d'objets issus des collections du Château, comme un précieux étui-reliquaire provenant du butin de Grandson ou d'une épée médiévale à deux mains.

Des fac-similés doivent aussi permettre aux visiteurs de "s'immerger dans la vie quotidienne des femmes et des hommes au Moyen Age et explorer la richesse visuelle du 15e siècle grâce à l'attention portée aux détails qui caractérise la série BD'Historic", poursuit le communiqué.

Durant toute la durée de l'exposition, les visiteurs auront la possibilité d'acquérir les planches originales de la BD, dessinées à l'encre de Chine, ainsi que des tirages couleur numérotés, en nombre limité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Réforme de la loi sur la haute école pédagogique en consultation

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La loi sur la HEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La loi vaudoise sur la Haute école pédagogique (LHEP) va être réformée. Le Conseil d'Etat a mis mercredi en consultation un avant-projet de révision jusqu'au 14 février prochain. Il prévoit une nouvelle fonction de vice-recteur, une autre de chargé de cours ainsi que des changements liés aux conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche.

La LHEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. Cette croissance nécessite de faire évoluer le cadre légal, explique le gouvernement dans un communiqué.

L'avant-projet mis en consultation est basé sur le retour d'expérience de la HEP ainsi que sur le suivi de cette institution et de ses relations avec les services employeurs, précise le Canton. Le Conseil d'Etat a donné au Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) l'autorisation de réformer la loi.

La révision prévoit, outre l'adaptation des structures de la HEP au développement institutionnel, des changements en lien avec les conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche (PER), ainsi que l'introduction d'une nouvelle fonction de chargée ou chargé de cours.

Procédure de réclamation nouvelle

L'avant-projet comporte aussi des adaptations à l'évolution du droit intercantonal et fédéral ainsi que l'introduction d'une procédure de réclamation sur les décisions relatives aux cursus des étudiants. Celle-ci se base sur le modèle de la loi sur les hautes écoles vaudoises de type HES, destinée à permettre à certains cas d'être résolus sans avoir à ouvrir une procédure formelle de recours.

Des modifications sont également proposées au niveau de la direction de l'institution, notamment dans sa composition, les modalités d'engagement de ses membres et son organisation. Sans changement pour la rectrice ou le recteur, qui serait comme aujourd'hui engagé par le Conseil d’Etat par mandats renouvelables de cinq ans, une nouvelle fonction de vice-rectrice ou vice-recteur est proposée.

Ce poste serait particulièrement dédié aux aspects de formation et aurait pour mission spécifique de veiller aux liens avec les services employeurs, précise le DEF. Le vice-recteur ainsi que les autres membres de la direction, de deux à six membres au maximum, seraient quant à eux engagés par le recteur, sous réserve de l'accord préalable du DEF pour le vice-recteur.

Renouvellement et évaluation détachés

Actuellement, les membres du PER sont engagés pour une durée de six ans, renouvelables en fonction d'une évaluation périodique conduite à chaque fin de période contractuelle. Le projet mis en consultation propose de détacher l'évaluation périodique de la notion de renouvellement, suggère la nouvelle réforme.

Les membres du PER seraient ainsi engagés pour une période initiale de quatre ans. Sous réserve d'une conclusion positive de celle-ci, les membres du PER seraient ensuite engagés à durée indéterminée. Une évaluation périodique des membres du PER serait toutefois maintenue, selon une périodicité de six ans à compter de la fin de la période initiale, dans une perspective de démarche qualité.

Cette mise en consultation fait suite à une première série d'échanges conduits au printemps 2024 avec diverses commissions et associations internes à la HEP ainsi qu’avec les partenaires associatifs et syndicaux, souligne encore le Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité

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Les abattoirs de proximité sont plus respectueux des animaux qui doivent être transportés sur de moins longues distances (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.

"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".

Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.

La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.

Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Lausanne-Renens: le nouveau m1 n'arrivera pas avant 2032

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La modernisation du m1 devra attendre au moins 2032 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La modernisation du métro m1 entre Lausanne-Flon et Renens ne se concrétisera pas avant 2032, au mieux. La conseillère d'Etat vaudoise en charge des infrastructures, Nuria Gorrite, a expliqué que le projet n'était pas encore "assez mûr", notamment pour obtenir un financement de la Confédération.

Mardi devant le Grand Conseil, en réponse à une question orale du député Hadrien Buclin (EP), la ministre a rappelé qu'il subsistait "des divergences de vue" entre le Canton et les communes de l'Ouest lausannois au sujet du développement du m1. Des études exploratoires ont certes été menées, mais en laissant "de nombreuses questions en suspens".

Mme Gorrite a relevé que "les variantes sur la table" ont des coûts qui vont presque "du simple au double", avec potentiellement des investissements "bien au-delà du milliard de francs" pour le Canton. Un chiffre qu'elle a donné "avec beaucoup de réserve" au vu des incertitudes actuelles.

Aujourd'hui, l'objectif consiste à ce que le Canton et les communes se mettent d'accord sur "une variante d'évolution" pour le m1. Celle-ci devra répondre aux besoins "de manière équilibrée et proportionnée", satisfaire aux exigences techniques et avoir "un coût acceptable", a poursuivi la conseillère d'Etat socialiste.

Décaler les cours

Selon elle, le Conseil d'Etat n'a "aucune volonté" de retarder la modernisation du m1. La ministre a même affirmé qu'elle avait "acquis la conviction" que le projet devait permettre "une importante augmentation de capacité de la ligne, de l'ordre de 50%". Toutefois, le projet n'a actuellement pas "le niveau de maturité nécessaire" pour obtenir un financement de la Confédération, a-t-elle ajouté.

Si Canton et communes parviennent à s'entendre, et si ensuite les études et procédures sont menées "à un rythme soutenu", le projet pourrait entrer en ligne de compte pour la période de financement suivante entre 2032 et 2036, a jugé Mme Gorrite.

En attendant, le gouvernement a déjà "anticipé" des mesures pour atténuer les problèmes de saturation du m1. Il s'agirait, par exemple, de décaler les heures de cours de l'UNIL et de l'EPFL, dont les étudiants s'entassent dans le m1 à certaines heures précises. Un accord de principe des deux hautes écoles a déjà été obtenu, a révélé Mme Gorrite. Elle a ajouté que le désengorgement du m1 passera aussi par le développement des lignes de bus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: deux lieux publics renommés en hommage à des femmes

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Visibilisation des femmes dans l’espace public: Lausanne rend hommage à Sophie Mercier et Charlotte Olivier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Municipalité de Lausanne continue de rééquilibrer les représentations de femmes et d'hommes dans l'espace public. La rue du Flon, en plein centre-ville, deviendra rue Sophie-Mercier, du nom de la fondatrice de la première crèche de Suisse romande en 1873. Les grand et petit refuges de Sauvabelin, ainsi que leur chemin d'accès, rendront hommage à la médecin Charlotte Olivier, pionnière de la lutte contre la tuberculose.

"La consultation portant sur le nom de deux lieux honorant des femmes ayant abouti, ces changements entreront en vigueur le 1er octobre 2025", a annoncé mardi la Ville de Lausanne sur son site internet.

D'autres lieux rendant hommage aux femmes qui ont contribué à l'histoire de Lausanne seront annoncés en cours d'année. La Municipalité souhaite par exemple nommer la nouvelle place du quartier de Montelly en hommage à Violette Taillens, co-fondatrice de l'Association populaire d'entraide familiale (APEF) qui a soutenu les femmes et familles modestes dès 1949.

La placette située boulevard de Grancy 19 doit être nommée place Marie-Feyler, la première Vaudoise à obtenir son diplôme de médecine à l'Université de Lausanne en 1901. Ces deux changements font l'objet d'une consultation jusqu'au 22 février.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Affaire Beaulieu: le Ministère public ne recourt pas auprès du TF

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L'affaire de l'ancienne Fondation de Beaulieu à Lausanne et de son ex-secrétaire général, qui n'a cessé de se dégonfler et qui a définitivement abouti à un acquittement, ne concerne qu'une petite partie de la vraie débâcle financière du Palais de Beaulieu (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le volet pénal de l'affaire de la débâcle de Beaulieu à Lausanne est terminé. Ni le Ministère public vaudois ni l'ex-Fondation Beaulieu n'ont fait recours au Tribunal fédéral, a appris mardi Keystone-ATS. Poursuivi en justice durant plus de sept ans, l'ex-secrétaire général de la Fondation Beaulieu, Marc Porchet, avait été complètement blanchi. Place désormais au volet civil.

"Le Minsitère public a renoncé à recourir devant le Tribunal fédéral", a indiqué son porte-parole Vincent Derouand, sans donner plus d'explication. Le Parquet avait requis huit mois de prison avec trois ans de sursis pour gestion déloyale aggravée contre M. Porchet. Mais comme en première instance, la Cour d'appel du Tribunal cantonal l'a acquitté en avril dernier.

Selon une attestation du Tribunal fédéral, l'ancienne Fondation de Beaulieu, aujourd'hui dissoute, n'a pas non plus déposé de recours. Le verdict de la justice vaudoise entre ainsi définitivement en force et clôt la partie pénale de l'affaire.

Auditions civiles prévues

C'est donc désormais la procédure civile qui peut débuter. Des auditions d'environ 25 témoins par la Chambre patrimoniale cantonale (autorité de première instance rattachée au Tribunal d'arrondissement de Lausanne) devraient débuter dès la fin du mois de janvier. Elles devraient s'étendre jusqu'en septembre prochain.

Dans sa première interview accordée à un média, à 24 heures, Marc Porchet affirmait en mai dernier vouloir réclamer des "centaines de milliers de francs" d'argent non payé et perdu dans l'affaire. Durant les deux procès, il a toujours dit s'être endetté auprès de ses proches à hauteur de 700'000 francs, afin de payer tous les fournisseurs et ses collaborateurs.

"Nous en sommes tous là: essayer d'obtenir réparation des dégâts induits et devoir faire chacun à une procédure civile complète", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Comme lui, trois autres mandataires réclament "le paiement du solde du travail effectué pour la Fondation et qui n'a jamais été payé, les frais engagés, les dommages directs et pertes de revenus ou indemnités, les frais de procédure de justice et d'avocats ainsi que les intérêts de retard", précise-t-il.

M. Porchet exige également une "réparation du préjudice et de la calomnie dont il a été l'objet".

Innocenté trois fois

Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu à Lausanne de 2001 jusqu'à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il avait été soupçonné d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.

Il avait été nommément accusé dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. M. Porchet avait été licencié sur le champ après seize ans en poste.

Depuis, son innocence a été prononcée par trois fois: un premier classement du Ministère public en 2019, un acquittement du Tribunal d'arrondissement de La Côte en août 2023, confirmé donc ensuite par le Tribunal cantonal en avril 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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